Je crois que j'aurais toujours du mal à noter des films car ça donne souvent des comparaisons injustes mais bon...
Découverts :
La chevauchée des bannis (1959 André de Toth) 8,5/10
Western d'une sobriété et d'une efficacité exemplaires (à l'image de Robert Ryan et du fabuleux Burl Ives). Pas un poil de gras. La grande classe. Et puis il y a Tina Louise, la neige et une séquence de danse peu commune.
"
Bal tragique à Bitters : 6 morts".
L'ours et la poupée (1969 Michel Deville) 5,5/10
Un Deville/Companeez très léger mais sympathique, emmené par le toujours élégant Cassel (le père, of course, pas l'autre
) et une B.B. agaçante comme il faut mais pas trop.
Re-découverts :
La machine à remonter le temps (1960 George Pal) 9/10
Je ne peux pas être objectif avec ce qui reste un de mes films de SF classiques favoris. C'est toujours un sapin de Noël dont même la naïveté et les incohérences sont pardonnables tant le merveilleux George Pal (qui fut un géant de l'animation) y met son extraordinaire savoir-faire et sa poésie. Et puis Yvette est vraiment trop mimi.
Lucky Jo (1964 Michel Deville) 6,5/10
Un peu déçu par ce film que j'avais adoré il y a longtemps. Mais Eddie Constantine est bien touchant en truand porte-scoumoune abandonné par ses potes et qui erre dans Paname dans une petite 500 accompagné d'un cocker qui l'a pris en affection. Une histoire d'hommes (faibles) avec deux beaux personnages féminins : la belle Christiane Minazzoli et la divine Anouk Ferjac (qui n'apparaît hélas que dans une courte scène mais sa voix me fait un effet terrible).
Ben Hur (1959 William Wyler) 7/10
Le type-même de l'ultra-classique vu et revu. Ce long duel de serrements de mâchoires est toujours aussi hénaurme, parfois terriblement pompier et chromo à la de Mille. Des longueurs mais restent des séquences sévèrement poilues, dont le sommet, plus encore que l'abordage de la galère et la course de chars est celle de l'agonie vengeresse de Messala.
Christine (1983 John Carpenter) 8/10
OK, ce n'est pas un naphta mais presque alors j'espère votre indulgence... Je ne crois pas que ce soit un des favoris des carpenteriens mais je persiste à le compter parmi ses grandes réussites. Un teen-movie perverti par l'étude d'une obsession maladive homme-machine. Carpenter joue sur d'autres registres que Cronenberg mais question efficacité, pardon ! Je reconnais que je suis bon public mais il me fait croire que cette bagnole démoniaque est vivante.
J'ajouterai quelques épisodes de différentes saisons de la
Twilight Zone (dont certains semblent avoir inspiré nombre de films beaucoup plus récents) et dont je développerai les commentaires dans
le topic ad-hoc :
Nick of time 5/10
Back there 4/10
The whole truth 3/10
The invaders 5/10
A penny for your thoughts 4/10
The silence 9/10
Death-head revisited 5/10
One more pallbearer 8/10
The fugitive 6/10
The dummy 7,5/10