Femme Fatale (Shout Factory, zone A)
Dans l'ensemble du bon travail. Warner a fourni à l'éditeur un scan 2K tiré d'un interpositif, ce qui semble être la norme quand un négatif n'est pas utilisé par la major. Avantages de partir de cette génération intermédiaire : une stabilité de texture sur tout le métrage, intertitres compris, et un étalonnage sur lequel se baser avec plus de sécurité. Les extérieurs jour sont parfois un peu hétérogènes dans le rendu, certains intérieurs aussi (pendant le casse inaugural par exemple), mais on peut attribuer ça au tournage je pense. Dans l'ensemble l'image est dense, avec une qualité tactile appréciable, et la compression est plutôt bien gérée pour du Shout. Deux pistes audio sont proposées : DTS MA 5.1 ou 2.0. Le 5.1 est plutôt sobre dans ses effets, la partition de Ryuichi Sakamoto jamais mixée très haut (à comparer avec les menus du disque, pétaradants avec son
Bolerish), mais ça fait le job, toujours propre. À noter par contre que les STA ne sont pas débrayables pendant les dialogues en français, et si on peut jouer de leur hauteur via le lecteur (si le votre le propose), ils sont parfois placés dans le tiers haut de l'image pour ne pas se superposer à divers panneaux. Un peu gênant, donc à garder en tête.
En plus de tous les suppléments historiques produits à l'époque par Laurent Bouzereau, Shout a produit deux nouveaux entretiens avec Gregg Henry (qui revient sur tous ses rôles pour De Palma) et le monteur Bill Pankow (idem). Le temps de parole consacré à
Femme Fatale est somme toute relativement court, et on reste sur de l'anecdotique sympa.
Quoi qu'il en soit, enchanté d'avoir enfin pu revoir ce De Palma mal aimé, un peu raté mais toujours fascinant. C'était ma première fois depuis la sortie salle. Et Rebecca Romijn-Stamos m'a encore bien tenu en haleine