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Effectivement il suffit de regarder le démarrage sur les chapeaux de roue du deuxième opus des Trois frères qui frôle le million d'entrées en 5 joursCommissaire Juve a écrit :Cela dit, le nombre d'entrées n'est pas forcément synonyme de qualité. Objectivement, Bienvenue chez les Ch'tis était quand même un film bien médiocre (et c'est un amateur de Fernandèleries qui le dit... je veux dire : pas "un snob").
Les 3 Frères 2, c'est un exemple d'un certain malaise, je pense... Il existe la sacro-sainte première séance parisienne qui est censée être infaillible sur l'avenir du film... en gros le jour de sa sortie à 15 heures tu sais si ton film va marcher ou pas. C'est mathématique, nous dit-on. Or, les premières infos sur le film était catastrophique, et sur internet on parlait déjà de petit bide... Sauf que quelques jours après on a eu les chiffres de la journée sur la France, qui ont bien changé la donne. Les vieilles méthodes ne marchent définitivement plus... Mais quand les changera-t-on ?Frances a écrit :Effectivement il suffit de regarder le démarrage sur les chapeaux de roue du deuxième opus des Trois frères qui frôle le million d'entrées en 5 joursCommissaire Juve a écrit :Cela dit, le nombre d'entrées n'est pas forcément synonyme de qualité. Objectivement, Bienvenue chez les Ch'tis était quand même un film bien médiocre (et c'est un amateur de Fernandèleries qui le dit... je veux dire : pas "un snob").
Il y a un malaise entre d'une part les producteurs (au sens large : toutes les personnes qui s'investissent dans un film) et d'autre part le public. On attend Camping 3, mais en attendant, on nous proposera avec Dubosc cette année : SMS de Gabriel Julien-Laferrière, Fiston de Pascal Bourdiaux (avec Kev Adams) et Barbecue d'Éric Lavaine. En gros divertissement cette année, on a déjà eu La belle et la bête, Belle et Sébastien et Angélique marquise des anges. On attend les vacances du Petit Nicolas pour cet été. C'est malaisant, je trouve, de ne prendre systématiquement aucun risque.Frances a écrit :Malaise dans quel sens ? Tu parles de la morosité ambiante et du besoin de se dérouiller les zygomatiques devant ce genre de comédie ?
Moi, ma source c'était un gros canard (genre Le Monde si je ne m'abuse) sur le web. Et après vérif : moi je trouve "un peu partout" mais sans pouvoir avoir de truc fiable 31 pour le Boon et 33 pour le Gans. C'est d'ailleurs repris sur Wiki (ce qui ne confirme pas non plus). Je ne dis pas que tu as raison ou tord, mais je n'ai pas de sources fiables...Jerome a écrit :Supercondriaque a coûté 30 millions contre 45 pour La Belle et la bête. Et évidemment, sur le Boon, tout va ou presque dans la poche des acteurs. Mais Pathé sait ce qu'il fait, le film va sûrement mieux marcher que le Gans, alors pourquoi ne pas payer ces sommes délirantes ? Et Boon et Merad connaissent aussi leur valeur marchande. Ils attirent les spectateurs en salles la plupart du temps.
Gans n'est personne pour le grand public, comme Léa Seydoux. Je dis ça sans méchanceté, c'est un juste un constat.
Clairement ! Cela dit des remakes, des recyclés et des doublons, voire des triplés il y en a toujours eu. Après, tout est une question de talent. C'est peut être ça qui manque. Après il y a quand même de belles tentatives, je pense notamment à Landes de François-Xavier Vives par exemple. Sans être un chef d’œuvre c'est un film attachant. Bien sûr on voudrait que le filon soit plus exploité mais...1kult a écrit :Ah, autre chose : après les 2 Guerres de Boutons, après les deux Coco Chanel, on va avoir pour rappel un second biopic sur Saint Laurent. Ca sent quand même la crise des idées, non ?
Précisément pour ne pas entretenir une système déviant que finira par nous péter à la gueule quand les mêmes mecs prennent 10M€ en France, 3 en Belgique et 0.2 aux USA.Jerome a écrit :alors pourquoi ne pas payer ces sommes délirantes ? Et Boon et Merad connaissent aussi leur valeur marchande.
La valeur de Vincent Cassel, je la trouve très fluctuante, notamment.
Le problème, et c'est bien ce que dénonçait Maraval l'année dernière, c'est que la question ne peut pas se poser ainsi : sans Dany Boon, la chaine de télé ne finance pas le film. Donc tu fais avec ou tu ne fais pas. Du coup, ça inverse les rapports de force : tu es prêt à lacher 3 millions si ça te permet d'en trouver 15 pour faire ton film. Même si, in abstracto, c'est aberrant commercialement, parce que le pouvoir d'attraction d'un Dany Boon est bien en dessous de ces sommes, les exigences des chaînes, qui suivent une autre logique économique, perturbent le jeu.tenia a écrit :Je serais notamment curieux de voir le retour sur investissement français d'acteurs comme ça. Quel est le ratio paie / retours d'un Dany Boon ?
franchement je ne sais pas, c'est toujours très tabou ces histoires de budget, mais une chose est sûr, le Boon est moins casse gueule financièrement parlant à budget égal. Et Boon se vend aussi très bien à l'étranger, même si le Gans devrait aussi trouver quelques débouchés à l'international1kult a écrit :Moi, ma source c'était un gros canard (genre Le Monde si je ne m'abuse) sur le web. Et après vérif : moi je trouve "un peu partout" mais sans pouvoir avoir de truc fiable 31 pour le Boon et 33 pour le Gans. C'est d'ailleurs repris sur Wiki (ce qui ne confirme pas non plus). Je ne dis pas que tu as raison ou tord, mais je n'ai pas de sources fiables...Jerome a écrit :Supercondriaque a coûté 30 millions contre 45 pour La Belle et la bête. Et évidemment, sur le Boon, tout va ou presque dans la poche des acteurs. Mais Pathé sait ce qu'il fait, le film va sûrement mieux marcher que le Gans, alors pourquoi ne pas payer ces sommes délirantes ? Et Boon et Merad connaissent aussi leur valeur marchande. Ils attirent les spectateurs en salles la plupart du temps.
Gans n'est personne pour le grand public, comme Léa Seydoux. Je dis ça sans méchanceté, c'est un juste un constat.