Richard Lester

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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julien
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Message par julien »

Profondo Rosso a écrit : 1/6 pour le score pop jazzy de John Barry
Et 6/6 pour le fabuleux générique de début. Avec les filles en mini-jupes. :P

Le reste effectivement est un peu daté.
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Kevin95
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Message par Kevin95 »

julien a écrit :Le reste effectivement est un peu daté.
Le film a en effet plutôt vieilli (il reste assez sympa tout de même), et reste moins inventif (je trouve) que A Hard Day's Night du même réal.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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AtCloseRange
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Message par AtCloseRange »

Royal Flash - Richard Lester
Passé un excellent moment devant ce film picaresque.
Malcolm McDowell est formidable et le sens du slapstick de Lester fait souvent mouche (le baptême d'un train ou une tentavie d'évasion sur un "cheval").
Dommage que ça patine un peu plus dans la dernière partie.
Encore un grand merci pour ARTE pour cette vraie version multilingue avec de la VF, de la VO et de la VO sous-titrée. A moins que Jerry Lewis ne soit aux commandes d'Arte, j'ai du mal à comprendre comment un tel massacre peut se comprendre.
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Major Dundee
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Message par Major Dundee »

AtCloseRange a écrit :Royal Flash - Encore un grand merci pour ARTE pour cette vraie version multilingue avec de la VF, de la VO et de la VO sous-titrée. A moins que Jerry Lewis ne soit aux commandes d'Arte, j'ai du mal à comprendre comment un tel massacre peut se comprendre.
:uhuh: :uhuh: Je sais c'est pas drôle, mais ca paraît tellement incroyable :shock:
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Message par bruce randylan »

AtCloseRange a écrit :Royal Flash - Richard Lester
Passé un excellent moment devant ce film picaresque.
Malcolm McDowell est formidable et le sens du slapstick de Lester fait souvent mouche (le baptême d'un train ou une tentavie d'évasion sur un "cheval").
Dommage que ça patine un peu plus dans la dernière partie.
Encore un grand merci pour ARTE pour cette vraie version multilingue avec de la VF, de la VO et de la VO sous-titrée. A moins que Jerry Lewis ne soit aux commandes d'Arte, j'ai du mal à comprendre comment un tel massacre peut se comprendre.
Oui, celui là était pas mal. L'humour tombe à plat une fois sur deux mais quand ça marche, ça marche bien et puis les scènes de duel avait vraiment de la gueule.
C'était autrement mieux ( même si ça pourrait être beaucoup mieux ) que sa trilogie mousquetaires poussives aux combats mollassons, à l'humour lourdingue et à l'interpretation tête à claque.

Clair que la diffusion sur arte a était un grand n'importe niveau son :|
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AtCloseRange
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Message par AtCloseRange »

AtCloseRange a écrit :j'ai du mal à comprendre comment un tel massacre peut se comprendre.
On aura compris que je n'avais pas compris :oops:
Nomorereasons
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Message par Nomorereasons »

Maintenant je sais que tu sais que je sais.
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Re: Notez les films d'avril 2008

Message par AtCloseRange »

Help - Richard Lester
Le film a plutôt mauvaise réputation par rapport à son prédécesseur en noir et blanc A Hard Day's Night. J'ai donc été assez étonné de complètement accrocher pendant au moins les 2/3. Lester se fait quasiment un James Bond avec les Fab Four (la musique de Ken Thorne copiant par moment John Barry). L'histoire est complètement absurde mais je me suis laissé emporter par le délire aidé par la réalisation inspirée de Lester et la photo superbe de David Watkin. Il faut dire que voir le film dans sa copie remasterisée est une vraie révélation visuellement. Les passages musicaux (eux aussi remasterisés... miam), seuls moments que je connaissais du film sont superbes ("Help", "You've Got to Hide Your Love Away", "You're Gonna Lose That Girl", "Ticket to Ride").
Sur un canevas aussi réduit, la machine malheureusement s'essouffle en fin de parcours et c'est dommage.
Amusant de voir les 4 Beatles grimés lors de leur voyage incognito aux Bahamas: ils y ont quasiment tous à peu de chose près (sauf McCartney), le look qu'ils arboreront quelques années plus tard.
Dernière modification par AtCloseRange le 17 avr. 08, 11:40, modifié 1 fois.
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Profondo Rosso
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Re: Notez les films naphtas - janvier 2011

Message par Profondo Rosso »

Petulia de Richard Lester (1968)

Médecin à San Francisco, Archie Bolen est en instance de divorce. Lors d'un gala de charité, il rencontre Petulia Danner, jeune et charmante jeune femme qui lui annonce qu'elle désire l'épouser.

Américain d'origine, Richard Lester s'était pourtant fait connaître par ses films pop délirant qui des oeuvres pour les Beatles (A Hard Day's Night, Help...) en passant par Le Knack...Et comment l'avoir était des photographies du Swinging London exubérant des 60's. Petulia est le film du grand retour au pays et Lester va y déployer toutes les expérimentations des films précédents dans un but moins futile avec ce mélodrame puissant.

Tout commence par une rencontre en apparence anodine lors d'une soirée mondaine entre la pétillante et fraîchement mariée Petulia Danner et le médecin Archie Bolen. Tombée sous son charme dans des circonstances douloureuses qu'il ignore, Petulia va dès lors s'immiscer dans le quotidien de George C. Scott qui tombe succombe peu à peu à cette femme perturbée. Petulia cache un lourd secret qui va progressivement se révéler dans une déroutante narration en kaléidoscope. Des inserts en flashback et flashforwards s'insèrent ainsi de manière toujours inattendue dans le récit au présent formant un puzzle dont l'émotion va croissante lorsque les évènements se révèlent. Richard Lester fait preuve d'une inventivité constante pour illustrer le chassé croisé de son couple. La brutale et oppressante réalité alterne avec les atmosphères les plus oniriques et psychédéliques, portées par une photographie inventive de Nicolas Roeg. Le montage de Anthony Gibbs, habitué à ce type de narration alambiquées dans Tom Jones ou Le Knack déjà pour Lester accentue l'étrangeté du propos par ses transitions quasi expérimentales par instants, où le sens se devine plus par le ressenti que le vrai lien des séquences entre elles. La description de ce San Francisco en pleine vague acid rock (le film s'ouvre d'ailleurs sur un concert de Big Brother and The Holding Company dont la chanteuse n'est autre que Janis Joplin encore inconnue) évoque bien sûr le traitement que Lester infligea à Londres mais ce n'est qu'un emballage superficiel pour une description de la ville pliée à la psychologie de Julie Christie.

Les séquences intimistes se trouvent transcendées par ce traitement hors normes. L'entrevue de Scott avec son ex femme et les échanges amer qui en résultent offre un beau moment tout comme les échanges entre Julie Christie et Richard Chamberlain (loin des rôles de bellâtre à venir il est aussi doux que menaçant en mari abusif) chargés de tension. Alors que le début laisse à supposer à un personnage futile dans la lignée du Darling de Schlesinger, Julie Christie (brune pour l'occasion) se mue en grande figure tragique et résignée plus la conclusion approche pour un de ses rôles les plus poignants. Lester et Roeg semblent vraiment envoûtés par elle tant l'objectif semble magnétisé par son regard mutin et mélancolique. On n'attendait pas le rugueux George C. Scott en héros romantique sa prestation tout en sobriété intense est surprenante. L'alchimie entre eux est palpable et fait magnifiquement décoller certaines séquences où tout passent dans leurs jeu de regard comme lorsque Scott est contraint la mort dans l'âme de la laisser aux mains de son mari et surtout cette entrevue muette lors d'un spectacle de pingouin. La musique de John Barry, superbe accompagne le tout par un thème entêtant et mélancolique. Le cachet 60's offre au films un charme certains dans son cadre et son esthétique, mais c'est la force des grands mélodrames universels qui le guide. Le spleen et le désenchantement du Robin and Marian à venir ne seront pas une surprise finalement, tout était déjà dans Pétulia. 5,5/6
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Re: Richard Lester

Message par Music Man »

IT’S TRAD DAD de Richard LESTER – GB- 1962
Avec Helen SHAPIRO, Gene VINCENT, Del SHANNON, Chubby CHEKKER…

Deux adolescents organisent un festival de jazz et rock dans leur ville alors que le maire est complètement réfractaire à ce genre de musique.

Le premier film de Richard Lester n’est qu’un prétexte pour présenter en un minimum de temps le maximum de chanteurs et d’orchestres de rock , pop et jazz (26 numéros pas moins !). Du coup, l’intrigue est quasiment inexistante : on suit Helen Shapiro et son copain dans les studios d’enregistrement et on ouvre toutes les portes, croisant ainsi Gene Vincent par ci, Chubby Chekker le roi du twist par là…Cela dit ces minuscules intermèdes entre les innombrables chansons sont présentées avec humour, le réalisateur interpellant les acteurs. Les morceaux musicaux sont filmés avec soin. J’ai été surpris par l’abondance de morceaux jazz New Orléans dans ce film destiné aux teenagers de la nouvelle vague mais il semble qu’il y avait en 1962 un « revival » en Angleterre pour ce genre de jazz qui aurait fait la joie de Claude luter et des Haricots rouges. Ici, on entend notamment Asker Bilk, clarinettiste dont mon père avait des 33 tours autrefois et des airs du genre « when the saints go marchin’in ». L’autre moitié des chansons est davantage dans la frange pop-rock-yéyé avec Del Shannon (le créateur de Vanina de Dave) ou Helen Shapiro (la première yéyé girl anglaise dont la gloire pourtant éphémère aurait lacé la fameuse british wave qui allait deux ans plus tard déferler sur le monde, avec les Beatles…qui figureront dans un film bien plus connu de Richard Lester.
Un document à réserver aux ex- fans des sixties et lecteurs de jukebox magasine.
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Re: Richard Lester

Message par blaisdell »

Lorsque l'on demande quel est le meilleur film catastrophe des années 70: on répond La tour infernale. Ou alors L'aventure du Posédon.
Si l'on me pose personnellement la question, bien qu'appréciant à des degrés divers ces deux productions Irwin Allen je répondrai:
Terreur sur le Britannic réalisé en 1974 par Richard Lester.

Si le film paraît quelque peu oublié aujourd'hui après de fréquentes diffusions sur les chaînes hertziennes dans les années 80-90 et si certains détails estampillés "seventies" ont vieilli, il faut convenir qu'il s'agit d'un excellent film.
Longtemps j'ai cru, à cause de l'affiche et du titre français qu'il s'agissait d'un sous-titanic. Erreur ! Il s'agit d'un chantage à la bombe orchestré par un mystérieux terroriste, Juggernaut.

Ce film paraît quelque peu atypique par rapport aux autres films de la vague "catastrophique" des années 1970 car Richard Lester a construit un véritable thriller où la tension l'emporte sur les effets spéciaux désormais obsolètes.
De même la conduite du récit est originale: elle met en parallèle la recherche sur la terre ferme d'un terroriste qui a posé des bombes sur le paquebot, et le déminage de ces bombes sur le bateau jusqu'à ce que les deux intrigues se rejoignent.

Le scénariste,le réalisateur ainsi que le grand opérateur Gerry Fisher réussissent à tenir le spectateur en haleine : une catastrophe arrive (cf l'excellente scène d'intervention des plongeurs) quand on ne l'attend pas et lorsque l'on croit voire surgir le drame, c'est une effet comique, comme l'inventif Lester sait si bien les mettre en valeur, qui surgit.

On retrouve ainsi Roy Kinnear, acteur fétiche du cinéaste dans un personnage secondaire de joyeux fêtard. D'ailleurs, si mes souvenirs sont bons, c'est la mort accidentelle de ce comédien sur le tournage du Retour des Mousquetaires en 1992, qui poussa hélàs Lester à mettre fin bien prématurément à sa carrière

Les codes du film catastrophe sont malmenés: les scènes de panique sont moins systématiques qu'à l'accoutumée la romance ici narrée est loin d'être "bébête", le pathos effacé et l'héroïsme pas forcément très célébré.
Le casting est excellent: Anthony Hopkins en enquêteur, Omar Sharif en capitaine du vaisseau, Freddie Jones, j'en passe et des meilleurs, mais c'est surtout la magnifique performance de Richard Harris qui emporte l'adhésion. L'acteur prouvera deux ans plus tard avec Le pont de Cassandra qu'il excelle particulièrement dans le genre du film catastrophe.

Image

Evidemment, le film est moins personnel que d'autres films du réalisateur, lequel rappelons-le, remplaça Bryan Forbes initialement pressenti puis Don Taylor un mois avant le début du tournage..
Certains exégètes telsl Raymond Lefèvre et Roland Lacourbe dans leur excellent livre Trente ans de cinéma britannique jugent le film insatisfaisant voire figé...
Néanmoins, ce film catastrophe atypique souligne combien l'œuvre de Richard Lester, cinéaste aujourd'hui oublié voire vilipendé, doit être redécouverte.
Dernière modification par blaisdell le 27 mars 12, 23:12, modifié 1 fois.
bickle
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Re: Richard Lester

Message par bickle »

J'ai justement croisé Richard Lester la semaine dernière au BFI, où il se trouvait pour recevoir un prix pour l'ensemble de sa carrière ("Fellowship Award"). Pour ma part, j'étais venu voir Ordet en version restaurée, dans le cadre d'un cycle Dreyer.
Si vous êtes de passage à Londres un de ces quatre, surtout allez faire un tour au BFI, la programmation est à tomber et le Film Store vous achèvera :wink:
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Rick Blaine
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Re:

Message par Rick Blaine »

Profondo Rosso a écrit :The Knack and How to get it de Richard Lester (1965)

L'exemple typique de la production à la pointe la modernité dans les 60's et pratiquement irregardable aujourd'hui. On suis le duel entre un instituteur timide et maladroit et son colocataire tombeur de ses dames pour les grâce d'une jeune fille. Experimentations datées et inutiles de Lester (accélérations,avalanches de zoom, caméra à l'épaule à foisons,rembobinages...)qui se veulent psyché, narration brouillone, le tout contribuant à un ensemble des plus plombant et ennuyeux. Un cachet "jeune" assez caricatural où ils sont présenté comme tellement libre face au vieux obtus et coincés. Hormis une certaines liberté de ton dans les dialogues pour l'époque concernant le sexe quasi rien à sauver.Heureusement ça a le mérité d'être court, 1h20 à peine quoique ça fait long le scopitone. Si ses film sur les Beatles sont du même acabit je crois que je vais m'abstenir malgré mon amour des Fab Four. 1/6 pour le score pop jazzy de John Barry
J'ai découvert ce film hier soir, je suis assez d'accord avec toi. L'exemple typique du film qui a voulu faire moderne et qui sonne maintenant terriblement daté, tant le metteur en scène semble avoir voulu en rajouter. Il y a deux trois idées visuelles amusantes, surtout au début avec notamment la file des nanas qui attendent leur tour devant la porte du tombeur, mais ça ne sauve pas grand chose, le film s'enlisant progressivement. Même sentiment sur les dialogues, certes assez libéré mais finalement surtout très lourd. Ca se veut libre, jeune et moderne, mais à force de faire n'importe quoi c'est surtout lourd et ennuyeux. Je sauve deux trois moments de sourire et la musique de Barry qui lui semblait très inspiré. C'était bien le seul.
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Re: Re:

Message par AtCloseRange »

Rick Blaine a écrit :
Profondo Rosso a écrit :The Knack and How to get it de Richard Lester (1965)

L'exemple typique de la production à la pointe la modernité dans les 60's et pratiquement irregardable aujourd'hui. On suis le duel entre un instituteur timide et maladroit et son colocataire tombeur de ses dames pour les grâce d'une jeune fille. Experimentations datées et inutiles de Lester (accélérations,avalanches de zoom, caméra à l'épaule à foisons,rembobinages...)qui se veulent psyché, narration brouillone, le tout contribuant à un ensemble des plus plombant et ennuyeux. Un cachet "jeune" assez caricatural où ils sont présenté comme tellement libre face au vieux obtus et coincés. Hormis une certaines liberté de ton dans les dialogues pour l'époque concernant le sexe quasi rien à sauver.Heureusement ça a le mérité d'être court, 1h20 à peine quoique ça fait long le scopitone. Si ses film sur les Beatles sont du même acabit je crois que je vais m'abstenir malgré mon amour des Fab Four. 1/6 pour le score pop jazzy de John Barry
J'ai découvert ce film hier soir, je suis assez d'accord avec toi. L'exemple typique du film qui a voulu faire moderne et qui sonne maintenant terriblement daté, tant le metteur en scène semble avoir voulu en rajouter. Il y a deux trois idées visuelles amusantes, surtout au début avec notamment la file des nanas qui attendent leur tour devant la porte du tombeur, mais ça ne sauve pas grand chose, le film s'enlisant progressivement. Même sentiment sur les dialogues, certes assez libéré mais finalement surtout très lourd. Ca se veut libre, jeune et moderne, mais à force de faire n'importe quoi c'est surtout lourd et ennuyeux. Je sauve deux trois moments de sourire et la musique de Barry qui lui semblait très inspiré. C'était bien le seul.
ça m'était aussi passé au-dessus de la tête.
On peut dire que c'est un film qui a mal vieilli.
Je ne sais pas si Profondo a vu les films des Beatles depuis mais ça vaut largement plus le coup.
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Re: Re:

Message par Profondo Rosso »

AtCloseRange a écrit : Je ne sais pas si Profondo a vu les films des Beatles depuis mais ça vaut largement plus le coup.
Et non toujours rien vu entretemps mais je tenterais. J'avais redonné sa chance à Richard Lester sur d'autres films c'était quand même mieux passé que sur celui-là (le pire restant sa trilogie sur les Trois Mousquetaires) même si jamais complètement convaincu par ce réalisateur.
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