Les cinitinéraires de Wontolla

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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wontolla
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Les cinitinéraires de Wontolla

Message par wontolla »

En cette année, j'inaugure un nouveau fil.
Au moment de faire le bilan des films du mois, je me rends compte qu'il m'est difficile de faire le point après quelques semaines.
Je ne suis pas qualifié pour faire une "critique" ou une analyse des films dans les topics qui leurs sont consacrés. J'y poste donc rarement. En revanche, j'ai le désir de publier mes sentiments et réactions après un film.

Je fréquente un forum de sport (que je suis contraint de faire pour m'aider dans l'évolution de la sclérose en plaques) et nombre de membre ont un fil "perso" où ils publient leur évolution. Tous peuvent bien entendu intervenir dans le fil des autres et échanger, dialoguer. Je pars de cette expérience en créant ces "Cinitinéraires de Wontolla".
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Jeremy Fox
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Re: Les cinitinéraires de Wontolla

Message par Jeremy Fox »

wontolla a écrit :En cette année, j'inaugure un nouveau fil.
Au moment de faire le bilan des films du mois, je me rends compte qu'il m'est difficile de faire le point après quelques semaines.
Je ne sis pas qualifié pour faire une "critique" ou une analyse des films à poster dans les topics qui leurs sont consacrés. J'y poste donc rarement. En revanche, j'ai le désir de poster mes sentiments et réactions après un film.

Je fréquente un forum de sport (que je suis contraint de faire pour m'aider dans l'évolution de la sclérose en plaque) et nombre de membre ont un fil "perso" où ils publient leur évolution. Tous peuvent bien entendu intervenir dans le fil des autres et échanger, dialoguer.

PS: (que j'enlèverai dans quelques jours)
Ce matin du 2 janvier, avant d'aller "travailler", je tente le coup. Je ne vois pas d'autres sections où placer ce genre de fil. Dans l'après-midi, j'ajouterai mes commentaires sur les films vus en fin d'année dernière.
Si d'aventure l'idée est stupide ou malvenue (ou l'endroit inapproprié) que les modérateurs me le fassent savoir,... je m'adapterai. :-)
Bonne idée mais pourquoi placer ton sujet dans cette section ? Tu veux que je déplace ton topic en cinéma d'aujourd'hui où à mon avis il aurait plus sa place, un peu comme le topic de cinéphage quoi ?
Nestor Almendros
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Re: Les cinitinéraires de Wontolla

Message par Nestor Almendros »

Jeremy a raison: ce n'est pas la première fois que des forumeurs personnalisent un topic. Il y a Cinéphage c'est vrai, mais d'autres ont tenté l'expérience dans des topics plus thématiques (parcours Hitchcock ou Fritz Lang).
Tu peux tout à fait te lancer à ton tour :wink:
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Jeremy Fox
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Re: Les cinitinéraires de Wontolla

Message par Jeremy Fox »

Je l'ai déplacé mais si ça te convient vraiment mieux dans l'autre section, il suffit que tu me le dises. :wink: Et rien ne t'empêche aussi, en plus de mettre tes ressentis dans ce topic personnalisé, de faire aussi un copier/coller dans les topics des films concernés ou des réalisateurs ; c'est ce que je fais de temps en temps avec mes avis sur les westerns :idea:
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Re: Les cinitinéraires de Wontolla

Message par wontolla »

Merci à vous tous de vos propositions et suggestions.

J'inaugure donc mes itinéraires en commentant les films que j'ai vus ou revus en décembre. Ensuite, je le ferai plus régulièrement, au rythme des films que je regarde.

Mon film du mois de décembre est mon film de l’année !

- Tarnation Jonathan Caouette (2003) 10/10
C'est un peu par hasard que j'ai visionné ce film, pensant devoir choisir entre les trois films qui suivent pour déterminer quel serait mon film du mois.
Tarnation fut un véritable choc et j'en suis sorti KO/chaos (!) debout. Comment Jonathan a-t-il pu s'en sortir ? Aussi, quelle précocité? Se mettre dès ses onze ans à (se) filmer dans une sorte d'immense catharsis. Dans le genre, mais un tout autre genre, j'avais découvert il y a quelques mois le court-métrage d'Antony Cordier Beau comme un camion (2000) qui avait pris l'habitude de filmer les siens. Mais ici, c'est tout autre chose et beaucoup plus précoce.
J'y ai découvert aussi les terribles choses dont est capable une nation démocratique [voyons, par exemple, l'usage de la thérapie par électrochocs, qui m'avaient déjà marqués dans le film Changeling (Clint Eastwood,2008), là aussi, tiré d'une histoire vraie].
Je découvre deux versants dans ce film: le premier, une catharsis continue, jour après jour, caméra à la main... je suppose qu'au fil(m) du temps on ne la voyait plus et qu'aussi personne n'imaginait qu'un jour ces images seraient montées ! Le deuxième, et j'emploie et détourne ici un concept théologique, une "kénose", comme si Caouette se vidait, par ce film, de tout ce mal qui l'entourait depuis sa tendre enfance.
Et tout cela, présenté dans un montage étonnant, fulgurant, choisissant ses/ces instants les plus noirs de sa vie, pour les comprimer, comme du carbone devenant du diamant et les présenter à l'écran. Sursumant la faible qualité technique de la plupart des images pour les mont(r)er en un kaléidoscope qui ouvre nos yeux sur une terrifiante réalité. Jonathan semble sortir indemne ou plutôt guéri de cette mésaventure. Il a dû, pour cela, se vider/donner totalement mais peut-on encore ensuite donner, produire un autre film, lorsque "tout est dit" ((en quelque sorte, comme les mots que l’on met dans la bouche du Crucifié: ‘tout est accompli‘).
Mon film du mois, mon film de l'année.
Dernière modification par wontolla le 4 janv. 11, 07:45, modifié 1 fois.
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Message par wontolla »

Mes coups de cœur de décembre

- Another Year, Mike Leigh (2010) 9,5/10
Premier film de Mike Leigh que je vois. Une découverte qui m'a beaucoup touché. Il m'arrive, en célébrant des funérailles, de dire que lorsque nous faisons le bilan de nos existences, il n'en reste, bien souvent qu'une majorité de jours banals, que nous avons terminés en se disant "mais qu'ai-je donc bien pu faire de ma journée?". Oserais-je écrire, plagiant Genèse, qu'au centre, il y a un jardin qui vit et meurt au rythme des saisons? Dans ce jardin, un homme et une femme, Tom et Gerri (sic). Autour d'eux, comme autant d'électrons à la course incertaine, des hommes et des femmes, paumés, humains, très humains, qui se raccrochent à presque rien, à des illusions sur l'amour, l'amitié, la vie et son sens. Le couple, au centre paraît le plus stable et, tant bien que mal, accueille ceux qui échouent (à tous les sens du terme) dans leur foyer mais il ne peut tout donner. Me vient à l'esprit une parabole dans l'évangile attribué à Luc (quel que soit le crédit que l'on accorde à ces vieux textes et je ne veux ici faire aucune propagande): « Si l'un de vous a un ami, et qu'il aille le trouver au milieu de la nuit pour lui dire: Ami, prête-moi trois pains, car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n'ai rien à lui offrir... ». Autrement dit, aujourd'hui, son frigo serait vide! N'est-ce pas une expérience commune, d'avoir notre frigo vide et de ne pas pouvoir satisfaire nos demandes et celles de nos amis ? Certes, Tom et Gerri apporteront de l'aide tant que faire se peut, mais à l'impossible...

Une mention toute spéciale à Lesley Manville, dans le rôle de la quinquagénaire Mary.
A la fin du film mes sentiments étaient analogues (sentiment, pas les films) à ceux que j'avais après avoir vu "Gens de Dublin", le sentiment du temps qui passe, inexorablement, des kairos manqués, de la mort inéluctable...

- Magnolia, Paul-Thomas Anderson (1999) 9,5/10
Un long film. Je n'avais pas vérifié le minutage avant de le voir et il était près d'une heure du matin quand je l'ai terminé, scotché à l'écran. Tout au long du film, j'ai songé, découvrant ces "destins croisés" à Short Cuts de Robert Altman (1993) où jouait également Julianne Moore. Je n'ai pas été attentif aux parallèles bibliques (professionnellement j'aurais dû, n'est-ce pas !) et j'ai découvert la pluie de grenouilles autant too much que le tremblement de terre de Short Cuts.
Ces improbables réalités et rencontres m'ont beaucoup touché. J'y ai aussi découvert un époustouflant Tom Cruise, quasiment à contre emploi et un très émouvant Philip Seymour Hoffman dans le rôle de Phil Parma, l'infirmier.

- Bully, Larry Clark (2001) 9,5/10
Regardé ce film quelques heures avant le réveillon de Noël !!!
Un réalisateur pour qui j'ai beaucoup d'estime (tout comme pour Gus Van Sant, par exemple). De Clark, il ne me restera à voir que Teenage Caveman (plus pour être complet que pour un film qui n'a pas marqué l'histoire du cinéma). Y a pas à dire, Larry arrive à filmer les ados de façon remarquable. Ici, aussi, comme avec les trois films ci-avant, nous sommes encore dans des histoires torturées, des blessures qui ne guérissent pas, de l'inhumain dans nos humanités...
Mais ici, on franchit un seuil: la catharsis est morbide et mortelle; la kénose est réelle et Bully se vide... de son sang.
Ensuite, rien ne se passe comme il faut, parce que la peur, le chacun pour soi et le déficit de réalité vont mener chacun à sa perte.
Les adolescents sont tous perdants dans ce film dont les adultes sont quasi absents et n'ont de leurs "kids" que des images altérées et/ou idéalisées. Bien plus, le réel sera lui-même altéré car Brad Renfro - qu'il a fallu sortir de prison pour pouvoir tourner le film - va mourir d'une overdose quatre ans plus tard. [rectification: sept ans plus tard]
Mais c'est aussi cela Larry Clark, ne pas se voiler la face... face à une certaine adolescence américaine.
Un film morbide et touchant qui m'a pris aux tripes.
Mais, après ces avis sur ces quatre films, in fine, Jonathan Caouette, lui en est sorti (et je dois ajouter... jusqu'à aujourd'hui...) bien que je crois que, d'avoir joué, même de façon mineure, dans Short bus a dû ajouter à la catharsis.
Dernière modification par wontolla le 5 janv. 11, 16:56, modifié 1 fois.
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Message par wontolla »

Mes autres films de ce mois

- An American in Paris (Un américain à Paris), Vincente Minnelli (1951) 9/10
Vu le film le soir du réveillon. Une découverte pour un tout autre genre. Réalisée un an avant ma naissance, cette comédie musicale m'a emballé. Que dire le son, les images, la danse, les claquettes, une autre époque, un Paris surprenant et tout cela réifié par un Blu-Ray qui, sur mon installation m'a paru de très grande et belle qualité; même le son mono paraissait être en stéréo !!!
Quant la technique est à ce point au service de l'art, bravo.
Me don envie de voir le film suivant de Gene Kelly, Chantons sous la pluie.

- The dreamers, (Innocents), Bernardo Bertolucci (2003) 9/10
J'ai un peu honte (mais une honte vite bue) en avouant avoir aimé et apprécié ce film qui, si je n'avais vu les précédents, me semblait bien parti pour être le film du mois (tout comme le film suivant, d'ailleurs).
Ce dernier film de Bertolucci - dont je devrais revoir Le dernier tango à Paris que je n'ai plus regardé depuis sa sortie - me touche car il traite des années 1968. A l'époque, j'avais 16 ans, et quelques années plus tard, au début de mes études pour devenir prof (régent, en Belgique)... je lisais Le petit livre rouge... après un premier vote communiste aux communales !!!!
Je n'avais pas pigé, au début du film qu'Isabelle et Théo étaient frères et sœurs, jumeaux, de surcroît.
Et justement, plus qu'un film sur "mai 1968", j'ai perçu ce film comme consacré à la gémellité et à une impossible quête identitaire aux risques de la fusion. Deux acteurs que j’apprécie sont pour beaucoup dans ma perception très positive de ce film: Louis Garrel et surtout Michael Pitt. J'avais découvert ce chanteur/acteur successivement dans Last days, Finding Forrester, le surprenant, dérangeant et époustouflant Hedwig and the Angry Inch, ensuite dans la série Dawson's Creek. Après The dreamers, ce fut Bully. Il me reste à découvrir Funny Games US.
J'ai lu sur ce forum la perception globalement critique, voire négative du film de Bertolucci mais je revendique ma position. Tout y concourt: la nostalgie de ces années, la bande son - ben oui, dans ces années-là, des choses tournaient bêtement, en boucle, à la radio, dans ma tête - le jeu de ce trio d'acteurs, y compris Eva Green, la fille de Marlène Jobert, l'image des corps, de la sexualité, le repli sur un centre inatteignable, l'impossible fusion des jumeaux... mais en particulier, un Michael Pitt qui sera phagocyté, peu à peu, par ce duo qui ne sera jamais trio véritable.

- Kitchen stories, Bent Hamer (2003) 9/10
J'ai découvert une petite merveille, un bijou. On démarre dans un style qui parfois fait penser à 'Jacques Tati' et évolue lentement sur une réflexion sur le regard, l'observation (et cela cogitait pas mal dans la tête. Je pensais bien sûr au cinéma mais aussi à la physique quantique: l'intervention de l'observateur dans les paramètres; à une nouvelle de science-fiction, The watcher - je ne me souviens plus de l'auteur - où l'observateur était observé par ceux qu'il observait). Lentement le film évolue vers une réflexion douce-amère sur l'amitié.

Il se termine par
Spoiler (cliquez pour afficher)
la mort annoncée du cheval qui sera conduit à l'abattoir et celle d'Isak Bjørvik, le retour de Folke Nilsson qui prendra la place d'Isak, non sans un clin d'oeil... téléphoné !
.

Pas mon film du mois, mais une excellente découverte; une véritable perle qui interroge en ce que notre humanité a de plus beau et de plus profond et parfois aussi
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de plus sordide.... lorsque Grant conduit la caravane sur les rails (ceux-là même dont il parlait au début du film en signalant la mort d'un fermier dont le tracteur s'était bloqué sur ceux-ci).
- The sting (L'Arnaque), George Roy Hill (1973) 8,5/10
Surprenant de bout en bout. Retournement de situations en trompe l'oeil... Passionnant à voir aussi comme ancien policier. même si, lorsque il y a la rencontre avec le FBI j'ai envisagé comme hypothèse potentielle celle qui se découvre à la fin du film.

- Finding Forrester (A la rencontre de Forrester), Gus van Sant (2000) 8,5/10
Incorrigible sentimental, je fonds comme une motte de beurre dans la poêle en revoyant Pretty woman, alors quand il s'agit de Gus Van Sant qui réunit un ancien et un jeune (à tous les sens) Sean Connery et Rob Brown... je craque. Revu ce film deux fois ce mois-ci. Je me nourris de ces émotions, j'avoue. A noter aussi un extraordinaire F. Murray Abraham dans le rôle d'un professeur de littérature qui n'a pu se réaliser !

- The Outsiders, Francis Coppola (1983) 8/10
J'ai acheté ce film aux USA, en zone 1 (il m'a fallu donc le regraver en Z2) pour avoir le plasir de découvrir dans leurs premiers films quelques acteurs connus aujourd’hui... Encore une fois un teen movie où violence et mort sont présentes.

- Meet Joe Black (Rencontre avec Joe Black), Martin Brest (1998) 8/10
J'ai aimé, beaucoup même, ce film :oops: . Ce doit encore être l'incorrigible romantique qui m'habite. Hopkins est extraordinaire dans le rôle de cet homme d'affaire qui voit la mort (et celle-ci à la gueule de Brad Pitt! un peu dans le genre de Gérard Philippe dans La beauté du diable même si nous sommes là dans un tout autre registre/niveau) de près et va se voir proposer un bien curieux contrat ou pacte, qui lui interdit toute parole à ce sujet. Evidemment (!) la mort va faire de bien singulières expériences, depuis le beurre de cacahouètes jusqu'à l'amour avec la rencontre avec Susan, la fille de Bill Parrish (Hopkins). C'est empli de bons sentiments, une histoire d'amour en forme de conte de fées. La morale est même sauve - à savoir les mauvais sont punis par là où ils ont péché- puisque le vilain Drew (Jake Weber) va se faire entuber à la fin par la Mort qui lui révélera ses relations avec les finances !!!!

Une mention toute spéciale, pour la vieille dame à l'hôpital (Lois Kelly-Miller). Celle-ci reconnaît la Mort et lui quémandera de partir avant son heure tant la souffrance est pénible.
Spoiler (cliquez pour afficher)
...et je me demande si le retour de l'enveloppe corporelle de Joe Black à la fin, qui donnera à Susan un "(beau) corps à aimer" - où l'on comprend ce que la Mort disait à Bill, qu'il ne fallait pas qu'il s'inquiète pour sa fille - n'est pas un échange, vie pour vie: là ou l'une, la vieille dame, est partie prématurément, l'autre, le corps emprunté par Joe Black, peut revenir à la vie...
.

A noter aussi l'accent savoureux que prend Brad Pitt lorsqu'il parle avec elle.

Alors, une fin en musique et en feu d'artifice, où l'avenir est ouvert à l'amour, ben j'avoue, j'ai craqué. :wink:

- C.R.A.Z.Y., Jean-Marc Vallée (2005) 8/10
Je n'ai pas acheté ce DVD mais l'ai reçu à Noël. Nous étions quasi vingt personnes dans une famille d'amis paroissiens. Comme j'avais beaucoup de DVD, on m'a laissé choisir le premier dans un ensemble de DVD. Sur les 25, j'en avais 19. Sur le reste, je choisis C.R.A.Z.Y qui me disait quelque chose sans plus. Et de fait, vu, ou plutôt revu en cette fin d'année puisque je l'avais visionné peu après sa sortie. J'avais oublié la fin.
Le film oscille entre la comédie et le grave, interroge la famille (canadienne) des années 60/70. Il a un petit goût d'irrévérence religieuse qui n'est pas pour me déplaire, pose, derrière l'humour, une question d'identité affective, de la relation "père-enfants". Et surtout on découvre que nos enfants ne sont pas "nos" enfants, ils ne sont pas ce que nous "voulons" qu'ils soient et ils échappent toujours à toute définition et direction (au double sens du terme !) que nous voudrions pour eux !
Je relève une excellente prestation de Marc-André Grondin que je reverrai volontiers dans d'autres films.

- Mélodie en sous-sol, Henri Verneuil (1963) 7,5/10
Regardé le film parce qu'il passait à la télévision. J'ai pris plaisir à le revoir, même si je ne l'aurais pas fait spontanément. J'ai apprécié Gabin/Delon... et je revois toujours avec plaisir la scène finale des billets et de la piscine.

- Red Rock West, John Dahl (1993) 7/10
Certains trouveront ma note imméritée mais j'ai pris plaisir à voir ce film. Il commence par un quiproquo et ensuite se poursuit avec un Nicolas Cage qui revient à plusieurs reprises et bien malgré lui à Red Rock West qui agit ici avec une force centripète !
J'ai bien aimé les rebondissements, le double jeu des personnages et un Denis Hooper en pleine forme.

- Vil Romance, José Campusano (2008) 7/10
Alors là, ce film argentin fut une surprise. C'est loin d'être un grand film mais José Campusano aborde un sujet difficile et tabou en Argentine, celui de l'homosexualité. La quasi totalité des acteurs ne le sont pas, à savoir qu'ils n'ont jamais fait de cinéma et n'en feront probablement plus. Deux générations sont confrontées. L'une, représentée par Oscar Génova, plus de 50 ans, au look de Guy Gilbert, homo refoulé, marié, une fille et Nehuén Zapata, la petite vingtaine, qui assume son homosexualité malgré le machisme argentin. Ces deux-là vont vivre une étrange passion dominant/dominé où la haine sera présente. Une recherche d'identité qui conduira à la mort. Un film surprenant, parfois glauque que je ne regrette pas d'avoir vu.

- Risky Business, Paul Brickman (1983) 7/10
Décidément, je suis abonné aux teen movies depuis quelques mois. Ce doit être la vieillesse qui approche !
Et dire que je voulais me faire une règle par rapport à Tom Cruise: ne plus acheter ni regarder ses films à cause de son appartenance à la sciento et des conneries qu'il raconte (bon, faut reconnaître que ce critère ne vaut pas un clou: d'autres pensent que les cathos sont sectaires et racontent des conneries; donc j'ai finalement décidé de laisser tomber ces considérations).
J'ai donc apprécié le jeune Tom Cruise, cette histoire délirante, ces rencontres féminines, l'ouverture de la maison familiale aux call girls et aux connaissances pour en faire une... maison close ! L'absence des parents et le retour pour avoir affaire à un œuf fêlé ! L'argent... vite gagné et tout aussi vite perdu. Un bon moment.

MAJ: corrections orthographiques
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Pour garder trace

- Black Rain, Ridley Scott (1989) 6,5/10
Vu le film à la TV. Curieusement, au moment de faire le bilan mensuel, le film est sorti de ma mémoire. Je garde le souvenir d'une bonne prestation de Michael Douglas. Faudrait que je recense mes films après les avoir vu !

- Go fast, Olivier Van Hoofstadt (2008) 5/10
La RTBF a diffusé le film avant la France, question de "préséance" (les accords permettent une diffusion anticipée chez nous par rapport à la France puisque nous y recevons vos émissions).
Amusant, un moment de détente, mais je n'achèterai pas le film et ne le reverrai pas. J'avais côté 6 après l'avoir vu. Après quelques semaines, je ramène à 5.

- Duplicity, Tony Gilroy (2009) 4/10
Regardé le film en Blu-Ray. Me suis emberlificoté dans l'histoire, tirée par les cheveux. Les images sont belles en BR mais, est-ce suffisant ? Disons que tel est pris qui croyait prendre et que l'on reste à une des question finales que je reformule ainsi "Qui et quand est-ce que cela a commencé ?". N'ai pas le courage de voir le commentaire de Gilroy (pour le moment, en tout cas).

Nanars ou assimilés:

- Air rage (Extrême décision), Fred Olen Ray (2001) 1/10 (sur 13e Rue !).
Me semble qu'il y a beaucoup de navets sur 13e Rue de ces temps-ci. Quand je mets 0, c'est que c'est un nanar de chez nanar. Quand je mets 1, c'est que c'est vraiment mauvais. Je ne me souviens plus de l'histoire.
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Re: Les cinitinéraires de Wontolla

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Hors concours

- The Dead (Les gens de Dublin), John Huston (1987)
J'en ai parlé le mois dernier. Revu avec un ami. Toujours autant d'émotion. Bravo John Huston.

- Toy story 3, Lee Unkrich (2010)
Vu le film en VOD, à la demande d'amis cinéphiles qui sont venus le regarder à la maison. Pas vu le 1 et le 2. Ai apprécié la qualité des images de synthèse. Les sous-titres de Numericable laissaient parfois à désirer.

- Nagisa no Shindobaddo (Grains de sable), Ryosuke Hashiguchi (1995)
Je n'ai pas coté ce film et le place hors concours. A dire vrai, la qualité du DVD laisse à désirer. L'image, très sombre, est au format 1,85, encapsulé dans un format 4/3 (je ne connais pas le nom technique pour cela qui se présente aussi régulièrement sur TCM, par exemple, avec des bandes noires des quatre côtés sur un écran 16/9), il y a des défauts dans la pellicule, des griffes qui s'étalent sur plusieurs minutes,... Et le sous-titrage passe mal sur ces images. Il y en a qui sont illisibles et un tiers qui sont très difficiles à lire). Je commence par cet aspect technique parce que cela a rendu la vision du film fatigante. J'ai arrêté à la moitié la veille au soir pour terminer le lendemain (question de ne pas abandonner). Bonus (!): une interview du réalisateur Ryosuke Hashiguchi, sous forme de texte à faire défiler avec la touche chapitre suivant du DVD. Ces faiblesses techniques m'ont probablement empêché de bien appréhender le film.

Une histoire d'adolescent(e)s japonais. Un film très lent. Ito, un jeune ado est amoureux d'un condisciple Yoshida. Lui n'est bien sûr pas amoureux d'Ito mais il hésite entre deux adolescentes: Shimizu et Aihara. A côté deux adolescentes qui se font de l'argent en abusant de la pitié (elles disent récolter pour une autre jeune fille qui devrait avorter). Une professeur au bord de la crise de nerf. Le père de Ito, élève seul ce dernier (la mère est absente, séparée ou divorcée ?). Ito découvre qu'Aihara a été violée. Celle-ci découvre qu'Ito aime Yoshida; celui-ci apprendra fortuitement le viol d'Aihara. Celle-ci aime Yoshida mais n'ose pas lui avouer. Va s'ensuivre une curieuse relation triangulaire dont elle sera le moteur. De longs plans séquence, un lent écoulement du temps (nous sommes à la fin de l'année scolaire). L'impossible amour de ces trois là qui échoue (à tous les sens du terme ?) sur la grève, au bord de la mer. On passe de lieu en lieu, sans comprendre parfois (mais peut-être est-ce dû aux sous-titres illisibles), on se frôle, sans se dire des choses importantes lorsque l'on est adolescent. Des choses qui passent parfois à l'âge adulte (à moins qu'un suicide - ici avorté ? - ne vienne interrompre la quête) mais qui éveillent souvent nostalgie lorsque le temps est passé, s'est écoulé, comme ces grains de sable que se jettent les trois protagonistes, confrontés à l'impossible et à l'indicible...

J'ai découvert dans le bonus que le réalisateur est gay et qu'il a voulu faire un film sur l'homosexualité. Certes la question est présente dans le film mais j'ai l'impression que le film - au corps défendant de son réalisateur ? - dépasse de loin cette question pour poser celle des amours adolescentes: comment aimer, comment vivre avec son corps, comme exister dans ce monde (hors des adultes ?).

- Onna kyôshi no mezame (L'épouse, l'amante, la secrétaire), Fuji, Katsuhiko (1981)
Je cite pour mémoire. Il s'agit d'un "porno" (enfin, très soft) japonais des années 1980. regardé avec curiosité mais surtout beaucoup d'ennuis. J'ai quelques autres films dans cette collection; m'est avis que je ne les regarderai pas !

- Presque rien, Sébastien Lifshitz (2000)
Ce film est pour moi la source d'une énorme déception et frustration, d'où l'absence de cotation. Non que le film, sa connotation ouvertement gay, la vision des corps nus et de relations (homo)sexuelles, m'aient dérangé ou mis mal à l'aise mais plus "techniquement" disons. J'avais enregistré le film sur la troisième chaine HD de la RTBF, envisageant de le visionner avec un ami qui serait de retour du Congo durant les vacances de Noël.
Nous regardons le film le lundi après Noël. Cela commence par la fin d'une émission (normal, j'ajoute quelques minutes avant et après lorsque je programme un enregistrement) mais cela dure, dure,... Le film commence et... 10 minutes avant la fin, c'est terminé ! J'ai un vague souvenir que j'ai peut-être gravé ce film précédemment lors d'une autre diffusion par la RTBF (qui doit avoir co-produit), je retrouve le DVD... Illisible, j'avais oublié de le finaliser et je n'ai plus le graveur d'origine. Enorme frustration donc ! Je commande donc chez Amazon lundi soir et reçoit le DVD le jeudi midi. Je regarde le dernier quart d'heure... mais je n'aurais pas dû. En tout cas, charme, ambiance, et film lui-même sont alors comme un repas gastronomique réchauffé à pleine puissance au micro-ondes et sans hydratation préalable !
Je ne puis donc que réserver mon jugement sur ce film qu'il me faudra revoir (avec d'autres de Sébastien Lifshitz puisque l'occasion faisant le larron, j'ai commandé par la même occasion d'autres films de ce réalisateur).
wontolla
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Téléfilms ou Séries :

Une mention toute spéciale pour la série The West Wing (A la Maison blanche) que j'ai découverte le mois dernier. Acquise sur le conseil d'un classikien qui m'informait par la même occasion que le président des USA, dans la série, souffrait de la sclérose en plaques. Regardé 19 épisodes de 45 minutes en novembre et 15 en décembre.
Finalement on ne parle de la SEP que dans un épisode jusqu'à présent mais j'ai été scotché à l'écran par cette série. Et pourtant, la qualité technique du DVD n'est pas fantastique même en upscalant, les images sont souvent sombres et pis, dans la saison 2 surtout, il y a certains passages, parfois de 30 à 40 secondes, qui ne sont pas sous-titrés et de nombreuses fois par épisodes. Ma méconnaissance de l'anglais m'oblige parfois à revoir ces passages en VF !!!!!!!
Quoiqu'il en soit, une série sans beaucoup d'action (jusque maintenant) mais qui me permet de jeter un autre regard sur les USA et sa politique, sur les questions de société, les enjeux, la lenteur du travail démocratique,...
Des sujets encore à l'ordre du jour aujourd'hui, que ce soit la prière à l'école ou la question des gays dans l'armée sont déjà présents dans la série...
wontolla
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Re: Les cinitinéraires de Wontolla

Message par wontolla »

Pour que le fil ne soit pas trop indigeste, j'ai scindé le message précédent en plusieurs parties; pas de modifications si ce n'est orthographiques et stylistiques.

Je poste bientôt sur La mort aux trousses et Mr Smith au Sénat que j'ai vu en ce début d'année.
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Re: Les cinitinéraires de Wontolla

Message par wontolla »

Une année qui commence dans le naphta...

J'ai donc commencé l'année avec La mort aux trousses et M. Smith au Sénat.

Premier janvier, un des voisins qui avaient regardé chez moi Un américain à Paris le soir du réveillon, me demande s'il peut voir North By Northwest (Alfred Hitchcock, 1959) sur mon écran.
Il s'agit d'un de ses films préférés. Je me réjouis donc de revoir ce film que je n'avais plus regardé depuis longtemps et jamais en VO.

Au-delà de la question de la VO, c'est une tout autre expérience de re-voir un tel film dans la mesure où l'on en connaît la structure, le déroulement, l'intrigue et certaines scènes culte (l'avion, le mont Rushmore,...).

C'est un plaisir alors d'anticiper ce que le Maître a réalisé. Par exemple, pour la scène de l'avion ou Gary Grant se retrouve en rase campagne, où les quelques voitures qui arrivent à l'horizon sont perçues par Roger Thornhill comme l'approche de Kaplan. Mais nous voyons un avion épandeur au début de la scène, puis on l'entend seulement et lorsque Thornbill traverse la route pour saluer celui qu'il croit être Kaplan, il lui est signalé qu'il était curieux que l'épandage se fasse là où il n'y a pas de cultures... pour se conclure par la scène que beaucoup connaissent.

Nous avons revu au ralenti la scène où un figurant se bouche anticipativement les oreilles... Redécouvert l'extraordinaire maison de Vandamm, les somptueux décors du Mont Rushmore, la poursuite sur les statues géantes des présidents,...

Je n'ai pu m'empêcher de sourire, parfois, en revoyant comme cet homme "ordinaire" gère l'extraordinaire qui lui arrive, s'y adapte, jusqu'à ce qu'un degré supplémentaire soit franchi.

J'avais oublié un des derniers plans, celui où l'on voit Roger Thornhill prendre la main d'Eve Kendall (Eva Marie Saint) alors qu'elle est prête à tomber dans le vide... pour se retrouver dans la couchette du train, sans compter le plan final avec l'entrée du train (un train, vous êtes sûr ?) dans le tunnel.

Etonnant Martin Landau dans un des ses tous premiers films.
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Re: Les cinitinéraires de Wontolla

Message par wontolla »

Le lendemain (hier donc), j'hésitais entre plusieurs films. Plusieurs parmi nous connaissent cela. Je pensais Chantons sous la pluie... mais, finalement, me suis tourné vers un de mes films préférés Mr. Smith Goes to Washington (Monsieur Smith au Sénat, Frank Capra, 1939). Mon côté sentimental et fleur bleue mais aussi "Don Quichotte" (ce n'est pas sans lien avec mon métier actuel et le précédent !) font que... je fonds en voyant ce film !

Beaucoup connaissent l'histoire de ce Ranger, idéaliste et vraiment naïf qui monte à Washington, à l'insu de son absence de gré, comme dans un rêve qui tournera en cauchemar. Il se remplit le coeur, la tête, les yeux des Pères fondateurs (en statues et en mots) et la fougue de sa jeunesse voudrait faire fi des obstacles et révolutionner le Sénat et le monde politique (qui vient de crier "Wes we can" ?). C'est bien mal comprendre le monde politique tel que Capra veut nous le faire entendre. Il ne manque même pas l'inévitable romance avec la rencontre de Jean Arthur (Clarissa Saunders) qui aidera le jeune sénateur du haut de la tribune.

Bien sûr tout cela est irréaliste et il est difficile de croire que toute une presse puisse être muselée et qu'en quelques heures des millions de boys vont pouvoir imprimer et distribuer une feuillet et que des foules de partisans ou de détracteurs se lèveront dans les villes, campagnes, afficheront les calicots si vites imprimés,... mais on y croit, ou plutôt, je joue le jeu et je me prends à me découvrir les tripes nouées devant la naïve énergie de James Stewart (aussi un de mes acteurs préférés) face à la duplicité du renard argenté, le sénateur Paine (Claude Rains) et qui (le) combat jusqu'au bout de ses forces jusqu'à ce que dans un ultime et improbable sursaut d'honnêteté ledit sénateur vienne faire et rendre justice au jeune qu'il prétendait protégé.

La fin est d'ailleurs abrupte. Me suis toujours demandé s'il n'eut pas mieux valu que Capra termine son film avec la chute de Jefferson Smith et un "END" sur l'image de l'homme abattu au sol.

Mais à entendre le (début du) commentaire du film par feu Frank Capra Jr, il semble bien que c'était la fin que son père souhaitait. Il avait choisi Claude Rains comme acteur pour figurer cet homme qui serait capable de rédemption après avoir entendu celui qu'il avait cloué au pilori.

Pour la petite histoire une mention spéciale pour le jeu de Harry Carey dans le rôle du président du Sénat. Son visage fait passer beaucoup d'émotions sans aucune parole, quasiment. A ce sujet, Capra Junior raconte que son père avait proposé le rôle a un autre acteur plus connu. Celui-ci aurait refusé, au prétexte qu'il n'avait que vingt lignes à peine de texte et que l'on se 'foutait' de lui. Le rôle joué par Harry Carey montre qu'il n'est pas nécessaire d'avoir beaucoup de mot,à dire pour faire passer une grande éMOTion...

Au final, 130 minutes, d'émotion, de bonheur, pour rêver de choses dont on sait (parce que l'on n'est plus boy, ranger, enfant) qu'elles ne se réaliseront pas mais que les paroles peuvent faire se lever, malgré tout, tant d'espérances, Yes we can !
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Re: Les cinitinéraires de Wontolla

Message par wontolla »

Je viens de terminer la soirée avec Ma mère, de Christophe Honoré (2004).

Que dire ?
A cette heure ?
:arrow: Je vais promener mon chien et me coucher. :wink: :mrgreen:

Peut-être écouterais-je l'interview d'Honoré avant de poster.
Wagner
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Re: Les cinitinéraires de Wontolla

Message par Wagner »

Tarnation, même en accéléré, j'ai trouvé ça très long :oops:

:arrow:
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