vic a écrit :Opéra (Dario Argento, 1987) : euh ... Chef d'oeuvre ? En tout cas, Argento saisit le spectateur aux tripes dès la première image et ne le lache plus jusqu'à la fin, lui faisant subir une sorte de grand huit voyeuriste des plus redoutables. Son emploi de la caméra subjective et du plan-séquence a rarement été aussi maitrisé et justifié, ça en est quasiment hallucinatoire par moments, retrouvant l'inspiration labyrinthique de Inferno et Suspiria. Très bon score avec ses claviers percutants et son hard-rock cauchemardesque. Et évidemment la musique sublime de Verdi.
mais il est "trop bon" ce film (quand même annoncé comme un "désastre" à sa sortie,si,si,j'ai des preuves! )!!
mériterait bien un petit topic à lui tout seul,tiens...
Exactement, c'est le terme que je cherchais...
Merci manny pour le prêt de l'excellent dvd Anchor Bay.
Unité Ogami Ittô
Withdrawing in disgust is not the same thing as apathy.
mannhunter a écrit :
mais il est "trop bon" ce film (quand même annoncé comme un "désastre" à sa sortie,si,si,j'ai des preuves! )!!
mériterait bien un petit topic à lui tout seul,tiens...
Exactement, c'est le terme que je cherchais...
Merci manny pour le prêt de l'excellent dvd Anchor Bay.
j'aime beaucoup les derniers plans du film,qui rappellent évidemment PHENOMENA.
vic a écrit :Opéra (Dario Argento, 1987) : . Son emploi de la caméra subjective et du plan-séquence a rarement été aussi maitrisé et justifié, ça en est quasiment hallucinatoire par moments, .
+1 la longue séquence de l'appartement est epoustouflante (et je n'emploie pas le mot à la légère)...[/u]
vic a écrit :Opéra (Dario Argento, 1987) : . Son emploi de la caméra subjective et du plan-séquence a rarement été aussi maitrisé et justifié, ça en est quasiment hallucinatoire par moments, .
+1 la longue séquence de l'appartement est epoustouflante (et je n'emploie pas le mot à la légère)...[/u]
ah oui,le coup du judas!
enfin bon,ce film c'est un peu comme SUSPIRIA,c'est morceaux de bravoure sur morceaux de bravoure (SPOILERS la scène de l'appartement,la scène avec la costumière-ahhh cette paire de ciseaux qui tombe au ralenti...brrr!:shock: -,l'envolée des corbeaux... FIN DE SPOILERS)
mannhunter a écrit :
j'aime beaucoup les derniers plans du film,qui rappellent évidemment PHENOMENA.
Oui, la fin est étonnante, presque à rebours du reste du film.
Plus j'y pense et plus ça me parait être un des sommets d'Argento, la cohérence et l'efficacité de Profondo Rosso, alliées au délire hallucinatoire de Inferno...
Unité Ogami Ittô
Withdrawing in disgust is not the same thing as apathy.
revu hier soir en dvd (le zone 2 UK propose les pistes anglaise et italienne + les sous-titres anglais) et je trouve que c'est l'un des meilleurs films d'Argento,avec son imagerie incroyablement sadique et perturbante,et ses mouvements de caméra fluides et amples qui se faufilent dans le cerveau malade du "fantôme de l'opéra"...les scènes entre Betty et le tueur annonçaient d'ailleurs la relation bourreau-victime entre asia Argento et thomas Kretschmann dans "le syndrome de Stendhal",en 1995.
un film à (re)découvrir,d'autant plus que le dvd propose la version intégrale...
Tout à fait raison avec toi pour dire qu'il s'agit d'un des Argento les plus dérangeants. On ne peut pas dire, en effet, que c'est un film qui flatte le spectateur dans le sens du poil... Un film un peu oublié dans sa filmo à l'instar de Trauma.