John Huston (1906-1987)
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Re: John Huston (1906-1987)
Te vendre une encyclopédie du 19ème siècle sur les baleines comme un roman d'aventure... il y a escroquerie sur la marchandise!
D'ailleurs j'atteins mes limites, c'est vrai, car je ne vois pas comment on peut aimer ce genre de livre "thèse de doctorat scientifique", à moins d'être du milieu.
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Re: John Huston (1906-1987)
De mieux en mieux ! Si tu savais à quel point la science et moi ça fait deux...
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Re: John Huston (1906-1987)
Je te répondrai gentiment parce que je l'avoue, Melville m'a toujours un peu emmerdé. Il faut quand même surtout savoir, sans aller jusqu'à "à quoi on s'attaque", savoir "qu'est-ce que je vais lire".Ikebukuro a écrit : ↑14 nov. 20, 21:20 Te vendre une encyclopédie du 19ème siècle sur les baleines comme un roman d'aventure... il y a escroquerie sur la marchandise!
D'ailleurs j'atteins mes limites, c'est vrai, car je ne vois pas comment on peut aimer ce genre de livre "thèse de doctorat scientifique", à moins d'être du milieu.
S'attendre à du roman d'aventure en lisant Melville, c'est pas très bien barré (ce qui pour un roman de mer, et il en fait plusieurs, est encore un mauvais signe de plus). "Thèse de doctorat", c'est pas non plus le bon auteur. C'est juste de la grande littérature, avec un peu d'expérience de vie, un peu de documentation, mais surtout beaucoup d'imagination et de talent littéraire.
Après, que John Huston, vrai aventurier lui, en ait fait un film d'aventure, OK, mais c'est quand même pas du meilleur Huston. Tant mieux si tu as aimé, c'est pas grotesque non plus. Mais si t'attendais à du Hornblower en lisant Melville, c'est sûr que ça ne risquait pas de marcher
En fait, on a ici à un rapport intéressant entre créateurs:
- Melville, qui a un imaginaire débordant, quelquefois un petit côté aventureux (en fait assez petit), et qui fait de la littérature. Mais qui inspire.
- Huston, qui a l'aventure dans la peau, mais des ambitions qui dépassent l'aventure, et qui cherche à faire du cinéma qui aille plus loin, non pas intellectuellement, mais spirituellement, que le simple thème aventureux.
Moby Dick n'est pas une bonne adaptation, même si on aime le film comme toi, et surtout si on aime le livre. Après, si tu as beaucoup aimé tant mieux, prendre du plaisir à voir, ou lire une oeuvre est quand même la base
Pour Melville, qui, je le répète, n'est pas ma littérature, je te conseillerai Bartlebuy. C'est pas aventureux du tout, c'est même tout le contraire, mais c'est un chef d'oeuvre, c'est très court (presque une nouvelle), et ça te réconciliera avec l'auteur. Juste histoire de ne pas dire de bêtises sur un écrivain majeur, et juste de dire "ce n'est pas ma littérature" plutôt que des bêtises. Bartlebuy, je connais peu de personnes qui y ont résisté.
Pour John Huston, sujet du topic, il y a plein de films d'aventures qui touchent plus haut, mais je citerai:
- The Misfits
- A Walk With Love and Death
- The Life and Time of Judge Roy Bean (mon préféré ) avec une superbe apparition d'une actrice que je ne citerai pas pour ne pas spoiler (salut Major )
Et puis, surtout, hommage à des plus grand écossais, dont c'était, paraît-il son film préféré:
- The Man Who Would Be King
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Dernière modification par Phnom&Penh le 14 nov. 20, 23:08, modifié 1 fois.
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Re: John Huston (1906-1987)
A part surtout L'Homme qui voulut être roi, tu ne cites pas tellement, Phnom, des films d'aventures (Promenade est surtout une méditation, The Misfits un drame psychologique et Roy Bean, un western (genre, certes, nourri d'aventures).
Il y aurait Le Trésor de la Sierra Madre, African Queen, qui correspondent vraiment à l'appellation, et aussi Davey des grands chemins et Les Racines du Ciel, de manière moins convaincante.
Mais Huston était, en effet, tellement aventurier dans l'âme qu'il est possible de sentir cela passer au travers de toute la filmo.
Evidemment, je suis d'accord avec toi quant à tes remarques sur la littérature. Il faut savoir ce quoi l'on parle dans la vie : ça aide.
Il y aurait Le Trésor de la Sierra Madre, African Queen, qui correspondent vraiment à l'appellation, et aussi Davey des grands chemins et Les Racines du Ciel, de manière moins convaincante.
Mais Huston était, en effet, tellement aventurier dans l'âme qu'il est possible de sentir cela passer au travers de toute la filmo.
Evidemment, je suis d'accord avec toi quant à tes remarques sur la littérature. Il faut savoir ce quoi l'on parle dans la vie : ça aide.
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Re: John Huston (1906-1987)
Ce que je reproche à Moby Dick, relu cette année (surtout en diagonale) c'est pourquoi j'en parle, c'est que 80% du bouquin, voir 90%, c'est une encyclopédie sur le monde des baleines : sec, aride, poussiéreux, aucun sentiment. Cette partie, on peut la sauter sans pb, elle ne sert à rien dans l'intrigue. Maintenant, si le trip de certaines personnes, c'est de lire ce genre de bouquin, tant mieux pour eux, moi cela me gonfle (pour ne pas être trop vulgaire) et cela m'énerve : en clair je me suis fait avoir.
"surtout beaucoup d'imagination et de talent littéraire" : euh, l'imagination est pas la qualité première de ce livre, ce serait plutôt sa documentation, quant au talent littéraire, on est à 1000 lieux de Dickens, Balzac, Hugo.
Maintenant, si on condense les 600 pages en 100... hé, best-seller probable
"surtout beaucoup d'imagination et de talent littéraire" : euh, l'imagination est pas la qualité première de ce livre, ce serait plutôt sa documentation, quant au talent littéraire, on est à 1000 lieux de Dickens, Balzac, Hugo.
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Re: John Huston (1906-1987)
En rapport avec Moby Dick, je cherchais à citer les films, certes aventureux, mais parmi les plus réflexifs de Huston. Mais ce n'était pas exhaustif! Toute sa filmo est imprégnée de ce mélange entre aventure et réflexion sur la vie - pas nécessairement d'ailleurs dans ses seuls films de réalisateur. Je trouve son apparition très brillante dans The Cardinal, par exemple.Alexandre Angel a écrit : ↑14 nov. 20, 23:08 A part surtout L'Homme qui voulut être roi, tu ne cites pas tellement, Phnom, des films d'aventures (Promenade est surtout une méditation, The Misfits un drame psychologique et Roy Bean, un western (genre, certes, nourri d'aventures).
Il y aurait Le Trésor de la Sierra Madre, African Queen, qui correspondent vraiment à l'appellation, et aussi Davey des grands chemins et Les Racines du Ciel, de manière moins convaincante.
Mais Huston était, en effet, tellement aventurier dans l'âme qu'il est possible de sentir cela passer au travers de toute la filmo.
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Re: John Huston (1906-1987)
C'était un exemple, tu peux remplacer "thèse de doctorat scientifique" par "thèse de doctorat de n'importe quelle discipline qui a un vocabulaire hermétique pour le profane".Jeremy Fox a écrit : ↑14 nov. 20, 21:45De mieux en mieux ! Si tu savais à quel point la science et moi ça fait deux...
Tiens, "Enorme queue" n'est pas disponible sur Wikisource?
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Re: John Huston (1906-1987)
The Life and Time of Judge Roy Bean, ton film d'aventures de Huston préféré ?
Tu aimes vraiment les films d'aventure ? Surement pas ceux à l'ancienne alors Certes, un film d'aventures peut aussi se moquer de ses personnages mais là Huston va quand même très loin en démontant l'image traditionnelle du pionnier et nous montrant des aventuriers minables, menteurs, lâches, tueurs, voleurs ... et une époque où n'importe quelle grande gueule lourdement armé pouvait faire régner sa loi de manière totalement arbitraire. C'est quand même une façon assez goguenarde de montrer les prémisses de l'instauration des lois et de l'ordre dans son pays. C'est peu de dire qu'il se montrait désabusé sur les fondations "morales" de son pays...150 ans plus tard, on y flingue toujours beaucoup ... C'est le seul pays développé où tu peux voir des givrés armés de pistolets mitrailleurs aux abords de bureaux de votes ... et un forban sans foi ni loi au pouvoir Donald, comme descendant direct de Roy Bean, c'est osé. Peut-être ...
Tu aimes vraiment les films d'aventure ? Surement pas ceux à l'ancienne alors Certes, un film d'aventures peut aussi se moquer de ses personnages mais là Huston va quand même très loin en démontant l'image traditionnelle du pionnier et nous montrant des aventuriers minables, menteurs, lâches, tueurs, voleurs ... et une époque où n'importe quelle grande gueule lourdement armé pouvait faire régner sa loi de manière totalement arbitraire. C'est quand même une façon assez goguenarde de montrer les prémisses de l'instauration des lois et de l'ordre dans son pays. C'est peu de dire qu'il se montrait désabusé sur les fondations "morales" de son pays...150 ans plus tard, on y flingue toujours beaucoup ... C'est le seul pays développé où tu peux voir des givrés armés de pistolets mitrailleurs aux abords de bureaux de votes ... et un forban sans foi ni loi au pouvoir Donald, comme descendant direct de Roy Bean, c'est osé. Peut-être ...
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Re: John Huston (1906-1987)
Cher Ikeburo, aimes-tu Proust?
J'adore Dickens, Balzac, Hugo, mais dans le genre l'imaginaire au fond d'une chambre...d'où ça vient?
J'essaie toujours de revenir au topic, The Dead, c'est peut-être le sommet de l'aventure chez Huston Mais l'imaginaire...
Conrad m'a aussi toujours emmerdé. Mais, en remontant les rivières du Sarawak à Bornéo en 1993, j'ai compris comment Conrad avait imaginé Au coeur des ténèbres. Je me suis fait chier comme un rat, j'ai dormi dans dans des "hôtels pourris", de plus en plus en plus pourris à mesure que je remontais la rivière, mais, grâce à lui, je suis remonté au coeur des ténèbres.
Enfin, j'étais jeune, j'ai surtout compris comment on pouvait d'après une petite expérience comme ça, écrire un chef d'oeuvre.
Sauf que Conrad n'a jamais remonté ces rivières, il a juste navigué dans la région et écouté des récits de ce qu'était la région...Ah, le talent littéraire
J'adore Dickens, Balzac, Hugo, mais dans le genre l'imaginaire au fond d'une chambre...d'où ça vient?
J'essaie toujours de revenir au topic, The Dead, c'est peut-être le sommet de l'aventure chez Huston Mais l'imaginaire...
Conrad m'a aussi toujours emmerdé. Mais, en remontant les rivières du Sarawak à Bornéo en 1993, j'ai compris comment Conrad avait imaginé Au coeur des ténèbres. Je me suis fait chier comme un rat, j'ai dormi dans dans des "hôtels pourris", de plus en plus en plus pourris à mesure que je remontais la rivière, mais, grâce à lui, je suis remonté au coeur des ténèbres.
Enfin, j'étais jeune, j'ai surtout compris comment on pouvait d'après une petite expérience comme ça, écrire un chef d'oeuvre.
Sauf que Conrad n'a jamais remonté ces rivières, il a juste navigué dans la région et écouté des récits de ce qu'était la région...Ah, le talent littéraire
Cesse d'être vulgaire. Ca n'apporte rien
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Re: John Huston (1906-1987)
Je ne m'en souviens plus (je n'ai vu ce film qu'une fois).Phnom&Penh a écrit : ↑14 nov. 20, 23:14 Je trouve son apparition très brillante dans The Cardinal, par exemple.
Il a une présence assez savoureuse dans Le Lion et le Vent, qui sort en HD ces jours-ci mais il ne m'a jamais autant impressionné, en tant qu'acteur, que dans Chinatown.
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Re: John Huston (1906-1987)
On parlait plus haut d'inspiration.kiemavel a écrit : ↑14 nov. 20, 23:29 The Life and Time of Judge Roy Bean, ton film d'aventures de Huston préféré ?
Tu aimes vraiment les films d'aventure ? Surement pas ceux à l'ancienne alors Certes, un film d'aventures peut aussi se moquer de ses personnages mais là Huston va quand même très loin en démontant l'image traditionnelle du pionnier et nous montrant des aventuriers minables, menteurs, lâches, tueurs, voleurs ... et une époque où n'importe quelle grande gueule lourdement armé pouvait faire régner sa loi de manière totalement arbitraire. C'est quand même une façon assez goguenarde de montrer les prémisses de l'instauration des lois et de l'ordre dans son pays. C'est peu de dire qu'il se montrait désabusé sur les fondations "morales" de son pays...150 ans plus tard, on y flingue toujours beaucoup ... C'est le seul pays développé où tu peux voir des givrés armés de pistolets mitrailleurs aux abords de bureaux de votes ... et un forban sans foi ni loi au pouvoir Donald, comme descendant direct de Roy Bean, c'est osé. Peut-être ...
Gamin, j'ai toujours été fasciné par les Lucky Luke de Morris et Goscinny et la façon dont ils s'inspiraient des classiques hollywwodiens. Je cherchais toujours les références.
Avant les DVD distribués, j'adorais Le juge, et je me disais "d'où ça sort?"
Et j'ai vu au cinéma une rediffusion du Judge Roy Bean de Huston, et je me suis dit OK. Bien sûr, après, j'ai compris que cela venait sans doute plus du Ford - que je n'avais jamais vu et qui n'étais pas visible à l'époque.
Mais j'en ai gardé une amitié pour ce film de Hustom.
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Re: John Huston (1906-1987)
Le héros du film, qui est assez ambitieux, est envoyé dans un pauvre paroisse de province. Et John Huston joue le rôle de l'évêque qui l'envoie dans cette paroisse pauvre. C'est un rôle court mais bon et marquant. Mais, bien sûr, si on ne fait pas attention et ne le sait pas à l'avance, on ne le reconnaît pas comme ça.Alexandre Angel a écrit : ↑14 nov. 20, 23:38 Je ne m'en souviens plus (je n'ai vu ce film qu'une fois).
Il a une présence assez savoureuse dans Le Lion et le Vent, qui sort en HD ces jours-ci mais il ne m'a jamais autant impressionné, en tant qu'acteur, que dans Chinatown.
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Re: John Huston (1906-1987)
En tout cas j'ai appris hier que MOBY voulait dire ENORME!!!!! C'est énoooooooooooooooooooorme!
Pour Proust, je n'ai jamais pu dépasser les 100 premières pages... mais je lui reconnais un talent incroyable pour écrire des phrases de 10 lignes, avec plein de sous-phrases, de propositions qui transforme le tout en un labyrinthe impressionnant. Ah, aussi ce don pour détailler les caractères, la psychologie des personnages, cerner toute la subtilité des sentiments humains... c'est peut-être ce dernier point qui m'aura le plus impressionné.
Mais bon, c'est indigeste! Dix pages par jour, pas plus sinon c'est la migraine.
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Re: John Huston (1906-1987)
Non Ikebukuro, ce n'est pas indigeste parce que si c'était indigeste, ça se saurait. C'est juste toi qui n'est pas prêt, c'est tout. Et peut-être que tu ne le seras jamais. Je ne suis pas en train de te prendre de haut et de te frimer la tronche. Moi-même, je ne suis pas allé bien loin dans ma lecture de Proust non pas parce que je me faisais chier, mais parce que mon attention partait ailleurs, je me concentrais mal, etc... et Proust demande que l'on s'y investisse et je sais que je réessaierai. Mais ce qu'il y a de sûr, c'est que ce n'était pas l'œuvre qui était en cause mais ma disponibilité, ma capacité de concentration, ma maturité, que sais-je...Ikebukuro a écrit : ↑15 nov. 20, 10:34 Pour Proust, je n'ai jamais pu dépasser les 100 premières pages... mais je lui reconnais un talent incroyable pour écrire des phrases de 10 lignes, avec plein de sous-phrases, de propositions qui transforme le tout en un labyrinthe impressionnant. Ah, aussi ce don pour détailler les caractères, la psychologie des personnages, cerner toute la subtilité des sentiments humains... c'est peut-être ce dernier point qui m'aura le plus impressionné.
Mais bon, c'est indigeste! Dix pages par jour, pas plus sinon c'est la migraine.
En conclusion, quand je te lis, je ne peux m'empêcher de penser à ces gens qui vont te dire : "Moi, eh bien je n'aime pas la musique classique!! "
OK, t'as le droit d'aimer te priver de plaisirs inouïs.
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Re: John Huston (1906-1987)
A bas les veaux dorés, les vaches sacrées, déboulonnons les statues du commandeur, brisons les fausses idoles!!!!!!!!!!!!!!!
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