Richard Thorpe (1896-1991)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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someone1600
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Re: Richard Thorpe (1896-1991)

Message par someone1600 »

Je vais regarder les deux c'est sur. :wink:
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hellrick
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Re: Richard Thorpe (1896-1991)

Message par hellrick »

Jeremy Fox a écrit :Image

La Vallée de la vengeance (Vengeance Valley) (1951)

Bref, un western efficace et émouvant de très honnête facture ficelé par un réalisateur qui connait très bien son métier.
Tu n'as pas eu la malchance de le voir dans l'horrible dvd zone 2 probablement car la qualité déplorable de ce dvd m'a complètement gâché la vision du film (et pourtant je suis pas pointilleux sur les dvd généralement mais là on est en dessous du niveau "vhs vu 500 fois" tu as même l'image qui défile en flou en haut de l'écran à plusieurs reprises, typique des K7 vidéo)
Dommage...
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Jeremy Fox
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Re: Richard Thorpe (1896-1991)

Message par Jeremy Fox »

hellrick a écrit :
Jeremy Fox a écrit :Image

La Vallée de la vengeance (Vengeance Valley) (1951)

Bref, un western efficace et émouvant de très honnête facture ficelé par un réalisateur qui connait très bien son métier.
Tu n'as pas eu la malchance de le voir dans l'horrible dvd zone 2 probablement car la qualité déplorable de ce dvd m'a complètement gâché la vision du film
Crois tu ? :mrgreen:

Mais le DVD PVB était d'assez bonne tenue comparativement aux autres éditions :wink:
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hellrick
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Re: Richard Thorpe (1896-1991)

Message par hellrick »

Jeremy Fox a écrit : Crois tu ? :mrgreen:

Mais le DVD PVB était d'assez bonne tenue comparativement aux autres éditions :wink:
Ah oui...m'enfin à mon avis mon édition était encore bien pire...moi aussi j'ai essayé de jouer avec les couleurs pour tenter de rendre au film un peu de...couleur justement...mais peine perdue...
PS: C'était l'édition Alphamedia en fait :evil:
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Cathy
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Re: Richard Thorpe (1896-1991)

Message par Cathy »

That Funny feeling (1965)

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Une jeune actrice au chomage fait des ménages chez un célibataire qui doit partir au Japon. Sans le savoir, elle le rencontre et lui fait croire qu'elle habite son appartement, le jeune homme se laisse prendre au jeu.

Richard Thorpe réalise ici une comédie qui met en scène le couple Sandra Dee/ Bobby Darin. Pour une fois celle-ci prouve qu'elle peut être aussi excellente dans le registre comique que dans le registre du mélodrame où elle fut surtout mise en valeur. Nous sommes dans cette période où le cinéma américain parle plus "librement" de sexe tout en ne le disant pas clairement. Ainsi nous avons de succulents échanges entre les deux protagonistes qui peuvent laisser supposer tout autre chose. Certes c'est une comédie tout à fait secondaire, mais tout à fait charmante du fait de l'alchimie entre les deux partenaires, mari et femme à la ville et de l'expérience de Richard Thorpe, qui même s'il n'est pas un cinéaste brillant n'en est pas moins un de ses talenteux seconds couteaux ! Au côté du couple vedette, on retrouve aussi Donald O Connor dans un rôle inhabituel de mari en plein divorce et loin du comique habitué aux comédies musicales que l'on connait. Alors certes ce n'est pas un film impérissable, mais une charmante petite comédie qui fait passer un agréable moment !
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Re: Richard Thorpe

Message par villag »

Watkinssien a écrit :Mon préféré reste Ivanhoe, qui reste un des modèles des films médiévaux.


Moi aussi !.......et puis quand même, dans Zenda: MASON !!!!!
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Re: Richard Thorpe (1896-1991)

Message par villag »

Pour en revenir à Ivanhoe : voila un film bien supérieur, à mon humble avis au Robin des bois de Curtis ; il n’est pas plombé par la musique envahissante de ce dernier, les personnages y sont beaucoup plus complexes et débarrasses de ce coté picaresque ( les compagnons de Robin, la suivante de Lady Marianne), très en vogue à cette époque du tournage ; le scénario est beaucoup moins simpliste qu’il n’y parait ; le méchant, par exemple ( le toujours excellent George Sanders ), devient presque sympathique pour la passion sincère qu’il éprouve pour Elisabeth Taylor ; cette dernière est très touchante,elle, pour l’amour impossible qu’elle éprouve pour Robert Taylor ; nous ne sommes pas loin , dans ce film, du triangle de l’Andromaque de Racine…. !; oui, vraiment, un très beau film ……
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Re: Richard Thorpe (1896-1991)

Message par Cathy »

villag a écrit :Pour en revenir à Ivanhoe : voila un film bien supérieur, à mon humble avis au Robin des bois de Curtis ; il n’est pas plombé par la musique envahissante de ce dernier, les personnages y sont beaucoup plus complexes et débarrasses de ce coté picaresque ( les compagnons de Robin, la suivante de Lady Marianne), très en vogue à cette époque du tournage ; le scénario est beaucoup moins simpliste qu’il n’y parait ; le méchant, par exemple ( le toujours excellent George Sanders ), devient presque sympathique pour la passion sincère qu’il éprouve pour Elisabeth Taylor ; cette dernière est très touchante,elle, pour l’amour impossible qu’elle éprouve pour Robert Taylor ; nous ne sommes pas loin , dans ce film, du triangle de l’Andromaque de Racine…. !; oui, vraiment, un très beau film ……
Ah non alors, je ne vois pas ce qu'a la musique de Korngold qui est absolument sublime et est la marque du Robin des bois de Curtiz. Elle est entraînante, et absolument identifiable. Robin des bois a toujours été loti de ses joyeux compagnons, c'est le personnage qui veut cela, ce qui n'est pas le cas d'Ivanhoé ! Et puis Basil Rathbone est quand même un salaud de grande très grande envergure !!!
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Re: Richard Thorpe (1896-1991)

Message par Nestor Almendros »

(avril 2008)

LE PISTOLERO DE LA RIVIERE ROUGE de Richard Thorpe

voici ce que j'en disais à l'occasion du précédent visionnage, le 22 septembre 2005, quand je commençais à redécouvrir le genre à l'occasion d'une semaine Western sur TCM:
Le titre original est THE LAST CHALLENGE, bravo donc aux traducteurs pour un titre :lol: . Donc, c'est un western psychologique, dans la même thématique que l'excellent LA CIBLE HUMAINE d'Henry King, mais sans lui arriver à la cheville. Le face à face est intéressant, mais sans rien d'autre à se mettre sous la dent (sauf 2-3 indiens ridiculement cliché, histoire d'en mettre dans le film) la sauce ne prend pas trop... Rajoutons une réalisation bien planplan du retraité Richard Thorpe, dont c'est son dernier film, il reste alors Angie Dickinson... . C'est bien joli mais pas suffisant!
Deux ans et demi plus tard, mon avis est un peu moins négatif. Le film se suit vraiment agréablement et rappelle donc le film d'Henry King (impossible de ne pas y penser si on l'a déjà vu). Le scénario traite correctement de cette "malédiction" du tireur d'élite en l'enrichissant d'une thématique plus psychologique sur le destin de ces hommes, traqueurs et traqués. Excellente idée que ces confrontations verbales entre le jeune challenger et le vieillissant Glenn Ford. On a parfois l'impression que le film en devient trop bavard, c'est peut-être la faute à un Richard Thorpe déjà à la retraite qui se contente du minimum syndical avec une mise en scène "planplan" (là dessus je n'ai pas changé d'avis :fiou: ). Heureusement que l'on s'ennuie peu (voire pas).
Grand plaisir de retrouver Glenn Ford et la jolie Angie Dickinson...
Par contre j'avais oublié à quel point la musique était mauvaise :|
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Re: Richard Thorpe (1896-1991)

Message par Jeremy Fox »

Cathy a écrit :
villag a écrit :Pour en revenir à Ivanhoe : voila un film bien supérieur, à mon humble avis au Robin des bois de Curtis ; il n’est pas plombé par la musique envahissante de ce dernier,
Ah non alors, je ne vois pas ce qu'a la musique de Korngold qui est absolument sublime et est la marque du Robin des bois de Curtiz.
Si je suis loin d'être un amateur du film de Curtiz, je reconnais aussi volontiers le génie de la musique de Korngold.
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Re: Richard Thorpe (1896-1991)

Message par villag »

Jeremy Fox a écrit :
Cathy a écrit :

Je ne nie pas le genie de Korgold; l'amateur d'opera que je suis aime beaucoup sa VILLE MORTE , par exemple, mais dans Robin, je trouve sa partition par trop envahissante......;ceci dit, j'admet volontiers qu'il s'agit question de gout......
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Re: Richard Thorpe (1896-1991)

Message par Jeremy Fox »

Fiesta (1947)

Au Mexique, deux jumeaux ; l'un (Ricardo Montalban) poussé dans l'arène par son ex-toréador de père alors qu'il ne souhaite vivre que pour la musique ; l'autre, sa soeur (Esther Williams), aussi douée que son frère dans l'art de la tauromachie mais qui ne peut, en tant que femme, aller faire tourbilloner la muleta... Deux histoires d'amour (Cyd Charisse et John Carroll interprétant les compagnons de nos deux stars), une histoire d'honneur bafoué, le danger de la confrontation aux taureaux... mais, comme dans toute comédie musicale MGM qui se respecte, tout se terminera dans la joie et la bonne humeur.

Richard Thorpe est aux manettes ; artisan ou auteur, peu importe :mrgreen: il connaît parfaitement son métier et sa mise en scène est toujours aussi solide. A chaque fois qu'il a abordé le domaine du 'Musical', la réussite (plus ou moins grande) a été au rendez-vous, que ce soit lorsqu'il a filmé la vie de Caruso ou celle de Kalmar et Ruby (Three Little Words), que ce soit pour mettre en vedette Jane Powell (le délicieux A Date with Judy) ou Esther Williams avec laquelle il tournera d'ailleurs quatre films. Fiesta en fait aussi partie (de ces réussites) ; sur un scénario conventionnel mais parfaitement bien mené, grâce à des interprètes attachants parmi lesquels une Mary Astor très émouvante et un Akim Tamiroff plutôt sobre, des séquences spectaculaires de corrida (sans mise à mort), de sublimes numéros dansés (il faut voir avec quel maestria danse le couple Ricardo Montalba / Cyd Charisse sur la Bamba) et une très bonne interprétation de El Salon Mexico d'Aaron Copland, le film de Richard Thorpe se suit avec un plaisir non dissimulé. Alors oui, question crédibilité, difficile d'imaginer que personne ne remarque le travestissement d'Esther Williams en homme mais ça fait aussi partie des conventions hollywoodiennes : il était tout aussi inconcevable de faire passer Katherine Hepburn pour un homme ou Cary Grant pour une femme. Rien de grave, une fois accepté ce postulat, on (les amateurs de ce cinéma de l'insouciance et du kitsch) se laisse prendre au jeu et l'on passe un très agréable moment d'autant plus que le Techicolor flamboyant est aussi de la partie.
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Re: Richard Thorpe (1896-1991)

Message par Jeremy Fox »

Thrill of a Romance, 1945

Après l'extravaguant Bathing Beauty (le Bal des sirènes), Esther Williams est pour la deuxième fois la vedette d'un musical de la MGM avec cette comédie romantique sans numéros aquatiques spectaculaires comme dans le précédent mais seulement quelques plongeons et longueurs de bassins. L'intrigue est ténue au possible, narrant l'amour naissant entre une professeur de natation mariée à un riche industriel et un héros de la seconde guerre mondiale qui la courtise alors que l'époux de la jeune femme l'a délaissé pour son travail au début même de leur lune de miel. La pulpeuse épouse laissée pour compte n'est autre qu'Esther Williams qui n'a surement jamais été aussi amoureusement filmée (Richard Thorpe la faisait tourner pour la première fois et il n'est pas dit qu'il ne soit pas tombé sous son charme ; ses gros plans sont divinement éclairés) ; le jeune soldat, c'est le pote de Gene Kelly dans Brigadoon, le sympathique Van Johnson.

A leurs côtés, le chanteur d'opéra Lauritz Melchior qui assure la majeure partie des séquences chantées, la splendide Frances Gifford ou encore le célèbre ange gardien de La vie est belle, le débonnaire Henry Travers. Richard Thorpe et les équipes de la MGM (costumiers, décorateurs et chef opérateurs) ont mis tout en place pour que le Technicolor brille de tous ses feux et effectivement les couleurs sont éblouissantes notamment lors de la longue scène au bord de la piscine. Bref, un total régal pour les yeux d'autant plus que les protagonistes se promènent parfois dans de somptueux décors naturels de montagnes et de forêts que Thorpe n'hésite pas à magnifier. D'ailleurs le réalisateur mène le tout de main de maître sans jamais nous ennuyer malgré la minceur et les conventions de l'histoire.

Beaucoup de parties musicales mais toutes très courtes, certaines par Lauritz Melchior, d'autres par Tommy Dorsey et son orchestre dont un batteur virtuose et la fille même du chef d'orchestre, pianiste d'une grande efficacité. Rimsky Korsakov, Grieg, Leoncavallo, Liszt, Schubert cotoient Ralph Blane et Georgie Stoll, autant dire un patchwork assez large dont le clou pourrait êtr la chanson de Sammy Fain, "Please Don't Say No, Say Maybe". C'est léger, drôle, attachant, naïf et plein de bons sentiments, c'est kitsch à souhait ; bref, c'est tout à fait délectable quand on aime ce style de film. En tout cas, ce film confirme ce que je disais en début du topic Esther Williams ; la MGM n'a jamais fait autant exploser ses couleurs sur un écran que pour ses productions avec la nageuse. Un véritable défilé de mode en ce qui concerne les costumes de l'actrice et, à travers objets et décors, un mariage de couleurs pétantes absolument éblouissant, harmonieux même. Le kitsch comme une nouvelle forme d'art. J'adore !

Sinon, hormis quelques séquences au cours desquelles les trois bandes du technicolor ont du mal à se superposer, l'une des plus belles copies que j'ai pu voir en DVD.
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Re: Richard Thorpe (1896-1991)

Message par Jeremy Fox »

This Time for Keeps (1947)

3ème et moins bon film des 4 films que Richard Thorpe tourna avec la nageuse, This Time for Keeps manque de la fantaisie qui faisait le charme de Thrill of a romance, d'une intrigue rondement menée comme celle de Fiesta ou de l'exotisme coloré de On an Island with you. On se retrouve ici devant une romance banale et paresseusement mise en scène. Il faut dire que Johnnie Johston, même s'il possède une belle voix, est loin de posséder le capital de sympathie que trainent derrière eux Van Johnson, Ricardo Montalban ou même Peter Lawford. Lauritz Melchior n'est pas aussi attachant ni aussi drôle que dans le premier film de la série et le programme musical est en deça de celui des précédents. Même le numéro aquatique signé Stanley Donen est loin d'atteindre les sommets de ceux que dirigeait Busby Berkeley ou Jack Donohue dans les autres films avec Esther Williams. Bref, on ne s'ennuie pourtant pas grâce aux talents des équipes de la MGM mais le film est trop routinier et surtout trop sage.


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Re: Richard Thorpe (1896-1991)

Message par Cathy »

Les chevaliers de la table ronde - Knights of the Round table (1953)

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Les aventures du roi Arthur et de Lancelot, de l'avènement du roi à sa mort.

Le film aurait pu s'appeler aussi Lancelot, tant c'est ce personnage le centre du film, logique il est interprété par Robert Taylor. Mais bon, cela n'est que du détail, Richard Thorpe réalise une bien belle illustration de la légende arthurienne, sans succomber à des anachronismes, même s'il est évident que nous sommes encore dans un Moyen âge de cinéma, pas un carapaçon ne manque, les chevaux ont tous ainsi fiere allure notamment Barek, cheval de Lancelot.
Nous sommes dans le grand Hollywood, celui qui inventa et reste encore aujourd'hui le maître du cinéma d'aventures ! Le technicolor permet aussi ce déploiement de faste. Richard Thorpe règle de superbes scènes de bataille aux nombreux figurants, la bataille qui voit la victoire d'Arthur est une beau modèle du genre, mais se montre aussi à son aise dans les scènes plus intimes.
Ava Gardner prête sa beauté à défaut de son "talent" d'actrice à Guenièvre, comment ne pas voir qu'elle en pince pour Lancelot (il faut être sans doute aussi stupide, enfin bienfaisant qu'Arthur) pour ne pas voir qu'elle succombe d'émotion chaque fois qu'elle le voit ou simplement qu'on évoque son nom. Mel Ferrer est un roi Arthur plein de noblesse, quant à Robert Taylor, il est dans son rôle habituel de l'époque, celui du superbe héros combattif, fier et fort à la fois. Stanley Baker et Anne Crawford sont impeccables dans leurs rôles de méchants traitres/
Dans tous les cas une jolie illustration de la légende arthurienne, pleine de bruit et de fureur, de trahison et d'amour, de noblesse et de fierté.
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