L'Obituaire - Hommage aux disparus

[Major Tom]

Il y a bien encore Robert Hossein, 91 ans, mais pas très hollywoodien...

[-Kaonashi-]

Olivia de Havilland est toujours là également !

[O'Malley]

En fait, je pensais plutôt à Roger Corman: toujours des nôtres à 92 ans quand même et il a commencé sa carrière dans les années 50 en s'inscrivant dans le cinéma hollywoodien classique! Il me semble bien que pour le coup, il est le dernier.

Sinon, R.I.P Stanley Donen.

[Alexandre Angel]

Kirk Douglas?
Sa carrière de réalisateur s'est aussi effectuée sous les seventies, même si je ne la mettrais pas sous l'étiquette Nouvel Hollywood...

Sinon, en y pensant, il en reste un, de vrai de vrai, de der des der.

Bingo! C'était bien Kirk..
Roger Corman, je n'y avais absolument pas pensé mais c'est limite quand même (on est plus pour longtemps dans l'âge d'or). Mais c'est bien vu.
Kirk Douglas, comme réalisateur, non plus mais comme artiste au sens large (comédien en l'occurence), on est en plein dedans.

[O'Malley]

Roger Corman, je n'y avais absolument pas pensé mais c'est limite quand même (on est plus pour longtemps dans l'âge d'or).

Mais on y est quand même. Ses adaptations d'Edgar Allan Poe, entre autres, s'inscrivent dans la période classique du cinéma d'épouvante (Polanski et Romero ne sont pas encore passés par là)et sont contemporains aux productions de la Hammer et aux films de Terence Fisher (décédé il y a bientôt 40 ans quand même) même si bien sûr, les deux réalisateurs n'avaient pas le même âge.
Sa carrière de cinéaste s'est quasi-terminée à l'orée des années 70 (période de bascule) même si cette fin obéissait à un choix strictement personnel .
Et il est le réalisateur de L'invasion secrète (avec Stewart Granger) et L'affaire Al Capone, deux films diffusés dans le cadre de La dernière séance.
En tout cas, pour tout cela, Corman reste, pour ma part, le dernier grand cinéaste classique encore en vie.

[Karras]

Norman Jewison (92 ans) est aussi toujours vivant, ses premières comédies avec Doris Day avant Dans la chaleur de la nuit peuvent peut être rentrer dans la catégorie âge d'or.

[Shin Cyberlapinou]

Roger Corman, je n'y avais absolument pas pensé mais c'est limite quand même (on est plus pour longtemps dans l'âge d'or).

Mais on y est quand même. Ses adaptations d'Edgar Allan Poe, entre autres, s'inscrivent dans la période classique du cinéma d'épouvante (Polanski et Romero ne sont pas encore passés par là)et sont contemporains aux productions de la Hammer et aux films de Terence Fisher (décédé il y a bientôt 40 ans quand même) même si bien sûr, les deux réalisateurs n'avaient pas le même âge.
Sa carrière de cinéaste s'est quasi-terminée à l'orée des années 70 (période de bascule) même si cette fin obéissait à un choix strictement personnel .
Et il est le réalisateur de L'invasion secrète (avec Stewart Granger) et L'affaire Al Capone, deux films diffusés dans le cadre de La dernière séance.
En tout cas, pour tout cela, Corman reste, pour ma part, le dernier grand cinéaste classique encore en vie.

Corman est tellement associé aux cinéastes du Nouvel Hollywood qu'il a lancés que pour moi il appartient à cette période au moins par capillarité, et si ses films d'horreur font aujourd'hui figure de classiques, ils sont pour moi "modernes" (tout comme les films de la Hammer) en cela qu'ils cherchaient à redéfinir/dépasser la période des années 30, première phase "classique" du genre. Mais le tempérament même de l'homme (impassible businessman en costard qui a toujours tendu la main à la contreculture) font de lui une figure charnière... Et puis, un classique ce n'est jamais qu'un moderne qui a réussi (dixit je crois Jacques Rivette)...

[Chip]

N'oublions pas MARSHA HUNT née en 1917 et toujours de ce monde. R.I.P. Stanley Donen.

[Alexandre Angel]

Mais là on ne parlait que des réalisateurs.
Les noms qui sont apparus se défendent et nuancent l'affirmation de Rashomon (mon "peut-être" était donc prudent) mais bon, il faut être honnête, personne ne vient concurrencer Stanley Donen dans son appartenance à l'âge d'or des grands studios US. Je continue de penser que l'annonce de sa mort (même si on savait qu'il était vivant) en 2019 procure un effet de distorsion surréelle. En termes de repères cinéphiliques, c'est comme si on apprenait le décès de George Sidney, de Charles Walters ou de Vincente Minnelli (ou, soyons fous, de Busby Berkeley ). Stanley Donen avait quand même réalisé un des plus grands classiques de la MGM et un des films hollywoodiens les plus célébrés de tous les temps, pilier des ciné-clubs et des Cinémas de Minuit.
Moi, ça me fait un effet bizarre.

[hansolo]

Il part quelques jours après Albert Finney, two for the road... RIP Stanley Donen.

Idem.
MERCI Monsieur Donen!!!

[O'Malley]

Mais là on ne parlait que des réalisateurs.
Je continue de penser que l'annonce de sa mort (même si on savait qu'il était vivant) en 2019 procure un effet de distorsion surréelle. ...
Moi, ça me fait un effet bizarre.

Je suis tout à fait d'accord avec toi. Cet effet bizarre, je le ressens aussi à l'annonce du décès de Stanley Donen (cinéaste que je connais peu finalement au-delà de trois ou quatre titres), et encore plus encore de savoir Olivia de Havilland encore de ce monde alors qu'elle était déjà une star de l'avant-Seconde guerre mondiale.

Et pour répondre à Shin Cyberlapinou, je pense que quasiment tous les grands cinéastes classiques issus des années 40 ont été les précurseurs du modernisme: Orson Welles, John Huston, Elia Kazan, George Stevens (issu de la génération d'avant), Nicholas Ray, Richard Fleischer, Robert Wise et j'en passe... Le cinéma classique post-1945 a en lui même des aspects modernes (ce n'est pas pour rien que La Nouvelle Vague lui doit beaucoup)...Mais lorsque tu dis qu'un classique est un moderne qui a réussi, cela rejoins mon développement...

[Alexandre Angel]

Je suis tout à fait d'accord avec toi. Cet effet bizarre, je le ressens aussi à l'annonce du décès de Stanley Donen (cinéaste que je connais peu finalement au-delà de trois ou quatre titres), et encore plus encore de savoir Olivia de Havilland encore de ce monde alors qu'elle était déjà une star de l'avant-Seconde guerre mondiale.

Et pour moi, le champion toute catégorie de l'étrangeté mondiale (même si moins glamour et connu) restera à jamais Manoel De Oliveira: décédé à 106 ans en 2014, dernier film sorti deux ans plus tôt et dont le premier film date de 1932 et est muet.

[locktal]

Je viens d'apprendre que Stanley Donen était décédé .
RIP Stanley, effectivement l'un des derniers grands de l'âge d'or hollywoodien encore en vie...
Voyage à deux demeure l'un de ses films qui me touchent le plus (tiens ça me donne envie de le revoir, pour Albert Finney mort il y a peu aussi). Et bien sûr les éternels Un jour à New York, Chantons sous la pluie et Beau fixe sur New York...

[bianca]

Je suis tout à fait d'accord avec toi. Cet effet bizarre, je le ressens aussi à l'annonce du décès de Stanley Donen (cinéaste que je connais peu finalement au-delà de trois ou quatre titres), et encore plus encore de savoir Olivia de Havilland encore de ce monde alors qu'elle était déjà une star de l'avant-Seconde guerre mondiale.

Et pour moi, le champion toute catégorie de l'étrangeté mondiale (même si moins glamour et connu) restera à jamais Manoel De Oliveira: décédé à 106 ans en 2014, dernier film sorti deux ans plus tôt et dont le premier film date de 1932 et est muet.

Il est décédé en 2015. Le plus incroyable, c'est que sa carrière a vraiment démarré dans les années 70, et que c'est à 70 ans qu'il a commencé à tourner très régulièrement, jusqu'à son dernier film, en 2012...

[Watkinssien]

Immense RIP à Stanley Donen, grand cinéaste qui a signé probablement l'âge d'or de la comédie musicale, mais qui s'est révélé un artiste doué et versatile.