Hal Ashby (1929-1988)
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Re: Top Hal Ashby
Un de mes réalisateur de période "70's" préférés, donc j'apprécie tous ceux que j'ai vus pour le moment ;
1 - Retour (Coming Home)
2 - En route pour la gloire (Bound for Glory)
3 - Shampoo
4 - Bienvenue, Mister Chance (Being There)
A noter qu'il a été le monteur de plusieurs films de Norman Jewinson (et qu'il a eu un Oscar pour Dans la chaleur de la nuit)
1 - Retour (Coming Home)
2 - En route pour la gloire (Bound for Glory)
3 - Shampoo
4 - Bienvenue, Mister Chance (Being There)
A noter qu'il a été le monteur de plusieurs films de Norman Jewinson (et qu'il a eu un Oscar pour Dans la chaleur de la nuit)
- manuma
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Re: Top Hal Ashby
J’aime beaucoup ce cinéaste. Ses films ont un rythme très particulier. Un flair certain également dans l’utilisation de morceaux musicaux / chansons souvent non originales, à une époque où, me semble t’il, ce n’était pas encore monnaie courante.
1970 : Le Propriétaire (The Landlord) : Pas vu.
1971 : Harold et Maude (Harold and Maude) : 7/10. Pas son film le plus subtil. Une spendide photo de John A. Alonzo mais égalemment un humour noir un peu forcé.
1973 : La Dernière Corvée (The Last Detail) : 8/10. Un récit simple, étonnamment touchant par moment et 2 très belles compositions de Nicholson et Randy Quaid .
1975 : Shampoo : 5/10. Comédie de meurs inégale. Beaucoup de superficialité dans ce portrait de la bourgeoisie californienne et un Warren Beatty agaçant en play-boy à l’air constamment ahuri. Mais aussi une belle atmosphère fin sixties et un final mélancolique
1976 : En route pour la gloire (Bound for Glory) : Pas Vu.
1978 : Retour (Coming Home) : 9/10. Acteurs au top, bande-son aux petits oignons (l’intro sur la chanson des Stones me fait vibrer à chaque vision), montage expert, final poignant. Son film le plus abouti avec Being there.
1979 : Bienvenue, Mister Chance (Being There): 9/10. Là encore un sans faute. Mêmes qualités que dans Retour, le ton insolite en plus. J’adore ce curieux générique de fin, avec ces bouts de dessins-animés …
1981 : Cœurs d'occasion (Second-Hand Hearts) : 5/10. Comédie douce-amère un peu lourde mais sincère et presque attachante au final. Le cabotinage de Robert Blake et Barbara Harris n’aide pas trop le film.
1982 : La Magouille (Lookin' to Get Out) : 2/10. Une catastrophe. L’histoire est difficilement compréhensible et Jon Voight fait peine à voir dans une prestation du niveau de celles de Ananconda et Karaté Dog.
1983 : Rolling Stones (Let's Spend the Night Together): 6/10. Ca ne vaut évidemment pas Gimme Shelter mais ça reste un bon film concert – photographie de l’évolution du groupe et de l’évolution de la musique rock-pop au début des années 80. Très belle photo de Caleb Deschanel (entre autre)
1985 : Match à deux (The Slugger's Wife) : 4/10. Comédie romantique, écrite par Neil Simon, d’une extrême platitude.
1986 : Huit millions de façons de mourir (8 Million Ways to die) : 8/10. Retour en force du cinéaste avec cet excellent polar trash californien co-écrit par Oliver Stone (on y retrouve d’ailleurs le même esprit vulgos-provoc que dans Scarface). Interprétation colorée de Jeff Bridges et Andy Garcia, score pompier mais ultra efficace de James Newton Howard.
1970 : Le Propriétaire (The Landlord) : Pas vu.
1971 : Harold et Maude (Harold and Maude) : 7/10. Pas son film le plus subtil. Une spendide photo de John A. Alonzo mais égalemment un humour noir un peu forcé.
1973 : La Dernière Corvée (The Last Detail) : 8/10. Un récit simple, étonnamment touchant par moment et 2 très belles compositions de Nicholson et Randy Quaid .
1975 : Shampoo : 5/10. Comédie de meurs inégale. Beaucoup de superficialité dans ce portrait de la bourgeoisie californienne et un Warren Beatty agaçant en play-boy à l’air constamment ahuri. Mais aussi une belle atmosphère fin sixties et un final mélancolique
1976 : En route pour la gloire (Bound for Glory) : Pas Vu.
1978 : Retour (Coming Home) : 9/10. Acteurs au top, bande-son aux petits oignons (l’intro sur la chanson des Stones me fait vibrer à chaque vision), montage expert, final poignant. Son film le plus abouti avec Being there.
1979 : Bienvenue, Mister Chance (Being There): 9/10. Là encore un sans faute. Mêmes qualités que dans Retour, le ton insolite en plus. J’adore ce curieux générique de fin, avec ces bouts de dessins-animés …
1981 : Cœurs d'occasion (Second-Hand Hearts) : 5/10. Comédie douce-amère un peu lourde mais sincère et presque attachante au final. Le cabotinage de Robert Blake et Barbara Harris n’aide pas trop le film.
1982 : La Magouille (Lookin' to Get Out) : 2/10. Une catastrophe. L’histoire est difficilement compréhensible et Jon Voight fait peine à voir dans une prestation du niveau de celles de Ananconda et Karaté Dog.
1983 : Rolling Stones (Let's Spend the Night Together): 6/10. Ca ne vaut évidemment pas Gimme Shelter mais ça reste un bon film concert – photographie de l’évolution du groupe et de l’évolution de la musique rock-pop au début des années 80. Très belle photo de Caleb Deschanel (entre autre)
1985 : Match à deux (The Slugger's Wife) : 4/10. Comédie romantique, écrite par Neil Simon, d’une extrême platitude.
1986 : Huit millions de façons de mourir (8 Million Ways to die) : 8/10. Retour en force du cinéaste avec cet excellent polar trash californien co-écrit par Oliver Stone (on y retrouve d’ailleurs le même esprit vulgos-provoc que dans Scarface). Interprétation colorée de Jeff Bridges et Andy Garcia, score pompier mais ultra efficace de James Newton Howard.
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Re: Top Hal Ashby
Grosse grosse affection pour The Last Detail, tandis que le reste de sa filmographie me laisse un peu de marbre.
Faudrait que je redonne chance à certains d'entre eux (surtout Being There).
Faudrait que je redonne chance à certains d'entre eux (surtout Being There).
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Re: Top Hal Ashby
1. Coming Home (excellentissime Jon Voight)
2. Being There (époustouflant Peter Sellers)
Et voilà.
2. Being There (époustouflant Peter Sellers)
Et voilà.
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Re: Top Hal Ashby
Yep, je me le suis pris aux Enfants d'Icare y a quelque chose comme un moi, je l'ai vu dans la foulée. j'en parlerai peut etre plus précisemment a mon retour de vacances.AtCloseRange a écrit :Tiens, tu as dû le voir récemment, non?7swans a écrit :Bien (6.5/10):
4# 1976 : En route pour la gloire (Bound for Glory)
Comme les Notting Hillbillies : "Missing...Presumed Having a Good Time (on Letterboxd : https://letterboxd.com/ishenryfool/)"
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Re: Top Hal Ashby
Mes trois préférés :
Shampoo (1975) : En dépit de mon bon sens et pour de mauvaise raisons (voir Questionnaire Positif Du Cinéphile Naphta/ Confessionnal)
Being There (1979) : Il va falloir que je pense à me procurer le DVD...
8 Million Ways To Die (1986) : Because Andy Garcia... Sublime!
Pas revu Coming Home (1978) depuis un moment, mais ce film m'avait bien plu à l'époque...
Shampoo (1975) : En dépit de mon bon sens et pour de mauvaise raisons (voir Questionnaire Positif Du Cinéphile Naphta/ Confessionnal)
Being There (1979) : Il va falloir que je pense à me procurer le DVD...
8 Million Ways To Die (1986) : Because Andy Garcia... Sublime!
Pas revu Coming Home (1978) depuis un moment, mais ce film m'avait bien plu à l'époque...
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Re: Notez les films naphtalinés d'octobre 2008
Shampoo (Hal Ashby)
Comédie de mœurs proche de la comédie de boulevard marquée 70's aussi bien dans sa mise en scène, que par le fait de surplomber le film de références politiques (de Nixon à la guerre du Vietnam). Heureusement ce n'est pas cela le principal, ça serait plutôt les relations amoureuses
Comédie de mœurs proche de la comédie de boulevard marquée 70's aussi bien dans sa mise en scène, que par le fait de surplomber le film de références politiques (de Nixon à la guerre du Vietnam). Heureusement ce n'est pas cela le principal, ça serait plutôt les relations amoureuses
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Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Re: Top Hal Ashby
Découvert Being There ce soir , sans rien savoir du scénario. J'ai vraiment adoré ! Beaucoup ri et jubilé de l'aisance avec laquelle Ashby mène son film avec brio sur cette si simple idée paradoxale, ce contraste entre l'extrême candeur et sa propention à révéler tout ceux qu'elle approche, comme un miroir, y compris dans les plus hautes sphères du pouvoir politique (quand le film s'est terminé, j'étais bien parti pour une demi-heure supplémentaire à ce train). Sellers est irresistible dans son numéro de candide quelque part entre son Hrundi V. Bakshi et le futur Joe Black (la comparaison s'arrête là). Excellente surprise pour entamer le mois, donc !
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Re: Top Hal Ashby
Tiens, j'ai découvert ce film il y a quelques jours, et c'est une très bonne surprise et, comme tu dis, assez touchant dans le côté "neuneu" du personnage de Randy Quaid (auquel ses "geôliers" vont lui faire découvrir la vie ).manuma a écrit :1973 : La Dernière Corvée (The Last Detail) : 8/10. Un récit simple, étonnamment touchant par moment et 2 très belles compositions de Nicholson et Randy Quaid .
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Re: Top Hal Ashby
Being there est un monument du cinéma, il est grand temps de réhabiliter Hal Ashby, The last Detail est un récit tout simple avec un Jack Nicholson émouvant et sobre, Shampoo est pas mal non plus. Encore un grand metteur en scène oublié..
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Re: Hal Ashby (1929-1988)
Vu seulement Harold et Maude, film pas dénué de charme mais je trouve assez limité (à noter que j'avais été spoilé sur le passé de Maude). A la lumière de ce seul film j'ai pensé à des oeuvres plus récentes comme Juno, Garden State ou le travail de Wes Anderson, ce qui n'est pas forcément un compliment: il y a un talent, un petit ton, un petit style, un vrai capital sympathie, mais rien qui ne pète vraiment très haut au delà d'un succès de hype "décalée" (je suis néanmoins très très fan de Rushmore). Je donnerai sans doute leur chance à d'autres films du bonhomme, mais ne suis pas forcément très pressé...
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Re: Top Hal Ashby
Pas tant que ça, puisque vient de sortir le livre suivant :The_Thing a écrit :Encore un grand metteur en scène oublié..
L'hyperréalisme à la Kechiche, ce n'est pas du tout mon truc. Alain Guiraudie
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Re: Hal Ashby (1929-1988)
Merci pour l'info
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Re: Hal Ashby (1929-1988)
Probable sortie ciné et DVD de Lookin’ To Get Out :
Angelina Jolie's first movie role in a forgotten 1982 comedy is set for release - 17 years after it was made.
Jolie was just four when she appeared alongside her actor father Jon Voight in cult Shampoo and Being There director Hal Ashby's Lookin’ To Get Out, but her part was cut and the film only had a limited release.
Ashby re-cut the film before his death in 1988 and his family and Voight, who starred in the director's Coming Home, have worked tirelessly to get the new film a release.
Voight, who also co-wrote the film, says, "We had all sorts of drama in the making of it and in the final stages, Hal was not able to finish the film, so there was some damage done to the film and it came out in a crippled form. Unfortunately, nobody saw the film in a proper state."
The actor had no idea Ashby had re-cut the film - and handed the finished product to film archivists at the University of California, Los Angeles (UCLA). Voight only learned of the existence of the director's cut when he was approached by Ashby's biographer Nick Dawson two years ago.
Dawson introduced the actor to Lee Ashby McManus - the daughter Ashby never met - and she revealed Lookin' To Get Out was her favourite film, because she felt sure Jolie's role at the end of the movie was based on her.
Voight tells NewsBlogRadio.com, "She said, 'I think the little girl at the end, who was played by Angelina Jolie... was me.' I thought about it and I said, 'It is very possible it was you.' I remember discussions we had and it was supposed to be a little boy, and Hal wanted a little girl."
The Oscar winner is thrilled the film will eventually be seen as his director friend intended: "It's a big deal to me... I like this film very, very much."
The director's cut of Lookin' To Get Out, which also features Ann Margret and Rocky star Burt Young, will debut at the Sarasota Film Festival in Florida next month, ahead of the movie's DVD release on 20 June.
Comme les Notting Hillbillies : "Missing...Presumed Having a Good Time (on Letterboxd : https://letterboxd.com/ishenryfool/)"
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Re: Hal Ashby (1929-1988)
Bigre, je suis curieux de voir ça. Une grande partie du charme et de l'originalité des films d'Ashby reposant sur leur rythme particulier, l'extrême précision du montage /découpage de l'histoire, cela peut peut-être grandement l'améliorer (ce qui ne sera de toute façon pas difficile, le film ne ressemblant pas à grand-chose dans sa version actuelle ). En revanche je crois me souvenir que Jon Voight était particulièrement mauvais là dedans, et là je ne vois pas trop ce qu'un nouveau montage va y changer.