L'épreuve de force (Clint Eastwood - 1977)
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Re: L'épreuve de force (Clint Eastwood - 1977)
C'est xave44, dans le message précédent, qui dit (je le cite) "c'est l'épisode de la série que je préfère". Il a peut-être confondu avec le retour de l'Inspecteur Harry, dont le personnage principal féminin est interprété par Sondra Locke.
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Re: L'épreuve de force (Clint Eastwood - 1977)
MoI.Ratatouille a écrit :Qui a dit ça ?riqueuniee a écrit :A part le fait d'être un polar, il n'a rien à voir avec la série des Inspecteur Harry.
Et c'est en effet une erreur.
L'Epreuve de force (The enforcer) n'est pas l'un des épisodes de la "série" des "Dirty Harry".
Mea culpa.
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Re: L'épreuve de force (Clint Eastwood - 1977)
Oops.The Gauntlet, pas The Enforcer, qui est un des épisodes des Harry.
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Re: L'épreuve de force (Clint Eastwood - 1977)
Utilise les titres fr tu t'en sortiras peut être mieux
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Re: L'épreuve de force (Clint Eastwood - 1977)
Dans le cas de ce film, si je me suis embrouillé c'est sans doute à cause du fait de la présence du mot "force" dans les 2 titres...Rockatansky a écrit :Utilise les titres fr tu t'en sortiras peut être mieux
Dans le cas de ce film, le titre français est parfaitement choisi. Moi qui n'avait cherché à savoir ce que "gauntlet" signifiait, je le sais maintenant (gant, comme dans l'expression "relever le gant" donc accepter l'épreuve, l'affrontement).
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Re: L'épreuve de force (Clint Eastwood - 1977)
C'est aussi la présence de Sondra Locke en rôle principal féminin dans les deux films qui a pu t'embrouiller.
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Re: L'épreuve de force (Clint Eastwood - 1977)
Sondra Locke ne joue pas dans "The enforcer-L'Inspecteur ne renonce jamais". Dans la série des "Harry", elle n'apparait que dans le 4e, c'est à dire "Sudden Impact,le retour de l'Inspecteur Harry".
Compliqué, hein ?
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Re: L'épreuve de force (Clint Eastwood - 1977)
C'est effectivement Tyne Daly dans L'inspecteur ne renonce jamais
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Re: L'épreuve de force (Clint Eastwood - 1977)
Grimmy a écrit :Sondra Locke ne joue pas dans "The enforcer-L'Inspecteur ne renonce jamais". Dans la série des "Harry", elle n'apparait que dans le 4e, c'est à dire "Sudden Impact,le retour de l'Inspecteur Harry".
Compliqué, hein ?
On va pas s'en sortir je crois...
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Re: L'épreuve de force (Clint Eastwood, 1977)
Revu il y a peu via le br uk. Je deviens fou : je me demande si je n'ai pas écrit sur ce film déjà sur ce forum. La vieillure.Nestor Almendros a écrit :Pas de topic dédié à cet excellent Eastwood, voilà qui est fait!
Je l'avais découvert sur TCM il y a quelques années, et sans réel impact. Revu une seconde fois hier, c'est une découverte assez réjouissante. Le scénario se maintient clairement dans le film de genre avec une trame générale assez basique, voire sans surprise: un flic ramène un témoin au tribunal. Seulement, de nombreux détails rehaussent cette histoire pour en faire quelque chose de plus original. Un exemple: c'est la chef de la police qui est "le grand méchant", le mal qui vient de l'intérieur et qui entraine plusieurs coups de théatre. De la même façon le scénario propose un personnage principal (Shockley) relativement classique, un flic perfectible - alcoolique - à qui l'on donne une mission qu'il s'appliquera à mener à son terme.
Ce profil, plutôt attendu surtout joué par Eastwood, est contrebalancé par l'élement qui m'a le plus satisfait ici: le personnage de Gus Malley. A côté du flic déterminé, on nous propose donc celui d'une prostituée, une femme au fort tempérament et au passé difficile. Une alchimie pas forcément évidente mais qui va s'avérer l'un des atouts du film. Ce personnage, notamment, bénéficie de plusieurs scènes marquantes comme son speech au flic "beauf", le coup de téléphone à sa mère ou la diversion qu'elle crée dans le wagon (pour sauver Eastwood). D'une manière plus générale également le film est parfois brillamment dialogué, et je ne parle pas de son aspect "fleuri".
Il y a aussi cet aspect comics, non seulement par les personnages iconisés mais parfois par un réalisme presque outrancier. Impossible de ne pas penser au détail des impacts de balle à outrance qui sont récurrents ici: avec la maison, une voiture de police et le bus. Il y aussi cette (trop) longue scène avec l'hélicoptère où le face à face serait presque ramené aux codes les plus élémentaires de la poursuite.
Eastwood reste toutefois dans une surenchère maitrisée. S'il s'amuse de l'impact visuel de ces élements (maison criblée de balle qui finit par s'écrouler) il n'en rajoute jamais et garde sa concision habituelle. Il n'y a qu'à voir la toute dernière scène, scène qui peut choquer par le final expédié et peut-être facile, mais qui s'explique aussi par la volonté de ne pas en faire trop (le futur procès) et de s'arrêter dès la fin de la poursuite, le coeur de l'histoire.
Donc une très bonne surprise qui mériterait bien, au passage, un nouveau master. Car celui disponible actuellement est à peine correct: beaucoup de bruit vidéo, définition molle, etc. (très semblable à la 1ère édition de GUET-APENS).
Je me permets de compiler d'autres avis glanés sur le forumColqhoun (le 13 mars 2004) a écrit :The Gauntlet - Clint Eastwood
Voilà un postulat de base qui a tout pour me plaire. Un flic et un témoin (une en fait) qui doivent aller d'un point A à un point B, avec la mafia et la majeure partie des flics du coin à leur trousse !!!
Le grand Clint nous livre ici un film sec, brut, sans concession avec un personnage qui pourrait être l'anti-Callahan de par son accoutrement, mais qui garde tout de même ce comportement politiquement incorrect et qui n'hésite pas à frapper des femmes quand il le faut !
De plus sa réalisation est vraiment sympa. C'est très urbain, sentiment renforcé par la musique jazzy de Fielding.
Un très bon divertissement.
8/10Pas retrouvé l'avis posté par Profondo Rosso qu'il m'avait semblé avoir croisé il y a très peu de temps...Max Schreck (le 7 mars 2007) a écrit :The Gauntlet (L'Epreuve de force), Clint Eastwood, 1976
Voilà un film d'action incroyablement bourrin, tant dans ses situations que dans ses dialogues pas vraiment châtiés, et qui profite du statut de pute du personnage de Sondra Locke pour en rajouter dans le vulgaire. Le couple qu'elle forme avec Eastwood prendra le temps de s'apprivoiser, jusqu'à véritablement s'apprécier. Le titre VF aurait pu être Le Canardé, tellement Clint s'en prend plein la gueule. Malpaso devait manifestement posseder un stock de munitions en passe d'être périmées qu'il fallait utiliser au plus vite.
La mise en scène est parfois un peu torchée, on sent que Clint n'est pas toujours très inspiré dans les scènes de poursuites (la course entre l'hélico et la moto aurait pu être plus palpitante). Le pitch est assez génial dans son épure, où les deux héros se retrouvent la cible de la mafia et de la police de deux États. Le climax anthologique est complétement absurde par sa démesure et sa résolution, mais c'est un vrai bonheur d'assister à ce genre de spectacle aux ambitions ouvertement commerciales mais dont on sent bien que les participants y ont pris un intense plaisir. Eastwood prolonge sa collaboration avec Fielding qui atteint ici une liberté d'inspiration qui aboutit à un score absolument sublime.
Un des films d'action de mon enfance a bien vieilli. Un impact n'est pas une scène d'action, mais j'imagine que c'est NRA approved. Même chez Milius on bouge plus (le déboitage de la barraque est symptomatique).
Un peu foireux, mais sympathique tout ça. Eastwood se charge, son perso est un peu minable - il continue de causer au téléphone pour donner la change alors qu'on le coupe systématiquement, puis se fait doubler comme un bleu.
Reste l'alchimie avec son Sondra Locke - feeeemme ! -, qui me rappelle celle de Val Kilmer & l'aussi belle Joanne Whalley ds Kill me again & Willow.
La scène culte du film restera pour moi ce "trialogue" dans la bagnole, avec le flic (génial Bill McKinney) en macho lambda. La scène est longue, formidablement bien écrite, rythmée & illustrée.
On trouve aussi une belle scène dans un wagon, genre bagarre / câlins, à laquelle j'ai pensé en revoyant il y a qq jours celle, superbe, du Starman de Carpenter (pas de bôgarre, mais un beau câlin).
Déjà écrit sur dvdclassik, mais j'insiste : L'affiche de Frazetta est à se damner. Je la veux dans ma chambre, même que ouais !