Norma Shearer (1902-1983)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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francesco
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Re: Norma Shearer (1902-1983)

Message par francesco »

Bah en même temps Gable sur son piano en fait (dans mon souvenir : ça remonte à il y a quelques mois) beaucoup aussi dans le final et en plus il a l'air moins à l'aise dans ce registre ...

Pour Shearer en fait parfois je suis aussi dérangé par son surjeu (que je n'avais pas du tout remarqué à l'époque où je découvrais ses films de la fin des années 30), mais plutôt dans les films du début du parlant, surtout tragiques. Là pour moi elle joue une espèce de demi-exaltée, du coup son côté hystérique ne m'a pas posé de problème. Le personnage a quelque chose d'exaspérant et d'attachant en même temps, j'aurais tendance à trouver qu'elle lui rend justice du coup.

Mais le fait est aussi qu'à partir du moment où je suis sensible à une interprétation j'ai tendance aussi à me laisser emporter. Comme j'avais adoré ce qu'elle avait construit pendant tout le film il est tout à fait possible que je m'ajuste sans réfléchir au reste.

Bon cela dit c'est une actrice que j'aime beaucoup c'est vrai.
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Re: Norma Shearer (1902-1983)

Message par Cathy »

Cela ne m'a pas spécialement gênée le piano de Gable dans le final. C'est vrai que son personnage est attachant mais j'ai du mal avec son côté "larmoyant" du début ! Elle joue théâtralement pas cinématographiquement en fin de compte !
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Re: Norma Shearer (1902-1983)

Message par feb »

Je trouve que la fin a cassé un peu mon plaisir de visionnage. Je trouve cette dernière scène "too much", j'aurais préféré voir une fin plus sobre où les 2 personnages se retrouvent dans cet hôtel dévasté et qui laisse planer le mystère sur leur avenir. J'ai lu qu'une fin alternative (pour l'Europe) existe et qu'elle semble se rapprocher de cette idée.
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Re: Norma Shearer (1902-1983)

Message par Cathy »

Le problème c'est que toute cette scène est trop théâtrale. Autant je n'ai pas eu l'impression de voir une pièce filmée dans quasiment toute la scène du théatre, autant après le départ de Harry Van, on bascule dans cette dimension trop théâtrale, dialogue emphatique, surjeu peut-être aussi de Clark Gable, mais face à cette Norma Shearer, il faut sans doute le faire pour faire le poids !
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Re: Norma Shearer (1902-1983)

Message par feb »

Oui tu as sans doute raison, à partir du moment où Gable quitte l'hotel et laisse Shearer seule dans le salon, on retombe dans le théatre filmé avec une apothéose lors de la scène du piano. Mais dans le reste du film, j'aime beaucoup Norma Shearer en comtesse russe :oops:
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Re: Norma Shearer (1902-1983)

Message par francesco »

Moi j'aime bien le moment où Shearer semble prête à danser avec des castagnettes. Ca m'avait beaucoup amusé.

Sinon c'est un film qui a assez mauvaise réputation en France : Tavernier et Coursodon précisément cette scène finale grotesque (mais je crois qu'ils font erreur : ils écrivent que Gable et Shearer chantent un cantique à la fin ... je ne m'en rappelle pas ou je n'ai rien remarqué. :oops: )

A noter que le rôle a été créé à la scène par Lynn Fontane, avec Alfred Hunt comme partenaire évidemment. Du coup je suppose qu'il devait y avoir un sacré enjeu pour Shearer de passer après une légende du théâtre.
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Re: Norma Shearer (1902-1983)

Message par feb »

francesco a écrit :Sinon c'est un film qui a assez mauvaise réputation en France : Tavernier et Coursodon précisément cette scène finale grotesque (mais je crois qu'ils font erreur : ils écrivent que Gable et Shearer chantent un cantique à la fin ... je ne m'en rappelle pas ou je n'ai rien remarqué. :oops: )
Je crois justement que c'est le cas dans la fin alternative pour le reste du monde :wink:
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Re: Norma Shearer (1902-1983)

Message par francesco »

Ah merci, tout s'explique ... mais je ne suis pas sûr que la version originale leur aurait mieux convenu. :mrgreen:
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Re: Norma Shearer (1902-1983)

Message par feb »

Non c'est sur, surtout avec Gable et Shearer qui font leur tour de télépathie avec les bombardiers qui passent au dessus de l'hôtel :mrgreen:
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Re: Norma Shearer (1902-1983)

Message par Julien Léonard »

Idiot's delight - Réalisé par Clarence Brown / 1939 :

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Un bien curieux film, ne sachant trop sur quel pieds danser. Un mélange des genres dirons-nous. Toujours est-il que Idiot's delight n'a pas spécialement bien passé l'épreuve du temps. Le scénario est souvent confus, frénétique mais sans réel but qui en révélerait la saveur. La diégèse fonce donc à toute allure, mais sans savoir vraiment où, débouchant sur une fin certes étonnante mais maladroite. Le contexte de début de guerre en Europe est bien rendu, avec l’inquiétude et le malaise de la situation, mais le double-sens du film (rigolons un peu pendant qu'il en est encore temps) ne fait qu'effleurer un objectif qui aurait sans doute mieux fonctionné si un scénario plus solide avait été établi. La relative réussite du film doit surtout à Clark Gable, véritable lion rugissant et séducteur de la MGM, dansant, blaguant et se cramponnant au film avec beaucoup d'énergie. D'autant qu'il reste gâté concernant les dialogues, et que sa relation avec ses "girls" est très mignonne. En revanche, Norma Shearer est à côté de la plaque. Ne sachant visiblement pas vers quel sens dramatique tirer son personnage, elle joue comme une énigme, lointaine, inaccessible et, à vrai-dire, irritante. Une sorte de Greta Garbo tournée en ridicule ! L'actrice concède un réel effort, certes, mais à vide. Et quelle perruque hideuse ! Le métier de Clarence Brown, qui réalise ce film sans trop se fatiguer, et le savoir-faire MGM sont heureusement présents : caméra mobile et décors luxueux, mâtinés d'une jolie photographie, permettent de passer un agréable moment. Mais on a vraiment l’impression que le film passe à côté de quelque-chose qui aurait pu (dû) être formidable. Pas mal, mais laborieux.


Let us be gay - Réalisé par Robert Z. Leonard / 1930 :

Image

Un joli portrait de femme bafouée devenue tombeuse d'hommes. Le propos est parfois simpliste, le début du film trop rapide et la fin légèrement bâclée, mais dans l'ensemble cela reste intéressant. Norma Shearer est superbe, avec ce visage si particulier, souligné par une photographie qui lui est entièrement dédiée. Chargée de séduire son ex-mari pour l'éloigner de la petite fille d'une bourgeoise impossible qui cherche à la marier à un bon parti, elle rayonne, crève l'écran et batifole avec audace. Les dialogues pré-codes sont bien présents, mais plus sages qu'ailleurs (à la Warner, on aurait déjà subtilement versé dans le trivial !), et les personnages sympathiques, de la vieille fille aigrie au vieux séducteur invétéré en passant par le jeune premier sans épaisseur... Une jolie réussite, cependant tempérée par une mise en scène plate comme jamais. Il faudra vraiment attendre l'année suivante pour qu'explosent les styles si particuliers et identifiables des majors hollywoodiennes. Présentement, les décors sont déjà luxueux, les toilettes bourgeoises soignées (les pantalons larges "à la Shearer" font merveille), mais la caméra s'enlise dans l'immobilisme. Le montage lui-même n'est pas toujours très cadencé, laissant entre'apercevoir des instants qui auraient gagné à être mieux découpés. Pour le reste, on s'amuse, on observe, et on accompagne ce petit groupe de personnes pour le week-end avec plaisir. Le retournement de situation final dans le comportement de Norma Shearer pourra en agacer plus d'un, mais la terrible simplicité de sa réplique fait tout de même son effet. Un bon moment.


Private lives - Réalisé par Sidney Franklin / 1931 :

Image

Le couple Norma Shearer / Robert Montgomery a toujours bien fonctionné, la preuve encore avec cette solide comédie de moeurs rythmée et dialoguée au canon ! Les deux acteurs se renvoient la répartie avec beaucoup de plaisir, et cela marche du tonnerre. Montgomery est détestable en petit mari suffisant, Shearer est crispante en femme sur les nerfs, et tout cela est presque parfait. Les scènes du chalet en haute montagne font mouche, malgré quelques longueurs, et le couple s’entre-déchire avec bonheur à l'écran. Enrobé par le métier de la MGM, avec tous les soins techniques habituels, cette sucrerie pré-code aurait simplement pu être élaguée d'un petit quart-d'heure pour que la qualité monte d'un cran. Pas grave, tant l'humour, la corrosion au sein du couple et les répliques insolentes croisées offrent un spectacle parfois jouissif, souvent décalé, rarement ennuyeux.


Marie Antoinette - Réalisé par W. S. Van Dyke : 1938 :

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Un film réellement enthousiasmant. On pouvait s'attendre à quelque-chose de poussiéreux et grandiloquent, or il n'en n'est rien. Excepté quelques scènes où cela patine un peu, l'ensemble est fort beau. Quant à Norma Shearer, elle est tout simplement sublime ! Affublé de perruques à faire fuir les perroquets de Nouvelle Guinée, elle a paradoxalement rarement été aussi belle et aussi expressive. Son jeu est remarquable, je le dis haut et fort, et elle habite Marie Antoinette avec une grande fraicheur. Le film rassemble bien quelques défauts, comme une vision biaisée de la Révolution française (les révolutionnaires sont veules et sales, alors que les royalistes sont bons et propres... ce qui n'est pas forcément toujours faux, et puis la période de la "Terreur" y est bien représentée), mais sinon quelle leçon de mise en scène, quelle gestion du rythme et de la dramaturgie ! Van Dyke était un cinéaste brillant, l'un des meilleurs de la MGM à n'en pas douter (aux côtés de Cukor, Goulding et Brown, ainsi que dans une moindre mesure Conway). Sa caméra est souvent audacieuse, elle sait capter l'intimité de personnages comme la puissance de l'Histoire, on note également quelques travellings particulièrement élégants. Les acteurs sont tous excellents (Tyrone Power et John Barrymore en tête), et les scènes d'anthologie ne manquent pas.

Les dernières minutes, sombres et mélodramatiques, reposent presque totalement sur les nerfs et le désespoir de Norma Shearer. Je l'ai souvent trouvé très bien, mais jusqu'ici j'avais tendance à penser qu'elle ne valait pas Garbo, Crawford et les autres de la MGM. J'avais tort : bien dirigée, elle pouvait exploser les cieux ! Avec ce film, elle m'a définitivement prouvé qu'elle était belle, certes, mais aussi très inspirée, chose que je mettais parfois en doute (dans Idiot's delight l'année suivante, elle est à peine supportable). Cela dit, j'aurais dû m'en souvenir plus tôt : dans Femmes de Cukor, elle possède sans doute le rôle le moins intéressant et pourtant elle illumine l'écran et se saisit de son personnage avec beaucoup d'intelligence. Dans ce film, Crawford était gâtée (un rôle de méchante comme on fait peu), mais pas elle (son rôle de femme bafouée sent le réchauffé)... et pourtant, grâce au génie de Cukor et à l'énergie qu'elle insuffle dans ce rôle, elle en ressort grandie et propose un personnage très intéressant. Chapeau Madame !

En deux mots, il reste un grand film historique, long (près de 2H40), jamais ennuyeux, toujours très fastueux (énorme budget de près de 3 millions de dollars), à la mise en scène ample et aux immenses décors s'étalant à perte de vue. Magnifique.
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Re: Norma Shearer (1902-1983)

Message par francesco »

Si j'ai très bien supporté Shearer dans La Ronde du pantin je suis entièrement d'accord avec toi à propos de Marie-Antoinette, qu'il ne faut pas voir comme un film "historique", mais qui est vraiment émouvant et spectaculaire à la fois. Shearer y trouve un de ses plus grands rôles et elle est vraiment étonnante de modernité, à certains moments, même si pour ma part j'ai tendance à penser qu'elle a moins de charisme et de photogénie que Garbo mais un registre beaucoup plus étendu. En fait je continue de penser que c'est une actrice qui a appris son métier et qui est devenue meilleure au fur et à mesure que les années sont passées.

Elle avait reçu la coupe Volpi à Venise et une nomination aux oscars pour ce rôle :

http://levidamedechartres.over-blog.com ... 12360.html

J'avais écrit ça :

"Alors ? … Ce serait sans compter sans Shearer qui trouve en Marie-Antoinette le rôle de sa vie peut-être, dans une extravanza hollywoodienne qui tourne le dos à la réalité historique mais qui a toujours exercé une grande séduction sur mon esprit. Shearer joue la reine non pas telle qu’elle était (même si elle s’est prêtée à la transformation d’usage, à la perruque blonde pour faire viennoise, aux corsets et aux robes à panier) mais telle que notre imagination romanesque voudrait qu’elle ait été. Bien entendu le film arriva dans l’industrie avec force publicité.

C’était un biopic, comme des années plus tôt The Divine Lady, produit le plus somptueusement possible par la MGM (c’était un projet posthume de Thalberg en personne) et Shearer devait d’ailleurs remporter la Coupe Volpi à Venise. Il était impensable qu’elle ne soit pas nommée. Mais son seul talent suffit largement à expliquer ce succés auprés des votants (le dernier de sa carrière, puisqu’elle sera oubliée l’année suivante pour Femmes et que ses autres rôles seront des productions beaucoup plus modestes). L’actrice n’a pas pour elle la modernité de jeu de Davis ou de Hiller. De ce fait ses moins bons moments se situeront dans ses scènes maternelles où elle surjoue la tendresse et dans certaines séquences avec Tyrone Power (ce dernier beau à tomber par terre) où ses mimiques énamourées peuvent agacer.

Pour le reste c’est de la très belle ouvrage. Techniquement c’est admirable : elle est devenue paradoxalement plus vraie en très jeune fille au début du film que deux ans plus tôt dans la première scène de Romeo et Juliette. Gestes et expressions sont infiniment plus crédibles. Sa composition en jeune dauphine est éblouissante : elle porte les robes à panier avec une simplicité et une superbe (Adrian s’est déchainé sur les costumes) qui la font reconnaitre au milieu de toute la cour, comme la reine elle-même. Le charme, l’abattage dont elle fait preuve dans la première partie du film sont ainsi irresistibles, comme si l’actrice avait fait de l’esprit de cour le sien propre. La maturité, est de la même manière, négociée dans le mouvement et dans l’attitude plus encore que dans le maquillage, anticipant ainsi sur le travail de Kirsten Dunst dans le film de Sofia Coppola. Mais au-delà de la séduction qu’elle exerce l’actrice réussit dans ses dernières scènes à être bouleversante. C’est assez difficile à analyser mais j’ai rarement eu autant l’impression que les pleurs d’une actrice étaient à ce point « réels » (et, partant, communicatifs). Le dernier repas avec Louis XVI, la séparation d’avec le duc de Normandie sont interprétés avec un lyrisme poignant qui rend d’autant plus douloureux les dernieres séquences où la reine est successivement dévastée (on dirait que Shearer a étudié les derniers portraits de la reine par Kucharsky) puis hagarde. On pourra facilement se convaincre (ou au contraire discuter) de tout cela : le film est visible en DVD (zone 1. Il me semble qu’il y a des sous-titres français)."
Dernière modification par francesco le 20 juil. 11, 18:22, modifié 1 fois.
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Re: Norma Shearer (1902-1983)

Message par francesco »

Pour Let us be gay tu as acheté le Warner Archive ?
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Re: Norma Shearer (1902-1983)

Message par Julien Léonard »

francesco a écrit :Pour Let us be gay tu as acheté le Warner Archive ?
Non, c'est une copie enregistrée sur TCM (j'en profite pour remercier encore une fois ma bienfaitrice). :wink:
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Re: Norma Shearer (1902-1983)

Message par feb »

Je me sens seul en disant que j'ai bien aimé la partie du film avec Norma Shearer en russe dans Idiot's delight :mrgreen: Merci beaucoup Julien pour ce combo Shearer et surtout pour ton avis sur Marie-Antoinette...et merci à francesco aussi :wink:
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Re: Norma Shearer (1902-1983)

Message par francesco »

feb a écrit :Je me sens seul en disant que j'ai bien aimé la partie du film avec Norma Shearer en russe dans Idiot's delight :mrgreen: Merci beaucoup Julien pour ce combo Shearer et surtout pour ton avis sur Marie-Antoinette...et merci à francesco aussi :wink:
Mais non, ne te sens pas seul : on est au moins deux ! :fiou:

Sinon on se demande bien à quelle bienfaitrice Julien fait allusion. Je ne vois pas du tout. :?: :?: :?:
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