Un massacre...andrino a écrit : je ne sais ce que cela donne en vf!
Eve (Joseph L. Mankiewicz - 1950)
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- Dédé du Pacifique
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Et le personnage joué par Thelma Ritter (toujours aussi géniale), qui n'est dupe de rien du début à la fin du film.
... and Barbara Stanwyck feels the same way !
Pour continuer sur le cinéma de genre, visitez mon blog : http://sniffandpuff.blogspot.com/
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Une partie de la force du film vient justement des ces "témoins", qui ne sont dupes de rien, mais ne dénoncent rien non plus : ils jouent le jeu, comme tout le monde... Le cynisme est à la fois un mode de vie et indispensable à la survie.Tom Peeping a écrit :Et le personnage joué par Thelma Ritter (toujours aussi géniale), qui n'est dupe de rien du début à la fin du film.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Jipi! Tu t'affoles en cuisine! Viens donc prendre un peu de bon temps avec tes invités![/quote]
J'arrive, j'arrive. J'au vu EVE sur TCM hier 2h15 de bonheur avec Bette Davis qui exerce sur moi une attirance particulière. Le dernier plan c'est vrai est grandiose, une nouvelle prétendante s'aiguise les ongles par des révérences en miroir surmultipliés pendant qu'Eve devenue Margaut s'apprète sans le savoir à être dévorée. Un chef d'oeuvre.
Jipi! Tu t'affoles en cuisine! Viens donc prendre un peu de bon temps avec tes invités![/quote]
J'arrive, j'arrive. J'au vu EVE sur TCM hier 2h15 de bonheur avec Bette Davis qui exerce sur moi une attirance particulière. Le dernier plan c'est vrai est grandiose, une nouvelle prétendante s'aiguise les ongles par des révérences en miroir surmultipliés pendant qu'Eve devenue Margaut s'apprète sans le savoir à être dévorée. Un chef d'oeuvre.
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J'ai le dvd d'Eve depuis 2 ans et je ne l'ai toujours pas regardé, faudra bien qu un jour je rattrape mon retarde de visionnement dans mes dvd.
Top 20 actuel
http://www.shompy.com/someone1600/l10080_frfr.html
Mes dvd
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D'aucuns classent cet opus caustique, critique acerbe de la société américaine, au zénith de la filmographie hors du commun de Mankiewicz, néanmoins si ce métrage un tantinet trop verbeux et couvert de lauriers, mérite nombre d'éloges, je trouve qu'il doit être sérié en-deçà des grands chefs-d'œuvre tels l'Aventure de Mme Muir, On murmure dans la ville ou La comtesse aux pieds nus.
Ici, comme souvent chez Mankiewicz, l’action repose essentiellement sur le pouvoir des mots qui induit les soubresauts de l’intrigue par le truchement de flash-backs, de méandres tortueux et par le biais d’un lyrisme, d’une sophistication, d’une affèterie et d’une apprêté des dialogues. Le plus insigne substantif, la moindre locution participent au déroulement de l'oeuvre. Ici, point d'accesoire bilevesée, point de vain hourvari, chaque mot aiguillone le spectateur et nimbe l'intrigue d'une subtilité idoine et propre à ce réalisateur cultuvé.
Chez Mankiewicz, - à l’instar de certains personnages hitchcockiens en transit vers l’inconnu aux confins du plaisir et de l'angoisse, des espoirs et des phobies, d'un gouffre aux profondeurs hadales et d'un olympe radieux... et traversant un inextinguible maëlstrom attirent le spectateur dans les profondeurs de la passion - la femme (campée ici par Bette Davis et Anne Baxter) est ici la figure archétypale de cette transition, de cet épiphénomène transitoire qui enserre le devenir de ses stars à leur ambition, à leur désir, à leur subversion mais surtout à leur image reflet métaphorique de la fuite du temps et de la quête d’identité.
Au final, Mankiewicz livre une rude critique de la société américaine par le truchement d'un microcosme qu'il connaît par coeur à savoir le monde du théâtre, où règne l'arrivisme, le népotisme, la fragilité psychologique, les dérives psychotiques et le déni du temps qui passe. Thèmes qui sont plus que jamais d'actualité!
Ici, comme souvent chez Mankiewicz, l’action repose essentiellement sur le pouvoir des mots qui induit les soubresauts de l’intrigue par le truchement de flash-backs, de méandres tortueux et par le biais d’un lyrisme, d’une sophistication, d’une affèterie et d’une apprêté des dialogues. Le plus insigne substantif, la moindre locution participent au déroulement de l'oeuvre. Ici, point d'accesoire bilevesée, point de vain hourvari, chaque mot aiguillone le spectateur et nimbe l'intrigue d'une subtilité idoine et propre à ce réalisateur cultuvé.
Chez Mankiewicz, - à l’instar de certains personnages hitchcockiens en transit vers l’inconnu aux confins du plaisir et de l'angoisse, des espoirs et des phobies, d'un gouffre aux profondeurs hadales et d'un olympe radieux... et traversant un inextinguible maëlstrom attirent le spectateur dans les profondeurs de la passion - la femme (campée ici par Bette Davis et Anne Baxter) est ici la figure archétypale de cette transition, de cet épiphénomène transitoire qui enserre le devenir de ses stars à leur ambition, à leur désir, à leur subversion mais surtout à leur image reflet métaphorique de la fuite du temps et de la quête d’identité.
Au final, Mankiewicz livre une rude critique de la société américaine par le truchement d'un microcosme qu'il connaît par coeur à savoir le monde du théâtre, où règne l'arrivisme, le népotisme, la fragilité psychologique, les dérives psychotiques et le déni du temps qui passe. Thèmes qui sont plus que jamais d'actualité!
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AlexRow a écrit :urspoller a écrit :ce métrage un tantinet trop verbeux
urspoller a écrit : Chez Mankiewicz, - à l’instar de certains personnages hitchcockiens en transit vers l’inconnu aux confins du plaisir et de l'angoisse, des espoirs et des phobies, d'un gouffre aux profondeurs hadales et d'un olympe radieux... en traversant un inextinguible maëlstrom attirant le spectateur dans les profondeurs de la passion - la femme (campée ici par Bette Davis et Anne Baxter) est ici la figure archétypale de cette transition, de cet épiphénomène transitoire qui enserre le devenir de ses stars à leur ambition, à leur désir, à leur subversion mais surtout à leur image reflet métaphorique de la fuite du temps et de la quête d’identité.
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Raillez messieurs. Je me mets donc à votre niveau!
Ce film est aussi beau qu'un poème en vert.
Il a de nombreuses qualités intrinsectes comme les dessins aminés du club Dorothée.
Bette Davis est super et pour ce film elle a eu un escharre. Elle est pas bête Davis.
Ann Baxter est pas gentille car elle veut prendre la place de Bette Davis qui ne peut pas bouger à cause de ses escharres. C'est pas un âne Baxter.
Mais à la fin la roue tourne, car la roue c'est rond comme une queue de pelle. C'est pas la pelle du 18 juin!
J'espère que vous aurez aimé mon anna-lise et ses arguments. ça sert les études. J'ai eu mon brevet de secourisme, puis mon bac à gravier. Et à l'universalité, j'ai eu ma licence IV à bar-le-duc en Champagne. Et maintenant, j'ai une six-roses du foi.
Ce film est aussi beau qu'un poème en vert.
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Bette Davis est super et pour ce film elle a eu un escharre. Elle est pas bête Davis.
Ann Baxter est pas gentille car elle veut prendre la place de Bette Davis qui ne peut pas bouger à cause de ses escharres. C'est pas un âne Baxter.
Mais à la fin la roue tourne, car la roue c'est rond comme une queue de pelle. C'est pas la pelle du 18 juin!
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- Tati Danielle
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Et c'est toi qui t'appelle Urspoller... Tu te flagelles en public parfois le dimanche?urspoller a écrit :Raillez messieurs. Je me mets donc à votre niveau!
Ce film est aussi beau qu'un poème en vert.
Il a de nombreuses qualités intrinsectes comme les dessins aminés du club Dorothée.
Bette Davis est super et pour ce film elle a eu un escharre. Elle est pas bête Davis.
Ann Baxter est pas gentille car elle veut prendre la place de Bette Davis qui ne peut pas bouger à cause de ses escharres. C'est pas un âne Baxter.
Mais à la fin la roue tourne, car la roue c'est rond comme une queue de pelle. C'est pas la pelle du 18 juin!
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