Les films de la SNC chez M6 vidéo

[tomsbox]

Quand tu parles de "studio" tu parles de la SNC ?...
Oui, s'il y a eu un blocage de l'exploitation des films pour une raison juridiuque quelconque ça m'intéreserait de la connaitre... mais comme toi, je ne trouve rien sur le web. :/

[Alphonse Tram]

Quand tu parles de "studio" tu parles de la SNC ?...

Oui, c'est un abus de langage; il faut plutôt parler de société de production.

[rosay]

A l'automne, pour le dixième anniversaire de la disparition de Jean Marais, M6 Vidéo / SNC va éditer 6 films dans lequel celui-ci joue ( Orphée, Julietta, Les chouans, Ruy Blas, L'éternel retour et Voyage sans espoir ) avec des copies restaurées et remastérisées. Vivement l'automne !

[Jeremy Fox]

17 septembre :

* Une ravissante idiote (Edouard Molinaro)
* Les pétroleuses (Christian Jaque)

[Alfred Kralik]

Je viens de regarder 2 films issus de ce catalogue;
Il giovedi : excellent transfert image/son et film intéressant à découvrir.
Le jardin des Finzi Contini : même sentiment que lors de la ressortie en salles l'an dernier, à savoir image passable et son calamiteux, chargé en aigus.
Il y a des restaurations plus réussies.

[Alphonse Tram]

Les visuels de la fournée du 17 septembre :

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Et le 12 novembre donc, selon le planning :

* Les Chouans (Henri Calef)
* Voyage sans espoir (Christian-Jacque)
* Julietta (Marc Allégret)
* Orphée (Jean Cocteau)
* L'éternel retour (Jean Delannoy)
* Ruy Blas (Pierre Billon)

[rosay]

Le film L'éternel retour a été tourné en 1943 d'après un scénario et des dialogues de Jean Cocteau, mais la mise en scène est de Jean Delannoy. Rendons à César ce qui appartient à César.

Jean Delannoy s'est éteint le 18 juin dernier dans l'indifférence complète des médias... Le travail de destruction médiatique fait par l'équipe des Cahiers du Cinéma au début des années 60 a contribué à reléguer les Jean Delannoy, Julien Duvivier et autres Henri Decoin au rang des metteurs en scène estampillés "Qualité française", comprenez metteurs en scène sans grand intérêt cinématographique. Aujourd'hui, des films comme Maigret tend un piège (1958) Jean Delannoy avec Jean Gabin, La fête à Henriette (1952) Julien Duvivier avec Dany Robin ou Entre onze heures et minuit (1949) Henri Decoin avec Louis Jouvet, se regardent toujours avec beaucoup de plaisir et sans ennui ce qui n'est pas le cas de films comme L'immortelle (1963) d'Alain Robbe-Grillet avec Françoise Brion...

[Alphonse Tram]

Merci rosay d'avoir corrigé cette erreur

[Alphonse Tram]

Fournée "Italienne" du 19 novembre 2008 :

- Amore E Chiacchiere (Alessandro Blasetti, 1958)
- Bordela (Pupi Avati, 1976)
- Peccato che sia una canaglia / Dommage que tu sois une canaille (Alessandro Blasetti, 1954)
- La mazurka del barone, della santa e del fico fiorone (Pupi Avati, 1975)
- La presidentessa / Mademoiselle la présidente (Pietro Germi, 1952)

[Alfred Kralik]

Le film L'éternel retour a été tourné en 1943 d'après un scénario et des dialogues de Jean Cocteau, mais la mise en scène est de Jean Delannoy. Rendons à César ce qui appartient à César.

Jean Delannoy s'est éteint le 18 juin dernier dans l'indifférence complète des médias... Le travail de destruction médiatique fait par l'équipe des Cahiers du Cinéma au début des années 60 a contribué à reléguer les Jean Delannoy, Julien Duvivier et autres Henri Decoin au rang des metteurs en scène estampillés "Qualité française", comprenez metteurs en scène sans grand intérêt cinématographique. Aujourd'hui, des films comme Maigret tend un piège (1958) Jean Delannoy avec Jean Gabin, La fête à Henriette (1952) Julien Duvivier avec Dany Robin ou Entre onze heures et minuit (1949) Henri Decoin avec Louis Jouvet, se regardent toujours avec beaucoup de plaisir et sans ennui ce qui n'est pas le cas de films comme L'immortelle (1963) d'Alain Robbe-Grillet avec Françoise Brion...

Ce sont les excès de toute "révolution" : le cinéma français s'encroûtait, tenu, pour la plupart, par des producteurs et cinéastes qui occupaient le terrain depuis l'avant-guerre.
Ce souffle nouveau était nécessaire, et reconnaissons que les plus grands cinéastes américains d'aujourd'hui font souvent référence à cette "nouvelle vague".
Evidemment, citer Robe-Grillet permet tous les anathèmes et me semble quelque peu... réducteur.
Il y eut tous les autres, et non des moindres.
Il est intéressant que cette "querelle" qu'on croyait dépassée, resurgisse à l'occasion du décès de Delannoy.
Le film de lui que vous citez est certainement l'un des rares, dans sa filmographie, qui tienne encore le coup ; la plupart des autres me semble peu "regardable" aujourd'hui, sauf sous l'angle du "c'était mieux avant" : "Chiens perdus sans collier" ou même "Notre Dame de Paris" ne résistent pas à la comparaison avec quelques centaines de films de toute nationalité et de toute époque !
Je pense un peu la même chose de Decoin, dont la série de films avec la jolie (mais piètre actrice)Françoise Arnoul ne passe plus la rampe (même si les plus âgés d'entre nous y prirent un plaisir certain, parfois... inavouable).
En revanche, on ne peut mettre Duvivier dans le même sac, c'est trop facile : dans sa filmo (pléthorique), on trouve quelques films du meilleur tonneau.
"La belle équipe", "La fin du jour", "Panique" sont de grands films, et il y en a d'autres !

Qu'on ne se méprenne pas : je ne lis pas ces "Cahiers" tant vilipendés (que ça en donnerait presque envie !) et apprécie le cinéma dans sa grande diversité.
Paix aux cendres de Jean Delannoy , mais un décès ne doit pas donner lieu à la dithyrambe.
Enfin, "L'éternel retour" doit, bien sûr, ses qualités (quoique on puisse en discuter) à l'univers poétique de Cocteau qui fit mieux avec"La belle et la bête", secondé par un vrai bon metteur en scène, René Clément.

Quant aux films français à venir dans cette série, rien de bien folichon, non ?

[rosay]

Tout à fait d'accord avec vous Alfred Kralik : un décès ne doit pas donner lieu à la dithyrambe. Il doit cependant en toute honnêteté intellectuelle permettre de restituer le travail d'un metteur en scène dans le contexte de son époque même si ses films sont oubliés ou/et qu'ils ne sont plus regardables aujourd'hui. De ce point de vue, Jean Delannoy était considéré comme un grand metteur en scène avec les critères de son époque, son travail lui a valu des récompenses à Cannes et à Venise, et ses films ont attiré des millions de spectateurs dans les salles.

La "querelle" ressurgit naturellement avec la mort de Jean Delannoy puisque celui-ci a été une des cibles favorites des critiques des "Cahiers du Cinéma". Par ailleurs, lorsqu'on consulte le blog de Sege Toubiana, biographe de François Truffaut et cinéphile qui ne jure que par les "Cahiers du Cinéma", on peut lire la phrase suivante : "Jean Delannoy est mort, je reste sec..." Ces propos, qui sont aussi valables et respectables que d'autres propos, me gênent lorsqu'ils sont tenus par Serge Toubiana, directeur général de La Cinémathèque française. Je pense qu'il est inutile d'espérer voir une rétrospective même incomplète des films de Jean Delannoy dans une des salles du 51 rue de Bercy. Je souhaite que l'avenir me donne tort...

[Commissaire Juve]

... la plupart des autres me semblent peu "regardables" aujourd'hui, sauf sous l'angle du "c'était mieux avant" : "Chiens perdus sans collier" ou même "Notre Dame de Paris" ne résistent pas à la comparaison avec quelques centaines de films de toute nationalité et de toute époque !

C'est bizarre... j'arrive parfaitement à regarder ces films. Je ne pense pas "c'était mieux avant" (pas là, en tout cas), je les regarde, tout simplement... et j'y trouve une certaine satisfaction.

Alors tu pourrais dire (comme dans le Schpountz) : "Ooh, mais toi, tu as l'habitude ! En ce qui concerne les poisons cinématographiques, tu es vacciné, fortifié, blindé ! Tu les avales, tu les digères, tu les distilles. Tu es un véritable alambic... tu es l'alambic des Borgia !"

Et moi, je te répondrais : "Dis ! moi, tu m'appelles alambic ? Grôôôssier !"

[Alfred Kralik]

... la plupart des autres me semblent peu "regardables" aujourd'hui, sauf sous l'angle du "c'était mieux avant" : "Chiens perdus sans collier" ou même "Notre Dame de Paris" ne résistent pas à la comparaison avec quelques centaines de films de toute nationalité et de toute époque !

C'est bizarre... j'arrive parfaitement à regarder ces films. Je ne pense pas "c'était mieux avant" (pas là, en tout cas), je les regarde, tout simplement... et j'y trouve une certaine satisfaction.

Alors tu pourrais dire (comme dans le Schpountz) : "Ooh, mais toi, tu as l'habitude ! En ce qui concerne les poisons cinématographiques, tu es vacciné, fortifié, blindé ! Tu les avales, tu les digères, tu les distilles. Tu es un véritable alambic... tu es l'alambic des Borgia !"

Et moi, je te répondrais : "Dis ! moi ? Tu m'appelles alambic ? Grôôôssier !"

[Alphonse Tram]

Le 22/10/08 : sortie d'un double prog "Cracks/Mur" à 25€

[Burnett]

Ah ! Enfin !
Depuis le temps que j'attendais une baisse des ces 2 là !