Stephen King

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cinephage
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Message par cinephage »

J'aime pour ma part énormément les nouvelles de Stephen King. Dans ces textes courts, il a le temps de prendre une idée simple, souvent bonne, et d'installer l'ambiance qui y correspond. C'est à mon sens dans ces textes brefs que l'on peut trouver la preuve la plus convaincante de son talent : de la structure au champ lexical, tout y est plus précis que dans ses gros ouvrages (même si je les apprécie également). L'exercice est plus exigeant, et il y sacrifie avec parfois une immense maestria.
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Flol
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Message par Flol »

cinephage a écrit :J'aime pour ma part énormément les nouvelles de Stephen King.
C'est pas faux. La nouvelle "Mémé" parue dans Danse Macabre est d'ailleurs un des trucs les plus flippants que j'ai jamais lus ! :o
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Major Tom
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Message par Major Tom »

Ratatouille a écrit :La nouvelle "Mémé" parue dans Danse Macabre est d'ailleurs un des trucs les plus flippants que j'ai jamais lus ! :o
C'est dans Brume.
Danse Macabre, ça remonte (comme tous les King d'ailleurs) mais je l'aimais beaucoup, et me souviens surtout de quelques-unes: "Désintox, Inc" et "La Corniche" (qui toutes deux sont devenues deux segments du film Cat's Eye), "L'Homme qui aimait les fleurs" et, vaguement, "Poids Lourds" (qui donnera plus tard Maximum Overdrive)...
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Rockatansky
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Message par Rockatansky »

Stephen King j'ai tout lu jusqu'à Désolation, aprés j'ai laché, j'avais l'impression de lire toujours les memes livres qui répondaient des memes recettes. J'ai adoré, mais je pense que comme beaucoup d'auteurs quand on en lit trop à un moment on tourne en rond. Et bon c'est peu de dire que King est plutot prolifique comme élément. J'avais adoré aussi ce qu'il avait écrit sous le pseudo de Richard Bachman, notamment La peau sur les os et Marche ou creve.
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cinephage
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Message par cinephage »

Rockatansky a écrit :Stephen King j'ai tout lu jusqu'à Désolation, aprés j'ai laché, j'avais l'impression de lire toujours les memes livres qui répondaient des memes recettes. J'ai adoré, mais je pense que comme beaucoup d'auteurs quand on en lit trop à un moment on tourne en rond. Et bon c'est peu de dire que King est plutot prolifique comme élément. J'avais adoré aussi ce qu'il avait écrit sous le pseudo de Richard Bachman, notamment La peau sur les os et Marche ou creve.
Je crois effectivement qu'il faut laisser un peu de temps entre deux ouvrages du même auteur, faute de quoi son style prend des airs de répétition (King, j'ai toujours espacé, mais Ellroy m'a fait ça, de même que Pennac, dans des registres fort différents).
Alors qu'après un certain intervalle de temps (6 mois, un an), on se replonge dans l'univers de l'auteur qu'on apprécie avec bonheur (on est du coup très indulgent avec les effets de répétition, inévitables chez des écrivains qui produisent de tels volumes).
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Message par nobody smith »

Avec J.K Rowling, c’est Stephen King qui m’a poussé à lire des livres. Donc du coup, j’ai une certaine affection pour son œuvre que je suis toujours entrain de découvrir petit à petit même si il y a des hauts et des bas. Il y a vraiment un gouffre entre un certain laisser-aller (surtout dans ses œuvres récente comme l’extraordinairement creux roadmaster ou le rigolo mais vain cellulaire) et ses grands moments de folie virtuose (son chef d’œuvre dead zone, ça et sa folie imaginative[/i]). Pour le moment, son œuvre ne m’a pas gavé surtout parce que ses romans ont le mérite d’être facile à lire et de disposer d’un rythme appuyé.
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Cosmo Vitelli
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Message par Cosmo Vitelli »

Rockatansky a écrit :J'avais adoré aussi ce qu'il avait écrit sous le pseudo de Richard Bachman, notamment La peau sur les os et Marche ou creve.
Pareil, et je rajoute Running man et Chantier
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Nimrod
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Message par Nimrod »

cinephage a écrit :mais Ellroy m'a fait ça
C'est assez curieux, parce que jusqu'à American Tabloïd inclus, il y a une évolution assez nette de son style, d'un bouquin à l'autre. Evolution qui a été assez lente au départ, puis plus rapide. Elle est particulièrement sensible dans le Quatuor de LA, White Jazz étant un aboutissement (jugé trop extrême par beaucoup, d'où le "recadrage" de American Tabloïd. Pour ma part, j'adore).
Depuis American Death Trip (exclus, je l'ai beaucoup aimé, même s'il est loin d'être parfait), j'ai par contre énormément de mal à lire ses nouvelles et articles. On y retrouve trop ses tics.
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Rockatansky
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Message par Rockatansky »

Les nouvelles et articles sont aussi des compils de périodes ou effectivement ressortent profondement les tics d'écriture.
Je partage ton avis sinon sur Ellroy qui est effectivement l'un des seuls auteurs ou je ne ressent pas cette lassitude (sur les romans en tout cas).
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Message par cinephage »

Nimrod a écrit :
cinephage a écrit :mais Ellroy m'a fait ça
C'est assez curieux, parce que jusqu'à American Tabloïd inclus, il y a une évolution assez nette de son style, d'un bouquin à l'autre. Evolution qui a été assez lente au départ, puis plus rapide. Elle est particulièrement sensible dans le Quatuor de LA, White Jazz étant un aboutissement (jugé trop extrême par beaucoup, d'où le "recadrage" de American Tabloïd. Pour ma part, j'adore).
Depuis American Death Trip (exclus, je l'ai beaucoup aimé, même s'il est loin d'être parfait), j'ai par contre énormément de mal à lire ses nouvelles et articles. On y retrouve trop ses tics.
C'est un ensemble... L'univers, les personnages, le style, les "tics". A trop enchainer de livres d'un même auteur, j'ai généralement une impression de répétition. Je ne les ai peut-être pas lu dans l'ordre où ils ont été écrits, d'où le fait que cette évolution ne m'a pas frappé outre-mesure.
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Message par Nimrod »

cinephage a écrit :Je ne les ai peut-être pas lu dans l'ordre où ils ont été écrits, d'où le fait que cette évolution ne m'a pas frappé outre-mesure.
L'univers n'a en effet pas tant que ça évolué. Mais sur le plan du style, c'est assez clair. Tu lis quelques passages d'un Lloyd Hopkins, puis tu enchaînes sur White Jazz (pour prendre un exemple non représentatif) ou American Tabloïd/American Death Trip. L'évolution en l'espace de 15 ans est assez frappante.
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Message par Rockatansky »

Là ou tu as parfaitement raison c'est qu'on peut aussi voir cette évolution rien que dans le quatuor de Los Angeles ou il se finit sur l'extrême White Jazz, avant une heureuse remise à niveau dans American Tabloid.
Mais on s'éloigne du sujet initial.
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Message par Nimrod »

Rockatansky a écrit :Là ou tu as parfaitement raison c'est qu'on peut aussi voir cette évolution rien que dans le quatuor de Los Angeles ou il se finit sur l'extrême White Jazz, avant une heureuse remise à niveau dans American Tabloid.
Oui. LA Confidential semble avoir été le déclic. Jusque là, il y avait semble-t-il une évolution latente, dues tout simplement aux progrès de Ellroy. Il explique je ne sais plus où (peut être dans la préface de LA Confidential) que ce roman était beaucoup trop long. Son éditeur lui a donc demandé de le raccourcir, chose qu'Ellroy a faite en retravaillant le texte, qu'il a élagué de tout ce qui lui semblait superflu.
L'évolution, à partir de ce roman, semble donc être une démarche volontaire de l'auteur. D'où le tâtonnement que constitue White Jazz, puis le recentrage avec American Tabloïd. Apparemment, les gens - curieusement - semblent apprécier les phrases complètes. :mrgreen:
Anorya
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Message par Anorya »

Major Tom a écrit :
Ratatouille a écrit :La nouvelle "Mémé" parue dans Danse Macabre est d'ailleurs un des trucs les plus flippants que j'ai jamais lus ! :o
C'est dans Brume.
Danse Macabre, ça remonte (comme tous les King d'ailleurs) mais je l'aimais beaucoup, et me souviens surtout de quelques-unes: "Désintox, Inc" et "La Corniche" (qui toutes deux sont devenues deux segments du film Cat's Eye), "L'Homme qui aimait les fleurs" et, vaguement, "Poids Lourds" (qui donnera plus tard Maximum Overdrive)...
Ah oui, Danse macabre est assez fameux, toutes les nouvelles sont purement géniales, je ne m'en lasse pas et j'en relis quelques unes de temps en temps (dernièrement "une sale grippe" et "matière grise" --à vous dégoûter de la bière :mrgreen: --), c'est dire.
Je n'ai pas lu beaucoup de recueuils de nouvelles de King mais celui-là est pour moi clairement incontournable. :)
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Flol
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Major Tom a écrit :
Ratatouille a écrit :La nouvelle "Mémé" parue dans Danse Macabre est d'ailleurs un des trucs les plus flippants que j'ai jamais lus ! :o
C'est dans Brume.
Mais oui j'suis con.....dans Brume - La Faucheuse, histoire d'être plus précis.
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