Notez les films de Novembre 2007
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
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- Paulie Pennino
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La Fleur de Mon Secret d'Almodovar (1995)
J'ai pas du tout aimé, c'est un peu un film de transition pour Almodovar qui s'éloigne un peu de son univers hystérique, loufoque et bariolé (je crois que le film qu'il a signé juste avant était Kika) pour nous offrir une reflexion un peu plus psychologique sur une femme au bord de la crise de nerf. Sa réalisation se fait plus précieuse aussi, plus fine. Marisa Paredes est très bien et porte le film mais ça n'a pas suffit je me suis poliment ennuyé. Le film n'est ni suffisament mysterieux, ni drôle ou émouvant. Il est juste amusant de voir que dans le film, le personnage écrit un roman dont l'histoire est le pitch de Volver. Interessante mise en abyme dans la carrière du cinéaste.
The Joy Luck Club de Wayne Wang.
Produit par Oliver Stone ce film nous retrace la vie de quatres immigrantes chinoises installées aux Etats-Unis et de leur filles respectives. Construit presque comme un film à sketch où les personnages racontent leur histoire les uns après les autres, le film devient immanquablement assez inégal. Cependant là où il touche à quelques choses d'un peu neuf c'est dans cette analyse fine, dure et complexe des relations mère/fille. Comment la mère qui a connu la misère de la Chine et l'oppression morale peut-elle communiquer tout ça à sa fille né aux Etats Unis, uniquement anglais et qui n'a aucune idée de ce qu'était la vie là-bas. C'est là que le film prend se force et sa specificité. Dommage que le film ne parvienne pas à transformer totalement cette matière.
J'ai pas du tout aimé, c'est un peu un film de transition pour Almodovar qui s'éloigne un peu de son univers hystérique, loufoque et bariolé (je crois que le film qu'il a signé juste avant était Kika) pour nous offrir une reflexion un peu plus psychologique sur une femme au bord de la crise de nerf. Sa réalisation se fait plus précieuse aussi, plus fine. Marisa Paredes est très bien et porte le film mais ça n'a pas suffit je me suis poliment ennuyé. Le film n'est ni suffisament mysterieux, ni drôle ou émouvant. Il est juste amusant de voir que dans le film, le personnage écrit un roman dont l'histoire est le pitch de Volver. Interessante mise en abyme dans la carrière du cinéaste.
The Joy Luck Club de Wayne Wang.
Produit par Oliver Stone ce film nous retrace la vie de quatres immigrantes chinoises installées aux Etats-Unis et de leur filles respectives. Construit presque comme un film à sketch où les personnages racontent leur histoire les uns après les autres, le film devient immanquablement assez inégal. Cependant là où il touche à quelques choses d'un peu neuf c'est dans cette analyse fine, dure et complexe des relations mère/fille. Comment la mère qui a connu la misère de la Chine et l'oppression morale peut-elle communiquer tout ça à sa fille né aux Etats Unis, uniquement anglais et qui n'a aucune idée de ce qu'était la vie là-bas. C'est là que le film prend se force et sa specificité. Dommage que le film ne parvienne pas à transformer totalement cette matière.
- Flol
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LE JOUR DES MORTS-VIVANTS
Romero dans ses oeuvres, ni vraiment ennuyeux, ni vraiment passionnant non plus. Certains messages humanistes bienvenu, jusqu'à une dernière partie ultra-gore où ils en font un peu trop. Bof.
Romero dans ses oeuvres, ni vraiment ennuyeux, ni vraiment passionnant non plus. Certains messages humanistes bienvenu, jusqu'à une dernière partie ultra-gore où ils en font un peu trop. Bof.
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"And Now Mr Serling"
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Festen
1er film du fameux Dogme 95 crée/signé par Lars Von trier et Thomas Vinterberg et c'est tout bonnement une petite claque virevoltante, quasi sans temps mort, radicale, ironique, méchante tout en conservant de rares moments de poésie (la danse en pleine nuit de Christian et Pia ainsi qu'Hélène et Gbatokai ou bien les images de la soeur décédée éclairée par une bougie). Après un petit temps d'adaptation dû au côté volontairement amateuriste de la chose (qu'on dirait filmée vraiment comme par un banal camescope dans une --a priori-- banale fête de famille...), on rentre pleinement dans ce règlement de compte des membres d'une famille envers leur patriarche. Jouissif.
5/6
300
L'adaptation de la BD culte de Miller par un Snyder qui a mis le paquet côté esthétique sépia retravaillée par ordi afin d'être le plus près possible de la BD pour un grand moment de sang, muscles, barbarie bien sympatoche. Un seul détail m'a gêné là où le tout passait comme une lettre à la poste en salle : la voix-off. Bizarrement, elle empêchait de rendre le film encore plus atractif tout en soulignant parfois lourdement les images là où il n'y aurait pas vraiment à mon sens besoin de le faire. Exemple vers la fin quand Leonidas est face a Xerxes et ses guerriers regroupés sous une formation protectrice de "boule" : On sait que Leonidas sue sous la fatigue, la chaleur et l'effort mais la voix-off vient nous le rappeler lourdement en ne faisant que redécrire le plan de la goutte sur le cou du roi de Sparte. C'est d'un lourd et empêche l'excitation de la vision d'atteindre bien souvent des sommets.
Et c'est dommage au fond.
4/6
1er film du fameux Dogme 95 crée/signé par Lars Von trier et Thomas Vinterberg et c'est tout bonnement une petite claque virevoltante, quasi sans temps mort, radicale, ironique, méchante tout en conservant de rares moments de poésie (la danse en pleine nuit de Christian et Pia ainsi qu'Hélène et Gbatokai ou bien les images de la soeur décédée éclairée par une bougie). Après un petit temps d'adaptation dû au côté volontairement amateuriste de la chose (qu'on dirait filmée vraiment comme par un banal camescope dans une --a priori-- banale fête de famille...), on rentre pleinement dans ce règlement de compte des membres d'une famille envers leur patriarche. Jouissif.
5/6
300
L'adaptation de la BD culte de Miller par un Snyder qui a mis le paquet côté esthétique sépia retravaillée par ordi afin d'être le plus près possible de la BD pour un grand moment de sang, muscles, barbarie bien sympatoche. Un seul détail m'a gêné là où le tout passait comme une lettre à la poste en salle : la voix-off. Bizarrement, elle empêchait de rendre le film encore plus atractif tout en soulignant parfois lourdement les images là où il n'y aurait pas vraiment à mon sens besoin de le faire. Exemple vers la fin quand Leonidas est face a Xerxes et ses guerriers regroupés sous une formation protectrice de "boule" : On sait que Leonidas sue sous la fatigue, la chaleur et l'effort mais la voix-off vient nous le rappeler lourdement en ne faisant que redécrire le plan de la goutte sur le cou du roi de Sparte. C'est d'un lourd et empêche l'excitation de la vision d'atteindre bien souvent des sommets.
Et c'est dommage au fond.
4/6
- Addis-Abeba
- Mouais
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Il a été un de mes films du mois, je ne sais plus quand.Ratatouille a écrit :Sinon, il est fort possible que je tienne déjà mon film du mois (en tout cas, c'est un sacré prétendant) : le foisonnant 24 Hour Party People de Winterbottom. Merci à 7swans pour son précieux conseil.
Film incroyable porté par un Steve Coogan grandissimo. On y parle déjà de Joy Division d'ailleurs, avec le même acteur, bluffant de mimétisme.
- Profondo Rosso
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ce n'est pas le même acteur qui joue Ian Curtis (même si il est très impressionnant aussi pour le peu de temps qu'il a à l'ecran) c'est Sean Harris alors que c'est sam Riley dans Control.Addis-Abeba a écrit :Il a été un de mes films du mois, je ne sais plus quand.Ratatouille a écrit :Sinon, il est fort possible que je tienne déjà mon film du mois (en tout cas, c'est un sacré prétendant) : le foisonnant 24 Hour Party People de Winterbottom. Merci à 7swans pour son précieux conseil.
Film incroyable porté par un Steve Coogan grandissimo. On y parle déjà de Joy Division d'ailleurs, avec le même acteur, bluffant de mimétisme.
- Addis-Abeba
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Ah j'avais cru lire qu'ils avaient repris le même acteur. Autant pour moi alors.Profondo Rosso a écrit :ce n'est pas le même acteur qui joue Ian Curtis (même si il est très impressionnant aussi pour le peu de temps qu'il a à l'ecran) c'est Sean Harris alors que c'est sam Riley dans Control.Addis-Abeba a écrit :
Il a été un de mes films du mois, je ne sais plus quand.
Film incroyable porté par un Steve Coogan grandissimo. On y parle déjà de Joy Division d'ailleurs, avec le même acteur, bluffant de mimétisme.
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- Déçu
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L'HEURE ZERO de Pascal Thomas
Moins farfelu que MON PETIT DOIGT M'A DIT, plus fidèle à une intrigue également, cette HEURE ZERO se laisse regarder sans déplaisir mais avec indulgence, et avec l'impression de lire ligne par ligne un bouquin d'Agatha Christie, ce qui n'est pas forcément un compliment tellement on peut sentir que tout ça vieillit plutôt assez mal, en fait.
Car l'histoire n'est pas très crédible, servant davantage comme un terrain de jeu pour esprits malins, et dont une transposition en "live", même stylisée par un habile mélange d'époque 2007/1930's, n'arrive pas à créer des enjeux dramatiques (ou de suspense) suffisants: on suit le récit sans y croire, et sans forcément s'y intéresser. Avec toujours l'impression de voir une pièce de théatre.
C'est une ambiance ludique, donc, qui pose d'emblée, et sans se cacher, des enjeux policiers dont on ne saura trouver la réponse sans l'aide du détective héros (et avec l'aide de témoins miraculeux trop facilement ajoutés, d'ailleurs). Un petit jeu façon "private joke" qui nous oblige, donc, à suivre des évènements distants mais dont l'imbrication façon puzzle reste toutefois assez amusante (on retrouve là les habiles constructions policières d'Agatha Christie).
Pas déplaisant, parfois amusant, parfois aussi assez mal joué (quelques erreurs de casting) pour un film pépère destiné à un certain âge. Et comme je n'ai pas cet âge, c'est donc déjà oublié...
Moins farfelu que MON PETIT DOIGT M'A DIT, plus fidèle à une intrigue également, cette HEURE ZERO se laisse regarder sans déplaisir mais avec indulgence, et avec l'impression de lire ligne par ligne un bouquin d'Agatha Christie, ce qui n'est pas forcément un compliment tellement on peut sentir que tout ça vieillit plutôt assez mal, en fait.
Car l'histoire n'est pas très crédible, servant davantage comme un terrain de jeu pour esprits malins, et dont une transposition en "live", même stylisée par un habile mélange d'époque 2007/1930's, n'arrive pas à créer des enjeux dramatiques (ou de suspense) suffisants: on suit le récit sans y croire, et sans forcément s'y intéresser. Avec toujours l'impression de voir une pièce de théatre.
C'est une ambiance ludique, donc, qui pose d'emblée, et sans se cacher, des enjeux policiers dont on ne saura trouver la réponse sans l'aide du détective héros (et avec l'aide de témoins miraculeux trop facilement ajoutés, d'ailleurs). Un petit jeu façon "private joke" qui nous oblige, donc, à suivre des évènements distants mais dont l'imbrication façon puzzle reste toutefois assez amusante (on retrouve là les habiles constructions policières d'Agatha Christie).
Pas déplaisant, parfois amusant, parfois aussi assez mal joué (quelques erreurs de casting) pour un film pépère destiné à un certain âge. Et comme je n'ai pas cet âge, c'est donc déjà oublié...
- G.T.O
- Egal à lui-même
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Supergrave de Greg Mottola
Nouvelle production du nouveau messie du cinoche comique américain, Judd Apatow, Supergrave est avant tout un mix graveleux entre les Tronches, sinistres farce pas drôle des 80's et la franchise des American Pie. Le film repose sur des ressorts comiques tellement usés depuis American Pie & co, frustration et dialogues vulgos, qu'il est difficile de le distinguer du tout venant du rire made in USA. C'est comme regarder une produc AB PRODUCTION avec les rires enregistrés...Sinistre
Note: 1/6
Nouvelle production du nouveau messie du cinoche comique américain, Judd Apatow, Supergrave est avant tout un mix graveleux entre les Tronches, sinistres farce pas drôle des 80's et la franchise des American Pie. Le film repose sur des ressorts comiques tellement usés depuis American Pie & co, frustration et dialogues vulgos, qu'il est difficile de le distinguer du tout venant du rire made in USA. C'est comme regarder une produc AB PRODUCTION avec les rires enregistrés...Sinistre
Note: 1/6
- Addis-Abeba
- Mouais
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Je me rappelais surtout dans 24 hour, de l'acteur qui interprète le chanteur de Joy Division, sa performance était assez incroyable.joey a écrit :Sam Riley joue bien dans 24 hour party people mais il joue le rôle de Mark E Smith, chanteur de The Fall.Addis-Abeba a écrit :Ah j'avais cru lire qu'ils avaient repris le même acteur. Autant pour moi alors.
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- Réalisateur de seconde équipe
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Excellente idéeGounou a écrit :Revu Le Voyage de Chihiro. Chef d'oeuvre ! On voudrait que ça ne finisse jamais... Il faut que je revois Le Chateau Ambulant de toute urgence, là !!
Y'a pas de mal à se faire du bien !
Et tu pourras enchainer avec les autres films de Miyazaki. C'est vrai ça, pourquoi s'arrêter en si bon chemin ?