ça + ITMFL: j'ai trouvé pire que moi!Ratatouille a écrit :Je n'ai vu aucun des ses films (non non, pas même Lawrence d'Arabie).
David Lean (1908-1991)
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Ola... lol... si je cramponnais a ca, je n'aurais pas grand film dans ma collection. Personnelement, ce sont des découverte a chaque fois.Ratatouille a écrit :Oui je sais j'ai honte, mais à chaque fois qu'il est diffusé sur des chaînes hertziennes, c'est en VF. Et comme je me refuse de voir un tel film en VF...
Sinon vous allez me dire : "oui mais alors tu pourrais acheter le DVD !" ; et moi de vous répondre : "oui....mais non. Je n'achète jamais de films que je n'ai jamais vus en DVD".
Mais je le verrai bien un jour. Si si !!
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Vacances à Venise (David Lean 1955)
Je ne m'en lasse pas même si je l'ai vu 25 fois.
Je peux tomber à n'importe quel moment du film, je suis toujours fasciné par la perfection de chaque séquence. Suite de clichés certe, mais transcendée par la photographie, la mise en espace de la ville, l'interprétion grandiose de Katherine Hepburn, la cohérence toute simple du scénario, sa volonté d'aller au plus simple.
Et puis j'ai un faible pour la BO, légèrement gluante mais tellement efficace !
Au fait on parle BO parfois ici ?
allez hop 8.5/10 (c'est un de mes films préférés mais j'en vois bien les faiblesses !)
Je ne m'en lasse pas même si je l'ai vu 25 fois.
Je peux tomber à n'importe quel moment du film, je suis toujours fasciné par la perfection de chaque séquence. Suite de clichés certe, mais transcendée par la photographie, la mise en espace de la ville, l'interprétion grandiose de Katherine Hepburn, la cohérence toute simple du scénario, sa volonté d'aller au plus simple.
Et puis j'ai un faible pour la BO, légèrement gluante mais tellement efficace !
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allez hop 8.5/10 (c'est un de mes films préférés mais j'en vois bien les faiblesses !)
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C'est de Lean ce film.francesco a écrit :Vacances à Venise (David Lean 1955)
Je ne m'en lasse pas même si je l'ai vu 25 fois.
Je peux tomber à n'importe quel moment du film, je suis toujours fasciné par la perfection de chaque séquence. Suite de clichés certe, mais transcendée par la photographie, la mise en espace de la ville, l'interprétion grandiose de Katherine Hepburn, la cohérence toute simple du scénario, sa volonté d'aller au plus simple.
Et puis j'ai un faible pour la BO, légèrement gluante mais tellement efficace !
Au fait on parle BO parfois ici ?
allez hop 8.5/10 (c'est un de mes films préférés mais j'en vois bien les faiblesses !)
Pour ce qui est de City Light, personnelement c'est mon préféré de Chaplin, mais je les adore tous, tous ceux que j'ai vu.
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A Passage to India (La Route des Indes)
Remontage de topic pour évoquer la découverte du film d'une superbe facture classique où la beauté des lieux superbement mis en images le dispute à un propos d'une rare ambigüité irrésolue. Magique et entêtant, violent sous une surface policée, La "Route des Indes" s'inscrit dans l'oeuvre d'un cinéaste qui mérite plus que l'admiration. Une très belle émotion qui ne se donne pas mais se laisse prendre.
Remontage de topic pour évoquer la découverte du film d'une superbe facture classique où la beauté des lieux superbement mis en images le dispute à un propos d'une rare ambigüité irrésolue. Magique et entêtant, violent sous une surface policée, La "Route des Indes" s'inscrit dans l'oeuvre d'un cinéaste qui mérite plus que l'admiration. Une très belle émotion qui ne se donne pas mais se laisse prendre.
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Il y a un passage sublime dans Summertime. Je n'ai pas vu le film, je suis juste tombé sur une scène lors de la diffusion sur Arte mais je n'avais pas le temps de le regarder.
Hepburn est assise avec un homme dans un petit salon, légèrement plongé dans la pénombre, légère plongée de la caméra. Autour d'eux, tout est d'une imperturbable fixité et on ne croise que des objets qui ne pourront produire aucun mouvement. Un imperceptible filet lumineux parcourt leur visage et même si je ne comprends pas les enjeux réels de la scène, je ressens par ce subtil rapport à l'espace que tout se joue dans les mots échangés. Les corps ne bougent pas mais les voix tremblent; le besoin d'une valeur plus serrée ne se fait pas sentir, le plan américain suffit car l'émotion vient de ces mots qui brisent par leur fébrilité l'intemporalité du décor.
Qui plus est, cette valeur de plan est splendidement justifée lorsque cet échange fragile se voit anéanti par une tache de lumière qui frappe le décor dans le coin supérieur gauche du cadre : on a ouvert la porte. Très vite, une conversation inintelligible trouble ce qu'il pouvait rester d'intimité entre les deux corps et le plan-séquence s'achève. Le découpage reprend car la vie revient à nous après cette minute isolée de tout.
Ca les amis, c'est de la mise en scène.
Hepburn est assise avec un homme dans un petit salon, légèrement plongé dans la pénombre, légère plongée de la caméra. Autour d'eux, tout est d'une imperturbable fixité et on ne croise que des objets qui ne pourront produire aucun mouvement. Un imperceptible filet lumineux parcourt leur visage et même si je ne comprends pas les enjeux réels de la scène, je ressens par ce subtil rapport à l'espace que tout se joue dans les mots échangés. Les corps ne bougent pas mais les voix tremblent; le besoin d'une valeur plus serrée ne se fait pas sentir, le plan américain suffit car l'émotion vient de ces mots qui brisent par leur fébrilité l'intemporalité du décor.
Qui plus est, cette valeur de plan est splendidement justifée lorsque cet échange fragile se voit anéanti par une tache de lumière qui frappe le décor dans le coin supérieur gauche du cadre : on a ouvert la porte. Très vite, une conversation inintelligible trouble ce qu'il pouvait rester d'intimité entre les deux corps et le plan-séquence s'achève. Le découpage reprend car la vie revient à nous après cette minute isolée de tout.
Ca les amis, c'est de la mise en scène.
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Tout ceci est faux.Edward Bloom a écrit :Il y a un passage sublime dans Summertime. Je n'ai pas vu le film, je suis juste tombé sur une scène lors de la diffusion sur Arte mais je n'avais pas le temps de le regarder.
Hepburn est assise avec un homme dans un petit salon, légèrement plongé dans la pénombre, légère plongée de la caméra. Autour d'eux, tout est d'une imperturbable fixité et on ne croise que des objets qui ne pourront produire aucun mouvement. Un imperceptible filet lumineux parcourt leur visage et même si je ne comprends pas les enjeux réels de la scène, je ressens par ce subtil rapport à l'espace que tout se joue dans les mots échangés. Les corps ne bougent pas mais les voix tremblent; le besoin d'une valeur plus serrée ne se fait pas sentir, le plan américain suffit car l'émotion vient de ces mots qui brisent par leur fébrilité l'intemporalité du décor.
Qui plus est, cette valeur de plan est splendidement justifée lorsque cet échange fragile se voit anéanti par une tache de lumière qui frappe le décor dans le coin supérieur gauche du cadre : on a ouvert la porte. Très vite, une conversation inintelligible trouble ce qu'il pouvait rester d'intimité entre les deux corps et le plan-séquence s'achève. Le découpage reprend car la vie revient à nous après cette minute isolée de tout.
Ca les amis, c'est de la mise en scène.
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Brève Rencontre de David Lean
Un récit d'adultère assez banal totalement transcendé par le style flamboyant de Lean dont c'est seulement l'un des premiers film. On retrouve l'intensité d'un "Docteur Jivago" pour l'histoire d'amour et une scene renvoie à "La fille de ryan" (les deux amants qui echanges des banalités dans un restaurant tandis que le regard de l'un sur l'autre se transforme completement rapelle beaucoup la fameuse scene du coup de foudre de "la fille..."). Excellente interprétation également surtout de l'actrice anglaise Celia Johnson qui apporte beaucoup d'emotion à la scene finale de séparation, et est parfaite en bourgeoise anglaise bouleversée par sa découverte de l'amour passionnel. 5,5/6
Un récit d'adultère assez banal totalement transcendé par le style flamboyant de Lean dont c'est seulement l'un des premiers film. On retrouve l'intensité d'un "Docteur Jivago" pour l'histoire d'amour et une scene renvoie à "La fille de ryan" (les deux amants qui echanges des banalités dans un restaurant tandis que le regard de l'un sur l'autre se transforme completement rapelle beaucoup la fameuse scene du coup de foudre de "la fille..."). Excellente interprétation également surtout de l'actrice anglaise Celia Johnson qui apporte beaucoup d'emotion à la scene finale de séparation, et est parfaite en bourgeoise anglaise bouleversée par sa découverte de l'amour passionnel. 5,5/6
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Oliver Twist de David Lean
une adaptation un peu moins académique que le recent et sympathique Polanski. Laurence Olivier excellent en Fagin, la cruauté du bouquin est vraiment bien retrancrite et Lean se lache avec sa description des bas fond de londres bien expressionniste et glauque. La scene d'ouverture dans la campagne annonce meme un peu les futures ambiances de "la fille de Ryan" réalisé bien plus tard. 4,5/6
une adaptation un peu moins académique que le recent et sympathique Polanski. Laurence Olivier excellent en Fagin, la cruauté du bouquin est vraiment bien retrancrite et Lean se lache avec sa description des bas fond de londres bien expressionniste et glauque. La scene d'ouverture dans la campagne annonce meme un peu les futures ambiances de "la fille de Ryan" réalisé bien plus tard. 4,5/6
- Sybille
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La fille de Ryan
David Lean (1970)
Impressionnant de beauté (ces paysages irlandais !) et d'une densité émotionnelle rare, "Ryan's daughter" est un chef d'oeuvre incontournable du réalisateur anglais. Le film est long (3H20), il n'en reste pas moins passionnant du début à la fin, tandis que les divers éléments qui le composent ne font ni plus ni moins que le rapprocher de la perfection. La photographie est saisissante, rendant de par la lumière et les couleurs certaines scènes en extérieur quasiment irréelles et d'une majesté éblouissante. Le thème musical composé par Maurice Jarre se révèle à la fois simple et grandiose, très original, en tout cas parfait pour accompagner les images qui défilent devant nos yeux. Les acteurs sont tous excellent, mis à part une légère réserve que j'émet vis-à-vis de John Mills. Son personnage de fou du village est certe réussi, mais peut-être un peu trop exagéré, surtout au sujet de son physique. J'éprouve par contre une grande admiration devant les interprétations de Sarah Miles et Robert Mitchum, ainsi que celle de Trevor Howard, un acteur que j'avais jusque-là uniquement vu dans "Brief Encounter" du même Lean, amusant de le revoir trente ans après ! Ils composent tous des personnages d'une justesse exemplaire et extrêmement poignants. L'histoire générale est savamment partagée entre les aventures de Rosy, une jeune femme idéaliste à la recherche du bonheur, et la lutte qui oppose Irlandais et Anglais au cours des années 1910. Vraiment un très grand film, un des meilleurs que j'ai vu depuis ces derniers mois. 10/10
David Lean (1970)
Impressionnant de beauté (ces paysages irlandais !) et d'une densité émotionnelle rare, "Ryan's daughter" est un chef d'oeuvre incontournable du réalisateur anglais. Le film est long (3H20), il n'en reste pas moins passionnant du début à la fin, tandis que les divers éléments qui le composent ne font ni plus ni moins que le rapprocher de la perfection. La photographie est saisissante, rendant de par la lumière et les couleurs certaines scènes en extérieur quasiment irréelles et d'une majesté éblouissante. Le thème musical composé par Maurice Jarre se révèle à la fois simple et grandiose, très original, en tout cas parfait pour accompagner les images qui défilent devant nos yeux. Les acteurs sont tous excellent, mis à part une légère réserve que j'émet vis-à-vis de John Mills. Son personnage de fou du village est certe réussi, mais peut-être un peu trop exagéré, surtout au sujet de son physique. J'éprouve par contre une grande admiration devant les interprétations de Sarah Miles et Robert Mitchum, ainsi que celle de Trevor Howard, un acteur que j'avais jusque-là uniquement vu dans "Brief Encounter" du même Lean, amusant de le revoir trente ans après ! Ils composent tous des personnages d'une justesse exemplaire et extrêmement poignants. L'histoire générale est savamment partagée entre les aventures de Rosy, une jeune femme idéaliste à la recherche du bonheur, et la lutte qui oppose Irlandais et Anglais au cours des années 1910. Vraiment un très grand film, un des meilleurs que j'ai vu depuis ces derniers mois. 10/10