Quentin Tarantino
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Re: Quentin Tarantino
Là il parle de Tarantino/Carmet pas de Carmet/Morrow.
sujet de discussion passionnant
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Quentin Tarantino
Je suis sûr que Tarantino se serait bien entendu avec Jean Carmet (autour d'un bon verre de vin).Alexandre Angel a écrit : ↑26 mai 23, 12:46Là il parle de Tarantino/Carmet pas de Carmet/Morrow.
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Re: Quentin Tarantino
Moi aussi. Moins bisseux, The Outfit, et sacrément carré. Mais Rolling Thunder reste un chouette défouloir. La sauce monte bien pendant tout le film et sur le final on n'est pas volés.Alexandre Angel a écrit : ↑26 mai 23, 11:25Je n'en suis pas fou du tout. Je préfère nettement The Outfit (j'en profite pour glisser que Tarantino m'a donné envie de lire des romans de Donald Westlake).manuma a écrit : ↑26 mai 23, 10:48 Je me souviens que le film avait été diffusé sur Canal+ en 1985 ou 86. La présentation qu'en avaient fait Marc Toesca et Daniel Toscan du Plantier dans leur émission promo du dimanche midi, accompagnée d'extraits bien choisis, et notamment de ce mémorable final, m'avait sacrément fait saliver à l'époque. Au point d'ailleurs que sa découverte, 10 ans plus tard, avait été une petite déception dans l'ensemble...
Je ne trouve pas. Kevin Spacey, par contre...Alexandre Angel a écrit : ↑25 mai 23, 22:25
Par contre il y avait quelque chose de Carmet chez Vic Morrow
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Re: Quentin Tarantino
C'est pas faux. Et Keanu Reeves sous certains angles.
à propos shubby, il est bien ton avatar de Benicio Del Toro!
à propos shubby, il est bien ton avatar de Benicio Del Toro!
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Quentin Tarantino
Popeck aussi.
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Re: Quentin Tarantino
J'ai terminé Cinema Speculations et mon bilan est très positif. Pas totalement enthousiaste car Tarantino n'est pas le plus grand écrivain du monde (ce que personne n'aurait l'idée de lui demander d'être) et parce que la transposition éditoriale ne me paraît pas casser trois pattes à un canard : la traduction est sommaire, souvent répétitive (jusqu'à quel point c'est inévitable, je ne saurais le dire) et il y a quelques coquilles fort voyantes : Ronald Corman sic au lieu de Ronald Colman ou bien Pyschose au lieu de Psychose.
Plus graves sont les défauts de rigueur éditoriale quant à la restitution du sens de certains paragraphes. Ainsi, page 311, en relation avec La Taverne de l'enfer, alors que Tarantino évoque ce qu'il considère comme une influence directe sur le film de Stallone, à savoir la série des films de mômes des rues intitulée les East Side Kids, tout un paragraphe commence par "Etant tombé dans le domaine public, La Taverne de l'enfer est disponible depuis depuis des décennies en format cassette vidéo de qualité merdique." euh...ça commence mal...pour se terminer par "Et ç'aurait pu être écrit par Stallone". C'est cela oui...
De même, page 347, quand il s'agit de faire le parallèle entre le script de La Prisonnière du désert et celui de Hardcore, on peut lire : "Dans le film de Schrader, le vétéran de la guerre de Sécession - un salaud qui déteste les Comanches - Ethan Edwards...".
Là, ça commence à faire beaucoup..
Une fois qu'on a râlé, c'est un bon livre de cinéma qui nous plonge dans quelque chose de parfaitement proustien, l'univers d'un cinéma d'exploitation, de doubles programmes, d'atmosphère survoltée de projections qui résonne merveilleusement, presque sensoriellement, avec des choses que j'ai connu quand j'étais petit.
Ooooh..en toute modestie car en termes de précocité et de rythme de fréquentation des salles, je me trouve rétrospectivement plus qu'inexistant en face de ce mec qui n'a somme toute que 3 ans de plus que moi.
Mais quelle ambiance, bon dieu! J'aime ce parti-pris complètement idiosyncratique de ne parler que de choses triées sur le volet avec cette manière unique de mêler roublardise et profondeur. Car Tarantino, fidèle à ce qu'il est, sait dégotter de la richesse dans un mouchoir de poche, la rigueur morale dans les matériaux les plus triviaux. On sent l'amour sincère et éperdu pour les films de genre, bien sûr, mais les genres tout court et la poésie des fétiches. Je me suis surpris à être souvent d'accord avec ses jugements même si cela ne se passe pas toujours de film à film, mais plutôt de séquences à séquences, de ressentis à ressentis.. Par exemple, si je suis quand même en désaccord sur ses réserves sur la dernière partie de Délivrance (même si je vois ce qu'il veut dire), je me marre bien, tellement je suis de son avis, quand il trouve ridicule, dans L'Evadé d'Alcatraz (qu'il considère comme un chef d'œuvre) ce moment où une grosse brute de taulard propose à Clint Eastwood, sous la douche, d'être sa petite copine .
Bon parfois, il se fait balader par ses souvenirs : non, je ne crois pas (camarade classikien, tu confirmes ?) que Stacy Keach se fasse trainer par une voiture dans Les Flics ne dorment pas la nuit. A vérifier..
En tout cas, Tarantino conjugue tout cela à la première personne et très franchement, je ne vois pas comment cela pourrait en être autrement tant l'expérience de la cinéphilie et le 3615 Ma Vie me paraissent indissociables.
Tout cet aspect du livre me parle, m'émeut et même, soyons fous, m'émerveille.
Plus graves sont les défauts de rigueur éditoriale quant à la restitution du sens de certains paragraphes. Ainsi, page 311, en relation avec La Taverne de l'enfer, alors que Tarantino évoque ce qu'il considère comme une influence directe sur le film de Stallone, à savoir la série des films de mômes des rues intitulée les East Side Kids, tout un paragraphe commence par "Etant tombé dans le domaine public, La Taverne de l'enfer est disponible depuis depuis des décennies en format cassette vidéo de qualité merdique." euh...ça commence mal...pour se terminer par "Et ç'aurait pu être écrit par Stallone". C'est cela oui...
De même, page 347, quand il s'agit de faire le parallèle entre le script de La Prisonnière du désert et celui de Hardcore, on peut lire : "Dans le film de Schrader, le vétéran de la guerre de Sécession - un salaud qui déteste les Comanches - Ethan Edwards...".
Là, ça commence à faire beaucoup..
Une fois qu'on a râlé, c'est un bon livre de cinéma qui nous plonge dans quelque chose de parfaitement proustien, l'univers d'un cinéma d'exploitation, de doubles programmes, d'atmosphère survoltée de projections qui résonne merveilleusement, presque sensoriellement, avec des choses que j'ai connu quand j'étais petit.
Ooooh..en toute modestie car en termes de précocité et de rythme de fréquentation des salles, je me trouve rétrospectivement plus qu'inexistant en face de ce mec qui n'a somme toute que 3 ans de plus que moi.
Mais quelle ambiance, bon dieu! J'aime ce parti-pris complètement idiosyncratique de ne parler que de choses triées sur le volet avec cette manière unique de mêler roublardise et profondeur. Car Tarantino, fidèle à ce qu'il est, sait dégotter de la richesse dans un mouchoir de poche, la rigueur morale dans les matériaux les plus triviaux. On sent l'amour sincère et éperdu pour les films de genre, bien sûr, mais les genres tout court et la poésie des fétiches. Je me suis surpris à être souvent d'accord avec ses jugements même si cela ne se passe pas toujours de film à film, mais plutôt de séquences à séquences, de ressentis à ressentis.. Par exemple, si je suis quand même en désaccord sur ses réserves sur la dernière partie de Délivrance (même si je vois ce qu'il veut dire), je me marre bien, tellement je suis de son avis, quand il trouve ridicule, dans L'Evadé d'Alcatraz (qu'il considère comme un chef d'œuvre) ce moment où une grosse brute de taulard propose à Clint Eastwood, sous la douche, d'être sa petite copine .
Bon parfois, il se fait balader par ses souvenirs : non, je ne crois pas (camarade classikien, tu confirmes ?) que Stacy Keach se fasse trainer par une voiture dans Les Flics ne dorment pas la nuit. A vérifier..
En tout cas, Tarantino conjugue tout cela à la première personne et très franchement, je ne vois pas comment cela pourrait en être autrement tant l'expérience de la cinéphilie et le 3615 Ma Vie me paraissent indissociables.
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Re: Quentin Tarantino
Si.Alexandre Angel a écrit : ↑29 mai 23, 10:05 Bon parfois, il se fait balader par ses souvenirs : non, je ne crois pas (camarade classikien, tu confirmes ?) que Stacy Keach se fasse trainer par une voiture dans Les Flics ne dorment pas la nuit.
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Re: Quentin Tarantino
Rom a écrit : ↑29 mai 23, 15:18Si.Alexandre Angel a écrit : ↑29 mai 23, 10:05 Bon parfois, il se fait balader par ses souvenirs : non, je ne crois pas (camarade classikien, tu confirmes ?) que Stacy Keach se fasse trainer par une voiture dans Les Flics ne dorment pas la nuit.
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Re: Quentin Tarantino
Les deux. De mémoire il passe également une scène de poursuite accroché à la fenêtre d'une portière.
Sinon je partage assez tes impressions (et quelques unes déjà postées) sur le bouquin, de ses nombreuses qualités à ses menus défauts (la traduction semble effectivement peu inspirée, quand elle n'est pas complètement à la masse : j'ai compris au bout de quelques emplois que le traducteur avait décidé de remplacer "climax" par "apogée", puisque comme chacun sait les cinéphiles français s'enthousiasment de leurs scènes favorites en s'exclamant "Waouh, l'apogée du film est dingue !").
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Re: Quentin Tarantino
Je viens de me faire un accéléré et c'est ma foi vrai J'avais complètement oublié cette scène. Mais justement (le mec qui ne lâche rien ), cela survient dans le livre à un moment où Tarantino énumère quelques moments traumatisants du cinéma américain du début des années 70 tels que le viol de Délivrance, ou la découverte du corps nu de l'adolescente (image assez dure en effet) dans L'Inspecteur Harry or la dite séquence du film de Fleischer est plus un moment d'action qui mérite d'être redécouvert certes (elle est très efficace) mais qui n'a pas l'aura traumatique des scènes précitées. D'où mon incrédulité.
Mais si ça nous fait parler des films, c'est l'essentiel!
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Re: Quentin Tarantino
Oui, la scène n'est pas particulièrement dure. À l'inverse d'un autre passage d'une brutalité hallucinante où un flic essaie d'arracher un bébé des mains de sa mère junkie/alcoolo qui l'a manifestement déjà fait tomber ou battu.
- Alexandre Angel
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Re: Quentin Tarantino
Absolument, ou même
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Re: Quentin Tarantino
Malgré quelques inexactitudes, c'est très juste ce que tu dis.Alexandre Angel a écrit : ↑29 mai 23, 10:05 J'ai terminé Cinema Speculations et mon bilan est très positif. Pas totalement enthousiaste car Tarantino n'est pas le plus grand écrivain du monde (ce que personne n'aurait l'idée de lui demander d'être) et parce que la transposition éditoriale ne me paraît pas casser trois pattes à un canard : la traduction est sommaire, souvent répétitive (jusqu'à quel point c'est inévitable, je ne saurais le dire) et il y a quelques coquilles fort voyantes : Ronald Corman sic au lieu de Ronald Colman ou bien Pyschose au lieu de Psychose.
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De même, page 347, quand il s'agit de faire le parallèle entre le script de La Prisonnière du désert et celui de Hardcore, on peut lire : "Dans le film de Schrader, le vétéran de la guerre de Sécession - un salaud qui déteste les Comanches - Ethan Edwards...".
Là, ça commence à faire beaucoup..
Une fois qu'on a râlé, c'est un bon livre de cinéma qui nous plonge dans quelque chose de parfaitement proustien, l'univers d'un cinéma d'exploitation, de doubles programmes, d'atmosphère survoltée de projections qui résonne merveilleusement, presque sensoriellement, avec des choses que j'ai connu quand j'étais petit.
Ooooh..en toute modestie car en termes de précocité et de rythme de fréquentation des salles, je me trouve rétrospectivement plus qu'inexistant en face de ce mec qui n'a somme toute que 3 ans de plus que moi.
Mais quelle ambiance, bon dieu! J'aime ce parti-pris complètement idiosyncratique de ne parler que de choses triées sur le volet avec cette manière unique de mêler roublardise et profondeur. Car Tarantino, fidèle à ce qu'il est, sait dégotter de la richesse dans un mouchoir de poche, la rigueur morale dans les matériaux les plus triviaux. On sent l'amour sincère et éperdu pour les films de genre, bien sûr, mais les genres tout court et la poésie des fétiches. Je me suis surpris à être souvent d'accord avec ses jugements même si cela ne se passe pas toujours de film à film, mais plutôt de séquences à séquences, de ressentis à ressentis.. Par exemple, si je suis quand même en désaccord sur ses réserves sur la dernière partie de Délivrance (même si je vois ce qu'il veut dire), je me marre bien, tellement je suis de son avis, quand il trouve ridicule, dans L'Evadé d'Alcatraz (qu'il considère comme un chef d'œuvre) ce moment où une grosse brute de taulard propose à Clint Eastwood, sous la douche, d'être sa petite copine .
Bon parfois, il se fait balader par ses souvenirs : non, je ne crois pas (camarade classikien, tu confirmes ?) que Stacy Keach se fasse trainer par une voiture dans Les Flics ne dorment pas la nuit. A vérifier..
En tout cas, Tarantino conjugue tout cela à la première personne et très franchement, je ne vois pas comment cela pourrait en être autrement tant l'expérience de la cinéphilie et le 3615 Ma Vie me paraissent indissociables.
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