Katharine Hepburn (1907-2003)
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- Joshua Baskin
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Audrey Hepburn mauvaise actrice ????Tom Peeping a écrit :Moi non plus j'ai jamais accroché avec Katherine Hepburn ni avec Lauren Bacall d'ailleurs. Je reconnais que ce sont de très bonnes actrices (au contraire de Audrey Hepburn qui était très mignonne mais qui jouait comme un pied) mais leur froideur est un vrai repoussoir. C'est vrai en tous cas que les derniers grands de Hollywood sont en train de tirer leur révérence les uns après les autres à la vitesse grand V. Sad !
On n'a pas du voir les mêmes films.
Tout comme je ne suis pas d'accord avec toi pour dire que Katherine Hepburn etit une actrice froide; des films comme Indiscretions de Cukor ou African Queen démontrent le contraire.
Par contre, je suis d'accord avec toi sur Lauren Baccal mais c'est justement ce qui fait tout son charme !
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En un mot TCMJeremy Fox a écrit :Y a-t-il eu un film diffusé en hommage à la télé ou va-t-il y en avoir ?
et quel hommage ! une journée entière lundi 14 juillet : http://www.tcmfr.com/KH.htm
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Ceux qui ont le câble sont vraiment des veinards.johndoe_df a écrit :En un mot TCM
et quel hommage ! une journée entière lundi 14 juillet : http://www.tcmfr.com/KH.htm
- Joshua Baskin
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Et puis les autres comme d'hab, il leur reste plus que leurs yeux pour pleurergkvp2001 a écrit :Ceux qui ont le câble sont vraiment des veinards.johndoe_df a écrit :En un mot TCM
et quel hommage ! une journée entière lundi 14 juillet : http://www.tcmfr.com/KH.htm
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Boaf moi j'ai TCM mais ça commence qu'à 20h45 et ce termine vers 6h00, en plus impossible d'avoir la vo sur demande évidemment (son pas bicanal)Joshua Baskin a écrit :Et puis les autres comme d'hab, il leur reste plus que leurs yeux pour pleurergkvp2001 a écrit :
Ceux qui ont le câble sont vraiment des veinards.
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Katharine the Great (x4)
Hasard de mes récents itinéraires cinéphiles, j'ai eu le bonheur de voir 4 films avec la merveilleuse Katharine Hepburn. Ils ne sont pas tous du même niveau ; en revanche, elle, elle est à chaque fois géniale et immense.
Vacances à Venise (David Lean)
Déjà vu plusieurs fois, et pourtant toujours autant émue par cette délicate et poignante histoire d'amour dans la Sérénissime. David Lean filme avec sensibilité cette relation sans espoir et avec beaucoup de brio une ville dont la beauté est souvent affadie au cinéma (je trouve). Les acteurs, dont le très attirant Rossano Brazzi sont absolument impeccables ; quant à Kate, elle est encore une fois unique. Son interprétation est d'une justesse et d'une finesse incroyables.
Un film pudique et tendre, terriblement attachant, qui procède par petites touches impressionnistes. Au final, je suis encore et toujours bouleversée par ce petit bijou intimiste.
L'Impossible M. Bébé (Howard Hawks)
Comme Vacances à Venise, un film vu et revu et re-re-re-re-vu... et toujours avec le même bonheur et les mêmes crampes à l'estomac et aux maxillaires, tant le film est hilarant et ne laisse jamais le spectateur se reposer. Y a t'il encore quelque chose à dire sur cette sublime comédie qui a déjà été commentée et re-commentée ?
Au-delà même des gags, exceptionnels, du rythme du film, du scénario touffu et remarquable, je crois que ce qui garantit (entre autres) au film cette jeunesse éternelle dont il jouit tient beaucoup à la modernité des acteurs. La diction et le rythme de Hepburn, tout comme son physique androgyne et anguleux, sont à des lieux des stars qui lui étaient contemporaines (Joan Crawford, Norma Shearer...). Quant à Cary Grant, il a un tempo comique absolument extraordinaire (Hugh Grant lui a piqué pas mal il me semble). Tous deux, ainsi que le reste du casting, irréprochable, sont irrésistibles, et le film reste l'une des oeuvres les plus enthousiasmantes qui m'aient jamais été données de voir. I can't give you anything but love, baby Ah David "Bone" qui court après George le chien en costume de chasse à courre et en tongs...
Vacances (George Cukor)
Une petite mais ô combien charmante comédie de George Cukor. Alors, certes, les personnages sont caricaturaux (les "méchants" sont vraiment pas gentils !), l'intrigue va un peu vite dans sans s'encombrer de subtilités... mais que la satire de la haute bourgeoisie est bien sentie ! J'ai particulièrement adoré le personnage du fils de riche obligé de travailler chez papa et qui noie son ennui et sa morosité dans l'alcool. Je ne connais pas cet acteur, mais le personnage de doux alcoolo qu'il compose est très drôle et m'a vraiment beaucoup fait rire. Quant à Cary Grant et Katharine Hepburn, ils sont égaux à eux-mêmes, avec un sens de la comédie et du rythme à faire pâlir plus d'un comique "professionnel" ; d'ailleurs, je les trouve même "poétiques"... Un film très drôle et absolument délicieux, devant lequel on aurait tort de bouder son plaisir !
Madame porte la culotte (George Cukor)
Spencer Tracy et Katharine Hepburn forment assurément l'un des plus beaux couples du cinéma, à l'écran comme à la ville. A l'écran, le bonheur qu'ils ont à jouer ensemble est indéniablement communicatif et leur complicité (et leur amour) joue beaucoup dans le plaisir que l'on prend à la vision de ce film ravissant et tonique. Que du beau monde dans cette comédie MGM : Kate/Spence donc ; Judy Holliday, hilarante ; Tom Ewell (celui de 7 ans de réflexion) ; Jean Hagen (a.k.a Lina Lamont dans Chantons sous la pluie, si je ne me trompe), qui joue une réjouissante crûche... et les meilleurs artisans de la MGM dans l'équipe technique : Miklos Rosza (Ben-Hur je crois) à la musique, Cedric Gibbons aux décors, Sidney Guilaroff au maquillage, Walter Plunkett aux costumes et last but not least le grand George Cukor.
Kate et Tracy sont deux avocats heureux en amour qui vont se retrouver opposés dans un procès : elle défend Judy Holliday qui a tiré sur son mari qui la trompait ; il défend Tom Ewell, Monsieur donc qui est un bon phallocrate misogyne.
Le film est donc une très sympathique variation sur la guerre des sexes (avec une petite pincée de féminisme pas déplaisante), menée par un couple d'acteurs géniaux. Le calme bourru de Tracy et l'énergie de Hepburn-le-cyclone font des étincelles et on aurait tort de s'en plaindre. Tracy dyslexique ou qui croque de la réglisse, Katharine Hepburn qui s'énerve ou qui fait le cheval, offrent un nombre de gags très amusants. La réflexion sans prétention mais bien réelle à laquelle se livre Cukor sur les rapports homme-femme n'est vraiment jamais pesante, grâce au regard tendre et ironique du réalisateur et quelques scènes d'anarchie très amusantes. Bref, une petite merveille, qui permet de revoir encore et toujours l'un des plus beaux couples du cinéma, dont le charme naît grandement de son caractère atypique.
Vacances à Venise (David Lean)
Déjà vu plusieurs fois, et pourtant toujours autant émue par cette délicate et poignante histoire d'amour dans la Sérénissime. David Lean filme avec sensibilité cette relation sans espoir et avec beaucoup de brio une ville dont la beauté est souvent affadie au cinéma (je trouve). Les acteurs, dont le très attirant Rossano Brazzi sont absolument impeccables ; quant à Kate, elle est encore une fois unique. Son interprétation est d'une justesse et d'une finesse incroyables.
Un film pudique et tendre, terriblement attachant, qui procède par petites touches impressionnistes. Au final, je suis encore et toujours bouleversée par ce petit bijou intimiste.
L'Impossible M. Bébé (Howard Hawks)
Comme Vacances à Venise, un film vu et revu et re-re-re-re-vu... et toujours avec le même bonheur et les mêmes crampes à l'estomac et aux maxillaires, tant le film est hilarant et ne laisse jamais le spectateur se reposer. Y a t'il encore quelque chose à dire sur cette sublime comédie qui a déjà été commentée et re-commentée ?
Au-delà même des gags, exceptionnels, du rythme du film, du scénario touffu et remarquable, je crois que ce qui garantit (entre autres) au film cette jeunesse éternelle dont il jouit tient beaucoup à la modernité des acteurs. La diction et le rythme de Hepburn, tout comme son physique androgyne et anguleux, sont à des lieux des stars qui lui étaient contemporaines (Joan Crawford, Norma Shearer...). Quant à Cary Grant, il a un tempo comique absolument extraordinaire (Hugh Grant lui a piqué pas mal il me semble). Tous deux, ainsi que le reste du casting, irréprochable, sont irrésistibles, et le film reste l'une des oeuvres les plus enthousiasmantes qui m'aient jamais été données de voir. I can't give you anything but love, baby Ah David "Bone" qui court après George le chien en costume de chasse à courre et en tongs...
Vacances (George Cukor)
Une petite mais ô combien charmante comédie de George Cukor. Alors, certes, les personnages sont caricaturaux (les "méchants" sont vraiment pas gentils !), l'intrigue va un peu vite dans sans s'encombrer de subtilités... mais que la satire de la haute bourgeoisie est bien sentie ! J'ai particulièrement adoré le personnage du fils de riche obligé de travailler chez papa et qui noie son ennui et sa morosité dans l'alcool. Je ne connais pas cet acteur, mais le personnage de doux alcoolo qu'il compose est très drôle et m'a vraiment beaucoup fait rire. Quant à Cary Grant et Katharine Hepburn, ils sont égaux à eux-mêmes, avec un sens de la comédie et du rythme à faire pâlir plus d'un comique "professionnel" ; d'ailleurs, je les trouve même "poétiques"... Un film très drôle et absolument délicieux, devant lequel on aurait tort de bouder son plaisir !
Madame porte la culotte (George Cukor)
Spencer Tracy et Katharine Hepburn forment assurément l'un des plus beaux couples du cinéma, à l'écran comme à la ville. A l'écran, le bonheur qu'ils ont à jouer ensemble est indéniablement communicatif et leur complicité (et leur amour) joue beaucoup dans le plaisir que l'on prend à la vision de ce film ravissant et tonique. Que du beau monde dans cette comédie MGM : Kate/Spence donc ; Judy Holliday, hilarante ; Tom Ewell (celui de 7 ans de réflexion) ; Jean Hagen (a.k.a Lina Lamont dans Chantons sous la pluie, si je ne me trompe), qui joue une réjouissante crûche... et les meilleurs artisans de la MGM dans l'équipe technique : Miklos Rosza (Ben-Hur je crois) à la musique, Cedric Gibbons aux décors, Sidney Guilaroff au maquillage, Walter Plunkett aux costumes et last but not least le grand George Cukor.
Kate et Tracy sont deux avocats heureux en amour qui vont se retrouver opposés dans un procès : elle défend Judy Holliday qui a tiré sur son mari qui la trompait ; il défend Tom Ewell, Monsieur donc qui est un bon phallocrate misogyne.
Le film est donc une très sympathique variation sur la guerre des sexes (avec une petite pincée de féminisme pas déplaisante), menée par un couple d'acteurs géniaux. Le calme bourru de Tracy et l'énergie de Hepburn-le-cyclone font des étincelles et on aurait tort de s'en plaindre. Tracy dyslexique ou qui croque de la réglisse, Katharine Hepburn qui s'énerve ou qui fait le cheval, offrent un nombre de gags très amusants. La réflexion sans prétention mais bien réelle à laquelle se livre Cukor sur les rapports homme-femme n'est vraiment jamais pesante, grâce au regard tendre et ironique du réalisateur et quelques scènes d'anarchie très amusantes. Bref, une petite merveille, qui permet de revoir encore et toujours l'un des plus beaux couples du cinéma, dont le charme naît grandement de son caractère atypique.
- Seriez-vous lâche. Je connais vos griffes puissantes. Accrochez-les dans la vie. Défendez-vous! Effrayez la mort.
- Belle, si j'étais un homme, sans doute je ferais les choses que vous me dites. Mais les pauvres bêtes qui veulent prouver leur amour ne savent que se coucher par terre et mourir.
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J'adore ce couple qui a donné quelques fleurons comme :
La femme de l'Année, 1942
Le Maître de la prairie, 1947
L'enjeu, 1948
Madame porte la culotte, 1949
Mademoiselle gagne tout, 1952
Devine qui vient dîner 1967 (leur dernier film commun)
Ci-après topic sur ce couple:
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... ne+hepburn
La femme de l'Année, 1942
Le Maître de la prairie, 1947
L'enjeu, 1948
Madame porte la culotte, 1949
Mademoiselle gagne tout, 1952
Devine qui vient dîner 1967 (leur dernier film commun)
Ci-après topic sur ce couple:
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... ne+hepburn
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Je ne peux aller que dans le sens de Holly : une immense actrice qui excelle dans tous les genres, même si je trouve que c'est la comédie qui lui sied le mieux.
Minnelli a dit d'elle qu'elle était l'actrice la plus difficile qu'il ait eu à diriger, mais que le résultat était à la hauteur de l'effort consenti.
Concernant L'impossible M. Bébé, tu as tout dit Holly et je ne reviendrai pas sur ce chef-d'oeuvre de comédie.
Je l'aime également beaucoup dans Indiscretion (The Philadephia Story) où elle donne la réplique à Cary Crant et James Stewart. Elle laisse peu à peu tomber le masque de "statue de marbre" pour révéler sa sensualité et son humour dans la scène anthologique de la piscine avec James Stewart.
Je l'ai également vu dans deux drames, La flamme sacrée (Keeper of the flame), de Cukor, film que j'ai apprécié moyennement, mais dans lequel elle s'en sort très bien...
... et Soudain l'été dernier, de Mankiewicz, que je n'ai pas du tout aimé, mais la belle Katherine n'y est pour rien, c'est simplement l'adaptation de Tenessee Williams que je trouve des plus laborieuses.
Minnelli a dit d'elle qu'elle était l'actrice la plus difficile qu'il ait eu à diriger, mais que le résultat était à la hauteur de l'effort consenti.
Concernant L'impossible M. Bébé, tu as tout dit Holly et je ne reviendrai pas sur ce chef-d'oeuvre de comédie.
Je l'aime également beaucoup dans Indiscretion (The Philadephia Story) où elle donne la réplique à Cary Crant et James Stewart. Elle laisse peu à peu tomber le masque de "statue de marbre" pour révéler sa sensualité et son humour dans la scène anthologique de la piscine avec James Stewart.
Je l'ai également vu dans deux drames, La flamme sacrée (Keeper of the flame), de Cukor, film que j'ai apprécié moyennement, mais dans lequel elle s'en sort très bien...
... et Soudain l'été dernier, de Mankiewicz, que je n'ai pas du tout aimé, mais la belle Katherine n'y est pour rien, c'est simplement l'adaptation de Tenessee Williams que je trouve des plus laborieuses.
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Ah là je ne suis pas du tout d'accord. J'adore ce film ; pour moi, c'est un immense chef-d'oeuvre, un énorme coup de poing. Et Kate y est incroyable dans le rôle très antipathique de Violette Venable.Memento a écrit : Minnelli a dit d'elle qu'elle était l'actrice la plus difficile qu'il ait eu à diriger, mais que le résultat était à la hauteur de l'effort consenti.
Ben oui, il paraît (et ça transparaît dans ses films) qu'elle avait un sacré caractère, Miss Hepburn !
Ah oui, moi aussi j'adore ce merveilleux film. Elle y est superbe, mais il faut reconnaître qu'elle est bien soutenue par des partenaires parfaits : Cary Grant est magique, Ruth Hussey est magnifique et James Stewart est immense, absolument immense. Et oui effectivement la scène de la piscine est d'anthologie, mais j'aime beaucoup également le tout début du film, avec la séparation très peu "élégante" de Grant et Hepburn.Je l'aime également beaucoup dans Indiscretion (The Philadephia Story) où elle donne la réplique à Cary Crant et James Stewart. Elle laisse peu à peu tomber le masque de "statue de marbre" pour révéler sa sensualité et son humour dans la scène anthologique de la piscine avec James Stewart.
Ah oui, il était ressorti à Paris ce film mais je n'avais pas pu le voir. Elle était très amie avec Cukor (malgré l'anecdote du gâteau qu'elle raconte dans sa sympathique autobiographique) et c'est vrai qu'il l'a toujours superbement bien dirigée (même si je n'aime pas Sylvia Scarlett)Je l'ai également vu dans deux drames, La flamme sacrée (Keeper of the flame), de Cukor, film que j'ai apprécié moyennement, mais dans lequel elle s'en sort très bien...
... et Soudain l'été dernier, de Mankiewicz, que je n'ai pas du tout aimé, mais la belle Katherine n'y est pour rien, c'est simplement l'adaptation de Tenessee Williams que je trouve des plus laborieuses.
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