Showgirls (Paul Verhoeven - 1995)
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Re: Notez les films - Juin 2008
Showgirls || Paul Verhoeven
Je voulais être sûr que mon appréciation pour ce film n'était pas le fruit d'une hallucination. Je l'ai donc revu. Et c'est vraiment très jubilatoire. Un film remplis de pourris, de profiteurs qui passent leur temps à se faire des coups de putes entre deux chorégraphies kitsch et artificielles. Artificialité, tout le film se résume à ça. Personne n'existe vraiment. Des figures archétypales de wannabe qui se foutent sur la gueule en cherchant la gloire. Un film d'un grand cynisme qui a pour héroïne une fille prête à tout mais incapable d'assumer son statut. Et le seul personnage "pur" de tout le film (Molly, la couturière), verra son plus grand rêve se transformer en horrible cauchemar. Verhoeven dresse le portrait d'un univers pourri, vulgaire, corrompu jusqu'à la moëlle et où seule compte la réussite personnelle, quitte à cannibaliser tous ceux qui nous entourent.
Et évidemment, la réalisation de Verhoeven se fait une fois de plus virtuose et donne une énergie incroyable à ce film qui aurait vite fait de tomber dans des travers ridicules.
Par contre, Elizabeth Berkley joue vraiment comme une patate, c'est affligeant.
Je voulais être sûr que mon appréciation pour ce film n'était pas le fruit d'une hallucination. Je l'ai donc revu. Et c'est vraiment très jubilatoire. Un film remplis de pourris, de profiteurs qui passent leur temps à se faire des coups de putes entre deux chorégraphies kitsch et artificielles. Artificialité, tout le film se résume à ça. Personne n'existe vraiment. Des figures archétypales de wannabe qui se foutent sur la gueule en cherchant la gloire. Un film d'un grand cynisme qui a pour héroïne une fille prête à tout mais incapable d'assumer son statut. Et le seul personnage "pur" de tout le film (Molly, la couturière), verra son plus grand rêve se transformer en horrible cauchemar. Verhoeven dresse le portrait d'un univers pourri, vulgaire, corrompu jusqu'à la moëlle et où seule compte la réussite personnelle, quitte à cannibaliser tous ceux qui nous entourent.
Et évidemment, la réalisation de Verhoeven se fait une fois de plus virtuose et donne une énergie incroyable à ce film qui aurait vite fait de tomber dans des travers ridicules.
Par contre, Elizabeth Berkley joue vraiment comme une patate, c'est affligeant.
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Re: Showgirls (Paul Verhoeven, 1995)
A l'occasion des quinze ans de la sortie du film, sortie le 15 juin du Blu-ray US
J'avais également une question pour celles et ceux qui possèdent l'édition VIP sortie en 2004 et en particulier Tom : est-ce qu'elle est vraiment codée Région 1 ou est-elle en fait toutes zones ? Je l'ai vu cet après-midi à la FNAC des Champs-Elysées, et j'ai immédiatement pensé au post de Tom et à ce bel objet qu'est en effet ce collector.
J'avais également une question pour celles et ceux qui possèdent l'édition VIP sortie en 2004 et en particulier Tom : est-ce qu'elle est vraiment codée Région 1 ou est-elle en fait toutes zones ? Je l'ai vu cet après-midi à la FNAC des Champs-Elysées, et j'ai immédiatement pensé au post de Tom et à ce bel objet qu'est en effet ce collector.
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Re: Showgirls (Paul Verhoeven, 1995)
Oui, il est zone 1 uniquement.Jordan White a écrit :J'avais également une question pour celles et ceux qui possèdent l'édition VIP sortie en 2004 et en particulier Tom : est-ce qu'elle est vraiment codée Région 1 ou est-elle en fait toutes zones ? Je l'ai vu cet après-midi à la FNAC des Champs-Elysées, et j'ai immédiatement pensé au post de Tom et à ce bel objet qu'est en effet ce collector.
Et, comme tu dis, très beau coffret.
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Re: Showgirls (Paul Verhoeven, 1995)
un chef d'oeuvre que j'ai pour ma part parfaitement compris.
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Re: Showgirls (Paul Verhoeven, 1995)
Idem.Tancrède a écrit :un chef d'oeuvre que j'ai pour ma part parfaitement compris.
Sinon...cette couverture !?
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Re: Showgirls (Paul Verhoeven, 1995)
Je suis venu, j'ai lu le topic... Et je vais visionner le film ce soir!
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Re: Showgirls (Paul Verhoeven - 1995)
Ce film a beau être très mauvais, je l'aime bien depuis la première fois ou je l'ai vu, à sa sortie, au cinéma.
Il fait partie de ces phénomènes inexplicables que peut être seul mulder et scully pourraient expliquer
Il fait partie de ces phénomènes inexplicables que peut être seul mulder et scully pourraient expliquer
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Re: Showgirls (Paul Verhoeven - 1995)
Colqhoun a écrit :Showgirls || Paul Verhoeven
Je voulais être sûr que mon appréciation pour ce film n'était pas le fruit d'une hallucination. Je l'ai donc revu. Et c'est vraiment très jubilatoire. Un film remplis de pourris, de profiteurs qui passent leur temps à se faire des coups de putes entre deux chorégraphies kitsch et artificielles. Artificialité, tout le film se résume à ça. Personne n'existe vraiment. Des figures archétypales de wannabe qui se foutent sur la gueule en cherchant la gloire. Un film d'un grand cynisme qui a pour héroïne une fille prête à tout mais incapable d'assumer son statut. Et le seul personnage "pur" de tout le film (Molly, la couturière), verra son plus grand rêve se transformer en horrible cauchemar. Verhoeven dresse le portrait d'un univers pourri, vulgaire, corrompu jusqu'à la moëlle et où seule compte la réussite personnelle, quitte à cannibaliser tous ceux qui nous entourent.
Et évidemment, la réalisation de Verhoeven se fait une fois de plus virtuose et donne une énergie incroyable à ce film qui aurait vite fait de tomber dans des travers ridicules.
Par contre, Elizabeth Berkley joue vraiment comme une patate, c'est affligeant.
+1 (sauf pour ta dernière phrase )
Je viens de le regarder et j'ai quelques difficultés à dire que ce film est très mauvais.everhard a écrit :Ce film a beau être très mauvais, je l'aime bien depuis la première fois ou je l'ai vu, à sa sortie, au cinéma.
Il fait partie de ces phénomènes inexplicables que peut être seul mulder et scully pourraient expliquer
Aussi ai-je voté "chef d'oeuvre incompris" (bien qu'il aurait été préférable d'avoir plus que ces trois choix qui sont un peu trop carrés) équilibrant ainsi les votes entre navet irrécupérable et chef d'oeuvre !
J'aime la plupart des films de Verhoeven et ce n'est pas son plus grand mais il s'inscrit - pour moi - dans la foulée de celui qui va suivre Starship Troopers que l'on peut (mal) prendre au premier degré où lire au deuxième voire au troisième degré. Et c'est ainsi que j'ai lu/vu Showgirls comme un miroir tendu à une certaine Amérique. Je comprends dès lors (cf. Wikipedia que le film, le réalisateur,... etc. aient été nominés 13 fois aux Razzie Awards de 1995 et que M. Verhoeven s'en soit allé retiré son prix de pire réalisateur, en mains propres.
Maintenant les classikiens, vous pas taper sur moi
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Re: Showgirls (Paul Verhoeven - 1995)
Verhoeven s'est un peu fourvoyé avec ce truc impossible...que starship troopers soit malin , j'en conviens même si on est loin du chef d'oeuvre subversif commenté ici et là: c'est une bonne série B alternant mise en scène jouissive où s'exprime une rage hallucinante et pauses où nos héros en plastique démontrent combien ils sont cons et méritent d'être massacrés par nos amis les insectes géants.Les images de propagande/pubs continuent la veine ironique de Robocop mais ne la surpassent pas.
Revenons à showgirls que d'aucuns voudraient ériger en entreprise de déconstruction d'une certaine idée du rêve américain: Verhoeven nous montrant la laideur, la vulgarité et la mesquinerie dénoncerait y compris dans les scènes too much ( la piscine!!!) des codes ultrarchetypiques de la success story classique ( a star is born pour le meilleur/ fame, flashdance et consorts pour le pire). L'intention reste à l'état d'intention car ni la mise en scène ni la distanciation ne semblent clairement viser la société du spectacle: l'ironie est dans l'oeil du spectateur et non dans celle de la caméra.Je ne me rappelle pas de moments où il est clair que le cinéaste énonce un commentaire à côté de ce qui nous est montré, ce qui sera très évident pout starship troopers (là,faut être couillon pour croire que c'est un film cryptofasciste!). Un film comme Casino démontait brillamment la laideur de Las Vegas en la déconstruisant par le jeu des points de vue, par le montage, par le jeu sur les analepses et les prolepses, par la sensation d'écoeurement conéscutive à des couleurs ou des sons trop saturés.
La distanciation selon verhoeven passe par l'hyperbole mais sait à certains moments jouer sur la connivence critique: ici on n'a que l'hyperbole!
Le film à éviter dans une trajectoire par ailleurs intéressante, singulière mais pas géniale au point où la portent certains fans.
Parlons plutôt de Flesh and blood autrement plus dérangeant sans citer des trucs aussi déjantés que Spletters ou le quatrième homme.Black book m'avait semblé très intéressant même si un peu outrancier mais bon cela fait partie du style du bonhomme et ne doit pas être retranché de son talent (outrance pour outrance, je suis plus sensible à celles de Fuller, Fellini ou Kusturica).
Revenons à showgirls que d'aucuns voudraient ériger en entreprise de déconstruction d'une certaine idée du rêve américain: Verhoeven nous montrant la laideur, la vulgarité et la mesquinerie dénoncerait y compris dans les scènes too much ( la piscine!!!) des codes ultrarchetypiques de la success story classique ( a star is born pour le meilleur/ fame, flashdance et consorts pour le pire). L'intention reste à l'état d'intention car ni la mise en scène ni la distanciation ne semblent clairement viser la société du spectacle: l'ironie est dans l'oeil du spectateur et non dans celle de la caméra.Je ne me rappelle pas de moments où il est clair que le cinéaste énonce un commentaire à côté de ce qui nous est montré, ce qui sera très évident pout starship troopers (là,faut être couillon pour croire que c'est un film cryptofasciste!). Un film comme Casino démontait brillamment la laideur de Las Vegas en la déconstruisant par le jeu des points de vue, par le montage, par le jeu sur les analepses et les prolepses, par la sensation d'écoeurement conéscutive à des couleurs ou des sons trop saturés.
La distanciation selon verhoeven passe par l'hyperbole mais sait à certains moments jouer sur la connivence critique: ici on n'a que l'hyperbole!
Le film à éviter dans une trajectoire par ailleurs intéressante, singulière mais pas géniale au point où la portent certains fans.
Parlons plutôt de Flesh and blood autrement plus dérangeant sans citer des trucs aussi déjantés que Spletters ou le quatrième homme.Black book m'avait semblé très intéressant même si un peu outrancier mais bon cela fait partie du style du bonhomme et ne doit pas être retranché de son talent (outrance pour outrance, je suis plus sensible à celles de Fuller, Fellini ou Kusturica).
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Re: Showgirls (Paul Verhoeven - 1995)
En fait, je crois que Verhoeven comptait surtout sur l'intelligence du spectateur. Ce qui l'a peut-être poussé à aller encore plus loin dans l'ironie visible via son opus suivant...qui de toute façon avait, lui aussi, été incompris à sa sortie.ballantrae a écrit :L'intention reste à l'état d'intention car ni la mise en scène ni la distanciation ne semblent clairement viser la société du spectacle: l'ironie est dans l'oeil du spectateur et non dans celle de la caméra.Je ne me rappelle pas de moments où il est clair que le cinéaste énonce un commentaire à côté de ce qui nous est montré, ce qui sera très évident pout starship troopers (là,faut être couillon pour croire que c'est un film cryptofasciste!).
Bref, Verhoeven est-il un auteur généralement incompris ? Personnellement, je pense que oui.
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Re: Showgirls (Paul Verhoeven - 1995)
Face à Showgirls, mon intelligence devait être en berne!
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Re: Showgirls (Paul Verhoeven - 1995)
Ce qui est sûr ce que vu la haine que lui a voué un Hollywood très porté sur l'auto-congratulation, eux ont très bien compris le propos de Verhoeven sur le show-business. Quand Nomi fuit finalement Vegas c'est d'ailleurs pour prendre la route vers Los Angeles.
"Personne ici ne prend MJ ou GTO par exemple pour des spectateurs de blockbusters moyennement cultivés." Strum
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Re: Showgirls (Paul Verhoeven - 1995)
Comme d'hab', il ne sera compris qu’après sa disparition.Ratatouille a écrit :Bref, Verhoeven est-il un auteur généralement incompris ? Personnellement, je pense que oui.
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Re: Showgirls (Paul Verhoeven - 1995)
Revu hier, m'étant finalement procuré le blu ray B Pathé (celui distribué dans les "Carrefour" français : donc pas évident à trouver en Belgique) via Priceminister (pub gratuite), je ne peux que redire tout le bien que je pense de ce film du Hollandais "violent" (surtout face à une image transfigurée) :
Oui, c'est vulgaire à tous les niveaux surtout celui des apparences (le sujet du film) ...
Et rarement la forme aura t'elle aussi bien collé avec le fond ...
Franchement, les détracteurs, vous attendez quoi quand on vous parle de Las Vegas : un feuilleton BCBG à la con (celui avec James Caan) qui essaie de présenter un Las Vegas "moral" (cette bonne blague"!!) un film à la noix genre "Ocean's eleven" et se succédanés qui la jouent ludique ou une xème histoire de mafia ?
Ben non, Las Vegas, c'est aussi et avant tout cette "routine" clinquante, ronflante, assomante et ...qui fait sûrement aussi bander à l'occasion même/ et parce que c'est très con : parc e qu'une belle fille avec de gros nichons sera toujours plus émoustillante qu'une jolie bonne soeur (à moins d'être VRAIMENT pervers évidemment) ...
D'ou la réussite totale du film qui nous présente - en guise d'héroïne - non pas Bécassine mais une arriviste conne et antipathique (mais avec un "cul de déesse" cdomme dirait Pacino) et un monde sans valeurs morales, qui n'est jamais qu'un microcosme de la planète entière ...
Alors, grand film misanthrope (pour rejoindre un sujet ouvert récemment) ? Oui, et une réussite totale et non pas un film malade : Verhoeven a fait ce qu'il voulait ...
En nous délivrant un spectacle infiniment moins putassier et démesurément plus honnête que, au hasard, "le cheval de guerre" ou "les choristes" : deux exemples parmi des milliers d'autres de loukoums écoeurants (pléonasme) fourrés aux bons sentiments lyophilisés, infiniment plus vulgaires à mes sens que d'exposer une paire de fesses ...
Et tout cela explique l' échec auprès du grand public qui n'aime pas qu'on lui tende un miroir, surtout quand il n'y pas dans l'histoire un personnage positif propice à une identification qui fait passer la pilule ...
6/6 : qu'est ce qu'il manque au Cinéma, le Verhoeven ...
Oui, c'est vulgaire à tous les niveaux surtout celui des apparences (le sujet du film) ...
Et rarement la forme aura t'elle aussi bien collé avec le fond ...
Franchement, les détracteurs, vous attendez quoi quand on vous parle de Las Vegas : un feuilleton BCBG à la con (celui avec James Caan) qui essaie de présenter un Las Vegas "moral" (cette bonne blague"!!) un film à la noix genre "Ocean's eleven" et se succédanés qui la jouent ludique ou une xème histoire de mafia ?
Ben non, Las Vegas, c'est aussi et avant tout cette "routine" clinquante, ronflante, assomante et ...qui fait sûrement aussi bander à l'occasion même/ et parce que c'est très con : parc e qu'une belle fille avec de gros nichons sera toujours plus émoustillante qu'une jolie bonne soeur (à moins d'être VRAIMENT pervers évidemment) ...
D'ou la réussite totale du film qui nous présente - en guise d'héroïne - non pas Bécassine mais une arriviste conne et antipathique (mais avec un "cul de déesse" cdomme dirait Pacino) et un monde sans valeurs morales, qui n'est jamais qu'un microcosme de la planète entière ...
Alors, grand film misanthrope (pour rejoindre un sujet ouvert récemment) ? Oui, et une réussite totale et non pas un film malade : Verhoeven a fait ce qu'il voulait ...
En nous délivrant un spectacle infiniment moins putassier et démesurément plus honnête que, au hasard, "le cheval de guerre" ou "les choristes" : deux exemples parmi des milliers d'autres de loukoums écoeurants (pléonasme) fourrés aux bons sentiments lyophilisés, infiniment plus vulgaires à mes sens que d'exposer une paire de fesses ...
Et tout cela explique l' échec auprès du grand public qui n'aime pas qu'on lui tende un miroir, surtout quand il n'y pas dans l'histoire un personnage positif propice à une identification qui fait passer la pilule ...
6/6 : qu'est ce qu'il manque au Cinéma, le Verhoeven ...