Showgirls (Paul Verhoeven - 1995)
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Je préfère de très loin son très beau Turkish Délices qui est d'un érotisme audacieux. Showgirls est hyper-vulgaire, hyper-outrancier ( la scène des escaliers où une des danseuses en fait chuter une autre est hilarante), et Verhoeven appuie à coup de burin sa démonstration sur les paillettes et les univers factices. Je n'arrive cependant pas à la détester, car Elizabeth Berkely est bandante. Parfois on peut être aussi bassement séminal devant un film.
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Et toi plus souvent qu'à ton tourJordan White a écrit :Je préfère de très loin son très beau Turkish Délices qui est d'un érotisme audacieux. Showgirls est hyper-vulgaire, hyper-outrancier ( la scène des escaliers où une des danseuses en fait chuter une autre est hilarante), et Verhoeven appuie à coup de burin sa démonstration sur les paillettes et les univers factices. Je n'arrive cependant pas à la détester, car Elizabeth Berkely est bandante. Parfois on peut être aussi bassement séminal devant un film.
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- May as well. Errm. And then when nothing comes in, just phone you up and cancel it.
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je n'ai pas vu le film, donc je ne me permets pas de le juger, mais j'estime que Tom Peeping offre une lecture intéressante de l'oeuvre. Quelle te semble fantasque soit. Mais de là à lui rire à la gueule...NUTELLA a écrit :Tom Peeping a écrit :Pour ma part, je considère ce film comme l'un des plus jouissifs de ces dernières années parce qu'il est incroyablement bien réalisé (il faut le voir aussi sur grand écran !) et qu'on peut l'analyser sans fin. Une interprétation par exemple :
1895 : les Frères Lumière donnent la première projection publique de cinématographe près de l’Opéra de Paris. 1995 : Paul Verhoeven (dé)tourne “Showgirls” dans les clubs et casinos de Las Vegas. Entre les deux, un siècle de cinéma et des années-lumière de distance. “Showgirls” est le cadeau d’anniversaire de Verhoeven au cinéma centenaire. Le réalisateur connaît parfaitement l’histoire et la technique du cinéma et par son film, il montre avec son cynisme habituel ce que le cinéma est devenu en 100 ans.
Un film est avant tout une grande illusion, une imitation de la vie faite de son et de lumière. Dans "Showgirls", un scénario outrancier offre au réalisateur l’opportunité de mixer les composants de base du cinéma commercial actuel : le bruit et la couleur, l’action et le sexe. Et le mauvais goût. Seules manquent les pyrotechnies "fout-m’en-plein-la-vue" qui se doivent de figurer dans tout blockbuster contemporain. A moins que l’explosion ne soit le film lui-même, de la vraie dynamite. En réalisant "Showgirls", Verhoeven savait ce qu’il faisait : il balançait une boule puante au public et à la critique. Et doit toujours se marrer en voyant les réactions.
Le film est devenu l’un des plus détestés des années 1990 (voir les posts de ce forum) mais l’un des plus adorés aussi : ses dialogues invraisemblables ("What are you looking at, bitch ?") sont repris par les amateurs de "camp" du monde entier. Il est étudié dans les cours de "Cultural et Gender Studies" de Yale et Harvard. Il est l’un des grands films cultes de la dernière décennie.
Dans une scène des débuts du film, quand Nomi sort de la prison, on peut apercevoir dans la vitre arrière de la voiture qui l’emporte un reflet de Paul Verhoeven, de son équipe et de sa caméra. Une image fugace mais pas fortuite : le vrai sujet de "Showgirls" est l’état du cinéma commercial actuel, ses techniques, ses acteurs et son public. Son incroyable vulgarité. En ce sens, Verhoeven a fait avec "Showgirls" un vrai chef-d’oeuvre post-moderne.
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J'ai vu le film et j'ai été vachement tenté de répondre comme Nutella. J'ai fini par me rabattre sur Pearl Harbor... Considérant l'angle d'approche de Tom Peeping, je penses qu'on peut faire dire n'importe quoi à certains navets récents. La critique du spectacle est aisée quand le spectacle est outrancier et complètement raté.Jack Torrance a écrit : je n'ai pas vu le film, donc je ne me permets pas de juger le film, mais j'estime que Tom Peeping offre une lecture intéressante de l'oeuvre. Quelle te semble fantasque soit. Mais de là à lui rire à la gueule...
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Bill Harford a écrit :La, ça doit être une erreur du projectionniste, parce que je n'ai rien remarqué de ce genre-là....T R O M A a écrit : Et le PREMIER plan de Ocean's Eleven contient un micro perche bien visible au cinéme (et je vous parle pas de catch me if you can!)
Arrête, c'était Oliv'Dark City Man le projectionniste !!!
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Je continue à penser qu'il y a 4 grands films qui ont super bien parlé en leur temps de l'état du showbusiness contemporain :
- "All about Eve" pour le théâtre des années 1950
- "Les Ensorcelés" pour le cinéma des années 1950
- "Network" pour la télé des années 1970
- "Showgirls" pour le trashshow des années 1990
La réalisation de chacun de ces films correspond à leur époque mais leur férocité est toujours d'actualité.
PS : je me sens bien isolé à propos de ce topic et merci à Jack Torrance !
- "All about Eve" pour le théâtre des années 1950
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PS : je me sens bien isolé à propos de ce topic et merci à Jack Torrance !
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- Machino
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Bon ben faut vraiment que je le vois ce Verhoeven...Tom Peeping a écrit :Je continue à penser qu'il y a 4 grands films qui ont super bien parlé en leur temps de l'état du showbusiness contemporain :
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PS : je me sens bien isolé à propos de ce topic et merci à Jack Torrance !
Bliss, bliss and heaven... it was gorgeousness and gorgeosity made flesh...Oh, it was wonder of wonders...
Alex, double champion du monde de Jakuse en équipe
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il y a de quoi se sentir isolé : depuis quand Las Vegas représente le show business des années 90 ? Coyote Girls est aussi parlant que ShowGirls à ce moment là...Tom Peeping a écrit :Je continue à penser qu'il y a 4 grands films qui ont super bien parlé en leur temps de l'état du showbusiness contemporain :
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- "Les Ensorcelés" pour le cinéma des années 1950
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La réalisation de chacun de ces films correspond à leur époque mais leur férocité est toujours d'actualité.
PS : je me sens bien isolé à propos de ce topic et merci à Jack Torrance !
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- Mister Ironbutt 2005
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Le film s'est fait certe descendre éxagérément à sa sortie, mais je trouve que la réevaluation post-Troopers est tout aussi exessive.
Je ne suis pas aussi sévère que Nutella, mais ça reste pour moi un des films les moins intéressant du réalisateur (quoique pas aussi nul qu'"Hollow Man" quand mème). Son penchant pour la vulgarité et le cynisme a tendance à s'y exprimer plus en roue libre que de manière jusqu'au-boutiste ... La pensée générale n'allant guère plus loin qu' un "c'est du tas de merde", on est en droit de s'emmerder au bout d'un moment.
Sinon, gros LOL FROM OUTERSPACE aussi pour la critique de Tom Peeping!
Je ne suis pas aussi sévère que Nutella, mais ça reste pour moi un des films les moins intéressant du réalisateur (quoique pas aussi nul qu'"Hollow Man" quand mème). Son penchant pour la vulgarité et le cynisme a tendance à s'y exprimer plus en roue libre que de manière jusqu'au-boutiste ... La pensée générale n'allant guère plus loin qu' un "c'est du tas de merde", on est en droit de s'emmerder au bout d'un moment.
Sinon, gros LOL FROM OUTERSPACE aussi pour la critique de Tom Peeping!
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- Mister Ironbutt 2005
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C'est la caricature type de la critique style "c'est de la merde, mais elle est faite exprès et le réalisateur (forcément connu) encule tout le monde en se marrant dans son coin"...Jack Torrance a écrit :
je n'ai pas vu le film, donc je ne me permets pas de le juger, mais j'estime que Tom Peeping offre une lecture intéressante de l'oeuvre. Quelle te semble fantasque soit. Mais de là à lui rire à la gueule...
Pour "Showgirls", le film traduit pas mal aussi la crise de neuneu de Joe Estheraz, mais bon, ça n'atteint pas le niveau zéro de "An Alan Smithee Film" (une des plus grosses merdes de l'Histoire). Peut-être que Varhoeven a sauvé ça du naufrage intégrale tout compte fait!