DVD opéras

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Matthew Slaughter
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Message par Matthew Slaughter »

Alex Blackwell a écrit :L'ouverture de Guillaume Tell vaut son pesant d'or, même si elle traduit moins d'art en musique que Roger Federer en tennis.
Le problème et que le reste de l'oeuvre n'a strictement aucun intérêt et que c'est loooooong.
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Alex Blackwell
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Message par Alex Blackwell »

Matthew Slaughter a écrit :
Alex Blackwell a écrit :L'ouverture de Guillaume Tell vaut son pesant d'or, même si elle traduit moins d'art en musique que Roger Federer en tennis.
Le problème et que le reste de l'oeuvre n'a strictement aucun intérêt et que c'est loooooong.
Mais oui, personne n'écoute les opéras de Rossini, juste les ouvertures, celle de la Force du destin par exemple, magnifique ça.
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-Kaonashi-
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Message par -Kaonashi- »

Alex Blackwell a écrit :Mais oui, personne n'écoute les opéras de Rossini, juste les ouvertures, celle de la Force du destin par exemple, magnifique ça.
Hum, Blaskouel, t'es sûr de toi, là ? :mrgreen:
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Alex Blackwell
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Message par Alex Blackwell »

-Kaonashi Yupa- a écrit :
Alex Blackwell a écrit :Mais oui, personne n'écoute les opéras de Rossini, juste les ouvertures, celle de la Force du destin par exemple, magnifique ça.
Hum, Blaskouel, t'es sûr de toi, là ? :mrgreen:
:lol: :mrgreen: :fiou:
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Message par -Kaonashi- »

Alex Blackwell a écrit : :lol: :mrgreen: :fiou:
Petit blagueur, va ! :twisted:
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andrino
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Message par andrino »

Pour ceux que ça interesse, je viens de visionner un petit bijou de dvd opera: LA FLUTE ENCHANTEE de Mozart, of course ,enregistree à Salzburg, dir: Riccardo Muti, avec le philharmonique de Vienne dans la fosse, un excellent Tamino ( Paul Groves), une superbe Tamina, ramage et plumage reunis( Genia Kühmeier), un Sarastro qui nous change de l'eternel Kurt Moll, je veux parler de René Pape; une mise en scène tres 1er degré de Pierre Audi( aucune metaphisique de bazar), une mise en image parfaite (Brian Large), prise de son, superbe: un tres bon dvd!
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Message par Verdi »

Matthew Slaughter a écrit :
Alex Blackwell a écrit :L'ouverture de Guillaume Tell vaut son pesant d'or, même si elle traduit moins d'art en musique que Roger Federer en tennis.
Le problème et que le reste de l'oeuvre n'a strictement aucun intérêt et que c'est loooooong.
GUILLAUME TELL de Gioacchino Rossini est une œuvre charnière dans l'histoire de la musique et de la technique vocale. Rossini opte pour un style nouveau annonçant « le Grand Opéra » et les difficultés vocales de l’œuvre amèneront à l'invention du chant « de vaillance ».
Bien joué et dirigé, GUILLAUME TELL de Rossini est un opéra immense qui synthétise admirablement son œuvre.

Rossini est un immense compositeur capable de composé pour LE BARBIER DE SEVILLE une partition de 140 minutes en 13 jours à seulement 24 ans.
"L'art et les systèmes sont contradictoires, et ceux qui adhèrent à des idées préconçues se trompent, car ils sacrifient leur imagination et leur talent." Giuseppe Verdi
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Message par Alex Blackwell »

Verdi a écrit :Rossini est un immense compositeur capable de composé pour LE BARBIER DE SEVILLE une partition de 140 minutes en 13 jours à seulement 24 ans.
Composer au kilomètre en un temps record n'est tout de même pas un critère.
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Message par Verdi »

Alex Blackwell a écrit :
Verdi a écrit :Rossini est un immense compositeur capable de composé pour LE BARBIER DE SEVILLE une partition de 140 minutes en 13 jours à seulement 24 ans.
Composer au kilomètre en un temps record n'est tout de même pas un critère.
Sauf lorsque Mozart compose l’ouverture merveilleuse du DON GIOVANNI en une nuit avant la première ou que Rossini compose un chef-d’œuvre de l’opéra bouffe en 13 jours (malheureusement il existe peu d'enregistrements réussis du BARBIER DE SEVILLE).
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Message par Alex Blackwell »

Oui, c'est peut-être très bien le Barbier après tout, je ne l'ai jamais écouté il est vrai.
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julien
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Message par julien »

Je répertorie sur cette page les dvd des opéras du compositeur hollandais Louis Andriessen...

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Et bien ce sera vite fait. Il n'en existe pas... :|

Il y a quelques jours, France Musique a eu la bonne idée de diffuser le dernier opéra du compositeur (c'était vers 4h du matin !), Writing to Vermeer. Le livret, écrit par le réalisateur Peter Greenaway raconte l'existence des trois femmes que le peintre a eu dans sa vie... La réalisation scénique a également été supervisée par le réalisateur. Quand on sait le soin et l'invention que Greenaway apporte à ses réalisations scéniques (en utilisant nottament le support de la vidéo), on ne peut évidemment que déplorer l'absence d'une édition dvd de cet opéra.

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la musique mélange savoureusement le syle baroque et le répertoire contemporain et est également parsemée d'interludes électroniques et d'effets sonores intéressants... Andriessen est certainement moins talentueux que John Adams ou Steve Reich (compositeurs auquel sa musique peut faire allusion) mais il a néanmoins un style très affirmé et un goût pour le souffle lyrique qui le rattache un peu à la tradition des compositeur post-romantique comme Benjamin Britten par exemple. Par moment on pense un peu à l'atmosphère inquiétante de The Turn of the Screw...

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En attendant une hypothétique sortie en dvd, consolons nous avec l'édition cd (édité chez Nonesuch). Le livret est en anglais et il n'est malheureusement pas traduit.

Conçernant, la collaboration entre Andriessen et Greenaway, on peut tout de même trouver une édition anglaise d'un dvd édité par BFI et Channel Four qui s'intitule : M is for Man, Music, Mozart

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Il s'agit d'un court-métrage de Peter Greenaway; savant mélange de prise de vues réelles combiné à des images dessinées. Le film présente un théâtre d’anatomie du 17eme siècle où se combine diffèrent modes d’expressions tels que le théâtre, les arts graphiques, le chant ou la danse. Les spectateurs et les participants explorent le mystère de la lettre M. Une chanteuse énumère plusieurs termes commençant par cette lettre : l’homme (man), le mouvement, représenté par la danse, les mathématiques, la musique, Mozart…

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andrino
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Message par andrino »

Je viens de regarder un enregistrement que j'avais fait sur Arte de Lohengrin, dans la production de Nikolaus Lehnhoff, dir. Ken Lagano à Baden Baden en 2006; ces costumes modernes avec casque et epees me gonflent toujours un peu, (pouquoi pas styliser des costumes medievaux), mais quant au reste, cette production me parait tout à fait excellente avec une tres jolie Elsa, une Ortrude de tres grand luxe, ( Waltraute Meier! ), ...tant et si bien que je me suis commandé le dvd! Ah oui, j'oubliais, la prise de son m'a paru, elle aussi, excellente!
julien
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Message par julien »

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Je découvre Improvment,, du compositeur américain Robert Ashley. Un opéra peu connu ici en Europe, réalisé pour la télévision en 1992 et qui se présente comme le premier opus d'une tétralogie.

Né en 1930, Ashley s'est orienté vers la création interdisciplinaire et multimédia. De 1969 à 1981, il développe et produit ses tous premiers opéras intermédias, In Memoriam...Kit Carson (1963) et That Morning Thing (1967). En 1976, il produit et réalise avec ses amis compositeurs Music with Roots in the Aether, un téléfilm à mi-chemin entre documentaire et opéra de 14 heures sur sept compositeurs américains (lui-même, Pauline Oliveros, Philip Glass, Terry Riley, Alvin Lucier, Gordon Mumma et David Behrman).

Improvment est une œuvre surprenante à plus d’un titre puisqu’elle ne se préoccupe aucunement de respecter les règles et les conceptions esthétiques inhérentes au genre. Ici point d’aria, de duos et encore moins de sopranos ou de falsetto… Et je dois dire que ça fait vraiment du bien aux oreilles. :D

Le texte, d’une exceptionnelle densité est déclamée dans un style vocal hypnotique qui rappelle un peu certaines litanies religieuses… Voire, la technique vocale, au vocodeur de Laurie Anderson. L’œuvre est donc fortement ancrée dans la vague de l’école minimaliste "silencieuse" inaugurée par John Cage et Morton Feldman ; celle qui justement essaya de dégager un nouveau style musical en enfreignant certaines règles musicales préétablies…

Evidemment, les puristes de la musique classique tout attachés qu’ils sont à leurs références culturelles indéboulonnables seront atterrés par l’expérience. Ashley se rapproche plus des techniques de la musique pop que de l'opéra traditionnel. En ce sens, sa musique est assez proches d’artistes contemporains comme Harold Budd, Brian Eno, ou Meredith Monk ; compositeurs qui s’intéressent principalement à la texture sonore. Les idées d’Ashley et sa manière originale de concevoir la représentation scénique représentent indubitablement un souffle nouveau pour l’avenir de l’opéra.

Qu'en est-il des Editions DVD consacrées aux opéras de ce compositeur ?
Et bien c'est un peu maigre. :|

A ce jour, improvment ne bénéficie pas d'une édition dvd. La majorité des Opéras d'Ashley sont édités par le label Lovely Music. Parmi quelques VHS, on trouve seulement un exemplaire dvd. Il s'agit de Perfect Lives, un opéra réalisé pour la télévision en 1980.

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Disponible en Zone 1
julien
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Message par julien »

Je profite de cette rubrique pour annoncer la création d'un opéra qui va bientôt se jouer à Paris.

Le Temps des Gitans

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Kusturica passe à la scène avec un punk opéra, en création mondiale et en langue tzigane, dont il signe le scénario, la mise en scène et une partie des musiques. Avec la participation du No Smoking Orchestra et du Garbage Serbian Philharmonia. Je ne garantis en rien de la qualité du spectacle mais tout cela semble fort alléchant.

On aurait bien sûr préféré que la représentation ait lieu dans un cadre plus approprié. Dans un cirque par exemple plutôt que dans un endroit aussi guindé que l’Opéra Bastille de Paris. Mais bon…

Du 26 juin jusqu’au 14 juillet.

Informations et réservations ici :

http://www.operadeparis.fr/Saison-2006- ... sp?Id=1009
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Barry Egan
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Re: dvd operas

Message par Barry Egan »

Vu ce matin :

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Une mise en scène et des décors à tomber. La musique est magique, bien sûr, mais avec cette interprétation et ces costumes et cette ambiance visuelle, ça prend une ampleur différente. Le montage est assez vif, et même assez violent parfois, sans que ce ne soit rédhibitoire. J'ai préféré cette expérience à celle de l'"Orphée" de Cocteau.
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