Les films d'horreur
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
- Spongebob
- David O. Selznick
- Messages : 12896
- Inscription : 21 août 03, 22:20
- Last.fm
- Liste DVD
- Localisation : Pathé Beaugrenelle
Re: Les films d'horreur
Perso j'aime bien Saw 3
- Flol
- smells like pee spirit
- Messages : 54841
- Inscription : 14 avr. 03, 11:21
- Contact :
Re: Les films d'horreur
Tu parles donc de Les Ordres du Mal, sorti direct sur Netflix par chez nous. J'ai toujours prévu de le voir, il n'a pas si mauvaise réputation je crois.
- cinéfile
- Assistant opérateur
- Messages : 2270
- Inscription : 19 avr. 10, 00:33
- Localisation : Bourges
Re: Les films d'horreur
Excellent ahahahFlol a écrit : ↑19 mars 24, 15:50C'est pas faux. Et en plus, il lui arrive de faire des vidéos pour Capture Mag, et ça c'est vraiment chic de sa part.Duane Jones a écrit : ↑19 mars 24, 15:26 J'aimais bien Balaguero, les deux premiers Rec (en fait surtout le 2ème avec sa gestion de l'espace), Darkness, Fragile, La secte sans nom et Malveillance. Pas un grand réalisateur mais un bon artisan capable de réaliser de bonnes scènes de flippes sans second degré à la con.
- Spoiler (cliquez pour afficher)
Sinon Malveillance est vraiment excellent en effet. Le premier Rec marche encore très bien. Je suis plus réservé sur ce que j'ai vu d'autres (vu il y a peu, j'ai trouvé La Secte sans nom très médiocre...).
- Mµ
- Evènementiel mon Chablis !
- Messages : 11574
- Inscription : 23 janv. 04, 22:36
- Localisation : Dans un fût de chêne
Re: Les films d'horreur
Ah oui ! Voilà, merci !
Alors effectivement, je n'ai pas le souvenir d'avoir trouvé ça mauvais... Mais probablement pas des masses au dessus du tout-venant. Je viens de regarder la bande-annonce, des trucs me sont revenus. C'est vrai qu'il y avait des choses intéressantes. Soit.
En ce qui me concerne de toute façon, le meilleur film de couvent / monastère de ces dernière années, c'est Ostatnia wieczerza (L'Abîme de l'enfer). Titre français ridicule, mais film fameux avec une fin démentielle.
- Mµ
- Evènementiel mon Chablis !
- Messages : 11574
- Inscription : 23 janv. 04, 22:36
- Localisation : Dans un fût de chêne
Re: Les films d'horreur
J'ai arrêté. je suis à mon compte depuis quelques années : je réalise des jaquettes VHS dans l'industrie pour adultes raëlienne. Ils payent bien, mais le porno extraterrestre c'est dégueu.
- bocina
- Directeur photo
- Messages : 5227
- Inscription : 11 mars 05, 16:06
- Contact :
Re: Les films d'horreur
Quelqu'un sait si "Hunter Hunter" existe en version non censurée et avec sous titres français en blu ray ?
Je parle de ce film là, dont ceux qui l'ont vu savent pourquoi c'est, "au final", un film d'horreur
Je ne crois pas qu'il soit sorti en France, ni très connu du reste mais il me semble que des sous titres français officiels existent donc peut être une version made in Canada ?
Je parle de ce film là, dont ceux qui l'ont vu savent pourquoi c'est, "au final", un film d'horreur
Je ne crois pas qu'il soit sorti en France, ni très connu du reste mais il me semble que des sous titres français officiels existent donc peut être une version made in Canada ?
L'élite de ce pays permet de faire et défaire les modes, suivant la maxime qui proclame : « Je pense, donc tu suis. » Pierre Desproges
Ma Collection - Mon Planning Achats
Ma Collection - Mon Planning Achats
- Duane Jones
- Doublure lumière
- Messages : 653
- Inscription : 5 nov. 21, 13:43
- Localisation : Pittsburgh
- Contact :
Re: Les films d'horreur
Je confirme, bon film d'horreur avec une ambiance sombre et une fin...
Il était visible sur Netflix pendant quelques temps.
-
- Stagiaire
- Messages : 93
- Inscription : 18 août 22, 12:19
Re: Les films d'horreur
Je confirme aussi !Duane Jones a écrit : ↑21 mars 24, 08:48Je confirme, bon film d'horreur avec une ambiance sombre et une fin...
Il était visible sur Netflix pendant quelques temps.
- nunu
- Machino
- Messages : 1175
- Inscription : 20 avr. 23, 16:02
Re: Les films d'horreur
Dans les Saw mes préférés restent bien sur le 7, j'aurais d'ailleurs rêvé qu'ils en fassent 2, ca aurait été la paire de Saw 7
« Quand des hommes, même s’ils s’ignorent, doivent se retrouver un jour, tout peut arriver à chacun d’entre eux, et ils peuvent suivre des chemins divergents, au jour dit, inexorablement, ils seront réunis dans le cercle rouge. »
- Duane Jones
- Doublure lumière
- Messages : 653
- Inscription : 5 nov. 21, 13:43
- Localisation : Pittsburgh
- Contact :
Re: Les films d'horreur
Ah enfin ! Je m'impatientais.
Y'a quelqu'un pour un jeu de mots avec Saw 6 ?
-
- Stagiaire
- Messages : 93
- Inscription : 18 août 22, 12:19
-
- Stagiaire
- Messages : 93
- Inscription : 18 août 22, 12:19
Re: Les films d'horreur
J'ai des potes qui ont été le voir à Strasbourg exprès. Véridique.Duane Jones a écrit : ↑21 mars 24, 10:16Ah enfin ! Je m'impatientais.
Y'a quelqu'un pour un jeu de mots avec Saw 6 ?
- Flol
- smells like pee spirit
- Messages : 54841
- Inscription : 14 avr. 03, 11:21
- Contact :
Re: Les films d'horreur
Et moi aussi !Manard a écrit : ↑21 mars 24, 09:43Je confirme aussi !Duane Jones a écrit : ↑21 mars 24, 08:48
Je confirme, bon film d'horreur avec une ambiance sombre et une fin...
Il était visible sur Netflix pendant quelques temps.
J'en avais même dit ça :
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- Flol
- smells like pee spirit
- Messages : 54841
- Inscription : 14 avr. 03, 11:21
- Contact :
Re: Les films d'horreur
Sinon, j'ai vu dernièrement :
Stopmotion (Robert Morgan - 2023)
Je l'attendais un peu avec impatience, celui-là. Premier long-métrage réalisé par cet artiste de la stopmotion qu'est Robert Morgan, un gars à l'univers putride, tordu et malaisant, quelque part entre Lynch, Cronenberg et Henenlotter (pas un hasard s'il a réalisé un CM à la demande de Arrow Video pour leur édition Bluray de Basket Case).
Il n'est pas donc pas étonnant du tout de le voir traiter directement dans son film de l'art de la stopmotion, en mettant en personnage principale une animatrice dans le domaine, et qui perd petit à petit l'esprit en confondant la réalité qui l'entoure et le film d'animation qu'elle est en train de réaliser.
Toutes les séquences en stopmotion sont assez logiquement ce qu'il y a de plus réussi dans le film : on y retrouve cet aspect palpable et visqueux qu'ont les marionnettes de Morgan, ce boulot sur le son complètement dingue qui installe immédiatement un sentiment de tension et d'effroi prêt à exploser à tout moment. À ce titre, certaines scènes sont authentiquement flippantes, dont une apparition à taille humaine d'une certaine créature (le Ashman) au design particulièrement horrifique.
Le problème, c'est qu'en dehors de ces séquences animées, le reste est très attendu et prévisible. Combien d'histoires pareilles on a déjà vu par le passé ? Cette nana perdue entre la réalité et la fiction, où les éléments fictionnels viennent infuser son quotidien au point de lui faire perdre la boule, d'avoir des visions (la petite fille, véritable cliché vivant à elle toute seule), avant de péter littéralement les plombs lors d'un climax faisant la part belle à la violence graphique, c'est bien simple : j'ai l'impression d'avoir déjà vu ça environ 143 fois.
C'est donc un objet inabouti et un peu frustrant, surtout connaissant l'œuvre de Morgan ; mais il ne faudrait pas non plus tout balayer d'un simple revers de main, tellement ça reste une proposition de cinéma d'horreur au-dessus du tout venant, qui fait la part belle à un art que j'adore, et qui plus est pour en tirer des images d'horreur pure qui marquent durablement la rétine.
He Knows You're Alone (Armand Mastroianni - 1980)
Surfant allègrement sur la vague du slasher créée 2 ans plus tôt par le Halloween de Carpenter, et pompant sans vergogne son thème principal mais en moins bien, ce He Knows You're Alone fait partie de cette catégorie de films qui donnent tout dès leurs 5 premières minutes : ici une séquence de film dans le film, tendue à souhait, bien mise en scène, et se terminant dans les pires souffrances pour l'une des protagonistes. Une séquence dont Wes Craven et Kevin Williamson se sont forcément souvenus au moment de s'attaquer à Scream 2, puisqu'ils ont repris telle quelle la même séquence d'ouverture !
Le problème, c'est que l'heure et demi qui suit n'est pas du tout à la hauteur de cette ouverture. Tout n'est que digressions inintéressantes et bien trop longues pour le bien du film, avec un ton oscillant entre l'humour pas drôle et la pure nonchalance, faisant qu'on se fait tout de même un brin chier à voir cette future mariée essayer sa robe, boire des coups avec ses copines, etc...
Sauf que le boogeyman (au physique assez inquiétant alors que pas du tout masqué) fait de temps en temps son apparition (avec quelques petites idées visuelles assez chouettes, notamment les apparitions/disparitions au détour de quelques plans), mais il passe malheureusement son temps à commettre des meurtres même pas sanglants et surtout constamment hors-champ.
Et puis le climax est nul tellement il manque de tension et tout simplement d'intérêt. Bref, c'était clairement pas le plus talentueux de la famille, le Armand...
PS : ouais ok, y a Tom Hanks (dans sa toute première apparition) qui vient faire coucou, mais comme il disparait aussi vite qu'il est apparu, le film ne vaut même pas le coup d'être retenu pour ça.
Scalps (Fred Olen Ray - 1983)
Franchement, pendant facile 40 minutes, j'ai bien cru que j'allais vivre un calvaire jusqu'au bout : ça pue l'amateurisme à plein nez, le montage n'a strictement aucun sens (non mais pourquoi nous montrer, dès le plan introductif, les meurtres gores qu'on verra plus tard dans le film ?!), il y a même une créature à tête de tigre qui fait coucou alors qu'il s'agissait en fait de screentest qui n'aurait jamais dû être là mais que les producteurs ont intégré sans l'aval de Fred Olen Ray, ça joue n'importe comment, on a droit à un cameo absurde de Forrest J. Ackerman qui tient son propre magazine bien en évidence devant la caméra pendant plus de 2 minutes pour rien, les scènes dans le désert sont étirées uniquement pour pouvoir atteindre la durée réglementaire de 80 minutes, bref on se fait chier.
Et puis petit à petit, l'atmosphère chelou commence à faire son petit effet, les apparitions des méchants indiens (en fait des masques aussi rudimentaires que dégueulasses) ont quelque chose d'assez dérangeant, et il faut bien avouer que les effets gores, malgré un budget qui devait s'élever à environ 23$, sont plutôt bien foutus (notamment un tranchage de gorge).
Alors ça reste un tout petit film sans prétention, pas très bien foutu et super maladroit dans son exécution, mais c'est finalement pas aussi mauvais que je ne le craignais au départ. J'en ressors même étrangement satisfait.
Stopmotion (Robert Morgan - 2023)
Je l'attendais un peu avec impatience, celui-là. Premier long-métrage réalisé par cet artiste de la stopmotion qu'est Robert Morgan, un gars à l'univers putride, tordu et malaisant, quelque part entre Lynch, Cronenberg et Henenlotter (pas un hasard s'il a réalisé un CM à la demande de Arrow Video pour leur édition Bluray de Basket Case).
Il n'est pas donc pas étonnant du tout de le voir traiter directement dans son film de l'art de la stopmotion, en mettant en personnage principale une animatrice dans le domaine, et qui perd petit à petit l'esprit en confondant la réalité qui l'entoure et le film d'animation qu'elle est en train de réaliser.
Toutes les séquences en stopmotion sont assez logiquement ce qu'il y a de plus réussi dans le film : on y retrouve cet aspect palpable et visqueux qu'ont les marionnettes de Morgan, ce boulot sur le son complètement dingue qui installe immédiatement un sentiment de tension et d'effroi prêt à exploser à tout moment. À ce titre, certaines scènes sont authentiquement flippantes, dont une apparition à taille humaine d'une certaine créature (le Ashman) au design particulièrement horrifique.
Le problème, c'est qu'en dehors de ces séquences animées, le reste est très attendu et prévisible. Combien d'histoires pareilles on a déjà vu par le passé ? Cette nana perdue entre la réalité et la fiction, où les éléments fictionnels viennent infuser son quotidien au point de lui faire perdre la boule, d'avoir des visions (la petite fille, véritable cliché vivant à elle toute seule), avant de péter littéralement les plombs lors d'un climax faisant la part belle à la violence graphique, c'est bien simple : j'ai l'impression d'avoir déjà vu ça environ 143 fois.
C'est donc un objet inabouti et un peu frustrant, surtout connaissant l'œuvre de Morgan ; mais il ne faudrait pas non plus tout balayer d'un simple revers de main, tellement ça reste une proposition de cinéma d'horreur au-dessus du tout venant, qui fait la part belle à un art que j'adore, et qui plus est pour en tirer des images d'horreur pure qui marquent durablement la rétine.
==============================================
He Knows You're Alone (Armand Mastroianni - 1980)
Surfant allègrement sur la vague du slasher créée 2 ans plus tôt par le Halloween de Carpenter, et pompant sans vergogne son thème principal mais en moins bien, ce He Knows You're Alone fait partie de cette catégorie de films qui donnent tout dès leurs 5 premières minutes : ici une séquence de film dans le film, tendue à souhait, bien mise en scène, et se terminant dans les pires souffrances pour l'une des protagonistes. Une séquence dont Wes Craven et Kevin Williamson se sont forcément souvenus au moment de s'attaquer à Scream 2, puisqu'ils ont repris telle quelle la même séquence d'ouverture !
Le problème, c'est que l'heure et demi qui suit n'est pas du tout à la hauteur de cette ouverture. Tout n'est que digressions inintéressantes et bien trop longues pour le bien du film, avec un ton oscillant entre l'humour pas drôle et la pure nonchalance, faisant qu'on se fait tout de même un brin chier à voir cette future mariée essayer sa robe, boire des coups avec ses copines, etc...
Sauf que le boogeyman (au physique assez inquiétant alors que pas du tout masqué) fait de temps en temps son apparition (avec quelques petites idées visuelles assez chouettes, notamment les apparitions/disparitions au détour de quelques plans), mais il passe malheureusement son temps à commettre des meurtres même pas sanglants et surtout constamment hors-champ.
Et puis le climax est nul tellement il manque de tension et tout simplement d'intérêt. Bref, c'était clairement pas le plus talentueux de la famille, le Armand...
PS : ouais ok, y a Tom Hanks (dans sa toute première apparition) qui vient faire coucou, mais comme il disparait aussi vite qu'il est apparu, le film ne vaut même pas le coup d'être retenu pour ça.
==============================================
Scalps (Fred Olen Ray - 1983)
Franchement, pendant facile 40 minutes, j'ai bien cru que j'allais vivre un calvaire jusqu'au bout : ça pue l'amateurisme à plein nez, le montage n'a strictement aucun sens (non mais pourquoi nous montrer, dès le plan introductif, les meurtres gores qu'on verra plus tard dans le film ?!), il y a même une créature à tête de tigre qui fait coucou alors qu'il s'agissait en fait de screentest qui n'aurait jamais dû être là mais que les producteurs ont intégré sans l'aval de Fred Olen Ray, ça joue n'importe comment, on a droit à un cameo absurde de Forrest J. Ackerman qui tient son propre magazine bien en évidence devant la caméra pendant plus de 2 minutes pour rien, les scènes dans le désert sont étirées uniquement pour pouvoir atteindre la durée réglementaire de 80 minutes, bref on se fait chier.
Et puis petit à petit, l'atmosphère chelou commence à faire son petit effet, les apparitions des méchants indiens (en fait des masques aussi rudimentaires que dégueulasses) ont quelque chose d'assez dérangeant, et il faut bien avouer que les effets gores, malgré un budget qui devait s'élever à environ 23$, sont plutôt bien foutus (notamment un tranchage de gorge).
Alors ça reste un tout petit film sans prétention, pas très bien foutu et super maladroit dans son exécution, mais c'est finalement pas aussi mauvais que je ne le craignais au départ. J'en ressors même étrangement satisfait.
Dernière modification par Flol le 21 mars 24, 19:02, modifié 1 fois.
-
- Stagiaire
- Messages : 93
- Inscription : 18 août 22, 12:19
Re: Les films d'horreur
Ah tiens, ça fait un moment que je l'ai, mais j'ai toujours hésité à mater vu la réputation, du coup, tu me redonnes un peu de motivation !Flol a écrit : ↑21 mars 24, 15:45
Scalps (Fred Olen Ray - 1983)
Franchement, pendant facile 40 minutes, j'ai bien cru que j'allais vivre un calvaire jusqu'au bout : ça pue l'amateurisme à plein nez, le montage n'a strictement aucun sens (non mais pourquoi nous montrer, dès le plan introductif, les meurtres gores qu'on verra plus tard dans le film ?!), il y a même une créature à tête de tigre qui fait coucou alors qu'il s'agissait en fait de screentest qui n'aurait jamais dû être là mais que les producteurs ont intégré sans l'aval de Fred Olen Ray, ça joue n'importe comment, on a droit à un cameo absurde de Forrest J. Ackerman qui tient son propre magazine bien en évidence devant la caméra pendant plus de 2 minutes pour rien, les scènes dans le désert sont étirées uniquement pour pouvoir atteindre la durée réglementaire de 80 minutes, bref on se fait chier.
Et puis petit à petit, l'atmosphère chelou commence à faire son petit effet, les apparitions des méchants indiens (en fait des masques aussi rudimentaires que dégueulasses) ont quelque chose d'assez dérangeant, et il faut bien avouer que les effets gores, malgré un budget qui devait s'élever à environ 23$, sont plutôt bien foutus (notamment un tranchage de gorge).
Alors ça reste un tout petit film sans prétention, pas très bien foutu et super maladroit dans son exécution, mais c'est finalement pas aussi mauvais que je ne le craignais au départ. J'en ressors même étrangement satisfait.