Les films d'horreur

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Duane Jones
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Re: Les films d'horreur

Message par Duane Jones »

Flol a écrit : 21 mars 24, 15:45 Stopmotion (Robert Morgan - 2023)
Ah cool, je compte le voir prochainement ! Il se traine une bonne réputation.
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-magik-
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Re: Les films d'horreur

Message par -magik- »

Ah ça fait plaisir ces petits posts de Flol sur ses visionnages, j'aime beaucoup à chaque fois. :D

Je comptais déjà voir Stopmotion, ça me conforte dans l'idée de le tenter, et du coup, je me ferais bien ce ptit slasher 80's même si il n'a pas l'air terrible (pour Scalps, j'ai déjà donné une fois, ça va aller merci).
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Flol
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Re: Les films d'horreur

Message par Flol »

Et c'est parti pour un petit doublé mexicain :

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Vacation of Terror (René Cardona III - 1989)

Bon ben là clairement, on est dans le ventre mou de ce que Vinegar Syndrome peut sortir : on sent à chaque instant le potentiel nanar du truc (avec ce que ça implique de naïveté plutôt charmante et de clichés éculés à peu près partout), à tout instant le film semble au bord de basculer dans le nawak le plus total...avant de se retenir au dernier moment, pour ne rien proposer de plus excitant qu'une poupée démoniaque (qui bouge les yeux tandis que la bande son fait "TIIIIIIIIIIINNNNNNN !!!"), qui possède une gamine à la voix littéralement insupportable (sachant qu'il y a non pas 1 enfant pénible, non pas 2 enfants pénibles, mais carrément 3 enfants pénibles !) et envoie valdinguer le petit amoureux de l'héroïne qui ressemble étrangement à Gustavo Kuerten (le petit ami, pas l'héroïne...quoique...).

Bref rien de bien passionnant là-dedans, mais sa durée ramassée (à peine 81 minutes au compteur) en font un objet pas si désagréable dans le fond.

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Vacation of Terror II (Pedro Galindo III - 1989)

Aaaaahhhh now we're talking ! Là où le 1er opus était étrangement sur la retenue, semblant constamment hésiter à franchir les portes du nanar, sa suite fait tout l'inverse en décidant d'y aller franco au bout d'à peine 10mn.
Déjà, on y retrouve le héros du film précédent (qui ressemble cette fois à Michael Schumacher, tout ça est complètement absurde), ici affublé d'une mullett à la flamboyance surnaturelle, qu'il décidera malheureusement par la suite d'attacher pour s'en faire un catogan (certains ont pris des peines de prison pour moins que ça).
Ensuite, on se rend vite compte que rien n'a de sens, tout est prétexte à faire péter des trucs et surgir des mains d'à peu près n'importe où, tant que ça bouge à l'écran et que les péripéties se multiplient, quitte à ne rien comprendre à ce qu'il se passe.

Et là où le 1er opus ne nous offrait qu'une poupée maléfique immonde en guise de menace fantastique, celui-ci a la bonne idée de la faire muter en sorcière géante à nez crochu, qui se balade dans un décor de cinéma en mode western (chouette idée méta, conférant à certaines scènes un petit côté mexican stand-off assez malin).
Et alors qu'on avait auparavant droit à 3 gamins insupportables, ici la seule gamine du film a le bon goût de disparaitre dans les limbes au bout d'un quart d'heure (avant de réapparaître à la fin telle la Carol Ann de Poltergeist).
Ce qui nous permet de passer un peu de temps avec la très très mignonne Tatiana, visiblement une pop idol mexicaine très connue à l'époque - tellement connue qu'on est obligé de subir une de ses chansons en intégralité sans que l'on sache trop pourquoi.

Donc on comprend à peu près rien, mais j'ai plus d'une fois halluciné (la séquence avec le décor tournant à 360°, belle prouesse physique et technique pour la comédienne pas doublée) et me suis pas mal exclamé "Attends ! Mais ! Quoi quoi quoi ?!", ce qui en langage flolesque signifie qu'il y a un paquet de moments qui valent le coup.
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Watkinssien
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Re: Les films d'horreur

Message par Watkinssien »

Tu veux pas reparler de Imaginary? Ce navet qui propose de faire un long-métrage entier sur un Ours en peluche qui ne fait jamais peur (dans le genre le personnage de Lotso dans Toy Story 3 propose plus de tension et de méchanceté en une minute que tout le film de Wadlow)?
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Re: Les films d'horreur

Message par Flol »

Watkinssien a écrit : 29 mars 24, 11:45 Tu veux pas reparler de Imaginary?
Bof. Tu penses qu'il le faut vraiment ?
Remarque en me lisant, j'ai constaté que j'ai totalement oublié de parler du personnage joué par la pauvre Betty Buckley (Miss Desjardin forever), pur personnage fonction atrocement mal écrit et qui n'est là que pour tout expliquer à voix haute pour que les plus gros teubés d'entre nous comprennent bien l'histoire.
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Re: Les films d'horreur

Message par Addis-Abeba »

Black phone, j'avoue que le film pendant un bon moment m'a bien gavé :?
Avec son procédé hyper répétitif (malgré un bon début) et ses gimmicks digne d'un mauvais Stephen king,le coup du téléphone ça va une fois,mais au bout de la vingtième :roll:
Mais bon voilà le dernier quart d'heure assure grave, avec un Ethan Hawke flippant et un suspense enfin réussi.
On retrouve tardivement la patte du réalisateur de l'excellent Sinister.
A noter une interprétation générale de qualité, notamment la petite fille,son jeu pendant la scène où son père l'a frappe est d'une intensité dramatique incroyable.
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Re: Les films d'horreur

Message par Flol »

Addis-Abeba a écrit : 30 mars 24, 18:59 Black phone, j'avoue que le film pendant un bon moment m'a bien gavé :?
Avec son procédé hyper répétitif (malgré un bon début) et ses gimmicks digne d'un mauvais Stephen king,le coup du téléphone ça va une fois,mais au bout de la vingtième :roll:
Totalement d'accord avec cette partie.
Au début c'est ok, l'atmosphère est assez captivante, la musique creepy met bien dans l'ambiance et le masque amovible (chouette idée, apparemment issue de l'esprit de Tom Savini) est flippant à souhait. Au départ, donc.

Parce qu'au fur et à mesure que le film se développe, et surtout que les éléments surnaturels prennent le dessus, j'ai peu à peu décroché. Je n'ai rien contre le surnaturel en tant que tel (bien au contraire), mais lorsque c'est utilisé constamment en guise de Deus Ex Machina, au bout d'un moment je n'y vois que clichés et facilités d'écriture.
Beaucoup de mal à me remettre de ces coups de téléphone répétitifs pour que le petit mec apprenne à se battre ou à poser des pièges. Sans oublier l'aide extérieure avec la sœur elle aussi dotée d'un pouvoir très pratique lui permettant de venir en aide à son frère.

Autant d'éléments qui annihilent tout sentiment de danger et d'enfermement, et c'est donc là que le doute m'étreint : à quel moment je suis supposé en avoir quelque chose à foutre ?
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Re: Les films d'horreur

Message par -magik- »

Flol a écrit : 21 mars 24, 15:45 Sinon, j'ai vu dernièrement :

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He Knows You're Alone (Armand Mastroianni - 1980)

Surfant allègrement sur la vague du slasher créée 2 ans plus tôt par le Halloween de Carpenter, et pompant sans vergogne son thème principal mais en moins bien, ce He Knows You're Alone fait partie de cette catégorie de films qui donnent tout dès leurs 5 premières minutes : ici une séquence de film dans le film, tendue à souhait, bien mise en scène, et se terminant dans les pires souffrances pour l'une des protagonistes. Une séquence dont Wes Craven et Kevin Williamson se sont forcément souvenus au moment de s'attaquer à Scream 2, puisqu'ils ont repris telle quelle la même séquence d'ouverture !

Le problème, c'est que l'heure et demi qui suit n'est pas du tout à la hauteur de cette ouverture. Tout n'est que digressions inintéressantes et bien trop longues pour le bien du film, avec un ton oscillant entre l'humour pas drôle et la pure nonchalance, faisant qu'on se fait tout de même un brin chier à voir cette future mariée essayer sa robe, boire des coups avec ses copines, etc...
Sauf que le boogeyman (au physique assez inquiétant alors que pas du tout masqué) fait de temps en temps son apparition (avec quelques petites idées visuelles assez chouettes, notamment les apparitions/disparitions au détour de quelques plans), mais il passe malheureusement son temps à commettre des meurtres même pas sanglants et surtout constamment hors-champ.
Et puis le climax est nul tellement il manque de tension et tout simplement d'intérêt. Bref, c'était clairement pas le plus talentueux de la famille, le Armand...

PS : ouais ok, y a Tom Hanks (dans sa toute première apparition) qui vient faire coucou, mais comme il disparait aussi vite qu'il est apparu, le film ne vaut même pas le coup d'être retenu pour ça.
Plutôt d'accord avec tout ça. L'ouverture du film est excellente mais tout le reste, mon dieu que c'est looooong et absolument pas passionnant. Ceci dit, j'ai bien rigolé sur la musique du film qui pompe effectivement le thème d'Halloween, mais le résultat est tellement naze qu'on a l'impression que c'est un mec qui essaie de la rejouer à l'identique mais se plante à chaque fois.
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Re: Les films d'horreur

Message par Alphonse Tram »

Concernant Pyromaniac, vous me conseillez quelle version ?
Version longue télé (audio censuré)
Version ciné (audio non censuré?)
Souhaits : Alphabétiques - Par éditeurs
- « Il y aura toujours de la souffrance humaine… mais pour moi, il est impossible de continuer avec cette richesse et cette pauvreté ». - Louis ‘Studs’ Terkel (1912-2008) -
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Flol
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Re: Les films d'horreur

Message par Flol »

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Children Shouldn't Play With Dead Things (Bob Clark - 1972)

Ça faisait des plombes que je cherchais à le voir, celui-là. Juste parce que Bob Clark a signé dans les années 70 deux grands films d'horreur, avec Black Christmas et Dead of Night.
J'étais donc d'autant plus curieux de découvrir son premier essai, croisement entre le pur film de zombies et la comédie. Bon ben au final, il y a bel et bien des zombies (même s'il faut attendre 45 minutes sur un film en dure à peine 1h25), en revanche niveau comédie...j'ai pas compris. Soit c'est volontairement pas drôle, soit c'est finalement pas tant une comédie que ça.

On est un peu dans du pré-Thriller (le clip de MJ) dans l'atmosphère, mais en sur un mode détente, avec une troupe de comédiens et techniciens débarquant dans un cimetière embrumé dans le but de déterrer un cadavre et exercer un rituel satanique.
Evidemment, très mauvaise idée qui donnera lieu à une attaque de morts-vivants pas très palpitante ni particulièrement gore (peu de moyens à l'écran et ça se voit), et qui donnera simplement lieu à une scène finale qui pourrait presque servir de prologue à L'enfer des zombies de Fulci.
Et c'est à peu près tout ce que je retiens de ce film aussi laborieux qu'insignifiant.

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Sadistic Intentions (Eric Pennycoff - 2019)

Attiré par la présence au casting de Jeremy Gardner (qui navigue dans un cinéma de genre indé qui me parle assez, globalement), j'ai voulu donner une chance à ce Sadistic Intentions, au postulat aussi simple que son dispositif (3 persos dans une grande villa et basta).

C'est plutôt intriguant au début, l'un des 3 personnages fait peser sur l'ensemble une atmosphère bien pesante (alors qu'il n'est même pas encore présent à l'écran), mais on se demande assez vite où ça va, tout ça...
Alors en attendant que ça passe, j'ai apprécié la présence et l'énergie de la très très mimi [urlhttps://6835b446.rocketcdn.me/wp-content/uploads/2019/08/sadisticintentionsfeat.jpg]Taylor Zaudtke[/url]. Parce qu'en dehors de ça, pas grand-chose à retenir de ce fatras mêlant death metal, tuerie de masse et séquestration.
D'autant plus que le 3ème personnage, qui avait eu jusqu'à présent le bon goût de rester hors-champ, décide d'apparaître à l'écran...et bon dieu ce que ce Michael Patrick Nicholson est mauvais comme un cochon. Etant donné son patronyme, j'ai sincèrement cru qu'il était le fils (ou petit-fils ?) de Jack, et qu'il avait tenu ici à rendre hommage à son père (ou grand-père ?) pour son rôle pas du tout over the top dans Shining.
Puisque le petit Michael nous fait là une Jack Torrance mais multipliée par 12, tant il surjoue la moindre inflexion, le moindre regard, le moindre sourire. C'en est franchement embarrassant et j'espère pour lui qu'il n'a jamais montré le film à sa famille.

Evidemment à la fin, ça se termine dans un bain de sang ultra prévisible (on aura même droit à un cameo très particulier de ce vieux gredin de Larry Fessenden, décidément partout celui-là) avec conclusion revancharde elle aussi attendue depuis le départ.
Un film qui n'a donc pas grand-chose à dire, et le peu qu'il a à dire, il le dit sans une once d'originalité.

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Zombie 5 : Killing Birds (Joe D’Amato, Claudio Lattanzi - 1988)

Le plus nanar finalement dans tout ça, c'est son titre d'exploitation en anglais : Zombie 5 : Killing Birds. Sachant qu'il n'a donc aucun lien avec Zombie 4 (qui lui-même n'avait aucun lien avec Zombie 3...qui lui-même n'avait aucun lien avec Zombie 2...qui lui-même n'avait aucun lien avec Zombie 1 !). Et sachant que l'on y verra strictement aucun oiseau tueur (tout au plus verra-t-on un faucon arracher un œil de façon bien cracra en gros plan).

Parce qu'au-delà de ça, on se fait quand même sacrément chier. Une fois passée la séquence d'introduction, où un soldat revenant du Vietnam (et dont on ne verra jamais le visage) assassine de sang froid sa femme, son amant et ses parents, le tout à l'aide de maquillages gorasses délicieusement rudimentaires (aaaahhhh le savoir-faire italien), on se retrouve avec une bande d'étudiants en ornithologie (qui sont évidemment tous à peu près trentenaires) qui se retrouvent dans une maison visiblement hantée, et se feront attaquer par des zombies...au bout de 51mn !
D'autant plus que les attaques en question sont assez molles et visuellement sans idée (comme si tout le budget sang avait été dépensé pour l'intro), et ce n'est pas la vision d'un pauvre Robert Vaughn, errant au milieu de tout ça tel un alcoolique au rayon des spiritueux du Monoprix un dimanche aprem, qui a permis de me sortir de ma torpeur (ni un twist final qui ne surprendra absolument personne de normalement constitué).

Donc globalement, en dehors de 2-3 rires francs face à tant d'incompétence (on sent le preneur de son constamment en galère), c'est malheureusement l'ennui qui prédomine.

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Le Grand Amour du Comte Dracula (Javier Aguirre - 1973)

Du classique, rien que du classique. Mais du classique proprement fait, à la durée ramassée (1h23 tout pile), qui donne le sentiment d'être bien dans ses chaussons.
Il y a un aspect réconfortant dans cette variation ibérique de Dracula, et pas uniquement parce que Paul Naschy y ressemble étrangement à un mélange entre Joe Dante et Jean-Pierre Raffarin ; mais je dois dire que son espèce de physique d'électricien apporte une humanité bienvenue au personnage, ici amoureux transi et torturé capable carrément de verser une petite larme sur son amour déchu, avant de se donner la mort dans un grand élan dramatique (oui désolé je spoile, mais vous êtes pas plus de 8 à me lire, j'ai compté).

Il y a en sus une chouette atmosphère ouatée, pleine de brume et de gens qui marchent lentement dans de sombres couloirs. Alors on n'est pas non plus chez Jean Rollin (il se passe infiniment plus de choses que chez Jean Rollin), mais on y retrouve cette même ambiance de temps joliment suspendu.
Et puis il y a surtout 4 jolies jeunes femmes peu farouches, dont certaines n'ont pas de réel problème à se dévoiler et à s'adonner au saphisme. Aaahhh le cinoche d'exploitation de l'époque...

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Feed Me (Richard Oakes & Adam Leader - 2022)

Moitié comédie noire, moitié drama, ce petit film UK produit spécifiquement pour festivals de cinéma de genre (en tout cas, il en a la gueule) n'est réussi sur aucun de ces 2 tableaux.
Comme si les cinéastes a la barre ne savaient pas très bien sur quel pied danser, ni sur quel personnage s'attarder le plus : un weirdo cannibale à perruque, moustache et accent ricain, ressemblant étrangement à Ted Lasso ? Ou bien un mec lambda traumatisé par le suicide de sa petite amie, et qui accepte (lors d'un revirement auquel on ne croit pas une seule seconde) de mourir lentement en se faisant littéralement bouffer par le weirdo en question ?

Résultat : on oscille constamment d'un point de vue à l'autre, d'une tonalité à l'autre, en ayant jamais le sentiment d'être face à un tout cohérent. Ça manque cruellement de fluidité, et c'en est frustrant parce que ce personnage de weirdo cannibale aurait presque mérité un long-métrage à lui tout seul (par certains côtés, il m'a rappelé cet autre weirdo, mais français et pas cannibale, qu'est Stéphane de Timothée Hochet et Lucas Pastor).
Alors on peut au moins se contenter des quelques instants gores aux maquillages très réussis (dont notamment un découpage de bras assez intense), mais c'est tout de même trop peu.

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Errementari (Paul Urkijo Alijo - 2017)
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Pas complètement convaincu : il y a un boulot formel qui me plait (qui m'a par moments rappelé le Sleepy Hollow de Burton), il y a cette langue basque qui me plait (et ses sons gutturaux qui collent finalement à la perfection à la thématique du film), il y a cette atmosphère lourde et cette vieille légende basée sur du folklore basque (pas le genre de choses que l'on voit tous les jours).

Mais en dehors de quelques images marquantes (notamment dans le dernier tiers, lorsque l'on arrive enfin en Enfer), où l'on sent que le cinéaste à la barre a un vrai talent de formaliste (d'autant plus qu'on imagine le budget assez réduit), ce que ça raconte n'a pas grand-chose de passionnant.
Il est supposé être une question d'une enquête, s'intéressant en particulier à un étrange forgeron (filmé d'abord telle une véritable figure monstrueuse, quasiment un ogre de contes pour enfants), mais cette piste est vite abandonnée pour rentrer pleinement dans un récit fantastique très balisé et affublé d'une créature démoniaque légèrement pénible et de moins en moins menaçante, à force de faire des blagues et de gesticuler dans tous les sens. Une sorte de Freddy qui parlerait basque, en somme.
Et c'est probablement tout ce que je retiendrai de ce film plutôt original, mais qui n'a rien de renversant non plus.
Dernière modification par Flol le 13 avr. 24, 09:08, modifié 1 fois.
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Re: Les films d'horreur

Message par Addis-Abeba »

Il y a des trucs intéressants dans le Bob Clark, mais effectivement la sauce ne prend pas, parfois l'impression de voir une troupe théâtrale,film certes étrange mais trop frustrant.
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manuma
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Re: Les films d'horreur

Message par manuma »

Vieux souvenir du Zombie 5: Killing birds, que j'avais enregistré sur Canal au début des années 90, alléché par la présence de Robert Vaughn au générique. Une atrocité, du genre à vous brouiller durablement avec le cinéma d'épouvante transalpin.
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Re: Les films d'horreur

Message par Addis-Abeba »

manuma a écrit : 12 avr. 24, 19:48 Vieux souvenir du Zombie 5: Killing birds, que j'avais enregistré sur Canal au début des années 90, alléché par la présence de Robert Vaughn au générique. Une atrocité, du genre à vous brouiller durablement avec le cinéma d'épouvante transalpin.
Vu il y a longtemps, très longtemps et je ne souviens d'aucunes scènes, je ne sais pas si c'est bon signe.
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Re: Les films d'horreur

Message par Manard »

Flol a écrit : 12 avr. 24, 17:29

Le plus nanar finalement dans tout ça, c'est son titre d'exploitation en anglais : Zombie 5 : Killing Birds. Sachant qu'il n'a donc aucun lien avec Zombie 4 (qui lui-même n'avait aucun lien avec Zombie 3...qui lui-même n'avait aucun lien avec Zombie 2...qui lui-même n'avait aucun lien avec Zombie 1 !).

C'est une des meilleures phrases que j'ai jamais lue de ma vie.
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Re: Les films d'horreur

Message par Flol »

Ça me touche. :oops:
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