King Vidor (1894-1982)
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- Ann Harding
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Re: King Vidor (1894-1982)
Selon Digitalbits, The Big Parade devrait sortir en Blu-ray durant le dernier trimestre 2013. Un miracle ?
Voir: http://www.digitalbits.com/columns/my-t ... 100/Page-2
Voir: http://www.digitalbits.com/columns/my-t ... 100/Page-2
- Tommy Udo
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Re: King Vidor (1894-1982)
OUI, c'est exactement ça : un miracle !Ann Harding a écrit :Selon Digitalbits, The Big Parade devrait sortir en Blu-ray durant le dernier trimestre 2013. Un miracle ?
Voir: http://www.digitalbits.com/columns/my-t ... 100/Page-2
ça redonne également espoir pour tous les autres titres muets du catalogue MGM qui ont, un temps, été pressentis^^
- Ann Harding
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Re: King Vidor (1894-1982)
La seule chose qui m'inquiète un peu serait la disparition de la partition de Carl Davis comme pour Wings. Mais, bon... on verra bien.
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Re: King Vidor (1894-1982)
Ann, tu devrais mettre ton lien dans la section BR naphta également car apparemment il ya d'autres sorties naphtas (très alléchantes) de prévues
(et bien évidemment : merci pour le lien^^)
EDIT : c'est fait
(et bien évidemment : merci pour le lien^^)
EDIT : c'est fait
Dernière modification par Tommy Udo le 4 oct. 12, 18:18, modifié 1 fois.
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- I want to be alone with Garbo
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Re: King Vidor (1894-1982)
Le pied !
Mais je vois que ce n'est pas la seule surprise car il y a aussi les sorties de Little Caesar, Public Enemy, Petrified Forest, White Heat et de The Best Years of Our Lives.
Mais je vois que ce n'est pas la seule surprise car il y a aussi les sorties de Little Caesar, Public Enemy, Petrified Forest, White Heat et de The Best Years of Our Lives.
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Re: King Vidor (1894-1982)
Ca se confirme grandementAnn Harding a écrit :Selon Digitalbits, The Big Parade devrait sortir en Blu-ray durant le dernier trimestre 2013. Un miracle ?
Voir: http://www.digitalbits.com/columns/my-t ... 100/Page-2
http://filmfestival.tcm.com/_pdf/TCM_Fe ... cement.pdf
Score by Carl Davis...son accompagnement musical est à tomber par terre, j'ai trop hate de pouvoir le revoir en BR, ce film est un pur bijou.The Big Parade (1925) – World Premiere Restoration
John Gilbert and Renée Adorée star in director King Vidor’s influential World War I tale of an idle rich boy turned soldier who finds friendship, love and loss in the trenches of France. This presentation features a pre-recorded original score by composer Carl Davis.
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Re: King Vidor (1894-1982)
Je n'ai jamais eu l'occasion de visionner le film avec cet accompagnement musical, mais connaissant un peu la réputation du monsieur, je me doute que ça doit être vraiment exceptionnel.feb a écrit :Score by Carl Davis...son accompagnement musical est à tomber par terre, j'ai trop hate de pouvoir le revoir en BR, ce film est un pur bijou.
Hâte également de redécouvrir cette merveille en BR
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Re: King Vidor (1894-1982)
La scène du chewing gum :
http://www.tcm.com/mediaroom/video/2429 ... g-Gum.html
La scène du départ :
http://www.tcm.com/mediaroom/video/2429 ... Back-.html
http://www.tcm.com/mediaroom/video/2429 ... g-Gum.html
La scène du départ :
http://www.tcm.com/mediaroom/video/2429 ... Back-.html
- Tommy Udo
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Re: King Vidor (1894-1982)
ça m'a l'air très beau, en effet^^feb a écrit :La scène du chewing gum :
http://www.tcm.com/mediaroom/video/2429 ... g-Gum.html
La scène du départ :
http://www.tcm.com/mediaroom/video/2429 ... Back-.html
Plus qu'une dizaine de mois à attendre
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Re: King Vidor (1894-1982)
feb a écrit :The Big Parade (1925) – World Premiere Restoration
Score by Carl Davis...son accompagnement musical est à tomber par terre
Rarement au contraire entendu musique et orchestration aussi insupportables entre cacophonie et ressassement jusqu'à n'en plus finir de mélodies traditionnelles ! Une horreur me concernant
Pourtant, j'avais beaucoup aimé ce qu'il avait écrit pour Les Rapaces de Stroheim et Le Mécano de la General de Keaton.
Mais mon rejet du film provient-il de cet élément ou m'aurait-il autant ennuyé en coupant le son. A vérifier lors d'une future tentative ; mais ce ne sera pas pour tout de suite.
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Re: King Vidor (1894-1982)
Quel dommage que l'accompagnement musical t'ait empêché d'apprécier ce film de Vidor. On se reparle dans 5 ans pour ton deuxième visionnage
- Jeremy Fox
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Re: King Vidor (1894-1982)
feb a écrit : Quel dommage que l'accompagnement musical t'ait empêché d'apprécier ce film de Vidor. On se reparle dans 5 ans pour ton deuxième visionnage
Ca marche
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Re: King Vidor (1894-1982)
Ou à la fin de l'année car normalement le BR sort cette année
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Re: King Vidor (1894-1982)
Proud Flesh (1925, King Vidor) avec Eleanor Boardman, Pat O'Malley et Harrison Ford
La très snob Fernanda Borel (E. Boardman) quitte l'Espagne pour aller visiter son oncle à San Francisco. Elle y rencontre Pat O'Malley (P. O'Malley) un entrepreneur de plomberie qui tombe amoureux d'elle...
Cette comédie romantique signée King Vidor a été tournée juste avant The Big Parade (La Grande parade, 1925) qui va placer le metteur en scène parmi les plus grands de l'époque. Proud Flesh n'est pas du tout du même gabarit. Néanmoins, malgré un scénario assez simpliste, Vidor montre son immense talent de directeur d'acteurs. Celle qui allait devenir bientôt sa nouvelle épouse, Eleanor Boardman, y joue une jeune femme incroyablement snob, née lors du tremblement de terre de San Francisco de 1906 (comme si cet événement cataclysmique annonçait également l'arrivée sur terre de cette créature insupportable). Elle est courtisée par Don Diego (Harrison Ford), un hidalgo raffiné et pédant. Son arrivée à San Francisco est l'occasion de plusieurs scènes comiques alors que Fernanda découvre 'les horribles montagnes' de la ville! Ce qui rend le film intéressant, ce sont ses rapports avec Pat O'Malley (qui joue sous son propre nom). Lui, le self-made-man à l'américaine n'a rien d'un poseur. Il est tout de go alors que Fernanda n'est que prétention et snobisme. Cela ne va pas l'empêcher de goûter avec ardeur au baiser qu'il lui plaque sur les lèvres lors d'une soirée dans un gratte-ciel. On ne sait plus si elle a le vertige à cause de la hauteur ou du baiser. Le film étudie aussi intelligemment les différences de classe. Alors qu'O'Malley s'est introduit chez l'oncle de Fernanda habillé en plombier, Don Diego le prend au pied de la lettre et lui propose de prendre le thé tous ensemble, y compris avec les domestiques. Evidemment, les domestiques (chinois et espagnole) n'ont rien à se dire et tout le monde est gêné au possible. Diego vient de lui démontrer que la belle égalité à l'américaine n'est qu'une façade. Vidor a eu aussi la bonne idée d'aller tourner sur place les scènes dans les rues de San Francisco ainsi qu'au bord de la côte pacifique à Carmel. Cela donne lui à une superbe séquence où Fernanda va se promener sur le bord des falaises face à l'océan. La sauvagerie des éléments déchaînés semble refléter ses propres sentiments. Elle est bouleversée par O'Malley sans oser se l'avouer. La fin du film paraît un peu brusquée, mais nous offre une belle scène où le très viril O'Malley est en larmes près de sa mère (comme le sera John Gilbert dans The Big Parade). Un très joli film de Vidor.
- Cathy
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Re: King Vidor (1894-1982)
Guerre et Paix, War and Peace (1956)
Adaptation du roman de Leon Tolstoï, d'après ce qui est écrit sur le forum, le film déçoit les amoureux du livre, mais aussi les amateurs de cinéma. Vu il y a longtemps, le souvenir d'un film ennuyeux subsistait et force est de constater que le souvenir est identique à ce que j'ai ressenti en le redécouvrant. Un des gros problèmes du film est le côté sans doute Russie d'Opérette, enfin pas tout à fait aussi kitsch que dans certains autres films, mais les scènes de chasse du début semble se dérouler dans quelque parc californien ayant servi pour d'autres films et le palais des Rostov semble bien nu (sauf curieusement dans la fuite de Moscou avec le déménagement) L'incendie de Moscou est filmé platement, on ne ressent rien, on ne voit rien, alors que justement la caméra aurait sans doute pu permettre de superbes scènes comme celle de l'incendie d'Atlanta dans Autant en emporte le vent. Les scènes de neige sont magnifiques dans leur esthétique, que ce soit celle du duel ou naturellement celles de la retraite de Russie, mais tout cela sent terriblement le studio. Quant à la reconstitution de Moscou, n'en parlons même pas. La scène du bal à la valse entraînante pêche curieusement par un manque de figurants, figurants qui sont par contre légion dans les reconstitutions des batailles de Borodino ou naturellement de la Berezina. Je n'ai pas lu le livre donc je ne sais pas si Mel Ferrer et Henry Fonda ne sont pas André et Pierre, en tout cas les deux acteurs rivalisent de charme auprès d'une Audrey Hepburn ravissante et Vittorio Gassman est parfait en dragueur invétéré qui conduira Natacha à la perte de son fiancé. Si esthétiquement Vidor semble plus à l'aise dans les grandes scènes d'action, l'ennui gagne inexorablement dans cette longue seconde partie de bataille, alors que toutes les scènes mettant en scène l'histoire de Natacha, Pierre et André sont bien plus intéressantes. Alors est-ce mon âme de midinette fleur bleur qui vibre plus aux amours de la jeune femme qu'aux scènes de bataille. Bref un film décevant, trop long et devant lequel on ne peut que ressentir de l'ennui.
Adaptation du roman de Leon Tolstoï, d'après ce qui est écrit sur le forum, le film déçoit les amoureux du livre, mais aussi les amateurs de cinéma. Vu il y a longtemps, le souvenir d'un film ennuyeux subsistait et force est de constater que le souvenir est identique à ce que j'ai ressenti en le redécouvrant. Un des gros problèmes du film est le côté sans doute Russie d'Opérette, enfin pas tout à fait aussi kitsch que dans certains autres films, mais les scènes de chasse du début semble se dérouler dans quelque parc californien ayant servi pour d'autres films et le palais des Rostov semble bien nu (sauf curieusement dans la fuite de Moscou avec le déménagement) L'incendie de Moscou est filmé platement, on ne ressent rien, on ne voit rien, alors que justement la caméra aurait sans doute pu permettre de superbes scènes comme celle de l'incendie d'Atlanta dans Autant en emporte le vent. Les scènes de neige sont magnifiques dans leur esthétique, que ce soit celle du duel ou naturellement celles de la retraite de Russie, mais tout cela sent terriblement le studio. Quant à la reconstitution de Moscou, n'en parlons même pas. La scène du bal à la valse entraînante pêche curieusement par un manque de figurants, figurants qui sont par contre légion dans les reconstitutions des batailles de Borodino ou naturellement de la Berezina. Je n'ai pas lu le livre donc je ne sais pas si Mel Ferrer et Henry Fonda ne sont pas André et Pierre, en tout cas les deux acteurs rivalisent de charme auprès d'une Audrey Hepburn ravissante et Vittorio Gassman est parfait en dragueur invétéré qui conduira Natacha à la perte de son fiancé. Si esthétiquement Vidor semble plus à l'aise dans les grandes scènes d'action, l'ennui gagne inexorablement dans cette longue seconde partie de bataille, alors que toutes les scènes mettant en scène l'histoire de Natacha, Pierre et André sont bien plus intéressantes. Alors est-ce mon âme de midinette fleur bleur qui vibre plus aux amours de la jeune femme qu'aux scènes de bataille. Bref un film décevant, trop long et devant lequel on ne peut que ressentir de l'ennui.
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