Le Cinéma asiatique
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
-
- Stagiaire
- Messages : 16
- Inscription : 13 août 06, 10:38
- Localisation : Belgium
Après avoir dévoré les films du coffret WKW néérlandais (CE, FA, ITMFL, 2046), tous plus merveilleux les uns que les autres, mon appétit en cinéma asiatique va croissant...
Je viens d'acquérir Three Times (HHH), Locataires (Kim Ki-Duk) et Nos années sauvages de WKW (je salive rien qu'à lire la Tagline au dos du DVD )
Encore merci pour ce topic référence
Je viens d'acquérir Three Times (HHH), Locataires (Kim Ki-Duk) et Nos années sauvages de WKW (je salive rien qu'à lire la Tagline au dos du DVD )
Encore merci pour ce topic référence
-
- Réalisateur
- Messages : 6629
- Inscription : 8 févr. 04, 12:25
- Localisation : Hérault qui a rejoint sa gironde
- Contact :
Yeonae soseol (Lover's concerto) (Han Lee, 2002) :
6/10
_______________
Mélo love-storique à trois en quelque sorte et surtout portant allègrement si j'ose dire sa culture coréenne. Existe-t-il un film coréen sans scène de biture? A se demander si ce n'est pas une exigence syndicale?
Le style coréen s'accommode souvent d'un certain goût pour le cinéma américain qu'on retrouve ici dans l'aspect guimauve qui teinte les rapports humains des trois personnages. Pas de sexe, pas de pulls sales, un aspect propret qui au final laisse un arrière-goût de cliché et d'irréalité irritante. Cette malfaisance stylistique dans la mise en scène est heureusement balayée par une image souvent très belle. Là encore le cinéma coréen fait montre d'une attention soutenue à la représentation esthétique de "sa" réalité. Rose bonbon, indeed, mais le sucre est par moments d'une allure bien plus plaisante à l'oeil qu'au goût. La forme sauve le fond.
Le mélo n'a jamais été ma tasse de thé, j'avoue. Aussi ai-je bien du mal à lui trouver des circonstances atténuantes, et il me faut aller chercher du côté du style de la réalisation. Je l'ai trouvé donc particulièrement inventive et fûtée pour un mélodrame romantique au ton culcul la praline. C'est en soi un exploit à saluer.
L'interprétation est variable. Les comédiennes sont somptueusement belles. Le jeune homme, pauvre gars, a hérité d'un personnage bien fade et s'en tire tant bien que mal.
----------------
Yasuwa minyeo (La bête et la belle) (Gye-byeok Lee, 2005) :
6/10
_______________
Quel dommage! Un montage plus serré, restreignant le récit aurait fait gagner au film un rythme plus soutenu et sûrement pourrait donner une teinte moins confite. Le burlesque sauve quelque peu un film terriblement lassant sur la fin tant il s'étire en longueurs. L'histoire de plus en plus interminable laisse les personnages dans une position de plus en plus immature, enfermés dans leurs mensonges, si bien qu'ils finissent par lasser, puis irriter. Seuls quelques gags arrachent au récit un tant soit peu d'intérêt. Et une recherche dans le langage cinématographique également qui permet de passer au final un moment somme toute divertissant.
L'actrice principale, Min-a Shin, au delà de sa prodigieuse beauté, propose quelques jolis moments de jeu.
Je n'en dirais pas autant du bellâtre Kang-woo Kim trop souvent plat et sans hardiesse.
6/10
_______________
Mélo love-storique à trois en quelque sorte et surtout portant allègrement si j'ose dire sa culture coréenne. Existe-t-il un film coréen sans scène de biture? A se demander si ce n'est pas une exigence syndicale?
Le style coréen s'accommode souvent d'un certain goût pour le cinéma américain qu'on retrouve ici dans l'aspect guimauve qui teinte les rapports humains des trois personnages. Pas de sexe, pas de pulls sales, un aspect propret qui au final laisse un arrière-goût de cliché et d'irréalité irritante. Cette malfaisance stylistique dans la mise en scène est heureusement balayée par une image souvent très belle. Là encore le cinéma coréen fait montre d'une attention soutenue à la représentation esthétique de "sa" réalité. Rose bonbon, indeed, mais le sucre est par moments d'une allure bien plus plaisante à l'oeil qu'au goût. La forme sauve le fond.
Le mélo n'a jamais été ma tasse de thé, j'avoue. Aussi ai-je bien du mal à lui trouver des circonstances atténuantes, et il me faut aller chercher du côté du style de la réalisation. Je l'ai trouvé donc particulièrement inventive et fûtée pour un mélodrame romantique au ton culcul la praline. C'est en soi un exploit à saluer.
L'interprétation est variable. Les comédiennes sont somptueusement belles. Le jeune homme, pauvre gars, a hérité d'un personnage bien fade et s'en tire tant bien que mal.
----------------
Yasuwa minyeo (La bête et la belle) (Gye-byeok Lee, 2005) :
6/10
_______________
Quel dommage! Un montage plus serré, restreignant le récit aurait fait gagner au film un rythme plus soutenu et sûrement pourrait donner une teinte moins confite. Le burlesque sauve quelque peu un film terriblement lassant sur la fin tant il s'étire en longueurs. L'histoire de plus en plus interminable laisse les personnages dans une position de plus en plus immature, enfermés dans leurs mensonges, si bien qu'ils finissent par lasser, puis irriter. Seuls quelques gags arrachent au récit un tant soit peu d'intérêt. Et une recherche dans le langage cinématographique également qui permet de passer au final un moment somme toute divertissant.
L'actrice principale, Min-a Shin, au delà de sa prodigieuse beauté, propose quelques jolis moments de jeu.
Je n'en dirais pas autant du bellâtre Kang-woo Kim trop souvent plat et sans hardiesse.
-
- subMarine
- Messages : 5410
- Inscription : 13 sept. 06, 13:32
Un petit classique du mélo (sport national !) sud-coréen contemporain Mais pas parmi les tous meilleurs (pour ça faut taper du côté d'un "Christmas in August", de "Wanee & Junah" ou du déjà mythique "Failan" avec Cecilia Cheung et Choi Min-Sik). Enfin quand je dis "meilleurs", c'est toutes proportions gardées, bien sûr.Alligator a écrit :Yeonae soseol (Lover's concerto) (Han Lee, 2002)
EDIT : Et le plus grand mélo de l'histoire du cinéma sud-coréen reste évidemment "La Chanteuse de Pansori" d'Im Kwon-Taek. L'incursion de Lee Chang-Dong dans le genre à travers son phénomenal "Oasis" vaut aussi son pesant de peanuts.
Toi, tu as du te farcir quelques Hong Sang-Soo (LE maître de la discipline )Alligator a écrit :Existe-t-il un film coréen sans scène de biture? A se demander si ce n'est pas une exigence syndicale?
Vrai que 99% de la prod mainstream relève plus d'une alternative aux films yankee (technique irréprochable, mais faible au niveau artistique et en personnalité), qu'autre chose...Alligator a écrit :Le style coréen s'accommode souvent d'un certain goût pour le cinéma américain
Si tu veux voir l'antithèse du joli mélo sud-coréen, tente un petit "Bad Movie" de l'anar Jang Sun-Woo. Ou cherche dans les prod indépendantesAlligator a écrit :qu'on retrouve ici dans l'aspect guimauve qui teinte les rapports humains des trois personnages. Pas de sexe, pas de pulls sales, un aspect propret qui au final laisse un arrière-goût de cliché et d'irréalité irritante.
Pas vu, pas pris. De toute façon, après 2003, et hormis les oeuvres de quelques grands auteurs réputés, le cinéma sud-coréen craint pas mal. Pratiquement plus que des mélos ou des polars impersonnels joliment emballésAlligator a écrit :Yasuwa minyeo (La bête et la belle) (Gye-byeok Lee, 2005)
Mon top éditeurs : 1/Carlotta 2/Gaumont 3/Studiocanal 4/Le Chat 5/Potemkine 6/Pathé 7/L'Atelier 8/Esc 9/Elephant 10/Rimini 11/Coin De Mire 12/Spectrum 13/Wildside 14/La Rabbia-Jokers 15/Sidonis 16/Artus 17/BQHL 18/Bach
-
- Réalisateur
- Messages : 6629
- Inscription : 8 févr. 04, 12:25
- Localisation : Hérault qui a rejoint sa gironde
- Contact :
Quelques, non. Un. Le magnifique La femme est l'avenir de l'homme.Blue a écrit :Toi, tu as du te farcir quelques Hong Sang-Soo (LE maître de la discipline )Alligator a écrit :Existe-t-il un film coréen sans scène de biture? A se demander si ce n'est pas une exigence syndicale?
Mais j'ai vu d'autres films coréens dont j'ai oublié les titres et je n'ai pas souvenir d'un film sans passage alcoolisé. Comme une ritournelle imbibée.
Les 50 dernières années du pays l'expliquent largement.Blue a écrit :Vrai que 99% de la prod mainstream relève plus d'une alternative aux films yankee (technique irréprochable, mais faible au niveau artistique et en personnalité), qu'autre chose...Alligator a écrit :Le style coréen s'accommode souvent d'un certain goût pour le cinéma américain
Reste que cela n'est pas sans charme puisque finalement on se retrouve avec un cinéma particulier. Peut-être qu'il serait plus sage ou charitable de parler d'appropriation que de calque.
Le Sang-soo Hong était déjà aux antipodes des derniers films que j'ai vus.Blue a écrit :Si tu veux voir l'antithèse du joli mélo sud-coréen, tente un petit "Bad Movie" de l'anar Jang Sun-Woo. Ou cherche dans les prod indépendantesAlligator a écrit :qu'on retrouve ici dans l'aspect guimauve qui teinte les rapports humains des trois personnages. Pas de sexe, pas de pulls sales, un aspect propret qui au final laisse un arrière-goût de cliché et d'irréalité irritante.
J'en ai encore quelques uns à voir et je sens bien qu'ils sont du même acabit. Mais ce n'est pas douloureux. Je serai courageux.Blue a écrit : après 2003, et hormis les oeuvres de quelques grands auteurs réputés, le cinéma sud-coréen craint pas mal. Pratiquement plus que des mélos ou des polars impersonnels joliment emballés
-
- Stagiaire
- Messages : 40
- Inscription : 1 sept. 07, 23:51
LA VENDEUSE DE SUSHI (Suschikawani) de Namo SUZUKAWANI
Voilà un film que j’ai trouvé prenant et qui dans la tradition d’Ozu et de Tamagoschi, vient nimber le microcosme cinéphilique nippon de nouvelles variantes philoso-taïshoïstes ;
Dans un élan magistral, le cinéaste, dont les oeuvres précédentes sont sorties uniquement en katimini, a su transcender le réel, avec un talent inouï. Le film a été entièrement réalisé en décors naturels, dans un sushi bar de Shibuya. L’ivresse des clients, venus se détendre avec une longue journée de labeur, les sushis et makis défilant sur un petit tapis roulant filmé en gros plan symbolisant le cours de l’existence, sont autant d’images à la fois cruelles et tendres sur le merveilleux du quotidien.
Le DVD contient également en bonus deux cours de cuisine dispensés par la célèbre Hanuta Ito. Pour le plaisir de l’œil et du palais. 15/20 direct dans mes favoris.
Voilà un film que j’ai trouvé prenant et qui dans la tradition d’Ozu et de Tamagoschi, vient nimber le microcosme cinéphilique nippon de nouvelles variantes philoso-taïshoïstes ;
Dans un élan magistral, le cinéaste, dont les oeuvres précédentes sont sorties uniquement en katimini, a su transcender le réel, avec un talent inouï. Le film a été entièrement réalisé en décors naturels, dans un sushi bar de Shibuya. L’ivresse des clients, venus se détendre avec une longue journée de labeur, les sushis et makis défilant sur un petit tapis roulant filmé en gros plan symbolisant le cours de l’existence, sont autant d’images à la fois cruelles et tendres sur le merveilleux du quotidien.
Le DVD contient également en bonus deux cours de cuisine dispensés par la célèbre Hanuta Ito. Pour le plaisir de l’œil et du palais. 15/20 direct dans mes favoris.
-
- Francis Lalanne
- Messages : 10389
- Inscription : 13 avr. 03, 18:28
- Localisation : On Tour
- Contact :
C'est simple il y a quelques règles à respecter :Alligator a écrit :Existe-t-il un film coréen sans scène de biture? A se demander si ce n'est pas une exigence syndicale?
- une scène de baffe et d'humiliation, souvent sur une femme.
- une scène sous la pluie.
- une scène de biture.
C'est la règle des 3 à respecter pour tout bon film coréen. Ca marche sur 90% des films.
-
- Réalisateur
- Messages : 6629
- Inscription : 8 févr. 04, 12:25
- Localisation : Hérault qui a rejoint sa gironde
- Contact :
-
- subMarine
- Messages : 5410
- Inscription : 13 sept. 06, 13:32
Ca ne me saute même plus aux yeux, cette caractéristique. J'ai dû en voir tropAlligator a écrit :Mais j'ai vu d'autres films coréens dont j'ai oublié les titres et je n'ai pas souvenir d'un film sans passage alcoolisé. Comme une ritournelle imbibée.
Oui et non. Il y a quand même un certain soin apporté à la photo, les acteurs ne sont pas des inconnus, etc.Alligator a écrit :Le Sang-soo Hong était déjà aux antipodes des derniers films que j'ai vus.
Mon top éditeurs : 1/Carlotta 2/Gaumont 3/Studiocanal 4/Le Chat 5/Potemkine 6/Pathé 7/L'Atelier 8/Esc 9/Elephant 10/Rimini 11/Coin De Mire 12/Spectrum 13/Wildside 14/La Rabbia-Jokers 15/Sidonis 16/Artus 17/BQHL 18/Bach
- -Kaonashi-
- Tata Yuyu
- Messages : 11439
- Inscription : 21 avr. 03, 16:18
- Contact :
Oasis doit être dans les 10% : je n'ai pas souvenir d'une scène de pluie dans ce film. Biture, vaguement. Baffe : ouais vaguement sur le personnage principal.Ryo_Saeba a écrit :C'est simple il y a quelques règles à respecter :
- une scène de baffe et d'humiliation, souvent sur une femme.
- une scène sous la pluie.
- une scène de biture.
C'est la règle des 3 à respecter pour tout bon film coréen. Ca marche sur 90% des films.
-
- M See Solaar
- Messages : 425
- Inscription : 17 avr. 03, 11:26
-
- Réalisateur
- Messages : 6629
- Inscription : 8 févr. 04, 12:25
- Localisation : Hérault qui a rejoint sa gironde
- Contact :
Jakeob-ui jeongseok (Art of seduction) (Ki-hwan Oh, 2005) :
7.5/10
_______________
Oh une comédie romantique coréenne qui n'est pas embaumée à l'eau de rose! Enfin un peu de cynisme, de grossieretés!
L'humour parfois lourd (caca-prout) me laisse pantois de perplexité. Mais celui qui prévaut heureusement, parodiant peut-être l'univers manga, fait de pensées déchiffrées, de situations embarrassantes, de vérités bafouées, de personnages englués dans leurs mensonges, celui-là m'a bien plu et c'est bien là l'essentiel pour une comédie qui en plus se paye le luxe de ne pas être filmée avec les pieds. Un certain faste dans la mise en image, d'élégants cadrages, une photographie plus que correcte, bref, des moyens d'atteindre à une certaine esthétique finissent de donner à ce film un standing de caractère.
Dommage que Il-guk Song ne soit pas à la hauteur de sa camarade Ye-jin Son laquelle sait faire jaillir de son personnage espiègle de nombreux instants de grâce et de beauté.
7.5/10
_______________
Oh une comédie romantique coréenne qui n'est pas embaumée à l'eau de rose! Enfin un peu de cynisme, de grossieretés!
L'humour parfois lourd (caca-prout) me laisse pantois de perplexité. Mais celui qui prévaut heureusement, parodiant peut-être l'univers manga, fait de pensées déchiffrées, de situations embarrassantes, de vérités bafouées, de personnages englués dans leurs mensonges, celui-là m'a bien plu et c'est bien là l'essentiel pour une comédie qui en plus se paye le luxe de ne pas être filmée avec les pieds. Un certain faste dans la mise en image, d'élégants cadrages, une photographie plus que correcte, bref, des moyens d'atteindre à une certaine esthétique finissent de donner à ce film un standing de caractère.
Dommage que Il-guk Song ne soit pas à la hauteur de sa camarade Ye-jin Son laquelle sait faire jaillir de son personnage espiègle de nombreux instants de grâce et de beauté.
-
- Réalisateur
- Messages : 6629
- Inscription : 8 févr. 04, 12:25
- Localisation : Hérault qui a rejoint sa gironde
- Contact :
Re: Le cinéma asiatique
Saam gwok dzi gin lung se gap (Three kingdoms) (Daniel Lee, 2008) :
_______________
Grande fresque épique ou branlette nationaliste? Un peu des deux.
Quoiqu'il en soit le film ne manque pas de moyens, en hommes, en décors superbes, en costumes, en hémoglobine giclante.
Quant à moi, je baille d'ennui.
_______________
Grande fresque épique ou branlette nationaliste? Un peu des deux.
Quoiqu'il en soit le film ne manque pas de moyens, en hommes, en décors superbes, en costumes, en hémoglobine giclante.
Quant à moi, je baille d'ennui.
-
- Electro
- Messages : 990
- Inscription : 23 mars 08, 00:25
- Localisation : Dans une salle, ou sur mon canapé, à mater un film.
- Contact :
Shaolin contre Wu Tong (Chia-Liang LIU, 1983)
Sais pas trop où parler de ces films. J'ai cherché un topic consacré aux films de kung fu mais pas trouvé.
Alors j'ai remonté ce sujet, un peu fourre-tout puisque le cinéma asiatique, c'est vaste...
Quand j'étais ado, à l'âge d'or de la VHS, j'aimais bien regarder ce genre de film, sans trop d'analyse, autre celle de regarder des prouesses physiques.
Si j'apprécie moins ces films de kung fu aujourd'hui (qui demandent une lecture particulière, un peu comme des comédies musicales, où les scènes de dialogues servent de transitions à des numéros et chorégraphies plus ou moins longs), j'aime bien en revoir de temps en temps d'autant que des éditeurs DVD n'hésitent pas à sortir des galettes pour ce genre de films qui avaient leur propre rayon dans les vidéoclubs il y a... quelques décennies (gulp ! ).
Shaolin contre Wu Tong (Shao Lin yu Wu Dang / Shaolin Vs Wu Tang) de Chia-Liang LIU (1983) :
Sujet : un prince mandchou piège des maîtres Shaolin et Wu Tang afin qu’ils s’affrontent ensemble. Deux anciens amis doivent alors se combattre, mais préfèrent demander conseil à leurs supérieurs.
On pouvait attendre beaucoup de ce film des frères Liu, l'ainé, Chia-Liang, à la caméra, auteur entre autres de la fameuse trilogie de la 36ème chambre de Shaolin, et le cadet, Gordon, devant la caméra (quoi qu'il semblerait qu'il ait co-réalisé ce film), l'un des meilleurs artistes d'arts martiaux de l'histoire du cinéma de Hong-Kong, admiré par un certain Quentin Tarantino qui lui rendra hommage en lui confiant le rôle du chef masqué des 88 tueurs dans Kill Bill 1 et celui du sage Pai Mei dans Kill Bill 2.
Hélas, dès les premières images, la déception s'installe et s'incrustera jusqu'au générique de fin... Le début du film est un mélange d'humour pataud et de bagarres tragi-comiques. Puis le ton monte rapidement et les morts violentes se succèdent, mais toujours dans un mixage d'ultra violence (on tue par exemple un adversaire en lui arrachant l'entre-jambe en plein vol, si, si... rien que ça) et d'humour de cour de primaire. Un cocktail improbable qui malheureusement enlève toute crédibilité au récit et désamorce la moindre tentative d'émotion. D'autant que l'humour est vraiment de bas étage et ne fait pas du tout rire.
Un film de kung fu se doit d'avoir des scènes de combat carrées, ou du moins correctement chorégraphiées. Là encore, le nom des auteurs devait garantir un spectacle à la hauteur. Et pourtant non, le résultat étant assez moyen. En fait elles oscillent entre l'application laborieuse et, plus rare, le spectaculaire, comme si elles avaient été chorégraphiées par deux personnes différentes, ce qui tendrait à confirmer que les deux frères sont co-auteurs du film. Les dialogues empirent les choses, car eux par contre, ils font rire, mais bien involontairement...
La réalisation aurait pu en partie rattraper l'ensemble, mais le réalisateur use et abuse de zooms rapides, comme dans certains mauvais westerns spaghettis des années 1970. L'auteur peine en plus à cacher le tournage studio, qui fait souvent le charme de ces films, notamment ceux de la Shaw Brothers, mais qui ici achève plutôt de donner à l'ensemble un côté bâclé, artificiel et à l'économie.
Reste le scénario ? Celui-ci, très basique pourtant, est desservi par un montage abrupt, le récit devenant rapidement confus et les enjeux obscurs, l'histoire finissant par être une succession de petites vengeances au nom d'un idéal pas bien clair, où l'on comprend vaguement que des shaolins s'opposent à un seigneur dont ils ne reconnaissent pas l'autorité (l'histoire se déroule sous l'ère Jin, dynastie mandchoue qui a envahi le nord de la Chine, sur laquelle elle va régner de 1115 à 1234, année de l'invasion mongole menée par Gengis Kahn), shaolins qui s'attaquent à leurs semblables qui ont choisi la voie de la collaboration. On se demande bien pourquoi puisque pas un instant on ne perçoit la moindre trace de despotisme ou de persécution d'un peuple oppressé qui expliquerait ces révoltes et autres combines. On a plutôt l'impression que tout ce petit monde se massacre pour le plaisir de s'affronter ou pour assouvir leurs soifs de vengeances du genre « je venge mon frère en tuant ton frère que son fils vengera, etc... ».
Pur produit consommable d'une époque où le genre était encore un peu à la mode, mais sans guère d'ambition artistique ou narrative...
Bref, pas fan...
Étoiles : *
Le dvd :
Alors j'ai remonté ce sujet, un peu fourre-tout puisque le cinéma asiatique, c'est vaste...
Quand j'étais ado, à l'âge d'or de la VHS, j'aimais bien regarder ce genre de film, sans trop d'analyse, autre celle de regarder des prouesses physiques.
Si j'apprécie moins ces films de kung fu aujourd'hui (qui demandent une lecture particulière, un peu comme des comédies musicales, où les scènes de dialogues servent de transitions à des numéros et chorégraphies plus ou moins longs), j'aime bien en revoir de temps en temps d'autant que des éditeurs DVD n'hésitent pas à sortir des galettes pour ce genre de films qui avaient leur propre rayon dans les vidéoclubs il y a... quelques décennies (gulp ! ).
Shaolin contre Wu Tong (Shao Lin yu Wu Dang / Shaolin Vs Wu Tang) de Chia-Liang LIU (1983) :
Sujet : un prince mandchou piège des maîtres Shaolin et Wu Tang afin qu’ils s’affrontent ensemble. Deux anciens amis doivent alors se combattre, mais préfèrent demander conseil à leurs supérieurs.
On pouvait attendre beaucoup de ce film des frères Liu, l'ainé, Chia-Liang, à la caméra, auteur entre autres de la fameuse trilogie de la 36ème chambre de Shaolin, et le cadet, Gordon, devant la caméra (quoi qu'il semblerait qu'il ait co-réalisé ce film), l'un des meilleurs artistes d'arts martiaux de l'histoire du cinéma de Hong-Kong, admiré par un certain Quentin Tarantino qui lui rendra hommage en lui confiant le rôle du chef masqué des 88 tueurs dans Kill Bill 1 et celui du sage Pai Mei dans Kill Bill 2.
Hélas, dès les premières images, la déception s'installe et s'incrustera jusqu'au générique de fin... Le début du film est un mélange d'humour pataud et de bagarres tragi-comiques. Puis le ton monte rapidement et les morts violentes se succèdent, mais toujours dans un mixage d'ultra violence (on tue par exemple un adversaire en lui arrachant l'entre-jambe en plein vol, si, si... rien que ça) et d'humour de cour de primaire. Un cocktail improbable qui malheureusement enlève toute crédibilité au récit et désamorce la moindre tentative d'émotion. D'autant que l'humour est vraiment de bas étage et ne fait pas du tout rire.
Un film de kung fu se doit d'avoir des scènes de combat carrées, ou du moins correctement chorégraphiées. Là encore, le nom des auteurs devait garantir un spectacle à la hauteur. Et pourtant non, le résultat étant assez moyen. En fait elles oscillent entre l'application laborieuse et, plus rare, le spectaculaire, comme si elles avaient été chorégraphiées par deux personnes différentes, ce qui tendrait à confirmer que les deux frères sont co-auteurs du film. Les dialogues empirent les choses, car eux par contre, ils font rire, mais bien involontairement...
La réalisation aurait pu en partie rattraper l'ensemble, mais le réalisateur use et abuse de zooms rapides, comme dans certains mauvais westerns spaghettis des années 1970. L'auteur peine en plus à cacher le tournage studio, qui fait souvent le charme de ces films, notamment ceux de la Shaw Brothers, mais qui ici achève plutôt de donner à l'ensemble un côté bâclé, artificiel et à l'économie.
Reste le scénario ? Celui-ci, très basique pourtant, est desservi par un montage abrupt, le récit devenant rapidement confus et les enjeux obscurs, l'histoire finissant par être une succession de petites vengeances au nom d'un idéal pas bien clair, où l'on comprend vaguement que des shaolins s'opposent à un seigneur dont ils ne reconnaissent pas l'autorité (l'histoire se déroule sous l'ère Jin, dynastie mandchoue qui a envahi le nord de la Chine, sur laquelle elle va régner de 1115 à 1234, année de l'invasion mongole menée par Gengis Kahn), shaolins qui s'attaquent à leurs semblables qui ont choisi la voie de la collaboration. On se demande bien pourquoi puisque pas un instant on ne perçoit la moindre trace de despotisme ou de persécution d'un peuple oppressé qui expliquerait ces révoltes et autres combines. On a plutôt l'impression que tout ce petit monde se massacre pour le plaisir de s'affronter ou pour assouvir leurs soifs de vengeances du genre « je venge mon frère en tuant ton frère que son fils vengera, etc... ».
Pur produit consommable d'une époque où le genre était encore un peu à la mode, mais sans guère d'ambition artistique ou narrative...
Bref, pas fan...
Étoiles : *
Le dvd :
Dernière modification par pak le 21 sept. 11, 00:44, modifié 1 fois.
Le cinéma : "Il est probable que cette marotte disparaîtra dans les prochaines années."
Extrait d'un article paru dans The Independent (1910)
http://www.notrecinema.com/
Extrait d'un article paru dans The Independent (1910)
http://www.notrecinema.com/
-
- Electro
- Messages : 990
- Inscription : 23 mars 08, 00:25
- Localisation : Dans une salle, ou sur mon canapé, à mater un film.
- Contact :
Lady Kung Fu (Chia-Liang LIU, 1980)
Lady Kung Fu (Cheung booi / My Young Auntie) de Chia-Liang LIU (1980) :
Sujet : pour éviter que sa fortune ne tombe entre es mains de son mauvais neveu Yung-sheng, le patriarche de la famille Yu épouse sa jeune employée Tai-nan, peu avant sa mort. Cette dernière décide ensuite de transmettre le testament de feu-son mari à Ching-Chuen, le bon neveu de la famille beaucoup plus âgé que la veuve de son oncle. Ching-Chuen doit néanmoins montrer un respect irréprochable envers sa "jeune tante", qu'il compte protéger. Mais dès son arrivée en ville, la jeune femme lui dévoile un talent exceptionnel pour les arts martiaux...
Même réalisateur que le précédent, mais là c'est nettement mieux !
Un film de kung fu au postulat de départ assez rigolo. Un vieillard va mourir et épouse une jeune femme pour qu'elle hérite à la place du frère cadet et cupide du mourant qui n'a pas de descendance, le frère ainé qui aurait dû selon la tradition hériter étant décédé. La jeune héritière par alliance étant chargée de transmettre cet héritage au fils de ce dernier (donc le neveu du mourant), qui a déjà un certain âge. Ce neveu se retrouve donc avec une tante bien plus jeune que lui, à qui il doit respect et obéissance. Un méli-mélo familial typiquement asiatique où famille, tradition et préservation du patrimoine sont des obligations ancestrales.
En fait le film est bien plus une comédie qu'un film de baston, même si celle-ci est bien présente. Les conflits, qu'ils soient générationnels ou sociaux, sont surtout sources de gags et de bonne humeur, dont le summum est une incroyable scène de bal masqué délirante, l'un des moments forts du film, assez surprenant.
Surprenante aussi est l'esthétique du film qui semble situer son récit dans une Chine ancienne, tant les costumes et les décors rappellent le XIXème, voire le XVIIIème siècle, du moins pour un occidental, avant qu'on se rende compte au cours du film, que l'histoire est en fait contemporaine, ou pas loin, à sa réalisation. Un moyen pour le réalisateur d'opposer la tradition et une aspiration d'une jeunesse à une certaine modernité, notamment à travers le personnage du fils du neveu (interprété par un Hsiao Ho monté sur piles) qui revient de ses études à Hong Kong, encore sous protectorat britannique et fortement occidentalisé.
En fait, l'air de rien, le réalisateur Chia-Liang Liu aborde, sous l'aspect du rire, des problématiques modernes comme la place de la femme dans la société chinoise (et par extension sa place dans le cinéma made in Hong Kong, récurrence chez lui où les personnages féminins sont rarement des potiches ou des victimes, mais régulièrement au centre du récit : Lady is the boss, La mante religieuse, Martial club... ), le poids de la tradition qui peut conduire à des injustices, le degré d'ouverture de la Chine à l'extérieur (que le réalisateur ne voit pas spécialement d'un bon œil, il sera plus virulent à ce sujet par ailleurs)...
Le plus surprenant, donc, c'est le discours sous-jacent du scénario qui, respectant apparemment les us et coutumes, remet en cause l'autorité familiale et celle des traditions, ce qui est relativement assez rare dans le cinéma chinois, même de Hong Kong. Évidemment, les choses rentreront subtilement dans l'ordre avec l'alliance finale des principaux protagonistes, jeune, vieux, homme, femme, pour combattre les bad guys, instaurant ainsi sans l'asséner une morale plus traditionaliste que le cœur du récit, où les liens de la famille doivent être resserrés pour préserver son unité, quelles que soient les aspirations de chacun.
On reste toutefois assez agréablement surpris par le propos quasi féministe et inhabituel dans ce genre de film qui fait de sa jeune héroïne (campée par la délicieuse Kara Hui) la chef d'une famille traditionaliste, recevant ce nouveau pouvoir qu'elle va utiliser elle qui avait appris à obéir, découvrant en même temps son ascendant sexuel sur les hommes notamment via une scène de voyeurisme durant laquelle l'héroïne s'habille sans se rendre compte de suite qu'elle est observée par son petit neveu (qui a en fait le même âge qu'elle). Et il faut la voir avec sa robe échancrée sur toute la longueur de la jambe rosser des vilains qui ne savent plus où poser leurs yeux. Presqu'un film de kung fu sur l'émancipation de la femme, anticipant les flingueuses des films d'action hongkongais qui fleuriront à partir des années 1980, avec des films comme Le sens du devoir.
J'ai parlé de Kara Hui, qui a justement reçu un Hong Kong Film Award (l'équivalent des César local) pour son interprétation, mais Hsiao Ho avec son sabir qui injecte de l'anglais dans son cantonais et dans la plupart de ses répliques est vraiment marrant et ses bouffonneries, athlétiques en plus, ne sont pas sans rappeler un Jackie Chan dans sa meilleure forme.
Il n'y aura aucun mort dans ce film, ni gerbes de sang, ce qui change des excès vus plus que quelques fois dans des films de kung fu.
Alors bien-sûr, ça ne vole pas toujours très haut, et on a le droit d'estimer que la fin traine en longueur dans un combat interminable, mais c'est frais et dynamique, jamais négatif.
Exceptée sa durée excessive (près de 2 heures), on passe un très bon moment à regarder cette comédie pas si innocente.
Étoiles : * * *
Le dvd :
Sujet : pour éviter que sa fortune ne tombe entre es mains de son mauvais neveu Yung-sheng, le patriarche de la famille Yu épouse sa jeune employée Tai-nan, peu avant sa mort. Cette dernière décide ensuite de transmettre le testament de feu-son mari à Ching-Chuen, le bon neveu de la famille beaucoup plus âgé que la veuve de son oncle. Ching-Chuen doit néanmoins montrer un respect irréprochable envers sa "jeune tante", qu'il compte protéger. Mais dès son arrivée en ville, la jeune femme lui dévoile un talent exceptionnel pour les arts martiaux...
Même réalisateur que le précédent, mais là c'est nettement mieux !
Un film de kung fu au postulat de départ assez rigolo. Un vieillard va mourir et épouse une jeune femme pour qu'elle hérite à la place du frère cadet et cupide du mourant qui n'a pas de descendance, le frère ainé qui aurait dû selon la tradition hériter étant décédé. La jeune héritière par alliance étant chargée de transmettre cet héritage au fils de ce dernier (donc le neveu du mourant), qui a déjà un certain âge. Ce neveu se retrouve donc avec une tante bien plus jeune que lui, à qui il doit respect et obéissance. Un méli-mélo familial typiquement asiatique où famille, tradition et préservation du patrimoine sont des obligations ancestrales.
En fait le film est bien plus une comédie qu'un film de baston, même si celle-ci est bien présente. Les conflits, qu'ils soient générationnels ou sociaux, sont surtout sources de gags et de bonne humeur, dont le summum est une incroyable scène de bal masqué délirante, l'un des moments forts du film, assez surprenant.
Surprenante aussi est l'esthétique du film qui semble situer son récit dans une Chine ancienne, tant les costumes et les décors rappellent le XIXème, voire le XVIIIème siècle, du moins pour un occidental, avant qu'on se rende compte au cours du film, que l'histoire est en fait contemporaine, ou pas loin, à sa réalisation. Un moyen pour le réalisateur d'opposer la tradition et une aspiration d'une jeunesse à une certaine modernité, notamment à travers le personnage du fils du neveu (interprété par un Hsiao Ho monté sur piles) qui revient de ses études à Hong Kong, encore sous protectorat britannique et fortement occidentalisé.
En fait, l'air de rien, le réalisateur Chia-Liang Liu aborde, sous l'aspect du rire, des problématiques modernes comme la place de la femme dans la société chinoise (et par extension sa place dans le cinéma made in Hong Kong, récurrence chez lui où les personnages féminins sont rarement des potiches ou des victimes, mais régulièrement au centre du récit : Lady is the boss, La mante religieuse, Martial club... ), le poids de la tradition qui peut conduire à des injustices, le degré d'ouverture de la Chine à l'extérieur (que le réalisateur ne voit pas spécialement d'un bon œil, il sera plus virulent à ce sujet par ailleurs)...
Le plus surprenant, donc, c'est le discours sous-jacent du scénario qui, respectant apparemment les us et coutumes, remet en cause l'autorité familiale et celle des traditions, ce qui est relativement assez rare dans le cinéma chinois, même de Hong Kong. Évidemment, les choses rentreront subtilement dans l'ordre avec l'alliance finale des principaux protagonistes, jeune, vieux, homme, femme, pour combattre les bad guys, instaurant ainsi sans l'asséner une morale plus traditionaliste que le cœur du récit, où les liens de la famille doivent être resserrés pour préserver son unité, quelles que soient les aspirations de chacun.
On reste toutefois assez agréablement surpris par le propos quasi féministe et inhabituel dans ce genre de film qui fait de sa jeune héroïne (campée par la délicieuse Kara Hui) la chef d'une famille traditionaliste, recevant ce nouveau pouvoir qu'elle va utiliser elle qui avait appris à obéir, découvrant en même temps son ascendant sexuel sur les hommes notamment via une scène de voyeurisme durant laquelle l'héroïne s'habille sans se rendre compte de suite qu'elle est observée par son petit neveu (qui a en fait le même âge qu'elle). Et il faut la voir avec sa robe échancrée sur toute la longueur de la jambe rosser des vilains qui ne savent plus où poser leurs yeux. Presqu'un film de kung fu sur l'émancipation de la femme, anticipant les flingueuses des films d'action hongkongais qui fleuriront à partir des années 1980, avec des films comme Le sens du devoir.
J'ai parlé de Kara Hui, qui a justement reçu un Hong Kong Film Award (l'équivalent des César local) pour son interprétation, mais Hsiao Ho avec son sabir qui injecte de l'anglais dans son cantonais et dans la plupart de ses répliques est vraiment marrant et ses bouffonneries, athlétiques en plus, ne sont pas sans rappeler un Jackie Chan dans sa meilleure forme.
Il n'y aura aucun mort dans ce film, ni gerbes de sang, ce qui change des excès vus plus que quelques fois dans des films de kung fu.
Alors bien-sûr, ça ne vole pas toujours très haut, et on a le droit d'estimer que la fin traine en longueur dans un combat interminable, mais c'est frais et dynamique, jamais négatif.
Exceptée sa durée excessive (près de 2 heures), on passe un très bon moment à regarder cette comédie pas si innocente.
Étoiles : * * *
Le dvd :
Le cinéma : "Il est probable que cette marotte disparaîtra dans les prochaines années."
Extrait d'un article paru dans The Independent (1910)
http://www.notrecinema.com/
Extrait d'un article paru dans The Independent (1910)
http://www.notrecinema.com/
-
- Réalisateur de seconde équipe
- Messages : 5656
- Inscription : 9 août 04, 13:47
- Localisation : 742 Evergreen Terrace, Springfield
Re: Shaolin contre Wu Tong (Chia-Liang LIU, 1983)
Ce topic reprend aussi bien les Shaw brothers d'avant et après 1980.pak a écrit :Sais pas trop où parler de ces films. J'ai cherché un topic consacré aux films de kung fu mais pas trouvé.
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... s#p1890703
Après il y en a aussi un autre sur les films de Kung Fu Old School. Même si peu rempli, on parle de Rebellious reign, donc indispensable !
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... s#p1837360
Dans le forum cinéma d'aujourd'hui :
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... +with+guns