Bruno Kirby (1949-2006)

[lecoinducinéphage]

L'acteur américain Bruno Kirby, fils du vétéran Bruce Kirby et grand habitué des seconds rôles vient de mourir à l'âge de 57 ans des suites d'une leucémie. il était désopilant dans son coup de foudre avec Carrie Fisher dans "Quand Harry rencontre Sally...". On le retrouvait souvent dans des rôles de bons copains ou de maffieux italo-américain.

[Flol]

Aucune réaction suite à cette disparition ??
Perso, c'est Joshua Baskin qui me l'a annoncé ce matin sur MSN (n'ayant pas pu avoir accès au net depuis 2 jours...trop trop de boulot ), et ça m'a foutu un petit choc.
Il restera pour moi à tout jamais le meilleur pote d'Harry dans le chef-d'oeuvre de Rob Reiner. Il était également excellent dans Donnie Brasco. Bref il faisait vraiment partie de mes "seconds rôles" préférés...

[missme]

je n'ai lu ça que il y deux heures dans mon libé d'hier mais effectivement c'est triste. C'est toujours curieux la mort des habitués des seconds rôles souvent à la filmo impressionnante. On a l'impression qu'ils seront toujours là au détour d'un dialogue ou d'un panoramique et puis hop un jour leur mort est annoncée par un filet de trois lignes dans les journaux.

[Griffin Mill]

Je viens d'apprendre ça avec quelques mois de retard (suite à des petites recherches sur la "non-mort" de Nancy Allen) et si je suis atristé par sa disparition, je le suis encore plus de l'indifférence dans laquelle elle a eu lieu.
Etroitement associé pour moi à la comédie avec Billy Crystal (Spinal Tap, Quand Harry rencontre Sally, La Vie l'Amour les Vaches) il m'avait bluffé dans son rôle de vilain professeur de basket dans The Basketball Diaries.
Un grand acteur méconnu et attachant.

[Colqhoun]

et si je suis attristé par sa disparition, je le suis encore plus de l'indifférence dans laquelle elle a eu lieu.

[...]

Un grand acteur méconnu et attachant.

[Lord Henry]

Je connaissais bien un Bruce Kirby (Columbo), mais Bruno que nenni. Et pourtant, je viens d'apprendre que le second était en fait le fils du premier.

[Griffin Mill]

et si je suis attristé par sa disparition, je le suis encore plus de l'indifférence dans laquelle elle a eu lieu.

[...]

Un grand acteur méconnu et attachant.

Bah oui, je sais. Il n'y a aucune contradiction là-dedans.

[Colqhoun]

Bah si.

[Flol]

Bah oui, je sais. Il n'y a aucune contradiction là-dedans.

Non, mais l'un peut sans doute expliquer l'autre.

[Griffin Mill]

Je ne dis pas que c'est surprenant, je dis que c'est triste.

[Flol]

Je ne dis pas que c'est surprenant, je dis que c'est triste.

Et je suis bien d'accord avec toi. D'ailleurs, tu auras sans doute remarqué ma réaction dans mon 1er message ci-dessus...

[manuma]

THE HARRAD EXPERIMENT (1973)



Pas franchement convaincu par cet essai post-baba-cool célébrant l'amour libre, production partiellement chapeautée par l’excentrique Noel Marshall (Roar), apparemment tirée d'un best-seller outre-Atlantique. A la fois audacieux dans les images, avec un quota de nudités frontales très élevé pour une production de ce type, et très sage dans sa réflexion sur la complexité des sentiments amoureux / rapports Homme-Femme, l’œuvre glisse rapidement dans le ringard, ne faisant qu'enfiler les platitudes dans une ambiance gentiment salace. The Harrad experiment a connu une suite, Harrad summer, sans Don Johnson ni Bruno Kirby, réalisée cette fois par Steven Hilliard Stern, que je tenterai quand même à l'occasion dès que j'aurai effacé de ma mémoire cette mauvaise expérience.

Sinon, je l'ai loupé mais il semblerait que Melanie Griffith apparaisse furtivement dans le film.