Jack Warden (1920-2006)
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Jack Warden (1920-2006)
Il fut de ces indispensables seconds rôles sans lesquels de nombreux films perdraient beaucoup de leur intérêt.
Avant d’embrasser la carrière d’acteur au sortir de sa démobilisation, Jack Warden (né le 18 septembre 1920 - décédé le 16 juillet 2006) s’était essayé à la boxe professionnelle sans grand succès, avant de rejoindre la marine américaine, après avoir été un temps videur dans une boîte de nuit.
Reconverti dans la marine marchande, il s’enrôla dans l’armée en 1942 et combattu lors de la bataille des Ardennes. C’est durant ces années de guerre que naquit sa vocation d’acteur, à la lecture d’une pièce de Clifford Odets.
De la compagnie de Margo Jones aux planches de Broadway en passant par la télévision, Jack Warden gagna ses galons dans le métier. En 1957, il décrocha son premier rôle marquant au cinéma, celui du juré No. 7 dans 12 Hommes en Colère de Sydney Lumet.
Mais il lui faudra attendre les années soixante-dix pour toucher à la notoriété sur grand écran, grâce notamment à une double collaboration avec Warren Beatty (Shampoo et Heaven Can Wait) ; ses prestations dans Les Hommes du Président (rédacteur en chef du Washington Post), And Justice for All (un juge sénile), The Champ (entraîneur de boxe) ou Being There (Président des Etats-Unis). On l’a aussi vu à trois reprises chez Woody Allen (Bullets over Broadway, Mighty Aphrodite, September).
Au terme de sa carrière - laquelle s'est conclue sur The Replacements en 2000 -, l’acteur comptait deux nominations aux Oscars dans la catégorie du meilleur second rôle (Shampoo, Heaven Can Wait).
Très actif sur le front télévisuel, Jack Warden avait décroché un Emmy en 1972 et tenu la vedette de la série Crazy Like a Fox (1984-86).
Et qui, après avoir vu l'épisode The Lonely de la sérieThe Twilight Zone, pourra jamais oublier James Corry, le prisonnier solitaire exilé sur une planète déserte, qui tombe amoureux du robot féminin que lui ont remis ses geoliers.
Sans en avoir l'air, c'est une légende qui vient de s'éteindre.
J'aimais beaucoup ce comédien bourru qui pouvait cacher une profonde humanité. Particulièrement émouvant dans Le Ciel peut attendre de Warren Beatty et Verdict de Sidney Lumet en donnant la réplique à Paul Newman.
Jack Warden fut sans aucun doute l'un de mes acteurs "de second rôle" préférés (je préfère l'expression "supporting actor").
RIP
Jack Warden fut sans aucun doute l'un de mes acteurs "de second rôle" préférés (je préfère l'expression "supporting actor").
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Typiquement l'acteur familier, dont on connaît le visage sans pouvoir y mettre un nom. Ils étaient de ces seconds couteaux charismatiques qui enrichissent un film. Sad, sad news...RIP.
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Encore un qui a bien mérité du septième art et qui a droit à la reconnaissance des amateurs.RIP Jack.takezo a écrit :Typiquement l'acteur familier, dont on connaît le visage sans pouvoir y mettre un nom. Ils étaient de ces seconds couteaux charismatiques qui enrichissent un film. Sad, sad news...RIP.
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Re: Disparition de Jack Warden
DIRTY WORK (1998)
La première des 2 prestations en tête d'affiche du comique Norm MacDonald. Une petite farce à la croisée du (modérément) trash et du régressif, que j'espérais un peu plus délirante. Quelques idées et situations amusantes, une courte durée qui aide à faire passer le caractère convenu de l'intrigue et un savoureux Jack Warden en pervers pépère, dans l'un de ses derniers rôles, mais rien de mémorable au final. Dans mon souvenir, Screwed, le second véhicule vedette de MacDonald se situait un petit cran au dessus...
La première des 2 prestations en tête d'affiche du comique Norm MacDonald. Une petite farce à la croisée du (modérément) trash et du régressif, que j'espérais un peu plus délirante. Quelques idées et situations amusantes, une courte durée qui aide à faire passer le caractère convenu de l'intrigue et un savoureux Jack Warden en pervers pépère, dans l'un de ses derniers rôles, mais rien de mémorable au final. Dans mon souvenir, Screwed, le second véhicule vedette de MacDonald se situait un petit cran au dessus...
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Re: Jack Warden (1920-2006)
PROBLEM CHILD 3: JUNIOR IN LOVE (1995)
Contre toute attente, j'ai passé un bon moment devant cette comédie familiale bête et méchante, comme on n'en fait plus, presque un peu déviante, dans laquelle notre Junior le terrible élimine un à un les prétendants potentiels de l'élue de son cœur (soit un scout couvert de décorations, un sportif grunge et un enfant star, sosie parodique de Macaulay Culkin). Et je note une fois de plus, après Mom and Dad save the world et Bushwhacked, que Greg Beeman aime les couleurs qui claquent et la vitesse, car c'est exactement ce qui caractérise son (télé)film. Ça et une écriture plutôt inventive dans le domaine du gentiment vachard. Côté interprétation, William Katt a un peu de mal à exister, mais le gamin vedette ne s'en sort pas trop mal, et Jack Warden, bien que peu présent, a tout de même le temps de démontrer à nouveau qu'il était un excellent serviteur de la comédie américaine. Bref, même si je me garderai sagement de le recommander, j'y ai clairement trouvé mon compte.
Contre toute attente, j'ai passé un bon moment devant cette comédie familiale bête et méchante, comme on n'en fait plus, presque un peu déviante, dans laquelle notre Junior le terrible élimine un à un les prétendants potentiels de l'élue de son cœur (soit un scout couvert de décorations, un sportif grunge et un enfant star, sosie parodique de Macaulay Culkin). Et je note une fois de plus, après Mom and Dad save the world et Bushwhacked, que Greg Beeman aime les couleurs qui claquent et la vitesse, car c'est exactement ce qui caractérise son (télé)film. Ça et une écriture plutôt inventive dans le domaine du gentiment vachard. Côté interprétation, William Katt a un peu de mal à exister, mais le gamin vedette ne s'en sort pas trop mal, et Jack Warden, bien que peu présent, a tout de même le temps de démontrer à nouveau qu'il était un excellent serviteur de la comédie américaine. Bref, même si je me garderai sagement de le recommander, j'y ai clairement trouvé mon compte.