Otto Preminger (1905-1986)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Cathy
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Re: Otto Preminger (1906-1986)

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Crime passionnel, Fallen Angel (1945)

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Un homme faute d'argent se trouve largué dans une petite ville. Il tombe immédiatement fou amoureux de Stella la barman du pub, mais celle-ci ne veut pas l'épouser s'il n'a pas la possibilité de lui offrir une maison. Il se met donc à courtiser une jeune femme riche qu'il épouse, toutefois Stella est assassinée.

Otto Preminger réalise ici un film noir assez mou, malgré son trio de vedettes formés de Dana Andrews, Linda Darnell en serveuse sulfureuse et Alice Faye loin de ses rôles de comédies musicales où elle excelle pourtant. Dans la première partie, tous les personnages sont présentés de manière plutôt déplaisante, entre l'homme qui ne pense qu'à escroquer et à faire tomber dans ses filets la serveuse, celle-ci qui est une séductrice un peu paumée, et même la troisième jeune femme qui est trop coincée. Puis avec le meurtre de Stella, les personnages vont dévoiler leurs véritables personnalités, et montrer qu'ils sont plus attachants que leur premier abord. On remarquera comme d'habitude cette profondeur de champ même si elle n'apparaît pas aussi exacerbée que dans Man With Golden Arm ou Anatomy of a murder. Et il y aura finalement cette très belle scène entre Dana Andrews et Alice Faye où elle lui raconte l'histoire des "Anges déchus", ces Fallen Angel, c'est là que finalement le héros va montrer son véritable visage beaucoup plus sympathique qu'à prime abord.

Otto Preminger filme donc ce qui apparaît aussi comme une histoire d'amour mais semble aussi dénoncer la violence gratuite d'un policier qui n'hésite pas à frapper un homme pour lui faire avouer ce meurtre. Il ne faut pas oublier Anna Revere qui campe toujours des silhouettes fort intéressantes, c'est l'actrice qu'on remarque systématiquement mais dont on oublie régulièrement le nom.
Un film noir quand même quelque peu décevant !

Par contre la copie du DVD Carlotta est très perfectible, noir et blanc qui change de tonalités sans cesse, passant d'un veritable noir et blanc à un noir et blanc plus bleuté. A noter que c'est suite à ce film qu'Alice Faye a quitté la Fox, vedette du studio, elle s'était sentie mise au second plan au profit de Linda Darnell, ce qui est d'ailleurs assez frappant quand on voit le film.
joe-ernst
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Message par joe-ernst »

Cathy a écrit :Crime passionnel, Fallen Angel (1945)

A noter que c'est suite à ce film qu'Alice Faye a quitté la Fox, vedette du studio, elle s'était sentie mise au second plan au profit de Linda Darnell, ce qui est d'ailleurs assez frappant quand on voit le film.
Oui, mais il faut ajouter que c'est Miss Faye qui avait réclamé à cor et à cri de pouvoir jouer un rôle dramatique car elle en avait marre des comédies musicales. La Fox, très réticente, avait fini par accéder à sa demande, mais en la punissant au passage au profit de Linda Darnell. Dégoûtée par ce procédé, elle quittera en effet la Fox après ce film.
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Cathy
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Re: Otto Preminger (1906-1986)

Message par Cathy »

joe-ernst a écrit : Oui, mais il faut ajouter que c'est Miss Faye qui avait réclamé à cor et à cri de pouvoir jouer un rôle dramatique car elle en avait marre des comédies musicales. La Fox, très réticente, avait fini par accéder à sa demande, mais en la punissant au passage au profit de Linda Darnell. Dégoûtée par ce procédé, elle quittera en effet la Fox après ce film.
Pourtant en voyant sa prestation, on voit qu'elle aurait pu tout à fait exceller dans ce répertoire de film noir ! On voit ce qu'elle donne dans la fameuse scène qui donne son titre au film d'ailleurs !
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Jeremy Fox
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Re: Otto Preminger (1906-1986)

Message par Jeremy Fox »

Cathy a écrit :
joe-ernst a écrit : Oui, mais il faut ajouter que c'est Miss Faye qui avait réclamé à cor et à cri de pouvoir jouer un rôle dramatique car elle en avait marre des comédies musicales. La Fox, très réticente, avait fini par accéder à sa demande, mais en la punissant au passage au profit de Linda Darnell. Dégoûtée par ce procédé, elle quittera en effet la Fox après ce film.
Pourtant en voyant sa prestation, on voit qu'elle aurait pu tout à fait exceller dans ce répertoire de film noir ! On voit ce qu'elle donne dans la fameuse scène qui donne son titre au film d'ailleurs !
Alice Faye, une de mes plus belles (à tout points de vue) découvertes de ces dernières années ; une actrice qui n'aura pas eu la carrière qu'elle méritait et à qui Scorsese rend un bel hommage dans Alice n'est plus ici, le film débutant par un générique chantée par l'actrice-chanteuse
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Re: Otto Preminger (1906-1986)

Message par Sybille »

Je n'ai pas encore vu Fallen angel et je connais peu la filmographie d'Alice Faye ; néanmoins c'est une actrice que j'apprécie.

D'ailleurs, ça ne m'étonne pas qu'elle soit à l'aise dans les rôles dramatiques, parce que même dans les quelques musicals où je l'ai vue, elle y fait souvent preuve d'une gravité sous-jacente, affichée dans sa voix ou sur son visage.
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Cathy
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Re: Otto Preminger (1906-1986)

Message par Cathy »

Daisy Kenyon, Femme ou maitresse (1947)

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Une femme se retrouve partagée entre son amant un brillant homme d'affaires marié et son mari un militaire qui essaye de se reconstruire après le décès de sa femme

Bien que paru dans la collection Fox Films noirs, Daisy Kenyon n'est aucunement un film noir, même s'il est signé Otto Preminger, qu'il y a Dana Andrews, qu'un meurtre est "évoqué" et que l'ambiance n'est pas celle d'une comédie. Mais nous sommes dans une comédie dramatique, une situation assez forte sans doute aussi pour l'époque avec cette femme qui a son amant marié qui vient ouvertement chez elle, et qui a même peut-être eu un deuxième amant en même temps. Le film est donc en réalité le portrait d'une femme qui ne sait pas réellement ce qu'elle veut, partagée par son amour entre son amant et celui qui devient son mari. Il y a aussi le portrait de cet homme d'affaires brillant et qui finalement fait ce qu'il veut de sa maîtresse ou croit pouvoir faire ce qu'il veut d'elle. Il y a aussi l'épouse trahie qui va finalement par sa demande de divorce déclencher la prise de conscience de l'héroïne. Dana Andrews est parfait pour jouer le rôle de ce salaud sympathique finalement tout comme Henry Fonda en homme qui semble faible mais qui ne l'est pas et puis naturellement Joan Crawford avec son autorité naturelle campe encore une de ces femmes "victimes" dont elle a le secret. On appréciera la maîtrise une fois encore de la caméra de Preminger dans ses fameux plans au champ très profond et où il se passe quelque chose, mais on sent tout de même le réalisateur plus à l'aise dans le film noir ou à thèse que dans cette "comédie" sociale qui évoque l'adultère, le divorce, le problème des enfants qui sont tiraillés entre leurs sentiments pour leurs deux parents.
Sans être un chef d'oeuvre, Daisy Kenyon est un film agréable mené par un trio de stars. A noter que les sous-titres franco-québécois jaunes pales sont bourrés de faute de grammaire sans oublier quelques expressions typiquement québécoises.
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Rick Blaine
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Re: Otto Preminger (1906-1986)

Message par Rick Blaine »

Cathy a écrit :mais on sent tout de même le réalisateur plus à l'aise dans le film noir ou à thèse que dans cette "comédie" sociale qui évoque l'adultère, le divorce, le problème des enfants qui sont tiraillés entre leurs sentiments pour leurs deux parents.
Sans être un chef d'oeuvre, Daisy Kenyon est un film agréable mené par un trio de stars.
Je suis assez d'accord, j'ai d'ailleurs eu l'impression que Preminger avait du mal à situer son film, tirant vers l'esthétique du noir sur un sujet qui n'est pas vraiment du ressort du film noir - d'où peut-être son inclusion à la collection Fox Film Noir. C'est probablement celui que j'aime le moins parmi ses films de cette époque.
Heureusement effectivement, ça reste agréable et le casting est fort intéressant, mais je le trouve mineur, même en regard de Crime Passionnel ou du Mystérieux Dr Korvo par exemple.
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Jeremy Fox
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Re: Otto Preminger (1906-1986)

Message par Jeremy Fox »

Sybille a écrit : D'ailleurs, ça ne m'étonne pas qu'elle soit à l'aise dans les rôles dramatiques, parce que même dans les quelques musicals où je l'ai vue, elle y fait souvent preuve d'une gravité sous-jacente, affichée dans sa voix ou sur son visage.
Franchement, elle aurait bien mérité un Oscar pour sa prestation dans Lilian Russell
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Cathy
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Re: Otto Preminger (1906-1986)

Message par Cathy »

Le mystérieux Docteur Korvo, Whirlpool (1949)

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Ann Sutton l'épouse d'un médecin renommé est kleptomane. Elle est surprise par le Docteur Korvo lors d'un de ses vols. Celui-ci sympathise avec, et lui préconise l'hypnose pour la soulager. Une femme proche du Docteur Korvo est assassinée, Ann est présumée coupable.

Otto Preminger réalise ici encore un film noir, alors certes on pourra pinailler la vraisemblance des faits, est-ce qu'une femme sous hypnose peut commettre de tels actes, est-ce que quelqu'un peut s'auto-hypnotiser, etc. mais qu'importe. Preminger ne résistera pas à la mode qui surfe sur tous les crimes "psychanalytiques" et les médecines parallèles avec ce Whirlpool, mais bon on reconnait la patte du réalisateur dans ces larges champs de cadrage, ces gros plans dont de sublimes de Gene Tierney notamment. Alors vraisemblable ou pas, on est totalement pris par les mésaventures de cette épouse tourmentée, de ce charlatan, car la force du film est sans doute d'arriver à captiver le spectateur en donnant toutes les clés de l'énigme policière. Tout de suite le spectateur sait que l'épouse n'est qu'une victime de Korvo, tout de suite on sait que la femme assassinée l'était déjà à son arrivée. De même son mari donne exactement le mobile du coupable potentiel. En quelque sorte nous sommes dans une forme de Columbo, on sait qui est l'assassin, comment il a fait, mais comment va-t'on prouver qu'il a commis ce meurtre et comment va-t'on réussir à le confondre, vu l'alibi parfait qu'il a. Il faut aussi constater que la fin est un peu trop expédiée et un peu grotesque vu les personnalités des différents personnages.

Le film est toutefois porté par son trio de vedettes, Richard Conte, en médecin un peu distant qui va réaliser l'amour qu'il porte à son épouse, Gene Tierney qui avait connu son plus grand rôle sans doute avec Preminger dans Laura, film d'ailleurs auquel on a l'impression que le réalisateur fait un clin d'oeil avec l'énorme portrait de la victime au dessus de la cheminée, et José Ferrer, à la fois séduisant et diabolique Docteur Korvo. Il ne faut pas aussi oublier Charles Bickford en policier. A défaut d'être un chef d'oeuvre, nous sommes tout de même dans un superbe film noir prenant et qu'on regarde d'un bout à l'autre sans aucun ennui, malgré ses incohérences et ses invraisemblances. En tout cas très loin du mauvais écho qu'il a souvent.
someone1600
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Re: Otto Preminger (1906-1986)

Message par someone1600 »

Bien apprécié celui-la aussi... faudrait bien que je ressorte mes dvd Fox Film noir pour en regarder quelques uns a nouveau... lol. :D
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Cathy
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Re: Otto Preminger (1906-1986)

Message par Cathy »

Marx Dixon, détective - Where the sidewalk ends (1950)

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Mark Dixon, inspecteur de police qui a tendance à trop user de la brutalité pour faire parler est rétrogradé. Un crime a lieu, Mark Dixon part à la recherche de Payne témoin n°1 de l'affaire, suite à une altercation, le détective tue accidentellement Payne. Il décide de maquiller son geste en crime lié à l'autre affaire. Mais le père de la femme du suspect qui avait aussi un grief envers son gendre est suspecté et interpellé. Mark Dixon est alors partagé entre son devoir de flic, son passé, et son amour naissant pour la femme de Payne.

Cinq ans après Laura, Otto Preminger reforme son duo vedette à savoir Dana Andrews et Gene Tierney. Nous sommes ici dans un film noir typique, avec petis malfrats, jeu clandestin, victime innocente ou non. Ce qui est intéressant ici c'est surtout le portrait de ce détective dont la brutalité est mise en exergue, mais dont on utilise les manières quand on veut finalement faire parler un suspect. Comme dans Whirlpool, on sait qui a tué Payne, on sait aussi qui a tué l'autre victime, sans que cela ait été véritablement montré, mais l'intrigue revient surtout à savoir comment Mark Dixon va se sortir de la mauvaise passe où il s'est mis en maquillant un accident en crime, et comment le véritable coupable va avouer ! C'est un portrait d'un détective qui voit son passé resurgir mais qui va se voir transformé par amour.
Il y a aussi l'évidence que les milieux du banditisme et de la Police sont étroitement liés. On admirera une fois encore le travail de cadrage de Preminger avec ces gros plans sur les visages ou sur les objets et ce souci du détail avec toutes les fenêtres des différents appartements ouvertes sur des endroits différents de New York, le pont de Brooklyn, l'Empire State Builiding ou Manhattan tout simplement. Il y a aussi ce très beau plan où l'on voit au premier plan la voiture de Dixon, et au fond le métro aérien qui fait une halte et repart. Il y a aussi au milieu de cette histoire sordide, les petites scènes dans le restaurant "familial", touches de fraîcheur qui permettent de voir Dixon évoluer.
Dana Andrews est une fois encore parfait dans ce rôle de héros au double profil good et bad boy, Gene Tierney illumine l'écran par sa beauté, il y a aussi Gary Merrill en chef de gang. Un film noir efficace !
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Re: Otto Preminger (1906-1986)

Message par Phnom&Penh »

Profondo Rosso a écrit :Bunny Lake a disparu (1965)

La dernière partie est un sacré tour de force où un rebondissement inattendu nous emmènent vers un suspense diabolique où les peurs enfantines, la tonalité de conte offrent des situations dérangeantes et déstabilisante. Le ridicule n'est pas loin tant l'audace de Preminger est grande mais c'est la fascination qui domine grâce à sa mise en scène inspirée où il retrouve les accents les plus onirique de ses films noirs (la photo noir et blanc tout en ombres lourdes de menaces et de présence innommable, le tour de balançoire final assez incroyable) et l'interprétation fabuleuse. Etonnant que le film soit si oublié aujourd'hui, le suspense est au moins aussi anxiogène que Psychose et alors le méchant n'a pas grand chose à envier à un Norman Bates dans l'esprit dérangé. Bon film du mois définitif c'est sûr là ! A noter pour les amateur de pop anglaise 60's une apparitions des Zombies (carrément crédités au générique) dont les paroles font directement échos à l'intrigue à divers moments. 6/6
Merci encore de cette critique qui m'a fait découvrir un film que je ne connaissais pas, de l'un de mes réalisateurs favoris (je pensais qu'il n'y avait pas de DVD dispo). Je remercie aussi d'ailleurs le forumeur qui m'avait indiqué que le Z1 était ZAll et avait des stf et j'en profite pour replacer l'info ici, mais c'était trop tard, j'avais déjà commandé le DVD anglais, qui, à défaut de stf, dispose de st anglais, ce qui facilite déjà bien la compréhension. L'image, heureusement, était très bonne.
Interprétation remarquable avec notamment deux géants du cinéma anglais, un noir et blanc somptueux, un sujet osé comme Preminger savait les traiter et un excellent suspens. Très bon film, vraiment, que Preminger sait parfaitement mettre à une sauce bien anglaise.

Un seul petit regret, sans grande importance (attention, très gros spoiler):
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J'ai été surpris par la scène au début du film, où Stephen Lake ramasse un doudou qui traîne dans le jardin de la maison. Cette scène n'est évidemment pas là par erreur, peut-être croirait-on trop vite à la version policière sans elle. Mais ça gâche un peu le suspens, à mon avis.
"pour cet enfant devenu grand, le cinéma et la femme sont restés deux notions absolument inséparables", Chris Marker

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Re: Otto Preminger (1906-1986)

Message par Profondo Rosso »

Phnom&Penh a écrit : Un seul petit regret, sans grande importance (attention, très gros spoiler):
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J'ai été surpris par la scène au début du film, où Stephen Lake ramasse un doudou qui traîne dans le jardin de la maison. Cette scène n'est évidemment pas là par erreur, peut-être croirait-on trop vite à la version policière sans elle. Mais ça gâche un peu le suspens, à mon avis.
Ah oui bien vu ce petit indice de départ, j'ai complètement été mené en bateau pour ma part et je n'ai rien vu venir mais c'est vrai que c'est tout sauf innocent...
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Re: Otto Preminger (1906-1986)

Message par Cathy »

Profondo Rosso a écrit :
Phnom&Penh a écrit : Un seul petit regret, sans grande importance (attention, très gros spoiler):
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J'ai été surpris par la scène au début du film, où Stephen Lake ramasse un doudou qui traîne dans le jardin de la maison. Cette scène n'est évidemment pas là par erreur, peut-être croirait-on trop vite à la version policière sans elle. Mais ça gâche un peu le suspens, à mon avis.
Ah oui bien vu ce petit indice de départ, j'ai complètement été mené en bateau pour ma part et je n'ai rien vu venir mais c'est vrai que c'est tout sauf innocent...
je l'ai vu aussi mais je l'ai complètement zappé par la suite, prise par la narration :) !
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Père Jules
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Re: Otto Preminger (1906-1986)

Message par Père Jules »

Cathy a écrit :
Profondo Rosso a écrit : Ah oui bien vu ce petit indice de départ, j'ai complètement été mené en bateau pour ma part et je n'ai rien vu venir mais c'est vrai que c'est tout sauf innocent...
je l'ai vu aussi mais je l'ai complètement zappé par la suite, prise par la narration :) !
C'est vrai que rétrospectivement cet indice est tout de même particulièrement évident mais pour moi, la certitude vient au moment où
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le frère, assis sur une balançoire à l'intérieur de l'école discute avec le flic... là, on se dit "la part d'enfance chez ce type est trop importante pour être honnête"...
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