Richard Fleischer (1916-2006)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Thaddeus
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Re: Richard Fleischer (1916-2006)

Message par Thaddeus »

La cote de ce film sur le forum est quand même assez dingue.
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nunu
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Re: Richard Fleischer (1916-2006)

Message par nunu »

Mon préféré aussi parmi tous ceux que j'ai vu de lui.
« Quand des hommes, même s’ils s’ignorent, doivent se retrouver un jour, tout peut arriver à chacun d’entre eux, et ils peuvent suivre des chemins divergents, au jour dit, inexorablement, ils seront réunis dans le cercle rouge. »
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innaperfekt_
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Re: Richard Fleischer (1916-2006)

Message par innaperfekt_ »

Il passe demain à la Cinémathèque suivi d'un dialogue avec Jean-François Rauger. Si un parisien du forum veut enregistrer la chose en scred, qu'il n'hésite pas. :fiou:
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Thaddeus
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Re: Richard Fleischer (1916-2006)

Message par Thaddeus »

Ce que j'associe en premier lieu à ce film, ce sont les traits modernes qui y dominent et qui se retrouveront ensuite dans bien des productions plus célèbres. Et d'abord, comme le souligne innaperfekt, son caractère documentaire. Los Angeles est montré comme on l'avait peu vu avant 1972, comme on avait peu vu d'autres villes : par le choix de lieux réels, féconds en drames urbains et en crimes, par la présentation variée et toujours honnête de ceux qui y habitent. Les flics étaient rarement apparus occupés à des tâches quotidiennes sans grandeur ni bassesse ni valeur dramatique. Fleischer refuse en même temps le pittoresque et la sordidité. Il s'en tient à la réalité, ainsi que Sidney Lumet plus tard (Serpico, Un Après-midi de chien, Le Prince de New York lui doivent de toute évidence beaucoup).
Spoiler (cliquez pour afficher)
Je me rappelle par ailleurs en particulier de la scène du suicide de George C. Scott. En un mouvement où deux objets (un téléphone et un revolver) occupent une place essentielle, la caméra embrasse un espace intérieur et un homme, puis passe dessus l'un et s'évade de l'autre pour aboutir sur la ville, qui baigne dans la couleur rutilante du soleil couchant. Un séquence comme celle-ci donne à chaque chose un rôle et un poids. Elle fait du cinéma un art comparable à tous les autres et différent de tous les autres à la fois.
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innaperfekt_
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Re: Richard Fleischer (1916-2006)

Message par innaperfekt_ »

Thaddeus a écrit : 9 janv. 24, 22:18 Ce que j'associe en premier lieu à ce film, ce sont les traits modernes qui y dominent et qui se retrouveront ensuite dans bien des productions plus célèbres. Et d'abord, comme le souligne innaperfekt, son caractère documentaire. Los Angeles est montré comme on l'avait peu vu avant 1972, comme on avait peu vu d'autres villes : par le choix de lieux réels, féconds en drames urbains et en crimes, par la présentation variée et toujours honnête de ceux qui y habitent. Les flics étaient rarement apparus occupés à des tâches quotidiennes sans grandeur ni bassesse ni valeur dramatique. Fleischer refuse en même temps le pittoresque et la sordidité. Il s'en tient à la réalité, ainsi que Sidney Lumet plus tard (Serpico, Un Après-midi de chien, Le Prince de New York lui doivent de toute évidence beaucoup).
Il offre aussi, surtout, une vision des flics beaucoup moins caricaturale qu'à l'accoutumée. L'humanisme et les valeurs du personnage de George C. Scott découlent de la propre idéologie de Fleischer et posent un cadre souvent dénaturée et cachée dans la représentation du flic moyen au cinéma. Des gars aidants, au plus près des victimes, étant eux-même les suppliciés d'une société et d'un système les asphyxiant. Le niveau de nuance et de recul du film est extraordinaire.
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nunu
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Re: Richard Fleischer (1916-2006)

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« Quand des hommes, même s’ils s’ignorent, doivent se retrouver un jour, tout peut arriver à chacun d’entre eux, et ils peuvent suivre des chemins divergents, au jour dit, inexorablement, ils seront réunis dans le cercle rouge. »
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Profondo Rosso
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Re: Richard Fleischer (1916-2006)

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Drame dans un miroir (1960)

Image

Une jeune veuve vit en concubinage avec un ouvrier d'âge mûr, Hagolin. Elle s'éprend d'un jeune travailleur et, avec lui, tue Hagolin. Un juriste célèbre voit sa maîtresse l'abandonner pour son jeune assistant. Les avocats impliqués dans cette dernière histoire sont appelés à défendre en justice les deux criminels du récit précédent.

Crack in the Mirror est une des productions pilotées par Darryl F. Zanuck durant ses "vacances" de la 20th Century Fox. Après avoir quitté le studio en 1956, Zanuck s'installe en Europe où il a carte blanche pour monter certains projets financés par la Fox. Parmi eux, on trouvera donc Crack in the Mirror qui lui est suggéré par sa maîtresse du moment, la chanteuse française Juliette Greco. Tombée sous le charme de Greco à l'occasion du casting de Le Soleil se lève aussi (1957), Zanuck l'impose sur ses productions suivantes comme Les Racines du ciel de John Huston (1958). Crack in the Mirror est adapté du roman éponyme de Marcel Haedrich, ami de Juliette Greco séduite par l'intrigue et qui en parle à Zanuck qui va donc produire l'adaptation. Si Zanuck avait déjà orienté du temps de la Fox les projets vers de grands sujets et des systèmes de production novateurs, avec Crack in the Mirror on trouve une veine intellectuelle et européenne plus prononcée.

Le dispositif du film est ainsi assez surprenant et annoncé dès le générique, affichant le casting sous deux visages apparaissant en portrait dans un miroir, l'un séduisant et bourgeois, l'autre prolétaire et intimidant. Les mêmes acteurs jouent ainsi des rôles jumeaux et des situations miroirs se différenciant par le milieu social. D'un côté la jeune veuve Eponine (Juliette Greco) subit la présence du vieil amant ouvrier acariâtre Hagolin (Orson Welles) tout en fréquentant secrètement son nouvel amour, le jeune et vigoureux Robert (Bradford Dillman). Le même triangle amoureux se forme du côté des nantis avec l'avocat prestigieux Lamodier (Orson Welles) ignorant la liaison nouée entre sa jeune compagne Florence (Juliette Greco) et son assistant Lancastre (Bradford Dillman). Un drame sordide se noue du côté des pauvres avec l'assassinat de Hagolin par Eponine et Robert, faisant basculer le récit dans le judiciaire. Les nantis observent et s'impliquent dans le procès concernant leurs doubles dans la situation morale, et double par les acteurs jouant donc des rôles miroirs. On s'interroge longtemps sur la manière dont les deux récits peuvent réellement se connecter dramatiquement, d'autant qu'il suscite chacun un intérêt inégal. Le pan prolétaire est captivant à travers la prestation ambiguë de Juliette Greco, mi-ange, mi-démon, qui manipule et pousse au crime tout en apitoyant les plus naïfs et c'est elle qui inspire les fulgurances de Richard Fleischer. La manière dont dans les deux rôles elle endort et influence ses amants repose par une incroyable tension sexuelle, notamment le moment où elle éteint les réticences de Robert en se rapprochant et se frottant langoureusement à ses genoux, la caméra quitte la jeune femme pour s'arrêter progressivement sur le visage de Bradford Dillman qui ne peut plus lutter. Juliette Greco est vénéneuse et insaisissable, tout aussi opaque en meurtrière des bas-fonds qu'en bourgeoise adultère.

C'est par elle que se crée le lien dans la scène de procès jusque-là moins palpitante que celle extraordinaire de Le Génie du mal (1959) du même Fleischer, reposant plus sur de grands questionnements sociaux et moraux quand Crack in the mirror observe avant tout l'intime. Alors que l'assassinat de son double empêche l'union entre Greco et Dillman, la découverte de la liaison par Lamodier l'incite à une plaidoirie vindicative dans laquelle il touche juste dans les deux niveaux du récit. Fleischer s'attarde sur le visage de Greco lors de la tirade cinglante affirmant qu'elle restait avec Welles pour son argent et courait vers Dillman pour son corps, la méthode différant entre elles par le seul parcours social mais la finalité étant la même. Malgré l'équilibré ténu pour maintenir cohérence et intérêt à l'ensemble, l'exercice est suffisamment original et intéressant pour réellement captiver. 4/6
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Alexandre Angel
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Re: Richard Fleischer (1916-2006)

Message par Alexandre Angel »

nunu a écrit : 11 janv. 24, 19:43
J'ai adoré voir ça.
Que le module se conclue sur le générique de Soleil Vert, sur l'air de "s'il n'en fallait qu'un" a achevé de me faire fondre.

Mais plus généralement, je n'ai jamais personnellement percuté sur l'impact graphique des génériques des films de Fleischer (le module exagère un peu : sur le lot, il y en a qui sont quelconques), sauf pour Soleil Vert (qu'il m'est arrivé de me repasser en boucle), donc, et, en effet, Le Voyage fantastique.
Pour moi, Il y a un avant, et un après ce module d'Arte.

Qu'en est-il du générique de Crack in the Mirror, Profondo ?
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Profondo Rosso
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Re: Richard Fleischer (1916-2006)

Message par Profondo Rosso »

Alexandre Angel a écrit : 14 janv. 24, 13:45 Qu'en est-il du générique de Crack in the Mirror, Profondo ?
Le générique est assez génial aussi sur celui-là avec un jeu de miroir qui annonce le double rôle que joueront les comédiens (qui exagèrent bien la superficialité bourgeoise et le grotesque prolo (c'est presque du Affreux sales et méchants :mrgreen: ) ça interpelle tout de suite surtout si on ne sait pas le dispositif du film avant de le voir.
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Alexandre Angel
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Re: Richard Fleischer (1916-2006)

Message par Alexandre Angel »

Profondo Rosso a écrit : 14 janv. 24, 14:08 Le générique est assez génial aussi sur celui-là avec un jeu de miroir qui annonce le double rôle que joueront les comédiens (qui exagèrent bien la superficialité bourgeoise et le grotesque prolo (c'est presque du Affreux sales et méchants :mrgreen: ) ça interpelle tout de suite surtout si on ne sait pas le dispositif du film avant de le voir.
Mais je suis bête, tu en parles dans ton texte.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Profondo Rosso
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Re: Richard Fleischer (1916-2006)

Message par Profondo Rosso »

Alexandre Angel a écrit : 14 janv. 24, 14:48
Profondo Rosso a écrit : 14 janv. 24, 14:08 Le générique est assez génial aussi sur celui-là avec un jeu de miroir qui annonce le double rôle que joueront les comédiens (qui exagèrent bien la superficialité bourgeoise et le grotesque prolo (c'est presque du Affreux sales et méchants :mrgreen: ) ça interpelle tout de suite surtout si on ne sait pas le dispositif du film avant de le voir.
Mais je suis bête, tu en parles dans ton texte.
Pas de soucis je n'ai pas voulu faire le vexé et j'ai reformulé :uhuh:
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Courleciel
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Re: Richard Fleischer (1916-2006)

Message par Courleciel »

Profondo Rosso a écrit : 14 janv. 24, 02:07 Drame dans un miroir (1960)

Image

Une jeune veuve vit en concubinage avec un ouvrier d'âge mûr, Hagolin. Elle s'éprend d'un jeune travailleur et, avec lui, tue Hagolin. Un juriste célèbre voit sa maîtresse l'abandonner pour son jeune assistant. Les avocats impliqués dans cette dernière histoire sont appelés à défendre en justice les deux criminels du récit précédent.

Crack in the Mirror est une des productions pilotées par Darryl F. Zanuck durant ses "vacances" de la 20th Century Fox. Après avoir quitté le studio en 1956, Zanuck s'installe en Europe où il a carte blanche pour monter certains projets financés par la Fox. Parmi eux, on trouvera donc Crack in the Mirror qui lui est suggéré par sa maîtresse du moment, la chanteuse française Juliette Greco. Tombée sous le charme de Greco à l'occasion du casting de Le Soleil se lève aussi (1957), Zanuck l'impose sur ses productions suivantes comme Les Racines du ciel de John Huston (1958). Crack in the Mirror est adapté du roman éponyme de Marcel Haedrich, ami de Juliette Greco séduite par l'intrigue et qui en parle à Zanuck qui va donc produire l'adaptation. Si Zanuck avait déjà orienté du temps de la Fox les projets vers de grands sujets et des systèmes de production novateurs, avec Crack in the Mirror on trouve une veine intellectuelle et européenne plus prononcée.

Le dispositif du film est ainsi assez surprenant et annoncé dès le générique, affichant le casting sous deux visages apparaissant en portrait dans un miroir, l'un séduisant et bourgeois, l'autre prolétaire et intimidant. Les mêmes acteurs jouent ainsi des rôles jumeaux et des situations miroirs se différenciant par le milieu social. D'un côté la jeune veuve Eponine (Juliette Greco) subit la présence du vieil amant ouvrier acariâtre Hagolin (Orson Welles) tout en fréquentant secrètement son nouvel amour, le jeune et vigoureux Robert (Bradford Dillman). Le même triangle amoureux se forme du côté des nantis avec l'avocat prestigieux Lamodier (Orson Welles) ignorant la liaison nouée entre sa jeune compagne Florence (Juliette Greco) et son assistant Lancastre (Bradford Dillman). Un drame sordide se noue du côté des pauvres avec l'assassinat de Hagolin par Eponine et Robert, faisant basculer le récit dans le judiciaire. Les nantis observent et s'impliquent dans le procès concernant leurs doubles dans la situation morale, et double par les acteurs jouant donc des rôles miroirs. On s'interroge longtemps sur la manière dont les deux récits peuvent réellement se connecter dramatiquement, d'autant qu'il suscite chacun un intérêt inégal. Le pan prolétaire est captivant à travers la prestation ambiguë de Juliette Greco, mi-ange, mi-démon, qui manipule et pousse au crime tout en apitoyant les plus naïfs et c'est elle qui inspire les fulgurances de Richard Fleischer. La manière dont dans les deux rôles elle endort et influence ses amants repose par une incroyable tension sexuelle, notamment le moment où elle éteint les réticences de Robert en se rapprochant et se frottant langoureusement à ses genoux, la caméra quitte la jeune femme pour s'arrêter progressivement sur le visage de Bradford Dillman qui ne peut plus lutter. Juliette Greco est vénéneuse et insaisissable, tout aussi opaque en meurtrière des bas-fonds qu'en bourgeoise adultère.

C'est par elle que se crée le lien dans la scène de procès jusque-là moins palpitante que celle extraordinaire de Le Génie du mal (1959) du même Fleischer, reposant plus sur de grands questionnements sociaux et moraux quand Crack in the mirror observe avant tout l'intime. Alors que l'assassinat de son double empêche l'union entre Greco et Dillman, la découverte de la liaison par Lamodier l'incite à une plaidoirie vindicative dans laquelle il touche juste dans les deux niveaux du récit. Fleischer s'attarde sur le visage de Greco lors de la tirade cinglante affirmant qu'elle restait avec Welles pour son argent et courait vers Dillman pour son corps, la méthode différant entre elles par le seul parcours social mais la finalité étant la même. Malgré l'équilibré ténu pour maintenir cohérence et intérêt à l'ensemble, l'exercice est suffisamment original et intéressant pour réellement captiver. 4/6
Merci. J'ai revu le film à la thèque et je me suis régalé.
J'avais un souvenir mitigé du film, vu en 2006 (à la thèque) et en le revoyant je l'ai énormément apprécié.
Le dispositif est exceptionnel et prend tout son sens dans la dernière partie du film.


NB : Avec le nom du personnage de Juliette Greco dans la partie prolétaire (Eponine) je me suis demandé si Fleischer ne rendait pas un hommage aux Misérables de Victor Hugo.
"- Il y avait un noir a Orly, un grand noir avec un loden vert. J'ai préféré un grand blond avec une chaussure noire a un grand noir avec un loden vert
- Dites-moi, mon petit vieux, pour faire de la littérature, attendez la retraite. Bonne appétit."
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Re: Richard Fleischer (1916-2006)

Message par Profondo Rosso »

Courleciel a écrit : 14 janv. 24, 22:37 NB : Avec le nom du personnage de Juliette Greco dans la partie prolétaire (Eponine) je me suis demandé si Fleischer ne rendait pas un hommage aux Misérables de Victor Hugo.
Le wikipedia français du film le laisse entendre aussi
Zanuck se serait-il laissé convaincre par Gréco, que l’on savait admirative de Silvia Monfort, saluée l’année précédente pour sa prestation dans le rôle d’Éponine Thénardier au cinéma1, afin de lui laisser démontrer l’étendu de ses talents en interprétant tout aussi bien une misérable criminelle qu’une femme froidement calculatrice de la haute ? (Toutes deux étant néanmoins habillées par Hubert de Givenchy).
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Re: Richard Fleischer (1916-2006)

Message par nunu »

Don Angelo est mort : 6.5/10

Efficace dans ses scènes d'action (comme souvvent chez Fleischer), un beau casting, une ouverture géniale. Mais une intrigue que j'ai trouvé parfois confuse, film un peu long aussi. Et la fin arrive un peu comme un cheveu sur la soupe. Personne ne s'est jamais posé la question du pourquoi du comment du conflit et en une phrase c'est résolu sans aucun souci.
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Courleciel
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Re: Richard Fleischer (1916-2006)

Message par Courleciel »

TOP Richard Fleischer réactualisé suite à la rétro à la Thèque.
J'ai tout revu sauf Amityville 3D.

1955 La Fille sur la balançoire 9/10
1958 Les Vikings 9/10
1971 L'Étrangleur de Rillington Place 9/10
1973 Soleil vert 9/10
1961 Barabbas 8/10
1946 Child of Divorce 8/10
1959 Le Génie du mal 8/10
1966 Le Voyage fantastique 8/10
1952 L'Énigme du Chicago Express 8/10
1972 Les Flics ne dorment pas la nuit 8/10
1955 Les Inconnus dans la ville 8/10
1968 L'Étrangleur de Boston 8/10
1975 Mandingo 8/10
1984 Conan le destructeur 7/10
1960 Drame dans un miroir 7/10
1956 Le Temps de la colère 7/10
1949 Le Traquenard 7/10
1971 Les Complices de la dernière chance 7/10
1954 Vingt Mille Lieues sous les mers 7/10
1950 Armored Car Robbery 6/10
1956 Bandido caballero ! 6/10
1973 Don Angelo est mort 6/10
1974 Du sang dans la poussière 6/10
1959 Duel dans la boue 6/10
1983 La Force de vaincre 6/10
1949 L'Assassin sans visage 6/10
1949 Le Pigeon d'argile 6/10
1977 Le Prince et le Pauvre 6/10
1952 Sacré printemps 6/10
1948 So This Is New York 6/10
1971 Terreur aveugle 6/10
1970 Tora! Tora! Tora! 6/10
1948 Bodyguard 5/10
1980 Le Chanteur de jazz 5/10
1961 Le Grand Risque 5/10
1974 Mr. Majestyk 5/10
1983 Amityville 3D : Le Démon 4/10
1953 Arena 4/10
1978 Ashanti 4/10
1969 Che! 4/10
1985 Kalidor, la légende du talisman 4/10
1967 L'Extravagant Docteur Dolittle 4/10
1987 Million Dollar Mystery 4/10
1976 The Incredible Sarah 4/10
1947 Mon chien et moi 3/10
1949 Make Mine Laughs 1/10
"- Il y avait un noir a Orly, un grand noir avec un loden vert. J'ai préféré un grand blond avec une chaussure noire a un grand noir avec un loden vert
- Dites-moi, mon petit vieux, pour faire de la littérature, attendez la retraite. Bonne appétit."
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