The Beatles
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Re: The Beatles
Si on regarde la liste du "Panthéon du Rock and Roll" on doit pouvoir a peu prêt tout inclure, de Abba à ZZ Top
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rock_and_ ... ll_of_Fame
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Re: The Beatles
Abba, Leonard Cohen, Black Sabbath... J'ai les idées larges mais parler de Rock and Roll, c'est courageux quand même.Karras a écrit :Si on regarde la liste du "Panthéon du Rock and Roll" on doit pouvoir a peu prêt tout inclure, de Abba à ZZ Top
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Re: The Beatles
Tu rigoles ? Il y a très peu d'exemples de musiques françaises pouvant être qualifiées de pop, consubstantiellement anglo-saxonne.Roy Neary a écrit : La variété française (encore un terme à la noix) peut souvent être qualifiée de pop mais pas de rock, donc le rock est quand même une approche musicale moins générale/généraliste.
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Re: The Beatles
Au sujet de la "pop", il me semble que les termes peuvent qualifier une chose, puis une autre au fil des décennies. On peut envisager une définition contemporaine de la "pop" en contraste avec le "rock" en prenant les Beatles comme critère numéro un, d'où découle tout le reste.
Depuis les Beatles, "pop" renvoie à un esprit qu'on pourrait qualifier "d'esthète" (auquel rien n'interdit de greffer plus tard des éléments plus violents) alors que le "rock" est d'abord dans une énergie primaire. On pourrait poser les choses ainsi :
- la pop est jouée avec des instruments de rock ou de folk, auxquels on ajoute souvent une nappe de son supplémentaire via un orchestre ou un clavier ;
- la structure du morceau diffère dans la mesure où la pop prise les compositions alambiquées (où figure par exemple un pont qui vient donner une hauteur de vue particulière à la chanson et dont le rock est dépourvu) ;
- le rythme n'est plus tellement concerné par l'héritage afro-américain : la syncope du shuffle par exemple n'est plus la figure imposée de la guitare rythmique
- les grilles d'accords n'obéissent plus au dogme du Do/Fa/Sol
- la mélodie s'en ressent et pioche même dans des registres classiques (She's leaving home)
- dans le même sens, les paroles y montrent une culture littéraire décomplexée ;
- on hurle un peu moins, et on joue un peu moins fort, en tout cas moins souvent - mais par dandysme, on peut aussi décider une fois de temps en temps de hurler et de jouer très, très fort
- on préfère le studio à la scène
- l'individualisation des musiciens (le marrant, le révolté, le timide, le beau gosse) est déjà présente dans l'usage même de la stéréo
- l'héritage urbain "mod" est revendiqué
- l'allure est "travaillée", dandy, narquoise ;
- les tenues sont chic dans un esprit anglais, avec des vestes bien cintrées et un petit détail original (par exemple la veste à un seul bouton des Beatles en 64, qui sera piquée par les Beach Boys quelques mois plus tard) ; même lorsque les Beatles délaisseront leur complet veston pour le blouson de cuir suédé sur la pochette de Rubber Soul, cela reste dans une démarche d'esthétisme fondamental qui est aux antipodes d'un Vince Taylor, vrai rockeur et qui porte des chemises à jabots en guise de déguisement psychédélique ;
- Il faudrait d'ailleurs évoquer la figure du très gay Brian Epstein qui vient subvertir l'identité même de ses jeunes Liverpuldiens crotteux des débuts en leur donnant des consignes de mode ainsi qu'un photographe et un maquettiste dignes de ce nom (rien que la pochette de Hard day's night est tout un programme pop, à côté duquel tous les autres disques de la même année ont dix ans de retard) : en 64, tout était joué, et les rockeurs eux-mêmes allaient se mettre au pas...
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Depuis les Beatles, "pop" renvoie à un esprit qu'on pourrait qualifier "d'esthète" (auquel rien n'interdit de greffer plus tard des éléments plus violents) alors que le "rock" est d'abord dans une énergie primaire. On pourrait poser les choses ainsi :
- la pop est jouée avec des instruments de rock ou de folk, auxquels on ajoute souvent une nappe de son supplémentaire via un orchestre ou un clavier ;
- la structure du morceau diffère dans la mesure où la pop prise les compositions alambiquées (où figure par exemple un pont qui vient donner une hauteur de vue particulière à la chanson et dont le rock est dépourvu) ;
- le rythme n'est plus tellement concerné par l'héritage afro-américain : la syncope du shuffle par exemple n'est plus la figure imposée de la guitare rythmique
- les grilles d'accords n'obéissent plus au dogme du Do/Fa/Sol
- la mélodie s'en ressent et pioche même dans des registres classiques (She's leaving home)
- dans le même sens, les paroles y montrent une culture littéraire décomplexée ;
- on hurle un peu moins, et on joue un peu moins fort, en tout cas moins souvent - mais par dandysme, on peut aussi décider une fois de temps en temps de hurler et de jouer très, très fort
- on préfère le studio à la scène
- l'individualisation des musiciens (le marrant, le révolté, le timide, le beau gosse) est déjà présente dans l'usage même de la stéréo
- l'héritage urbain "mod" est revendiqué
- l'allure est "travaillée", dandy, narquoise ;
- les tenues sont chic dans un esprit anglais, avec des vestes bien cintrées et un petit détail original (par exemple la veste à un seul bouton des Beatles en 64, qui sera piquée par les Beach Boys quelques mois plus tard) ; même lorsque les Beatles délaisseront leur complet veston pour le blouson de cuir suédé sur la pochette de Rubber Soul, cela reste dans une démarche d'esthétisme fondamental qui est aux antipodes d'un Vince Taylor, vrai rockeur et qui porte des chemises à jabots en guise de déguisement psychédélique ;
- Il faudrait d'ailleurs évoquer la figure du très gay Brian Epstein qui vient subvertir l'identité même de ses jeunes Liverpuldiens crotteux des débuts en leur donnant des consignes de mode ainsi qu'un photographe et un maquettiste dignes de ce nom (rien que la pochette de Hard day's night est tout un programme pop, à côté duquel tous les autres disques de la même année ont dix ans de retard) : en 64, tout était joué, et les rockeurs eux-mêmes allaient se mettre au pas...
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Re: The Beatles
C'est rare, mais j'y rangerai Jacques Dutronc sans problème, sans doute du fait de sa mise délibérément "urbaine".Billy Budd a écrit :Tu rigoles ? Il y a très peu d'exemples de musiques françaises pouvant être qualifiées de pop, consubstantiellement anglo-saxonne.Roy Neary a écrit : La variété française (encore un terme à la noix) peut souvent être qualifiée de pop mais pas de rock, donc le rock est quand même une approche musicale moins générale/généraliste.
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Re: The Beatles
Il y a un nom qui me vient, comme ça, c'est Etienne Daho, et ça m'étonne carrément que Billy Budd n'y ait jamais pensé !
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Re: The Beatles
Je pense que quand Billy Budd dit "très peu", il met Daho dans les exceptionsYaplusdsaumon a écrit :Il y a un nom qui me vient, comme ça, c'est Etienne Daho, et ça m'étonne carrément que Billy Budd n'y ait jamais pensé !
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Re: The Beatles
Ca commence très mal.ed a écrit : Je pense que
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Re: The Beatles
Que me vaut cette agression puérile ?Yaplusdsaumon a écrit :Ca commence très mal.ed a écrit : Je pense que
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Re: The Beatles
Car pour ce qui est de cette affirmation :
au moins une fois:
il est assez facile de prouver que c'était une ânerie :Yaplusdsaumon a écrit :ça m'étonne carrément que Billy Budd n'y ait jamais pensé !
au moins une fois:
ou une deuxième :Je ne connais pour ainsi dire pas la scène actuelle de la chanson / variété / pop françaises, mais pour ce qui est de la période disons 1960 / 2000, il y a je trouve assez peu de réussites pop françaises, au sens anglo-saxon.
Spontanément, là, je pense à Françoise Hardy, Etienne Daho, Les Rita Mitsouko ou Dominique A.
Ce n'est finalement qu'à la sortie de son "singles", que j'écoute très régulièrement, puis de Corps et armes, magnifique, que je me suis enfin mis à Daho - une des rares réussites en matière de pop française
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Re: The Beatles
En me piquant un peu fort de ma "trouvaille", je mettais un tout petit peu d'autodérision mais j'ai manifestement raté mon coup.ed a écrit :Que me vaut cette agression puérile ?Yaplusdsaumon a écrit :
Ca commence très mal.
Autre aveu : j'ai cru voir une légère condescendance dans ta façon de me reprendre dans le but de m'expliquer les nuances du "très peu".
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Re: The Beatles
C'est un peu hors sujet, mais le premier titre pop dont je me rappelle et que j'écoutais en boucle à 9 ans, c'est celui là :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pop_Plinn
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Re: The Beatles
Et voilà les Beatles en version Netflix (cette colorimétrie...), sponsorisés par Peter Jackson. La vidéo annonçant le ton du documentaire à venir, on sera en mode révisionniste "on était tous contents ensemble" plutôt que "merde à Allen Klein".
- gnome
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Re: The Beatles
C'est clair que ça ça fait chiqué... Surtout quand on connait un peu l'ambiance qu'il y avait entre eux à l'époque...Barry Egan a écrit : ↑21 déc. 20, 20:39 ocumentaire à venir, on sera en mode révisionniste "on était tous contents ensemble" plutôt que "merde à Allen Klein".