Sans retour (Walter Hill - 1981)
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- The Virgin Swiss Hyde
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Sans retour (Walter Hill - 1981)
Une patrouille de la garde nationale doit effectuer le temps d'un week-end des exercices dans un marais de Louisiane. Ce qui ne devait etre qu'un simple entrainement de routine se transforme petit à petit en massacre...
Qui se souvient de ce film de Walter Hill?
Je ne garde que quelques souvenirs assez brumeux de ce film que je n'ai pas revu depuis des années. Je me souviens d'un film proche du "Survival", d'un final assez sanglant et d'une métaphore sur la guerre du Viet-Nam.
Quelqu'un aurait-il des souvenirs plus précis? Le film est-il toujours intéressant 25 ans après?
Qui se souvient de ce film de Walter Hill?
Je ne garde que quelques souvenirs assez brumeux de ce film que je n'ai pas revu depuis des années. Je me souviens d'un film proche du "Survival", d'un final assez sanglant et d'une métaphore sur la guerre du Viet-Nam.
Quelqu'un aurait-il des souvenirs plus précis? Le film est-il toujours intéressant 25 ans après?
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Relecture en négatif d'Alien, version bouseux dans les bayous. Métaphore du Vietnam, je ne sais trop, mais l'ironie mordante -pour ne pas dire le cynisme- dont fait montre le traitement de Hill et Giller n'est assurément pas étrangère au climat de l'époque et à la mauvaise conscience US en particulier. Une sorte d'anti Rambo en somme, vouée au naufrage commercial (le film n'est même pas référencé sur BoxOfficemojo...). Epatant.
Le master du zone 1 n'est-il pas 4/3? Il me semble l'avoir tenu en main au MK2 et ne pas l'avoir pris pour cette raison.
Le master du zone 1 n'est-il pas 4/3? Il me semble l'avoir tenu en main au MK2 et ne pas l'avoir pris pour cette raison.
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- The Virgin Swiss Hyde
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Un des meilleurs Walter Hill.
Pas totalement maîtrisé au début (les personnages et la situation ne m'ont pas semblé crédibles), le film en fait se bonifie au fur et à mesure que l'intrigue avance.
Pas totalement maîtrisé au début (les personnages et la situation ne m'ont pas semblé crédibles), le film en fait se bonifie au fur et à mesure que l'intrigue avance.
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Je n'hésite pas à dire que ce film est un chef-d'oeuvre, le seul de Walter Hill et cela suffit à faire de lui un excellent cinéaste. Je souscris aux propos de Beule sauf pour l'aspect "anti-Rambo" si on parle bien du premier de la trilogie. Et sans oublier que les deux films bénéficient du travail formidable du chef op Andrew Laszlo (dans plus ou moins les mêmes tons).
Le DVD, très correct au niveau de l'image, est effectivement 16/9.
Le DVD, très correct au niveau de l'image, est effectivement 16/9.
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L'éditeur Aventi, dont cdiscount fait office de distributeur, l'annonce pour le 19 juillet, en zone2.
http://dvdtoile.com/Film.php?id=1080&page=3
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...la Toile abrite la plus haute concentration mondiale de fous au mètre carré.
(Serge Brussolo)
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Sans retour (Walter Hill)
Walter Hill signe un survival très efficace, ayant eu la bonne idée de le situer dans les marécages du Bayou en Louisiane. Un décor austère qui sied parfaitement au genre.
Le film (jusque dans sa bande-annonce) rappelle forcément DELIVRANCE. Mais il contient également quelques éléments supplémentaires pas forcément désagréables. En ces temps d'Amérique conquérante et surpuissante (déjà à l'époque du tournage), j'ai noté qu'avec les habitants du Bayou, on présente ici une communauté disons rustique, en tout cas très rudimentaire et beaucoup moins glorieuse que l'image moderne et riche que l'on nous montre en général. Ces gens vivent dans des marais aux paysages gris, ils n'ont pas de téléphone et vivent assez reclus de la société. Ils parlent une langue assez incompréhensible, peut-être inspirée du Vieux français, une sorte de dialecte ayant traversé les âges...
Face à eux, les soldats américains ne volent pas forcément beaucoup plus hauts. Les profils sont assez basiques pour la plupart. J'ai un peu de mal, en général, avec les démonstrations viriles et testostéronées dans les films. SANS RETOUR n'échappe pas à la rêgle, montrant pendant une grande partie l'affrontement intérieur de ce groupe de soldats. Les personnages sont décrits, pour la grande majorité, comme peu reluisants, racistes, peu éduqués et plutôt primaires.
L'histoire se déroule après la guerre du Vietnam mais ce qui se passe sous nos yeux pourrait très bien être un épisode de cette guerre. On garde l'environnement difficile, la nature hostile, avec le Bayou. Les soldats américains, bien que dans leur propre pays, sont en terrain inconnu (le Bayou est un vrai labyrinthe). On remplace les Vietcongs, connaissant parfaitement leur forêt, leur région, par les Cajuns. De la même façon on peut noter que le soldat américain est en position de faiblesse dans les deux cas.
Si j'ai mis un peu de temps à rentrer vraiment dans l'histoire, j'ai savouré la dernière partie, dans le village Cajun. Le suspense, déjà croissant, est savamment maintenu pendant cette "pause" (en tout cas au début) qui maintient toujours une tension car rien n'est encore joué à ce moment-là. Ils ne sont pas encore sauvés et la population qui les entoure, à priori innofensive, est toujours montrée sous l'angle de la suspicion (voir par exemple les noeuds de pendaison aux cordes qui sont en fait destinées aux cochons). L'ambiance est bien maitrisée.
Recommandé à ceux qui ne connaissent pas, d'autant plus que le dvd sorti l'an passé est de bonne qualité.
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Re: "Sans retour" de Walter Hill
Il n'y a vraiment que cette dernière partie que j'ai appréciée. Le reste est beaucoup trop manichéen, dessiné à gros trait à mon goût.Nestor Almendros a écrit :Si j'ai mis un peu de temps à rentrer vraiment dans l'histoire, j'ai savouré la dernière partie, dans le village Cajun.