
The eternal love de Lubitsh
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- Geoffrey Firmin
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The eternal love de Lubitsh
Qui me recommande ce Lubitsh muet qui sort le 9 décembre chez Malavida?


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Normalement, Malavida est un éditeur d'honnète qualité avec un catalogue assez pointu, mais en général très cher (27€ en moyenne, le dvd), et très mal distribué.
Donc, tiens nous au courant quand tu mets la main sur ce film que je ne connais pas (en général, Lubitsh n'a fait que du tout bon).
Donc, tiens nous au courant quand tu mets la main sur ce film que je ne connais pas (en général, Lubitsh n'a fait que du tout bon).
Bien Môsieur... Il sera fait comme vous désirez, Madâme.
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Excelent !
Film tout à fait representatif du niveau des comedies américaines muettes de Lubitsch, du moins celles que je connait : L'éventail de Lady Windermer et Le Prince étudiant (pour moi un des ses chefs d'oeuvres).
Sans parler de ses films historiques (il ne faut pas oublier qu'il a été appelé à Hollywood en raison de la renomée de ses films à grand spectacle !), les comedies faites en allemagne sont sensiblements différentes (particulierement les films les plus anciens dont il est aussi l'acteur principal). Les plus connues La princesse des huitres et La chatte des montagnes sont tres interessantes sans toutefois, à mon gout, atteindre la perfection des comédies US.
Lubitcsh n'a pas attendu le parlant pour etre un grand cineaste.
Film tout à fait representatif du niveau des comedies américaines muettes de Lubitsch, du moins celles que je connait : L'éventail de Lady Windermer et Le Prince étudiant (pour moi un des ses chefs d'oeuvres).
Sans parler de ses films historiques (il ne faut pas oublier qu'il a été appelé à Hollywood en raison de la renomée de ses films à grand spectacle !), les comedies faites en allemagne sont sensiblements différentes (particulierement les films les plus anciens dont il est aussi l'acteur principal). Les plus connues La princesse des huitres et La chatte des montagnes sont tres interessantes sans toutefois, à mon gout, atteindre la perfection des comédies US.
Lubitcsh n'a pas attendu le parlant pour etre un grand cineaste.
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Nous avons terminé l'année avec Lubitsch en regardant hier soir Eternal Love
Beau mélodrame auquel on chercherai en vain le moindre defaut, si ce n'est le coté "classique" de l'intrigue. Le film est porté par la mise en scène remarquable de Lubitsch et les deux acteurs principaux, John Barrymore et Carmilla Horn (heroine du Faust de Murnau), actrice d'une grande beauté.
On retrouve les thèmes chers au maitre notamment l'importance du sexe et ses fameux plans sur les lits (cf Haute pegre, où il y un festival).
Le bonus est un commentaire du film et de sa situation dans l'oeuvre de Lubitsch (il s'agit du dernier film muet). Il met en evidence les elements principaux du style et, particulierement interessant, l'origine des problèmes qui font finalement de ce film une oeuvre insatisfaisante.
Par contre, en insistant sur l'aspect "charnière" de l'oeuvre : dernière oeuvre dramatique de l'auteur et annoncant la "lubitsch touch", le commentateur oublit "L'homme que j'ai tué" est aussi un melodrame, et surtout les comédies anterieures telles que Comediennes (cf mon post ci dessus), dont Lubitsch reprendra les concepts à l'identique dans ses films parlant. Un parallele interessant aurait peut etre pu etre fait avec La chatte des montagnes, pour le decor alpin, et le Prince Edutiant (un chef d'oeuvre), pour le traitement mélodramatique (le mélange des genres et les scènes finales particulierement).
Dans tous les cas, une oeuvre interessante avec plusieurs tres belles scènes de pur Lubitsch mais qui finalement laisse un gout de relative deception ( le mot est un peu fort mais il se fait tard et je n'en trouve pas d'autre).
A noter que la copie est tres belle (il y a quelques griffures au debut mais ensuite RAS).
Beau mélodrame auquel on chercherai en vain le moindre defaut, si ce n'est le coté "classique" de l'intrigue. Le film est porté par la mise en scène remarquable de Lubitsch et les deux acteurs principaux, John Barrymore et Carmilla Horn (heroine du Faust de Murnau), actrice d'une grande beauté.
On retrouve les thèmes chers au maitre notamment l'importance du sexe et ses fameux plans sur les lits (cf Haute pegre, où il y un festival).
Le bonus est un commentaire du film et de sa situation dans l'oeuvre de Lubitsch (il s'agit du dernier film muet). Il met en evidence les elements principaux du style et, particulierement interessant, l'origine des problèmes qui font finalement de ce film une oeuvre insatisfaisante.
Par contre, en insistant sur l'aspect "charnière" de l'oeuvre : dernière oeuvre dramatique de l'auteur et annoncant la "lubitsch touch", le commentateur oublit "L'homme que j'ai tué" est aussi un melodrame, et surtout les comédies anterieures telles que Comediennes (cf mon post ci dessus), dont Lubitsch reprendra les concepts à l'identique dans ses films parlant. Un parallele interessant aurait peut etre pu etre fait avec La chatte des montagnes, pour le decor alpin, et le Prince Edutiant (un chef d'oeuvre), pour le traitement mélodramatique (le mélange des genres et les scènes finales particulierement).
Dans tous les cas, une oeuvre interessante avec plusieurs tres belles scènes de pur Lubitsch mais qui finalement laisse un gout de relative deception ( le mot est un peu fort mais il se fait tard et je n'en trouve pas d'autre).
A noter que la copie est tres belle (il y a quelques griffures au debut mais ensuite RAS).
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Je viens de le revoir 6 mois après...Et mon impression première est confirmée: c'est un film mineur de Lubitsch. Il y manque tout le sel de ses meilleurs films, notamment au niveau de la psychologie des personnages qui sont tous ici très caricaturaux (dans le mauvais sens du terme) et de plus l'intrigue est quand même très (trop?) classique. Bref on est loin du "prince étudiant" ou de "l'éventail de lady windermere" qui, chacun dans leur style, l'exaltation d'un amour de jeunesse pour l'un, la satire des moeurs bourgeoises pour l'autre sont de purs joyaux, dignes des films de Stroheim ou Murnau qu'on cite toujours en premier lieu quand il s'agit de muets, en oubliant un peu vite que le Lubitsch américain (pour l'allemand j'émets des réserves) dans ce domaine n'était pas manchot non plus!
Cela dit, c'est bien qu'il soit sorti en DVD! Surprenant qu'il sorte en Z2 avant "sérénade à trois" ou "la huitième femme de Barbe Bleue"...M'enfin c'est comme ça!
Cela dit, c'est bien qu'il soit sorti en DVD! Surprenant qu'il sorte en Z2 avant "sérénade à trois" ou "la huitième femme de Barbe Bleue"...M'enfin c'est comme ça!
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SuperBouffon a écrit :Non il n'est pas sorti en Z2...et en Z1 je ne pense pas non plus...et a priori il n'est pas annoncé...donc pas de sortie dans les mois qui viennent!!
Ne l'ayant pas vu, voilà une sortie qui me ferait bigrement plaisir.

et aussi http://www.dvdclassik.com/forum/viewtopic.php?t=22205
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SuperBouffon, merci pour ton opinion sur ce film et bien venu sur Dvdclassik.
Finalement la vision de ce film m'a redonné envie de decouvrir les muets de Lubitsch que je ne connait pas. Je vais donc aller voir à Videosphère où ils ont, il me semble, des VHS italiennes : Anne Boleyn et/ou LA femme du pharaon et/ou Madame dubarry.
Sinon, je ne sais pas si quelqu'un a testé les DVD edités par GrapevineVideo ? Il propose Eye of the mummy et Madame Dubarry.
Enfin, les cahiers reeditent en poche l'ouvrage collectif sur Lubitsch sous la direction de B. Eisenschitsz et J. Narboni. La biblio est interessante et il y a plusieurs articles dont celui de Truffaut.

Finalement la vision de ce film m'a redonné envie de decouvrir les muets de Lubitsch que je ne connait pas. Je vais donc aller voir à Videosphère où ils ont, il me semble, des VHS italiennes : Anne Boleyn et/ou LA femme du pharaon et/ou Madame dubarry.
Sinon, je ne sais pas si quelqu'un a testé les DVD edités par GrapevineVideo ? Il propose Eye of the mummy et Madame Dubarry.
Enfin, les cahiers reeditent en poche l'ouvrage collectif sur Lubitsch sous la direction de B. Eisenschitsz et J. Narboni. La biblio est interessante et il y a plusieurs articles dont celui de Truffaut.