Desperate Housewives
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Desperate Housewives
Le précédent topic sur la série ayant disparu avec le hack, je vous propose de débattre ici de cette formidable série qui débute Jeudi 8 septembre sur Canal Plus.
Laché vos Koms issi, lol!
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Re: Desperate Housewives
Joshua Baskin a écrit :Laché vos Koms issi, lol!
Ta ka créé un blog sur cette super série !
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Je disais ça par rapport à la photo que tu as posté, car effectivement les deux n'ont presque rien à voir.Joshua Baskin a écrit :Je n'ai pas regardé L World mais à part le fait qu'il y ait beaucoup de femmes dans les deux séries, je pense qu'elles n'ont absolument rien à voir.MJ a écrit :Ce sera de toute façon pas aussi chaud que The L World.
"Personne ici ne prend MJ ou GTO par exemple pour des spectateurs de blockbusters moyennement cultivés." Strum
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Un soap opera magnifiquement écrit !
Les personnages sont parfaitement dessinés, ils possèdent suffisament de corps pour nous donner l'impression de réellement exister au sein de cette univers. Les principales actrices sont, sans aucune exception, convaincantes, touchantes.
Le portrait au vitriol de cette banlieu typiquement américaine est une petite merveille, il possède un petit quelque chose de American Beauty dans sa capacité à peindre des situations et personnages politiquement incorrect.
Les différentes intrigues sont écrits sans surenchères nauséeuses, sans extravagance qui basculerait la série dans un grand n'importe quoi irréel. Bien au contraire, tout s'enchaine avec un naturel effroyable, bien que l'on se situe tout de même dans une certaine exagération, des situations plus ou moins bigger than life compte tenu du caractère rapproché dans le temps. Mais cela ne nuit pas, bien au contraire, et permet justement à la série de se suivre avec un plaisir immédiat, et de se retrouver plongés dans les déboires de ses personnages avec une certaine rapidité, que ce soit dans son développement et aboutissement.
La première saison a su éviter tous les écueils habituels que l'on peut trouver dans les pires soap (sunset beach, les feux de l'amour...) et possède sa propre personnalité, une qualité d'écriture impressionnante et de plus, une réalisation - chose suffisament rare qui mérite d'être très lagement louée !
L'implication est alors parfaite, on se retrouve dans la peu du/de la concierge de ce quartier, épiant les voisins, caché derrière notre rideau, connaissant tous les secrets au fur et à mesure, tous les cadavres dans le placard des différents habitants. On se prend au jeu avec une facilité impressionnante, et surtout, on en redemande ! En quelques épisodes la série est capable de diffuser un sentiment d'addiction, et de tenir cet intérèt tout au long de la saison, sans jamais retomber.
La série a eu un immense succès au états-unis, peut-être parce qu'elle renoue avec une ancienne tradition de la série tv - sans grosse intrigue nébuleuse à la x-files ou pretender qui étaient finalement devenus une mode censée fidéliser l'audimat. Au contraire, en reprenant les canons de série développant un contexte restreint, mais extrèmement vivant, elle fait évoluer plusieurs personnages, autant d'intrigues, et utilise une échelle de temps très courte. Ainsi, l'envie se transformant en besoins, nous sommes obligé de regarder le prochain épisode pour connaitre les conclusions. Dans le même registre poussé à son extrème, nous avons 24 , qui prend le parti pris du temps réel avec ce que cela comporte de suspense, d'adrénaline et d'intensité ce qu'elle perd en possibilités...
Les personnages sont parfaitement dessinés, ils possèdent suffisament de corps pour nous donner l'impression de réellement exister au sein de cette univers. Les principales actrices sont, sans aucune exception, convaincantes, touchantes.
Le portrait au vitriol de cette banlieu typiquement américaine est une petite merveille, il possède un petit quelque chose de American Beauty dans sa capacité à peindre des situations et personnages politiquement incorrect.
Les différentes intrigues sont écrits sans surenchères nauséeuses, sans extravagance qui basculerait la série dans un grand n'importe quoi irréel. Bien au contraire, tout s'enchaine avec un naturel effroyable, bien que l'on se situe tout de même dans une certaine exagération, des situations plus ou moins bigger than life compte tenu du caractère rapproché dans le temps. Mais cela ne nuit pas, bien au contraire, et permet justement à la série de se suivre avec un plaisir immédiat, et de se retrouver plongés dans les déboires de ses personnages avec une certaine rapidité, que ce soit dans son développement et aboutissement.
La première saison a su éviter tous les écueils habituels que l'on peut trouver dans les pires soap (sunset beach, les feux de l'amour...) et possède sa propre personnalité, une qualité d'écriture impressionnante et de plus, une réalisation - chose suffisament rare qui mérite d'être très lagement louée !
L'implication est alors parfaite, on se retrouve dans la peu du/de la concierge de ce quartier, épiant les voisins, caché derrière notre rideau, connaissant tous les secrets au fur et à mesure, tous les cadavres dans le placard des différents habitants. On se prend au jeu avec une facilité impressionnante, et surtout, on en redemande ! En quelques épisodes la série est capable de diffuser un sentiment d'addiction, et de tenir cet intérèt tout au long de la saison, sans jamais retomber.
La série a eu un immense succès au états-unis, peut-être parce qu'elle renoue avec une ancienne tradition de la série tv - sans grosse intrigue nébuleuse à la x-files ou pretender qui étaient finalement devenus une mode censée fidéliser l'audimat. Au contraire, en reprenant les canons de série développant un contexte restreint, mais extrèmement vivant, elle fait évoluer plusieurs personnages, autant d'intrigues, et utilise une échelle de temps très courte. Ainsi, l'envie se transformant en besoins, nous sommes obligé de regarder le prochain épisode pour connaitre les conclusions. Dans le même registre poussé à son extrème, nous avons 24 , qui prend le parti pris du temps réel avec ce que cela comporte de suspense, d'adrénaline et d'intensité ce qu'elle perd en possibilités...
Ainsi, toujours et pourtant...
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