Les derniers Bonus que vous avez vus

[joe-ernst]

Ceux du dvd Carlotta des Désemparés. Le premier est un commentaire sur l'histoire de la réalisation du film par Lutz Bacher (auteur d'un livre sur Max Ophuls in the Hollywood Studios) et le deuxième une analyse du film par Todd Haynes. Ces deux bonus sont très intéressants et se complètent parfaitement. Un très joli travail pour un film qui vaut la peine d'être (re)découvert.

[Alphonse Tram]

A propos de Borsalino (J. Deray, 1970)

Des suppléments de 10-20 minutes, proposés par Odile Vincent-Deray.
On y retrouve ou on y évoque la plupart des intervenants sur ce film : acteurs, compositeur, costumier, décorateur... Ils s'y expriment librement, avec des photos d'archives. Claude Bolling a encore bien la pêche au piano ! Parfois quelques redondances dans les anecdotes. Simples mais bien montés, avec une jolie présentation sur le disque.
Delon est présent aussi. On lui propose de remettre son célèbre couvre-chef... Bien bien, mais il ressemble alors plus à un "hobo" qu'à autre chose
On regrettera l'absence de Belmondo. Ça aurait été bien de les réunir à nouveau. On pense à lui.

[odelay]

A propos de Borsalino (J. Deray, 1970)

Des suppléments de 10-20 minutes, proposés par Odile Vincent-Deray.
On y retrouve ou on y évoque la plupart des intervenants sur ce film : acteurs, compositeur, costumier, décorateur... Ils s'y expriment librement, avec des photos d'archives. Claude Bolling a encore bien la pêche au piano ! Parfois quelques redondances dans les anecdotes. Simples mais bien montés, avec une jolie présentation sur le disque.
Delon est présent aussi. On lui propose de remettre son célèbre couvre-chef... Bien bien, mais il ressemble alors plus à un "hobo" qu'à autre chose
On regrettera l'absence de Belmondo. Ça aurait été bien de les réunir à nouveau. On pense à lui.

Je crois que c'est Agnés Vincent (et non Odile). je me souviens d'elle quand j'étais gamin, c'était une présentatrice télé.

Très bon bonus. Comme tu dis, simple mais très intéressant. Pour ce qui est de Belmondo, je crois que ce n'est pas la peine d'espèrer d'avoir des témoignages de sa part, il a vraiment trop de mal à s'exprimer maintenant malheureusement. Je pense que ça nous ferait mal de le voir ainsi (je dis ça car j'ai revu récemment sur Youtube une interview avec Druker de 2007 et franchement j'ai vraiment eu de la peine pour lui).

[Alphonse Tram]

Je crois que c'est Agnés Vincent (et non Odile). je me souviens d'elle quand j'étais gamin, c'était une présentatrice télé.

Oui, c'est bien cela (oh la honte, mauvaise coquille )

Je crois qu'elle s'est bien impliqué dans le projet dvd, même s'il n'est pas clairement expliqué les raisons du blocage des droits. Dans un article du Point sur le net, j'avais lu un topo de Patrick Brion à propos de la diffusion de ce film en 2007 :

Les droits de production étaient toujours à la Paramount, coproducteur du film avec Alain Delon, mais ces droits étaient en jachère. Nous avons dû convaincre la Paramount de réunir autour d'une table tous les ayants droit : scénariste, auteur du livre, acteurs, techniciens, pour qu'un nouvel accord soit signé." La négociation a abouti, ce qui a permis à France 3 d'acheter auprès de Paramount les droits pour deux diffusions. Autre conséquence : on verra bientôt Borsalino en DVD, édité par la Paramount.

Ils se sont bien mis tous d'accord car ils sont présents sur la galette : Jean-Claude Carrière, Eugène Saccomano etc...

[Anorya]

Demineurs, making of.

Outre la bande-annonce, l'unique bonus du dvd de Démineurs (Bigelow - 2008) consiste donc en ce "making-of" qui ne nous apprendra finalement pas grand chose si ce n'est que oui, ils ont tournés effectivement en décors réels en plein Bagdad et plein désert sous une chaleur de plomb (ça n'en rend que l'impact du film plus fort car c'est de la vraie sueur et de la vraie fatigue que ressentent les acteurs sous l'oeil aiguisé de Bigelow). Ah sinon, on apprend que la séquence au ralenti d'ouverture est tourné à 1000 images par secondes, la réalisatrice voulant capter au plus près l'effet de l'onde de choc de l'explosion (et pour avoir revu le film il y a deux jours, c'est toujours aussi incroyable ). Sinon tout le monde est content du script, surtout le scénariste et les acteurs, contents comme tout. Mais bon, si on voulait un vrai making-of avec les noms des explosifs utilisés, le type de caméra, des notes de Bigelow et même avoir son avis de fond en comble, eh bien, on repassera...

'Sont aussi forts chez M6 que chez TF1, wah dis donc.


Cashback, le court-métrage.

Il s'agit du court-métrage de 2004 de Sean Ellis de 18 minutes qu'il a ensuite adapté en film en 2006 (disponible sur le dvd du film). Et quand on voit cette petite oeuvre drôle, malicieuse, hommage aux courbes des jolies filles, on a d'autant plus envie de voir le film. D' autant plus que l'ensemble se révèle incroyablement bien maîtrisé, tant dans sa photographie, que son montage ou le style de Ellis (qu'on sent avoir été photographe et dessinateur tant les cadrages et oeuvres graphiques représentées et incluses sont sublimes). Le court-métrage a d'ailleurs été nominé et à remporté plusieurs prix. C'est amplement mérité et je n'ai maintenant plus qu'une envie, c'est de voir ce que donne le film au plus vite.

The box, ancré dans la réalité.

Ce qu'il y a de bien avec le DVD, c'est les bonus, surtout quand ceux-ci ne versent pas dans l'autocongratulation à tout bout de champ et la complaisance toujours pénible. Et, joie, bonheur, les 4 petits bonus de The Box, malgré leur durée réduite, se révèlent plus que sympathiques et intelligents, évitant les faux pas lassants qu'on a généralement avec la majeure partie des films sur ce support.
Outre deux interviews savoureuses (la première de Kelly, humble et passionné, la seconde --gröss cerise sur le gâteau-- de Richard Matheson himself ! ), on a aiussi droit sur le dvd à un mini module sur les rares mais brillament réalisés effets spéciaux de The box (la reconstitution de la ville de Richmont en Virginie où se déroule le film, à partir quasiment que des photos d'époque des 70's m'a complètement scié. ça se voit même pas à l'écran ! ) ainsi que ce The box, ancré dans la réalité, gros morceau qui revient sur l'inspiration principale de Kelly sur le film (la nouvelle de 6 pages de Matheson), mais aussi le fait que c'est un film plus que personnel, Kelly s'inspirant littéralement de son vécu et de l'histoire de ses parents (interviewés eux-aussi pour le coup ), le tout parsemé de moults photos. Intelligent, subtil, passionnant, à l'image de son film, du vrai bonus (malgré sa courte durée) qui fait plaisir, franchement.

[nobody smith]

The box, ancré dans la réalité.

Ce qu'il y a de bien avec le DVD, c'est les bonus, surtout quand ceux-ci ne versent pas dans l'autocongratulation à tout bout de champ et la complaisance toujours pénible. Et, joie, bonheur, les 4 petits bonus de The Box, malgré leur durée réduite, se révèlent plus que sympathiques et intelligents, évitant les faux pas lassants qu'on a généralement avec la majeure partie des films sur ce support.
Outre deux interviews savoureuses (la première de Kelly, humble et passionné, la seconde --gröss cerise sur le gâteau-- de Richard Matheson himself ! ), on a aiussi droit sur le dvd à un mini module sur les rares mais brillament réalisés effets spéciaux de The box (la reconstitution de la ville de Richmont en Virginie où se déroule le film, à partir quasiment que des photos d'époque des 70's m'a complètement scié. ça se voit même pas à l'écran ! ) ainsi que ce The box, ancré dans la réalité, gros morceau qui revient sur l'inspiration principale de Kelly sur le film (la nouvelle de 6 pages de Matheson), mais aussi le fait que c'est un film plus que personnel, Kelly s'inspirant littéralement de son vécu et de l'histoire de ses parents (interviewés eux-aussi pour le coup ), le tout parsemé de moults photos. Intelligent, subtil, passionnant, à l'image de son film, du vrai bonus (malgré sa courte durée) qui fait plaisir, franchement.

Je te conseille vivement l’écoute du commentaire audio de Kelly qui est également tout à fait passionnant. Son écoute rend complètement stupide ceux qui veulent lui coller une étiquette de réalisateur prétentieux tant il jette un regard lucide et pertinent sur son travail. Par contre, ce qui est un peu frustrant, c’est qu’il évoque un certain nombre de scènes coupées (notamment la version longue de la scène des sas entraperçue dans la bande annonce) qui ne sont pas proposé dans les bonus. Ça c’est quand même une sacrée fausse note de l’édition.

Sinon, de mon côté, le dernier bonus que j’ai vu c’est l’interview de Jean-Jacques Annaud sur le blu-ray de la guerre du feu (qui malheureusement ne propose pas aussi le commentaire audio). J’avais déjà eu l’occasion de voir à quel point Annaud est un type passionnant à écouter. Cette interview ne déroge pas à la règle. C’est avec passion qu’il évoque la genèse du projet (un peu le film du tout pour le tout), la valse des producteurs pour tenter de le monter (la liste est assez impressionnante), la manière dont il a abordé le sujet (le tournage itinérant à travers le globe, le choix du physique des acteurs, le travail sur la gestuelle) et bien sûr quelques fabuleuses anecdotes (j’ai littéralement pleuré de rire lorsqu’il a relaté son effarant tournage avec les éléphants). Tout à fait formidable.

[odelay]

Sinon, de mon côté, le dernier bonus que j’ai vu c’est l’interview de Jean-Jacques Annaud sur le blu-ray de la guerre du feu (qui malheureusement ne propose pas aussi le commentaire audio). J’avais déjà eu l’occasion de voir à quel point Annaud est un type passionnant à écouter. Cette interview ne déroge pas à la règle. C’est avec passion qu’il évoque la genèse du projet (un peu le film du tout pour le tout), la valse des producteurs pour tenter de le monter (la liste est assez impressionnante), la manière dont il a abordé le sujet (le tournage itinérant à travers le globe, le choix du physique des acteurs, le travail sur la gestuelle) et bien sûr quelques fabuleuses anecdotes (j’ai littéralement pleuré de rire lorsqu’il a relaté son effarant tournage avec les éléphants). Tout à fait formidable.

Si tu as l'occasion, précipite toi sur le l'interview d'Anneau de 1h50 (!) faite au musée de Cluny pour LE NOM DE LA ROSE présente sur le double collector de Warner France. Je crois que cette interview entrecoupée d'explications historiques, est le bonus le plus passionnant que j'ai jamais vu (avec ceux du collector de Don Giovanni). C'est bourré d'anecdotes hilarantes (le choix de l'acteur pour le rôle principal qui était très convoité est un grand moment à écouter, car pour Annaud, S.Connery en 85, c'était le dernier des has been, et pourtant Annaud a retourné sa veste en qq secondes; l'histoire hallucinante du tournage de l'incendie de la bibliothèque; une statue anachronique qu'on a imposé à un Annaud dépité et qui a été pointée du doigt par un spectateur lors d'une avant première en province...), de détails de réalisation sur tous les aspects techniques depuis la génèse du film jusqu'à la sortie, de considérations historiques... Même si on n'aime pas le film, l'acquisition du DVD est indispensable pour ce bonus très incroyable.

[Anorya]

Je te conseille vivement l’écoute du commentaire audio de Kelly qui est également tout à fait passionnant. Son écoute rend complètement stupide ceux qui veulent lui coller une étiquette de réalisateur prétentieux tant il jette un regard lucide et pertinent sur son travail. Par contre, ce qui est un peu frustrant, c’est qu’il évoque un certain nombre de scènes coupées (notamment la version longue de la scène des sas entraperçue dans la bande annonce) qui ne sont pas proposé dans les bonus. Ça c’est quand même une sacrée fausse note de l’édition.

Je ne suis pas très commentaires audio, à part quand celà en est vraiment fendard et intéressant, que j'ai rien à faire ou que, le plus souvent, j'ai vu le film un nombre incalculable de fois. Mais pour le coup, c'est tellement passionnant et bien mené que je pense me l'écouter prochainement ce commentaire audio de Kelly.

[Flol]

Je ne suis pas très commentaires audio, à part quand celà en est vraiment fendard et intéressant

Alors je te conseille celui de Conan le Barbare, mené par un duo Milius/Schwarzy à mon avis complètement saoul. Un grand moment.

[Anorya]

Je ne suis pas très commentaires audio, à part quand celà en est vraiment fendard et intéressant

Alors je te conseille celui de Conan le Barbare, mené par un duo Milius/Schwarzy à mon avis complètement saoul. Un grand moment.

Si c'est aussi grandiose que quand Carpenter essaye de draguer Henstridge tout le long du commentaire audio de Ghosts of Mars (laquelle n'y comprend que dalle. Grand moment de 36e degré ), je le regarde d'emblée !

[joe-ernst]

L'interview du grand Piero Tosi dans les suppléments de Bubu de Montparnasse chez Carlotta. J'ai trouvé l'exercice navrant, l'intervieweuse donnant l'impression de ne pas avoir vu la plupart des films auxquels il a collaboré, posant des questions assez idiotes, bref c'est un beau gâchis et une perte de temps. Cela me rappelle l'entretien entre le maestro Monicelli et un "historien" du cinéma à la Cinémathèque suisse, où il était évident que ce dernier connaissait peu ou pas l'oeuvre du grand cinéaste, posant des questions toutes plus navrantes les unes que les autres. Le maestro avait fait preuve de beaucoup de patience...

[hansolo]

Si c'est aussi grandiose que quand Carpenter essaye de draguer Henstridge tout le long du commentaire audio de Ghosts of Mars (laquelle n'y comprend que dalle. Grand moment de 36e degré ), je le regarde d'emblée !

il n'y a pas une version Commentaire vidéo sur le BD

[Anorya]

Bonne question mais je n'ai que le dvd donc je ne peux pas répondre...

[Federico]

Ceux de Frankenstein Jr de Mel Brooks. Une édition spéciale importée from UK donc pas toujours avec des commentaires sous-titrés (ce qui complique un peu l'audition dans le cas de Mel Brooks qui a une voix assez étouffée). Sinon, des bonus (j'arrive pas à écrire boni ) assez riches et souvent gouleyants. Comme les interviews mexicaines des acteurs de Frankenstein Jr (et je ne parle pas des bloopers innombrables tant il fut difficile aux comédiens de garder leur sérieux durant les prises, la faute en grande partie aux improvisations géniales de Marty Feldman et Cloris Leachman).

[nobody smith]

On ne peut pas dire que l’interactivité d’inglourious basterds soit des plus fournis. Les bonus sont peu nombreux, courts et n’ont pas forcément vocation à être informatif. Les seuls véritables bonus un tantinet enrichissant sont l’interview intéressante mais pas inoubliable d’une demi-heure avec Brad Pitt et Quentin Tarantino (qui explique au passage pourquoi on ne retrouve pas les fameuses séquences avec Maggie Cheung dans les chiches scènes coupées) et un passionnant décryptage de l’utilisation des affiches de cinéma dans le film (que celles-ci soient réelles ou inventées). Pourtant le reste des bonus s’avère assez amusants à regarder. On y trouve un côté caustique assez rafraîchissant, comme si Tarantino s’excusait de ne pas avoir fait un film dans cet esprit. Un module revient sur le film original et les caméos qui y sont liés (Tarantino n’a d’ailleurs pas eu de scrupule à minimiser au montage final l’apparition d’Enzo Castellari, probablement pour éviter un sursaut d’humour lors de l’horrifiant climax). Un autre permet à Rod Taylor de rendre hommage à QT (we love making movies ! ). Deux petits montages montrent les facéties de la charmante demoiselle en charge du clap et les coucous du casting envers la monteuse. Bref, des moments qui reflètent l’humeur joyeuse du tournage. La cerise sur le gâteau reste touytefois la version intégrale du film de propagande la fierté de la nation (je fais finir par adorer Eli Roth si il continu à pondre des trucs pareil) et son making of historique des plus troublants. Pas de quoi en faire un must-have mais c’est quand même sympa tout ça.