Metallica
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- Truffaut Chocolat
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Metallica
« Hey Lars, j’hésite entre deux noms pour mon fanzine : Metal Mania et Metallica. A ton avis, lequel sonne le mieux ?
- Metal Mania. »
D’après la légende, c’est ainsi que Lars Ulrich piqua à son ami Ron Quintana l’idée du nom de son groupe, alors composé autour de James Hetfield (déjà!) et Lloyd Grant. Lars, lui qui était destiné devenir joueur de tennis, était alors sans doute loin d’imaginer que son petit groupe de covers (reprises si vous préférez) allait devenir l’un des plus marquants de l’histoire du rock…
Mais revenons quelques temps en arrière : tout commença par une petite annonce que publia Lars dans un journal de Los Angeles, cherchant des musiciens pour monter un groupe. Difficile de monter un projet alors qu’on est seul batteur, mais par le jeu du hasard, il rencontre un certain James Hetfield, alors guitariste de Leather Charm. On est loin du coup de foudre instantané mais ils se découvrent des goûts communs, tous deux passionnés de la scène heavy metal anglaise, alors emmenée par Diamond Head, Iron Maiden, Motorhead et consorts. Nous sommes en 1980.
Quelques mois plus tard, le groupe prend forme autour de Lars Ulrich (batterie), James Hetfield (chant/guitare), Ron McGovney (Basse) et Dave Mustaine (guitares). Leur activité consiste surtout à jouer des reprises de leurs morceaux favoris, ce qu’ils font encore aujourd’hui dans leurs concerts, et à jouer sur scène; le 14 mars 1982, ils se produisent au Radio city d’Anaheim puis au Whiskey a go-go en ouverture de Saxon. C’est l’époque des premiers concerts, des pétages de cordes de Dave Mustaine et des erreurs de débutants mais ces expériences seront salutaires pour la suite de la carrière du groupe. Surtout, ils se font connaître, à un niveau certes local, mais l’enthousiasme du public leur donne confiance.
Après plusieurs essais confidentiels, le groupe enregistre en juillet 1982 sa première demo officielle : No Life ‘til leather, contenant Hit the Lights, Metal militia, The mechanix, Seek and destroy, Phantom lord et Motorbreath. Le résultat leur laisse un sentiment mitigé : leurs compos deviennent de plus en plus précises mais Lars et James songent à se séparer de Ron McGovney qui selon eux ne se montre pas assez motivé pour la réussite du groupe. En fin d’année, Cliff Burton, alors bassiste de Trauma, rejoint Metallica. Il fut remarqué par Ulrich et Hetfield lors d’un concert : alors qu’ils croyaient entendre un solo de guitare, ils s’approchent et n’en croient pas leurs yeux lorsqu’ils s’aperçoivent qu’on y joue de la basse. Burton aura pour plusieurs raisons une importance capitale dans la carrière de Metallica. Forts de cette arrivée, ils songent de plus en plus à enregistrer leur premier album.
Burton, Ulrich, Hetfield et Mustaine
Seulement, les relations entre Hetfield et Mustaine deviennent de plus en plus distendues, le premier reprochant à l’autre son penchant pour l’alcool et son manque de sérieux lors des répétitions et des concerts. Après un rendez-vous, Hetfield et Ulrich remettent un ticket de bus à Mustaine qui est prié de quitter le groupe. Il en gardera une rancœur extrêmement tenace, et fondera de son côté Megadeth, qui connaîtra un succès certain, toutefois très nettement inférieur à celui de Metallica. Comment un groupe pouvait-il fonctionner avec deux caractères aussi forts ? S’il paraît évident que Mustaine devait être imbuvable, Hetfield ne me paraît pas exempt de tout reproche. Quoiqu’il en soit, cette manœuvre est loin d’être innocente puisqu’un remplaçant était déjà dans le collimateur depuis quelques temps : il s’agit de Kirk Hammett, alors soliste de Exodus, autre groupe de la Bay Area de San Francisco. Hammett racontera avoir répété toute la nuit avec le groupe lors de son intégration.
Le groupe Exodus, ancien groupe de Kirk Hammett (deuxième en partant de la gauche)
Pour produire leur album, ils pensent à Brian Slagel, sorte de pape du Metal Californien (qui découvra notamment Slayer…et Metallica), mais c’est finalement John Zazula qui s’occupera de la production. Et le 25 juillet 1983, sort donc Kill’em all, qui devait initialement s’appeler « Metal Up your ass » (le slogan qu’ils répétaient pendant leurs concerts) ou « Fuck’em all » (:lol:).
Sorte de rencontre improbable entre les Sex Pistols, Venom, Motörhread et Judas Priest dynamitée par des parti pris extrêmes de vitesse et de puissance, Kill’em all sera l’album d’une génération, au son nouveau, brut et rapide, mais toujours exécuté dans un esprit rock. Certains morceaux atteignent des sommets de rapidité comme Whiplash, qui avec Seek and Destroy, deviendra la marque de fabrique du groupe dans son emploi du palm-muting (rythmique à la guitare au son étouffé) et un des hymnes préférés des fans. Kill’em all fait constater que les premières demo sont déjà loin : The mechanix est ralenti pour devenir The Four Horsemen et No Remorse révèle un certain talent de composition et de recherche dans la complexité des structures - cette volonté de faire autre chose que jouer vite.
On peut affirmer sans trop prendre de risques que la carrière du groupe a démarrée avec Kill’em all : partout dans les fanzines et dans les salles de concerts, on en vient à désigner Metallica comme son favori parmi les groupes émergeants. Conjointement à la sortie de l’album, la tournée Kill’em all for one, avec Raven, dépasse toutes les espérances. Pendant des mois et des mois, Metallica parcourt le pays et va à la rencontre des fans, dépassant largement le cadre de leur Californie originelle. Mais tout en étant perpétuellement sur la route, Metallica élabore les ébauches de ce qui sera leur deuxième disque.
To be continued…
- Metal Mania. »
D’après la légende, c’est ainsi que Lars Ulrich piqua à son ami Ron Quintana l’idée du nom de son groupe, alors composé autour de James Hetfield (déjà!) et Lloyd Grant. Lars, lui qui était destiné devenir joueur de tennis, était alors sans doute loin d’imaginer que son petit groupe de covers (reprises si vous préférez) allait devenir l’un des plus marquants de l’histoire du rock…
Mais revenons quelques temps en arrière : tout commença par une petite annonce que publia Lars dans un journal de Los Angeles, cherchant des musiciens pour monter un groupe. Difficile de monter un projet alors qu’on est seul batteur, mais par le jeu du hasard, il rencontre un certain James Hetfield, alors guitariste de Leather Charm. On est loin du coup de foudre instantané mais ils se découvrent des goûts communs, tous deux passionnés de la scène heavy metal anglaise, alors emmenée par Diamond Head, Iron Maiden, Motorhead et consorts. Nous sommes en 1980.
Quelques mois plus tard, le groupe prend forme autour de Lars Ulrich (batterie), James Hetfield (chant/guitare), Ron McGovney (Basse) et Dave Mustaine (guitares). Leur activité consiste surtout à jouer des reprises de leurs morceaux favoris, ce qu’ils font encore aujourd’hui dans leurs concerts, et à jouer sur scène; le 14 mars 1982, ils se produisent au Radio city d’Anaheim puis au Whiskey a go-go en ouverture de Saxon. C’est l’époque des premiers concerts, des pétages de cordes de Dave Mustaine et des erreurs de débutants mais ces expériences seront salutaires pour la suite de la carrière du groupe. Surtout, ils se font connaître, à un niveau certes local, mais l’enthousiasme du public leur donne confiance.
Après plusieurs essais confidentiels, le groupe enregistre en juillet 1982 sa première demo officielle : No Life ‘til leather, contenant Hit the Lights, Metal militia, The mechanix, Seek and destroy, Phantom lord et Motorbreath. Le résultat leur laisse un sentiment mitigé : leurs compos deviennent de plus en plus précises mais Lars et James songent à se séparer de Ron McGovney qui selon eux ne se montre pas assez motivé pour la réussite du groupe. En fin d’année, Cliff Burton, alors bassiste de Trauma, rejoint Metallica. Il fut remarqué par Ulrich et Hetfield lors d’un concert : alors qu’ils croyaient entendre un solo de guitare, ils s’approchent et n’en croient pas leurs yeux lorsqu’ils s’aperçoivent qu’on y joue de la basse. Burton aura pour plusieurs raisons une importance capitale dans la carrière de Metallica. Forts de cette arrivée, ils songent de plus en plus à enregistrer leur premier album.
Burton, Ulrich, Hetfield et Mustaine
Seulement, les relations entre Hetfield et Mustaine deviennent de plus en plus distendues, le premier reprochant à l’autre son penchant pour l’alcool et son manque de sérieux lors des répétitions et des concerts. Après un rendez-vous, Hetfield et Ulrich remettent un ticket de bus à Mustaine qui est prié de quitter le groupe. Il en gardera une rancœur extrêmement tenace, et fondera de son côté Megadeth, qui connaîtra un succès certain, toutefois très nettement inférieur à celui de Metallica. Comment un groupe pouvait-il fonctionner avec deux caractères aussi forts ? S’il paraît évident que Mustaine devait être imbuvable, Hetfield ne me paraît pas exempt de tout reproche. Quoiqu’il en soit, cette manœuvre est loin d’être innocente puisqu’un remplaçant était déjà dans le collimateur depuis quelques temps : il s’agit de Kirk Hammett, alors soliste de Exodus, autre groupe de la Bay Area de San Francisco. Hammett racontera avoir répété toute la nuit avec le groupe lors de son intégration.
Le groupe Exodus, ancien groupe de Kirk Hammett (deuxième en partant de la gauche)
Pour produire leur album, ils pensent à Brian Slagel, sorte de pape du Metal Californien (qui découvra notamment Slayer…et Metallica), mais c’est finalement John Zazula qui s’occupera de la production. Et le 25 juillet 1983, sort donc Kill’em all, qui devait initialement s’appeler « Metal Up your ass » (le slogan qu’ils répétaient pendant leurs concerts) ou « Fuck’em all » (:lol:).
Sorte de rencontre improbable entre les Sex Pistols, Venom, Motörhread et Judas Priest dynamitée par des parti pris extrêmes de vitesse et de puissance, Kill’em all sera l’album d’une génération, au son nouveau, brut et rapide, mais toujours exécuté dans un esprit rock. Certains morceaux atteignent des sommets de rapidité comme Whiplash, qui avec Seek and Destroy, deviendra la marque de fabrique du groupe dans son emploi du palm-muting (rythmique à la guitare au son étouffé) et un des hymnes préférés des fans. Kill’em all fait constater que les premières demo sont déjà loin : The mechanix est ralenti pour devenir The Four Horsemen et No Remorse révèle un certain talent de composition et de recherche dans la complexité des structures - cette volonté de faire autre chose que jouer vite.
On peut affirmer sans trop prendre de risques que la carrière du groupe a démarrée avec Kill’em all : partout dans les fanzines et dans les salles de concerts, on en vient à désigner Metallica comme son favori parmi les groupes émergeants. Conjointement à la sortie de l’album, la tournée Kill’em all for one, avec Raven, dépasse toutes les espérances. Pendant des mois et des mois, Metallica parcourt le pays et va à la rencontre des fans, dépassant largement le cadre de leur Californie originelle. Mais tout en étant perpétuellement sur la route, Metallica élabore les ébauches de ce qui sera leur deuxième disque.
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Après mon topic-bide sur Megadeth (pas mis à jour d'ailleurs, alors qu'il y a eu du mouvement d'outre-tombe... d'ailleurs ce présent topic mérite aussi son sponsor boules Quiès), m'était "logiquement" venu l'idée d'enquiller avec un autre sur Metallica, mais bon, je dois avouer que ma flemme m'a ratrappé... Beau début, maintenant 'va falloir maintenir le niveau !
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Si, si c'est pour ça qu'il existe des versions par Exodus de certaines chansons de Metallica.kayman a écrit :fais comme tu peux, en tout cas on suit ca avec impatiencemasquedemort a écrit :Merci beaucoup
La suite arrive bientôt, même si je sais pas à quelle fréquence je pourrais livrer les prochaines.
je me souvenais pas que Kirk Hammett etait chez Exodus avant !
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
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Re: la story metallica (feuilleton à l'intérieur)
Album sur lequel je ne me suis repenché que "récemment" après l'avoir peu "boudé" (un peu comme son successeur, Ride the lightning, même si les raisons sont un peu différentes), parce que je trouvais le son mochard, la prod' pas terrible, etc. A ce propos, puisque tu mentionnes Brian Slagel... Sur Show no mercy (le premier album de Slayer, auto-produit si mes souvenirs sont exacts), et à plus forte raison sur Hell awaits (produit par Slagel, toujours de mémoire), la production est quand même d'un autre niveau, c'est pas que ça soit beaucoup plus friqué, mais c'est quand même plus puissant. Celle de Kill 'em all (merci le tandem Curcio/Zazula) est quand même assez plate et rachitique en comparaison, et ne rend pas compte (à mon avis) de la puissance que dégage le groupe et les morceaux. J'en suis revenu à l'écouter après avoir manger ces titres en version live (où là, pour le coup, ça déboîte sec). Alors, bien sûr, ce n'est qu'un premier album, et bien sûr aussi je suis trop jeune pour bien saisir l'impact que ça a pu avoir dans le paysage musical de l'époque, aussi... n'empêche que c'est sec, un peu trop à mon goût. Mais tout ça n'empêche que, comme tu l'a dit, c'est quand même une bonne platée de titres de haute volée qui sont présents sur cet album (on est fan hardcore ou on ne l'est pas aussi).masquedemort a écrit :Sorte de rencontre improbable entre les Sex Pistols, Venom, Motörhread et Judas Priest dynamitée par des parti pris extrêmes de vitesse et de puissance, Kill’em all sera l’album d’une génération, au son nouveau, brut et rapide, mais toujours exécuté dans un esprit rock. Certains morceaux atteignent des sommets de rapidité comme Whiplash, qui avec Seek and Destroy, deviendra la marque de fabrique du groupe dans son emploi du palm-muting (rythmique à la guitare au son étouffé) et un des hymnes préférés des fans. Kill’em all fait constater que les premières demo sont déjà loin : The mechanix est ralenti pour devenir The Four Horsemen et No Remorse révèle un certain talent de composition et de recherche dans la complexité des structures - cette volonté de faire autre chose que jouer vite.
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Re: la story metallica (feuilleton à l'intérieur)
Je pense quand meme que Hell awaits est un album plus friqué que les autres que tu mentionnes car c'était un album trés attendu, un peu comme MasterM_RiK a écrit :Album sur lequel je ne me suis repenché que "récemment" après l'avoir peu "boudé" (un peu comme son successeur, Ride the lightning, même si les raisons sont un peu différentes), parce que je trouvais le son mochard, la prod' pas terrible, etc. A ce propos, puisque tu mentionnes Brian Slagel... Sur Show no mercy (le premier album de Slayer, auto-produit si mes souvenirs sont exacts), et à plus forte raison sur Hell awaits (produit par Slagel, toujours de mémoire), la production est quand même d'un autre niveau, c'est pas que ça soit beaucoup plus friqué, mais c'est quand même plus puissant. Celle de Kill 'em all (merci le tandem Curcio/Zazula) est quand même assez plate et rachitique en comparaison, et ne rend pas compte (à mon avis) de la puissance que dégage le groupe et les morceaux. J'en suis revenu à l'écouter après avoir manger ces titres en version live (où là, pour le coup, ça déboîte sec). Alors, bien sûr, ce n'est qu'un premier album, et bien sûr aussi je suis trop jeune pour bien saisir l'impact que ça a pu avoir dans le paysage musical de l'époque, aussi... n'empêche que c'est sec, un peu trop à mon goût. Mais tout ça n'empêche que, comme tu l'a dit, c'est quand même une bonne platée de titres de haute volée qui sont présents sur cet album (on est fan hardcore ou on ne l'est pas aussi).masquedemort a écrit :Sorte de rencontre improbable entre les Sex Pistols, Venom, Motörhread et Judas Priest dynamitée par des parti pris extrêmes de vitesse et de puissance, Kill’em all sera l’album d’une génération, au son nouveau, brut et rapide, mais toujours exécuté dans un esprit rock. Certains morceaux atteignent des sommets de rapidité comme Whiplash, qui avec Seek and Destroy, deviendra la marque de fabrique du groupe dans son emploi du palm-muting (rythmique à la guitare au son étouffé) et un des hymnes préférés des fans. Kill’em all fait constater que les premières demo sont déjà loin : The mechanix est ralenti pour devenir The Four Horsemen et No Remorse révèle un certain talent de composition et de recherche dans la complexité des structures - cette volonté de faire autre chose que jouer vite.
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