Nathalie Delon est décédée ce jeudi 21 janvier à l'âge de 79 ans a annoncé son fils Anthony Delon.
L'actrice, qui avait épousé Alain Delon durant l'été 1964 avant de divorcer cinq ans plus tard, avait tourné dans de nombreux films durant les années 1970, parmi lesquels L’armée des ombres, Une femme fidèle, L’histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise, ou encore, Le temps des vacances.
Alain Delon confie par ailleurs avoir envie de retourner au cinéma. "Je serai en activité avant de mourir, parce que j'ai l'intention de faire un dernier film - et pas n'importe quel film. Et après je pourrai partir. Je n'aurai plus rien d'autre à faire."
Il ajoute: "Il devra être exceptionnel, et mis en scène par un metteur en scène exceptionnel." Il rêve de Liza Azuelos, réalisatrice notamment de LOL et d'un biopic sur Dalida. Peu tendre avec le cinéma contemporain, Delon refuse de considérer les très populaires Omar Sy et Jean Dujardin comme ses successeurs, dont il se moque dans cette interview.
Tourner sous la direction de Lisa Azuelos, c'est peut-être une manière de se réconcilier post mortem avec la mère de cette dernière: Marie Laforêt.... pas tendre avec Delon !!!!!!!!!
Visiblement il n’articule plus après son AVC.. mauvaise idée que de vouloir faire ce film, il vaut mieux qu’il raccroche définitivement (ou alors un muet avec Belmondo serait sympa). Dommage, c’était il y a dix ou 20 ans lorsqu’il refusait des propositions de grands réalisateurs qu’il fallait tourner.
Comme dirait Marguerite Duras "Pathétique, forcément pathétique" malgré tout le respect dû à sa carrière......
Quand l'ego prends le pouvoir, le naufrage n'est pas loin !!!!!
A un moment il raconte qu’on lui passait tous les ans Melodie en sous-sol en projection. Et là il ajoute : j’ai eu de la chance, ça aurait pu être Dancing Machine.
Thaddeus a écrit : ↑3 mai 20, 19:51 L’insoumis
L’insoumis, c’est Thomas, un légionnaire luxembourgeois qui s’est engagé en Algérie pour fuir son foyer brisé, sa fille, sa mère qu’il adore et qu’il a battue, et qui déserte après le putsch pour suivre son lieutenant au service des factieux. Las de cette vie de combattant mercenaire et de l’imbroglio des luttes auxquelles il se trouve mêlé sans qu’elles ne le concernant en rien, il se retrouve à fuir avec une avocate le long d’une route sur laquelle ils réapprendront ce qu’aimer, vivre et mourir signifient. Assimilateur de certaines traditions d’outre-Atlantique (le sens de l’ellipse, la grande loi consistant à décrire des actes et non des états d’âme), Cavalier communique à travers cette équipée sèche et sans effusion mélodramatique un sentiment de maîtrise tout à la fois réfléchie et capable d’enthousiasme. 4/6
Un film imprévisible jusqu’à son terme malheureusement un peu raté je trouve. Néanmoins c’est un excellent Delon, loin des rôles standardisés qu’il fera plus tard. Léa Massari est également impeccable. J’ai eu l’impression que le film était entièrement post-synchronisé, ce qui lui enlève un peu d’emotion.
Il semblerait qu'on exhume les derniers inédits de la filmo de Delon : après Doucement les basses annoncé le 13 septembre, voici venir La Rolls-Royce jaune le 6 septembre :
Joshua Baskin a écrit :
Excellent ! Le premier avec Belmondo est un très bon film à suspense (il existe un DVD espagnol correct). Le 2e avec Delon me semble en revanche totalement inédit en DVD.
Oui, excellente nouvelle pour le premier. Quand à Doucement les basses, c'est une des rares incursions de Delon dans la comédie. Le film ne jouit pas d'une extraordinaire réputation mais il attise ma curiosité.
