Cinémas en difficulté, conflits entre exploitants, etc.

-Kaonashi- · Message par **-Kaonashi-** » 25 juil. 07, 18:05

Swan a écrit :
Rowdy a écrit :Mais il est aussi quasi certain que les cartes illimités sont un gouffre financier pour UGC-Gaumont et MK2.
Je n'en suis justement pas si certain, s'il s'agissait d'un tel gouffre, l'opération aurait été arrêtée depuis longtemps, c'est prévu dans le contrat. Je pense plutôt qu'ils jouent sur l'effet d'habitude : au début de l'abonnement, on y va tous les soirs - là, ils étaient perdants -, et puis la routine s'installe, on espace ses déplacements, mais on a toujours l'impression de ne pas payer, alors que dans les faits la carte n'est pas forcément amortie tous les mois. J'ajoute que certains spectateurs profitent de cette économie, réelle ou non, pour se lâcher un peu plus au rayon confiserie, grosse source de revenus de ces cinémas, quoiqu'ils en disent.

Voilà, je pensais ça aussi. On peut ajouter que les spectateurs munis de cartes ne viennent pas forcément au ciné seul ou avec d'autres "encartés" : les spectateurs accompagnant paient plein pot, ou en tout cas une place payante, et ça permet d'une certaine manière de faire de la pub.

Griffin Mill · Message par **Griffin Mill** » 25 juil. 07, 19:54

Ubik a écrit :Sans deconner et très sérieusement, j'aimerai qu'on m'explique pourquoi c'est pire UGC que Gaumont/Pathé. Qu'on m'explique l'épisode que j'ai loupé ou l'on y dit qu'UGC est le grand méchant loup et les autres les agneaux? Parce que vu d'ici soit vous êtes tous très naifs soit j'ai pas toutes les infos.

Merci d'éclairer ma lanterne !

C'est tout simplement qu'à lépoque où UGC a lancé sa carte illimitée, MK2, Gaumont et Pathé s'y sont farouchement opposés et l'association MK2-Europalaces fut un mariage de raison face à une concurence quelque peu déloyale.
La brouille entre Europalaces et MK2 au sujet du Beaugrenelle a simplement rappelé que les deux groupes n'étaient unis que dans le cadre du GIE Le Pass mais restaient concurrents.
Il s'est probablement agi d'un moyen pour Gaumont et Pathé de se débarasser de MK2 et/ou pour MK2 d'un prétexte pour quitter le GIE... J'avais failli signer la pétition mais l'argument de la diversité culturelle m'est paru discutable à la lecture du programme du MK2 Beaugrenelle...

7swans · Message par **7swans** » 3 oct. 07, 13:37

Voila, Voila, ce soir j'aurai ma nouvelle carte UGC/MK2 illimitée. Je vais enfin pouvoir aller voir le nouveau S.Lumet.

Gaumont et moi, c'est finit.

-Kaonashi- · Message par **-Kaonashi-** » 8 oct. 07, 16:57

UGC poursuit le cinéma G. Méliès de Montreuil pour empêcher ce dernier d'avoir trois salles supplémentaires.
Le Georges Méliès fait environ 200 000 entrées par an. L'UGC Ciné Cités de Rosny sous Bois est parmi les 6 cinémas français faisant le plus d'entrées par an ; il en fait dans les 2 millions...

Article de commeaucinéma :

UGC attaque le Georges Méliès de Montreuil.
UGC, 3ème exploitant de salles de cinéma en France derrière EuroPalaces et Cgr a entamé une procédure judiciaire pour empêcher le cinéma d’art et d’essai Georges Méliès de Montreuil de s’agrandir de 3 à 6 salles pour 2010.

Selon UGC, la mutation du cinéma sera un acte de concurrence déloyale aux vues des tarifs subventionnés dont bénéficie les salles estampillées « art et essai », et viendra impacter la fréquentation du multiplexe UGC Ciné Cité de Rosny Sous Bois.

Stéphane Goudet, directeur du Georges Méliès rétorque en se demandant « qui peut croire que le Ciné Cité de Rosny, 3ème cinéma de France avec plus de 2 millions d’entrées par an sur des films populaires en version française, et le cinéma art et essai Georges Méliès de Montreuil et ses 200 000 entrées par an sur des films à 90% classés art et essai, sont réellement concurrents ? ».

La salle de cinéma historique, puisque installée sur les locaux des anciens studios Star de Georges Méliès, a d’ailleurs reçu le soutien d’une soixantaine de cinéastes dont pas moins de 7 Palmes d’or ; David Lynch, Theo Angelopoulos, Wim Wenders, Wong Kar-wai, Jean-pierre Dardenne et Luc Dardenne, Robert Guédiguian, Hou Hsiao Hsien, Alejandro González Inárritu, etc…

M.G (24 septembre 2007 - AFP)

C'est du grand n'importe quoi, c'est honteux, je n'en reviens pas...

-Kaonashi- · Message par **-Kaonashi-** » 8 oct. 07, 17:14

Montreuil : le cinéma Méliès se bat contre UGC
- L'entrée du Cinéma Méliès, à Montreuil (Seine-Saint-Denis) - DR -

L'entrée du Cinéma Méliès, à Montreuil (Seine-Saint-Denis) - DR
Le cinéma municipal le Méliès de Montreuil (Seine-St-Denis) a entamé un bras de fer avec le géant de la distribution UGC

Une soixantaine de cinéastes, dont David Lynch, Theo Angelopoulos, Wim Wenders, Wong Kar-Waï, les frères Dardenne, Robert Guédiguian, Hou Hsiao-Hsien et Alejandro Gonzales Inarritu ont signé un texte de soutien à l'extension du cinéma.

Ceci pour répondre à l'attaque d'UGC qui conteste l'autorisation donnée au Méliès de passer de trois à six salles.

Début juin, "UGC Ciné Cité a attaqué devant le tribunal administratif l'avis unanime délivré en mars par la Commission départementale d'équipement cinématographique (CDEC) en faveur du projet du Méliès", a expliqué le directeur de la salle, Stéphane Goudet.

"Cela nous cause de grosses difficultés, car la procédure prendra un an et demi à deux ans, pendant lesquels les subventions du CNC (Centre national de la cinématographie) seront gelées. Nous allons essayer de lancer les travaux en 2008, malgré cela", a-t-il précisé.

UGC, troisième exploitant en France, avec 364 écrans, argue que l'établissement municipal "dépasse largement la vocation du service public", selon la requête adressée au tribunal administratif de Cergy-Pontoise (Val-d'Oise) le 19 juillet, et dont l'AFP a obtenu copie. Pour UGC, en passant de trois à six salles, avec 1.160 places, le Méliès adoptera une programmation visant "tous les publics", prédit UGC.

"Dès lors, l'utilisation de fonds publics pour pratiquer dans ces six salles des tarifs subventionnés (...) est constitutive, de la part de la commune, d'un abus de position dominante et d'une violation des règles de la concurrence", estime le distributeur.

D'autre part, UGC a relevé que le Méliès n'a pas réaliser d'étude
sur l'impact de son agrandissement sur les cinémas environnants, comme le multiplexe qu'exploite le distributeur, le le Ciné Cité de Rosny-sous-Bois.

"Qui peut croire que le Ciné Cité de Rosny, troisième cinéma de France avec plus de deux millions d'entrées par an sur des films populaires en version française, et le cinéma art et essai Georges Méliès de Montreuil et ses 200.000 entrées par an sur des films à 90% classés art et essai, sont réellement concurrents?", s'est interrogé Stéphane Goudet.

Le Méliès tient depuis des années une politique de programmation audacieuse et organise des manifestations autour du cinéma qui lui ont forgé une réputation établie bien au-delà des murs de Montreuil.
Jacky BORNET

http://cultureetloisirs.france2.fr/cine ... 560-fr.php

Le cinéma de Montreuil à l'Assemblée
Le cinéma municipal le Méliès de Montreuil (Seine-St-Denis) en duel avec le géant UGC.
d'après Le Voyage sur La Lune de Méliès

Selon nos informations, la ministre de la culture, Christine Albanel, devrait être interpellée aujourd'hui lundi à l'Assemblée nationale par Jean-Pierre Brard, député-maire de Montreuil, à propos de la situation du cinéma le Méliès.

Au coeur du projet de réaménagement du centre ville, le nouveau Méliès doit passer de trois à six salles et sortir du souterrain où il est aujourd'hui presque caché. Or UGC, qui exploite un multiplexe de seize salles à Rosny-sous-Bois, a formé un recours devant le tribunal administratif : le géant du cinoche ne supporte pas l'idée qu'une salle subventionnée par la mairie prenne de l'ampleur. Le même type d'action a été formé à Epinal et à Lyon, contre des subventions publiques accordées à des salles indépendantes. Le Méliès, qui programme 80 % de films art et essai, et réalise grâce à eux les trois quarts de ses 200 000 entrées annuelles, mène une vraie politique d'animation culturelle et en direction du jeune public. Il organise aussi de nombreux débats et tables rondes avec des cinéastes du monde entier.

Une soixantaine d'entre eux a d'ailleurs signé un texte de soutien qui a vocation à poser des questions politiques. Le cinéma est-il, comme le clame UGC, une pure activité commerciale régie par le marché et la libre concurrence ? Ou bien une offre de films divers doit-elle faire partie des préoccupations des pouvoirs publics ? Peut-être Madame la ministre donnera-t-elle aujourd'hui des élements de réponse...

Juliette Bénabent

http://www.telerama.fr/cinema/20132-le_ ... emblee.php

Rebonds
Pour le Méliès à Montreuil
Les réalisateurs soutiennent le projet des salles de cinéma art et essai contre l’offensive UGC.

Afin de mettre en œuvre une véritable politique de la ville et défendre une culture vivante, à l’opposé des logiques de ghettos sociaux, éducatifs, géographiques ou ethniques, il est décisif de développer des lieux ouverts à tous et exigeants, qui manifestent avec acharnement que l’art est nécessaire pour interroger notre présence au monde et favoriser la cohésion sociale ; des lieux publics où s’éprouve, par la vision commune et le débat nourri, la communauté des spectateurs, donc des citoyens.
Au cœur de ce projet culturel et politique s’affirme la conviction qu’il est important de défendre un cinéma de proximité de grande qualité dans une zone relativement défavorisée et d’inciter, par le même geste, la population parisienne à fréquenter cette banlieue dont les médias s’obstinent à ignorer la richesse culturelle.
Pour ce complexe art et essai, la ville de Montreuil-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), entend fermement conserver les trois labels, attribués par le CNC, qui distinguent aujourd’hui le travail du Méliès en direction du «jeune public», tout comme sa valorisation du cinéma de «recherche», de «découverte», de «répertoire» et de «patrimoine». Le passage de trois à six salles permettra d’amplifier cet effort.
En s’engageant à ne pas projeter plus de films qu’aujourd’hui mais à les exposer mieux, c’est-à-dire plus souvent et plus longtemps, le Méliès veut lutter, à sa manière, contre la rotation accélérée des films qui favorise la fréquentation d’impulsion initiée par le marketing et la communication des grands médias, au détriment du bouche-à-oreille et du cinéma le plus exigeant. Pour rester dans une logique qui se veut sélective, fondée sur l’appréciation subjective et néanmoins ouverte de films réellement vus, donc pour ne pas se perdre dans l’illusion de servir sans point de vue chaque semaine «toute l’actualité du cinéma», deux de ces six salles seront consacrées à la fois au cinéma de répertoire (avec une visée pédagogique revendiquée dans la cité de Georges Méliès et des studios Pathé) et à la prolongation de films de qualité au-delà des deux ou trois semaines rituelles qui les voient parfois être chassés simultanément de tous les écrans des grands circuits parisiens.
Nous, réalisateurs et distributeurs indépendants, avons aujourd’hui besoin de lieux d’exception qui soutiennent ainsi nos œuvres, non pas les yeux des programmateurs rivés sur le seul box-office, mais subjectivement, passionnément. Ainsi ne voyons-nous nulle contradiction, bien au contraire, dans le fait que ce projet soit municipal et qu’il puisse être encouragé par l’Etat. Son statut de salle publique garantit des prix de place raisonnables pour la rendre accessible au plus grand nombre et particulièrement aux classes et écoles envers lesquelles un travail systématique d’accompagnement des films est réalisé.
En ces temps dépourvus d’audace où la notion d’œuvre est réduite à celle de produit de consommation, le cinéma d’auteur et les salles art et essai les plus entreprenantes sont engagés dans un même combat pour la qualité, la diversité et le respect de la liberté commune des créateurs et des spectateurs. N’est-ce pas cette exigence, ce refus du renoncement à la passivité, autrement dit à la seule loi du marché, qu’il est urgent de promouvoir dans le cadre d’une réelle politique culturelle ?
(Lire aussi les pages Culture de mardi)
Les réalisateurs solidaires : Theo Angelopoulos, Sólveig Anspach, Olivier Assayas, Jacques Audiard, Catherine Breillat, Dominique Cabrera, Laurent Cantet, Leos Carax, Jean-Louis Comolli, Catherine Corsini, Jean-Pierre et Luc Dardenne, Claire Denis, Arnaud Desplechin, Olivier Ducastel, Pascale Ferran, Abel Ferrara, Jacques-Rémy Girerd, Philippe Grandrieux, Robert Guédiguian, Hou Hsiao-hsien, Alejandro González Iñárritu, Benoît Jacquot, Jia Zhang-ke, Abbas Kiarostami, Cédric Klapisch, Nicolas Klotz, Jeanne Labrune, Isild Le Besco, Noémie Lvovsky, David Lynch, Tonie Marshall, Dominik Moll, Murali Nair, François Ozon, Bruno Podalydès, Nicolas Philibert, Carlos Reygadas, Francesco Rosi, Abderrahmane Sissako, Bertrand Tavernier, Tsai Ming-liang, Agnès Varda, Wim Wenders, Wong Kar-wai…

http://www.liberation.fr/rebonds/281028.FR.php

Super Seb le Bat Coco · Message par **Super Seb le Bat Coco** » 8 oct. 07, 18:34

ah quand meme

-Kaonashi- · Message par **-Kaonashi-** » 10 oct. 07, 13:17

Ça y est, c'est définitif : à mes yeux, Marin Karmitz est un véritable connard :

UGC et MK2 font cause commune contre un cinéma municipal de banlieue

UGC et MK2 font cause commune contre un cinéma municipal de banlieue
Après UGC, c'est au tour de MK2 et de son Pdg Marin Karmitz d'attaquer le projet d'extension du cinéma municipal Le Méliès à Montreuil en Seine-Saint-Denis, alors que depuis plusieurs mois le torchon brûle entre grands circuits et salles art et essai.

"Nous avons déposé un recours séparé de celui d'UGC, auprès du même tribunal, le 13 juillet", a affirmé lundi à l'AFP le Pdg de MK2 qui n'a pas souhaité détailler les arguments juridiques déployés.

"En passant de trois à six salles et de 495 à 1.200 fauteuils, Le Méliès, une salle subventionnnée par les contribuables, sans aucune contrainte de rentabilité, va se retrouver en concurrence directe avec le MK2 Nation et le Gambetta, des établissements privés aux frais de fonctionnement élevés, aux nombreux salariés", a-t-il fait valoir.

En juin, le groupe UGC, troisième exploitant en France derrière EuroPalaces (Gaumont-Pathé) et CGR, avait déjà attaqué devant le tribunal administratif de Cergy-Pontoise (Val-d'Oise) le projet d'extension du Méliès.

"L'utilisation de fonds publics pour pratiquer" dans cette salle agrandie "des tarifs subventionnés" constitue "un abus de position dominante" et un "viol des règles de la concurrence", juge-t-il.

UGC est par ailleurs en conflit avec deux autres municipalités: celle d'Epinal (Vosges) qui subventionne un cinéma de la ville et celle de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), qui souhaite ouvrir un complexe. Il a aussi remis en cause une subvention reçue par le Comoedia, un cinéma privé lyonnais.

De son côté MK2, présent dans toute la filière cinéma (production, distribution, édition) proteste contre le "financement par l'Etat d'un certain nombre de lieux culturels, sans qu'aucun bilan ne soit dressé".

Lundi, la municipalité de Montreuil, dirigée par le député-maire apparenté communiste Jean-Pierre Brard, s'est insurgée contre ce nouveau recours juridique qui menace son projet. Quelque 70 cinéastes dont 7 Palmes d'or ont signé un texte de soutien au Méliès.

Pour la municipalité de Montreuil, UGC et MK2 qui "trustent 44% des écrans parisiens et plus de 55% des entrées" grâce à la carte illimitée commune lancée début septembre, veulent "faire pression sur le législateur pour qu'il libéralise entièrement le secteur de l'exploitation".

Cet affrontement entre grands circuits et salles art et essai, a pimenté les débats du 62e congrès de la Fédération nationale des cinémas français la semaine dernière à Deauville (Calvados).

La directrice du Centre national de la cinématographie (CNC) Véronique Cayla a tenté d'apaiser les tensions en affirmant pendant le congrès que les "salles publiques ou para-publiques ont toute leur place et toute leur légitimité".

Celle-ci repose sur la "différence que proposent les salles publiques par rapport à une exploitation purement commerciale" a-t-elle dit, minimisant le problème: "si près de 20% des exploitants relèvent du droit public, ils captent moins de 2% des recettes de l'ensemble de l'exploitation".

Du côté de la FNCF, la prudence est de mise sur un sujet épineux qui divise les quelque 1.500 adhérents de l'organisation.

"Ce n'est pas parce qu'un établissement fait beaucoup d'entrées qu'il a une grosse rentabilité", dit à l'AFP Jean-Marc Ageorges, secrétaire général de la FNCF, soulignant que depuis leur apparition en 1993, les multiplexes ont réalisé de coûteux investissements pour améliorer le confort du spectateur et accroître la fréquentation des films français.

"Nous sommes dans un secteur où les marges d'entreprise sont extrêmement réduites et un recul de la fréquentation de 10% peut faire basculer l'exploitant dans le déficit", dit-il.

http://fr.movies.yahoo.com/08102007/10/ ... 80949.html

Je trouve ses arguments puant d'hypocrisie et de mauvaise foi.
C'est vraiment lamentable.

Je ne dis pas que Gaumont & Pathé c'est mieux, hein, mais finalement j'ai bien fait de ne pas suivre MK2 et changer de carte... (Vu ma fréquentation des salles depuis quelques mois, c'est limite si je ne devrais pas résilier ma carte Pass).

Message par **Roy Neary** » 10 oct. 07, 14:45

-Kaonashi Yupa- a écrit :Ça y est, c'est définitif : à mes yeux, Marin Karmitz est un véritable connard

Pour moi, ça fait longtemps que c'est le cas...
Où est passé le militant de gauche, le soixante-huitard ? Le type qui crachait sur le mercantilisme des studios américains ?
Ce n'est plus de l'hypocrisie ou du retournement de veste à son niveau, il faut inventer un mot...

Reste l'édition DVD qui défend un peu l'honneur de cet homme (avec une infographie aussi reluisante que ses principes actuels).

Flol · Message par **Flol** » 10 oct. 07, 14:55

Et le mec parle "d'abus de position dominante". L'hopital qui se fout de la charité...

Miss Nobody · Message par **Miss Nobody** » 10 oct. 07, 15:18

C'est completement dingue cette histoire UGC/Mélies... J'en reviens pas.

-Kaonashi- · Message par **-Kaonashi-** » 10 oct. 07, 15:29

Roy Neary a écrit :Pour moi, ça fait longtemps que c'est le cas...
Où est passé le militant de gauche, le soixante-huitard ? Le type qui crachait sur le mercantilisme des studios américains ?
Ce n'est plus de l'hypocrisie ou du retournement de veste à son niveau, il faut inventer un mot...

Disons que pour moi ausi, ça fait un moment que je n'ai plus guère d'estime pour lui, mais là, avec cette histoire contre le Méliès, il enfonce le clou une bonne fois pour toute.

Jack Griffin · Message par **Jack Griffin** » 10 oct. 07, 15:57

REVOLUCION

Et je vais aller gentiment prendre ma carte UGC...Monde capitaliste de merde

-Kaonashi- · Message par **-Kaonashi-** » 19 oct. 07, 13:19

Karmitz, franchement on savait déjà que t'es vraiment un connard, et t'en rajoutes encore une couche en plus...

Marin Karmitz négocie ses emplacements
PAULE GONZALES. Publié le 17 octobre 2007

Sa société a obtenu une indemnisation de 7,2 millions pour la fermeture des salles de Beaugrenelle.

LES RAPPORTS se tendent entre les exploitants de salles de cinéma. La croisade que mène MK2 et UGC, deux des grands circuits de cinéma, contre les salles municipales subventionnées, dont celles du Méliès à Montreuil, agacent les pouvoirs publics. Un état d'esprit ravivé par l'affaire de l'expropriation de MK2, la société de Marin Karmitz, du centre commercial Beaugrenelle à Paris, en réfection. Après de longues tractations avec le promoteur immobilier Absis, MK2 a obtenu du Tribunal de grande instance de Paris, le 13 septembre, une indemnisation de 7,2 millions d'euros. Une somme insuffisante aux yeux de Marin Karmitz qui menace de faire appel car il estime le préjudice plus important. Or dans le même temps, MK2 négociait avec la Mairie de Paris, un nouveau terrain dans la ZAC Claude Bernard, dans le Nord-Est de Paris. « Tout en rendant hommage au travail réalisé par Marin Karmitz et les MK2 », Christophe Girard, l'adjoint à la culture de la Mairie de Paris, trouve donc le procès mal venu.

Car, soulignent beaucoup d'observateurs, MK2 a obtenu un prix préférentiel pour un terrain sur lequel il va installer un nouveau multiplexe de 14 salles et 3 000 fauteuils. Le prix au mètre carré est bien inférieur - plus de 50 %- à celui pratiqué pour l'activité de bureau. « Nous savons que la rentabilité de l'exploitation cinématographique est bien inférieure à celle de bureau », explique Marie-Anne Belin, directrice générale de la Semavip, l'organisme d'économie mixte chargée de la mise en valeur de la ZAC Claude Bernard. « Si nous voulons opérer un rééquilibrage culturel en recourant à un acteur privé, ces conditions préférentielles s'imposent », conclut-elle. De son côté, Marin Karmitz trouve le prix exorbitant. D'autant, fait-il remarquer qu'il va installer un complexe pour le quel MK2 va dépenser 30 millions d'euros et qui va permettre le développement d'un quartier qui aujourd'hui n'existe et où tout est à construire. Il négocie avec d'autant plus de détermination que Pathé aurait obtenu, selon lui, une concession juste en face pour un loyer dérisoire.

Une série d'aides

Toutes ces tractations irritent fortement la Mairie de Paris. « Nous avons toujours aidé MK2 soit en finançant certaines installations soit en facilitant leur implantation », souligne Christophe Girard. Et d'égrener les aides octroyées : depuis le 1,5 million d'euros dont la moitié aurait permis l'aménagement d'espaces au public au MK2 Bibliothèque, à la concession Quai de Seine, « sans mise en concurrence », en contre partie de l'installation d'un cinéma Quai de Loire. Sans oublier « une aide à la rénovation de 40 000 euros pour les salles de Nation ». Celles justement que Marin Karmitz estime concurrencées par le cinéma subventionné Le Méliès de Montreuil. Or, il menace de fermer son complexe si la fréquentation chute de 10 %. La question des subventions et des aides n'a pas fini de déchirer la profession des exploitants de salles de cinéma.

Billy Budd · Message par **Billy Budd** » 19 oct. 07, 13:37

Sur ce coup là, je ne vois pas trop le problème

-Kaonashi- · Message par **-Kaonashi-** » 19 oct. 07, 13:42

Toujours sa guéguerre totalement imaginaire entre ses salles parisiennes et le Méliès... Il va nous sortir une théorie du complot bientôt, au train où il va.