C'était génialissime.Onduleur a écrit :Cinemania - 2002
...D’entrée de jeu, ces cinéphiles commencent par nous raconter le pourquoi du comment de leur démarche quotidienne où ils se précipitent dès l’ouverture des cinémas pour voir à tous les jours au moins deux films, certains d’entre eux ne regardant jamais de films par le biais de la télévision, et ainsi faire valoir cet art si unique à leurs yeux qui s’est progressivement transformé en une drogue. «Les Films Buffs ne socialisent pas entre eux. Ils vont voir des films ensemble et ça s’arrête là». Ces gens que l’on pourrait définir comme de véritables encyclopédies vivantes en la matière se présentent plutôt comme des gens ordinaires qui ont réussit à trouver une échappatoire envahissante qui se définit par une recherche infinie du divertissement. On veut en voir le plus possible, alors on se rend aux quatre coins de la ville dans l’espoir de satisfaire cette soif de «cinéma de qualité»....
http://www.panorama-cinema.com/critiques/cinemania.htm
Ou comment démontrer la vacuité d'être toujours spectateur-cinéphile.
Les films documentaires
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« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
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Un parti-pris qui ne m'a pas dérangé mais je n'ai qu'un agréable et vague souvenir du film.Bartlebooth a écrit : Let's Get Lost de Bruce Weber. Celui-là m'avait un peu frustré, parce qu'il était plus centré sur l'icône Chet Baker que sur le musicien. La plupart des morceaux étaient coupés, ce qui était assez agaçant.
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Onduleur,Onduleur a écrit :Cinemania - 2002
...D’entrée de jeu, ces cinéphiles commencent par nous raconter le pourquoi du comment de leur démarche quotidienne où ils se précipitent dès l’ouverture des cinémas pour voir à tous les jours au moins deux films, certains d’entre eux ne regardant jamais de films par le biais de la télévision, et ainsi faire valoir cet art si unique à leurs yeux qui s’est progressivement transformé en une drogue. «Les Films Buffs ne socialisent pas entre eux. Ils vont voir des films ensemble et ça s’arrête là». Ces gens que l’on pourrait définir comme de véritables encyclopédies vivantes en la matière se présentent plutôt comme des gens ordinaires qui ont réussit à trouver une échappatoire envahissante qui se définit par une recherche infinie du divertissement. On veut en voir le plus possible, alors on se rend aux quatre coins de la ville dans l’espoir de satisfaire cette soif de «cinéma de qualité»....
http://www.panorama-cinema.com/critiques/cinemania.htm
Ou comment démontrer la vacuité d'être toujours spectateur-cinéphile.
Sinon j'ai beaucoup de respect pour les docs de Depardon dont ses "profils paysans" reactualisent enfin les "Biquefarre et Farrebique".
Est-ce que ce film est passé il y a peu de temps sur arte tard, très tard? (moins de 6 mois)
Je me souviens d'un film de ce genre, mais la fatigue avait pris le dessus.
Il y avait une seule femme dans le lot, c'est bien ça?
Je le (re)verrai bien tiens!
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Oui c'était exactement ça, c'était d'ailleurs la plus atteinte psychologiquement.Simbella a écrit :Onduleur,Onduleur a écrit :Cinemania - 2002
...D’entrée de jeu, ces cinéphiles commencent par nous raconter le pourquoi du comment de leur démarche quotidienne où ils se précipitent dès l’ouverture des cinémas pour voir à tous les jours au moins deux films, certains d’entre eux ne regardant jamais de films par le biais de la télévision, et ainsi faire valoir cet art si unique à leurs yeux qui s’est progressivement transformé en une drogue. «Les Films Buffs ne socialisent pas entre eux. Ils vont voir des films ensemble et ça s’arrête là». Ces gens que l’on pourrait définir comme de véritables encyclopédies vivantes en la matière se présentent plutôt comme des gens ordinaires qui ont réussit à trouver une échappatoire envahissante qui se définit par une recherche infinie du divertissement. On veut en voir le plus possible, alors on se rend aux quatre coins de la ville dans l’espoir de satisfaire cette soif de «cinéma de qualité»....
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Ou comment démontrer la vacuité d'être toujours spectateur-cinéphile.
Sinon j'ai beaucoup de respect pour les docs de Depardon dont ses "profils paysans" reactualisent enfin les "Biquefarre et Farrebique".
Est-ce que ce film est passé il y a peu de temps sur arte tard, très tard? (moins de 6 mois)
Je me souviens d'un film de ce genre, mais la fatigue avait pris le dessus.
Il y avait une seule femme dans le lot, c'est bien ça?
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Je ne sais pas si ils avaient des profils ordinaires, mais en tout cas ils étaient tous profondement atteints, réglant leur vie uniquement en fonction des programmes des différents cinés de la ville.Evangelos a écrit :Le texte dit que ce sont des gens ordinaires... Je me demande bien ce que ça signifie... Est-ce que tous les cinéphages ont le profil de ces quelques personnes qui présentent de bien étranges points communs...
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Je dois être à moitié profondément atteint alors, vu que je vais beaucoup au ciné...Rockatansky a écrit :Je ne sais pas si ils avaient des profils ordinaires, mais en tout cas ils étaient tous profondement atteints, réglant leur vie uniquement en fonction des programmes des différents cinés de la ville.
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Oui, c'est ça... Et ce parti prix m'a un peu gêné en fait. Il apparassait que les cinéphages ou les cinéphiles acharnés étaient forcément atteints.Rockatansky a écrit :Je ne sais pas si ils avaient des profils ordinaires, mais en tout cas ils étaient tous profondement atteints, réglant leur vie uniquement en fonction des programmes des différents cinés de la ville.Evangelos a écrit :Le texte dit que ce sont des gens ordinaires... Je me demande bien ce que ça signifie... Est-ce que tous les cinéphages ont le profil de ces quelques personnes qui présentent de bien étranges points communs...
Sinon, j'ai trouvé la petite bonne femme très touchante. Bien plus que les deux autres qui, d'ailleurs ne se privaient pas pour la traîter de folle, lors, qu'eux-mêmes, étaient aussi à l'ouest...
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Une question curieuse (désolé un peu hors sujet...) que fais-tu de tous ces films que tu vois...?Bob Harris a écrit :Je dois être à moitié profondément atteint alors, vu que je vais beaucoup au ciné...Rockatansky a écrit :Je ne sais pas si ils avaient des profils ordinaires, mais en tout cas ils étaient tous profondement atteints, réglant leur vie uniquement en fonction des programmes des différents cinés de la ville.
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Les films-documentaires de Chris Marker, souvent très édifitants, comme "Le fond de l'air est rouge" et surtout le très beau et censuré à l'époque (il traîte du colonialisme) "Les statues meurent aussi"... Et quel titre...! Ce dernier est réalisé avec Alain Resnais...
Hôtel des invalides, de Georges Franju, censuré lui aussi je crois à l'époque, normal, il traîte des horreurs de la guerre (pléonasme) :
Une visite de l'hôtel des Invalides et plus particulièrement du musée de l'Armée et de la chapelle Saint-Louis. De l'armure de François Ier à l'avion de Guynemer, l'auteur passe en revue les horreurs de la guerre, terrifiante évidence de la mort sans signification.
Les objets qui sont regroupés au musée de l'Armée n'existent que par le discours qui est tenu sur eux par le conservateur. Franju filme le "réel documentaire" construit par le discours du guide pour mieux les en détacher. La visite guidée revêt alors la forme d'un long cauchemar ponctué par une série de réveils en sursaut : la salle des armures, celle des souvenirs napoléoniens, celle de la guerre 14-18...
<< Quand je présente ce film, j'ajoute qu'on ne peut pas être à la fois pour la guerre et pour la culture. >> G.FRANJU.
Hôtel des invalides, de Georges Franju, censuré lui aussi je crois à l'époque, normal, il traîte des horreurs de la guerre (pléonasme) :
Une visite de l'hôtel des Invalides et plus particulièrement du musée de l'Armée et de la chapelle Saint-Louis. De l'armure de François Ier à l'avion de Guynemer, l'auteur passe en revue les horreurs de la guerre, terrifiante évidence de la mort sans signification.
Les objets qui sont regroupés au musée de l'Armée n'existent que par le discours qui est tenu sur eux par le conservateur. Franju filme le "réel documentaire" construit par le discours du guide pour mieux les en détacher. La visite guidée revêt alors la forme d'un long cauchemar ponctué par une série de réveils en sursaut : la salle des armures, celle des souvenirs napoléoniens, celle de la guerre 14-18...
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