Notez les derniers albums

[Nimrod]

Je ne retrouve pas ce topic.

Aurait-il disparu ?

Entre le forum et ici, c'est la troisième fois que ça se produit.

C'était la dernière.De toute façon, pour ce qu'il était fréquenté.

[gehenne]

Merci tout plein !!!!

Je me permettrai pour commencer de copier les différentes critiques que j'ai écrit ça et là...

[gehenne]

cradle of filth - nymphetamine

Nymphetamine est finalement le premier album de Cradle qui m'est déçu...

Pourtant, tout laissait présager bu bon, un titre énigmatique contraction de Nymphe et Amphétamine. La naissance de l'union de ces deux terme correspondait plutôt bien aux visions successives du groupe, cette addiction au sexe ne jurerait absolument pas avec leur ambiance romantique, de même qu'une certaine grandiloquence toute damnationienne.

Malheureusement, le virage que le groupe avait opéré insidueusement sur damnation and a day, prend ici tout son sens. Devenu référence première des compositions, le côté Heavy, jusque là plutôt sous-jacente comme influence, influt toutes les compositions de l'album, les structure et assure toutes les mélodies.

Les claviers sont les premiers sanctionnés. Ce qui reléguait de la principale force de COF, sont quelque peu banni, caché en arrière plan et peinent à assurer l'ambiance. Ils ne participent plus à la composition, mais tient davantage une place de faire-valoir qui ne leur sié guère.
En procédant ainsi, COF perd grandement en qualité, pour la première fois, des morceaux apparaissent creux, vides. Le groupe laisse des blancs là où des nappes de guitare apportaient leur soutient, des riffs sortis tout droit des mouvements heavy des années 80 font leur apparition et plutôt que s'affirmer avec subtilité au sein de la vision musicale du groupe, ils s'imposent lourdement, prennent posséssion des morceaux et appliquent une dictature tortionnaire. Cradle devient une vision heavy/black des plus classiques, sans réelle saveur, un comble pour ce groupe.

Plusieurs regrets sont aussi présents. Dany utilise de plus en plus d'effets sur sa voix et perd en force de persuation quant à ses intentions vocales. Les différents émotions qu'il dégageait sur de précédentes compositions font leur disparition, et semble vouloir palier une faiblesse de sa voix par une superposition de différents types de chants - parlé, black-death. A noter la confirmation de la disparition de Sarah Jezabel Diva, présente sur la majorité des disques du groupe dont l'absence était apparu étonnante sur Damnation et finalement regrettable malgré l'usage davantage infime évident. Sur deux morceaux elle est tout de même remplacé par l'ex-chanteuse de Theater Of Tragedy, qui s'appropri bien l'esprit et se mêle agréablement au groupe.
J'ajouterai pour finir sans vouloir paraitre répétitif, que l'tulisation d'influences heavy ne correspond finalement pas du tout à ce que le titre laissait présager. Alors que sur tous les précédents disques du groupes la musique servait admirablement les textes et l'image que voulait transparaitre Dany, autant sur ce disque, je reste dubitatif sur un quelconque rapport évident ou non. Que l'on puisse voir apparaitre des effets electro-hypnotique pour affirmer davantage le sensation addictive, pourrait sembler tout à fait justifier, ainsi que des passages plus intimistes - vieux piano - ou même des influences baroques, de dandysme, Cradle faisant référence dans leurs titres à l'absinthe ou faust.

Au final ressort de ce disque, une pointe de deception, d'autant plus grande que les compos recellent de passages magnifiques parfaitement maitrisés. Des envolées lyriques comme nous avait habitué le groupe précédemment. Malheureusement trop éphémères pour subsister dans les consciences et ainsi présager des qualités réelles. Au pire, se laissera t-on aller à une certaine condescendance vu les antécédetns du groupes, ou subjuguer par l'euphorie immédiate que procure la première écoute. Ecrire à chaud, sans recule permettrai effectivement de se laisser berner par des mouvements illusoirs, de simples mirages, sitôt disparus quand on s'approche un peu plus près. J'attends finalement une prestation live pour voir comment le groupe réinterprétera ces dernières compos, en espérant y voir apparaitre un lifting Black qui ne serait pas désagréable et préférable...

Note: 6.5/10

[gehenne]

cheval de frise - fresque sur les paroie secrêtes du crâne

Ce duo nous entraine dans un paysage sonore halluciné. La musique dégage une spontanéité, une énergie que l'on croirait propre aux improvisations. A ce titre, les parentés avec le jazz, ainsi que ces chansons déstructurées sont réellement parlantes.
Mais alors qu'il ressort une technicité remarquable, il pêche parfois par excès et oublie de délivrer une véritable ambiance. A peine parlant, à défaut d'être véritablement bavard, il apporte quelques images, des nuances, mais tout cela apparait bien timoré, malheureusement.

Pas le disque que l'on écouterait deux fois de suite, qui tournerait en boucle sur la platine, mais un désenchantement tellement prenant, une originalité poignante, qui font que l'on y retournera finalement sous peu...

Note: 7/10

[gehenne]

ulver - lyckantropen themes

Difficile d'exprimer en mot ce que l'on ressent et ce qui ressort de ce disque.

Il serait tentant de le réduire à la plus simple expression de superlatifs. Il serait facile aussi, tant la musique est bien plus encore.
Chaque morceau qui parcourre ce disque possède un étrange sentiment d'inachevé, comme des mélodies laissées en suspend. Et finalement l'ensemble se transforme en une pièce d'une fragilité déconcertante. Les bases sont mouvantes, ne reposent sur rien de concret. Aucune structure sur laquelle s'appuyer, se reposer.

Chétive, cristalline, la musique se laisse difficilement approchée. Pudique aussi, elle ne se donne qu'à moitié, et c'est à nous d'aller chercher les notes, les sons derrière un apparat electronqiue lancinant. Que ce soit quelques notes de piano ou de violons plaintifs, criées au loin, amoindries par une boucle hypnotique, ou bien une envolée lyrique mais discrête de quelques cordes synthétiques, les titres semblent se renfermer sur eux-même, et l'auditeur avec eux. Les morceaux sont longs, courts mais ne laissent à peine respirer. On retient notre souffle de peur de pervertir l'ensemble fragile. Que le moindre bruit de notre part fasse s'écrouler l'équilibre douloureux.

L'écoute réconforte autant qu'elle peine, appaise les larmes qui coulent le long de nos joues, conscient d'avoir vécu une tragédie dont la triste fin est inéluctable et soulager de savoir que ces notes laissées ainsi, trouvent refuge quelque part en nous. Pour toujours à l'abris...

Note: 8/10

[gehenne]

blodsrit - ocularis infernum

Un disque vraiment magnifique. Sans vraiment renouvelé le black, il possède l'âme et le respect pour désormais faie parti de mes disques fétiches.
Désespérément beau, froid, haineux, certains titres donnent une impression de désespoir salutère, comme si chacun des morceaux représentaient les derniers joués par le groupe, comme si leur vie se terminait avec les dernières notes...
cela donne un côté ultime à la musique, doté d'une tristesse et d'une rage qui tend à déchirer l'auditeur.

Note: 8.5/10

[gehenne]

paradise lost - paraside lost

Comment ne pas ête déçu ? Devant un manque flagrant d'ambition, un manque d'audace désespérant. Dans la droite lignée d'un symbol of life carré mais qui souffrait lui aussi d'un classicisme frustrant, paradise lost donne dans le metal gothic qui, bien que parfaitement maitrisé, sonne comme n'importe quel autre groupe officiant dans le genre. Certes, ils possèdent les ressources nécéssaires pour fournir des compos techniquement irréprochables, mais tout aussi étriquées dans un shéma reproduit à l'infini tout au long de l'album.
Les guitares sont impersonnelles, tout justes bonnes pour assurer rythmiques et mélodies simplistes, mais ne donnent jamais l'illusion d'écouter des chansons inédites. Un sentiment de déjà-entendu. Reste la voix de nick holmes au timbre et au ton magnifique, mais qui se borne à se limiter. Quand reviendra t-il à un chant hurler qui sié à merveille à une tournure plus jusqu'au boutiste dans leur approche du metal gothic ? A se cantoner dans une certaine uniformité, ils perdent toutes formes de spontanéité, d'insolence. A croire que la fougue les a définitivement quitté.
Papy pépère du metal gothic ? L'aventure ô combien risqué et pourtant tellment réussi de host est bien loin dérrière eux maintenant. Finalement trop d'audace a coupé les ailes de paradise lost. Ils ont définitivement quitté le monde du doom, d'un metal gothic racé, d'expérimentations toutes electroniques pour accompagner leur longévité avec des albums pantouflard mais toutefois efficace. Laissons leurs ce bon point. L'album n'est jamais mauvais, simplement convenu...

Note: 5/10

[Momo la crevette]

Dites, ce merveilleux topic n'aurait-il pas sa place en "Musique" ?

Momo

[Susie Derkins]

[gehenne]

Dites, ce merveilleux topic n'aurait-il pas sa place en "Musique" ?

Momo

A peine dit, sitôt fait... quel magicien ce momo !

(nimrod l'a placé en HS initialement, vu le peu d'enthousiasme dont il fut l'objet à plusieurs reprises ici même...)

edit : avec l'aide de la formidable susie ! (avant que je ne me fasse frapper...)

[Nimrod]

Dites, ce merveilleux topic n'aurait-il pas sa place en "Musique" ?

Momo

Au départ, je n'avais pas l'intention de créer un nouveau topic consacré à la musique. Je voulais juste rouspéter pour dire que le topic originel (enfin le 3ème) qui contenait des dizaines de critiques d'albums a disparu.

Mais si ce topic fait des heureux, au final...

[Susie Derkins]

edit : avec l'aide de la formidable susie ! (avant que je ne me fasse frapper...)

Non, je ne frappe pas, je râle et je peste ou je me plains et je joue les victimes, au choix.

[gehenne]

edit : avec l'aide de la formidable susie ! (avant que je ne me fasse frapper...)

Non, je ne frappe pas, je râle et je peste ou je me plains et je joue les victimes, au choix.

Pour rester en accord avec ta signature, je choisirai la deuxième solution !

[Jordan White]

Bon, vite fait :

Michael Jackson - Thriller


Pas écouté depuis que j'étais gamin, soit il y a une grosse quinzaine d'années, j'avais été terrifié à l'époque par le clip Thriller de John Landis ( qui ne l'a pas été ?) et j'ai réecoute tout cela en gardant ce souvenir façon Madeleine de Proust du vinyl tournant sur le plateau du tourne-disque à sillon.

Et bien quelle patate !
Le disque s'écoute d'une seule traite, la production est grandiose, on sent que Quincy Jones derrière les manettes adoucit le côté rugueux des rushs, et qu'il y met une patte funky indiscutable. Outre l'introduction Wanna be startin' somethin' et son tempo trépident qui met tout de suite dans le bain, il y a un rythme incroyable, qui fait claquer des doigs et hocher la tête. Jackson qui commençait à prendre un envol considérable en carrière solo a compris quels étaient les éléments à doser pour obtenir la meilleure compilation de tubes possibles, et ceux-ci sont nombreux : Thriller, Beat it ou encore Billy Jean les trois à la suite !!
Le disque est un peu plus calme sur la fin avec The Lady in my life, avec des plages un peu plus mélancoliques, plus posées, des chansons d'amour quoi.

En le réecoutant aujourd'hui ce disque est quand même troublant : presque toutes les chansons parlent d'amour au sens large, mais surtout d'amour au sens relation artiste/fan, enfin c'est ce que j'ai ressenti. Comme quelque chose dont il aurait été privé et qu'il essaie de recoller. On sent comme un truc qui a été brisé et qu'il espère retrouver en composant. Une affection qu'il a eu du mal à obtenir.
C'est d'autant plus amer quand on pense à son procès, à un certain archarnement contre lui, comme si ce disque annonçait tout cela et refermait une partie de sa vie avant d'en entamer une autre.
Si Michael Jackson a pu produire des trucs bien plus mauvais par la suite, rien que pour Thriller le disque, sa composition et son écriture, il reste un auteur important.

Le cd possède 21 titres, en fait les derniers à partir de la plage 10 sont des répétitions, des essais de voix et de musique, on peut entendre le "rough" mix de Billy Jean qui n'a rien à voir avec la version définitive. Il y a des interventions de Quincy Jones, etc...C'est pas mal.

8/10

[Leopold Saroyan]

Napalm Death The code is red Long live the code

Fantastique nouvel album, à la fois respectueux du passé et tourné vers l'avenir. Même Atticus est devenu fan après avoir vu son ancien guitariste en chair et en os.