Notez les derniers albums

Alex Blackwell · Message par **Alex Blackwell** » 8 août 05, 22:36

Très intéressé par ta description de Forgotten tomb, Gehenou, ce n'est pas très connu comme disque même sur amazon je ne trouve rien

gehenne · Message par **gehenne** » 8 août 05, 22:40

Alex Blackwell a écrit :Très intéressé par ta description de Forgotten tomb, Gehenou, ce n'est pas très connu comme disque même sur amazon je ne trouve rien

mp...

Alex Blackwell · Message par **Alex Blackwell** » 8 août 05, 22:49

gehenne666 a écrit :
Alex Blackwell a écrit :Très intéressé par ta description de Forgotten tomb, Gehenou, ce n'est pas très connu comme disque même sur amazon je ne trouve rien
mp...

"Forgotten Tomb: Buy the next album and then kill yourself!"

gehenne · Message par **gehenne** » 8 août 05, 22:55

Alex Blackwell a écrit :"Forgotten Tomb: Buy the next album and then kill yourself!"

Un bon craquage de rire... mais c'est tellment vrai !

gehenne · Message par **gehenne** » 9 août 05, 00:25

anathema - a natural disaster

Je ne m'étendrai pas en mots concernant cet album. A un tel niveau, ce n'est plus l'intellect qui parle, mais les émotions pures. Sans conteste dans mon panthéon personnel, l'album semble décrire, par le truchement des émotions qu'il dégage, la vie d'un homme, de sa déchéance. Chaque titre est ainsi parcouru de son drame aux arrangements déchirants. Il ne reste plus qu'une tristesse insondable, un désespoir latent et une agonie solitaire. Ce disque désarme, rend impuissant devant une telle décharge. Je vis chaque chanson, une fois encore, elles sont miennes, elles me déchirent, me saignent, me rouent de coup de poingard dans le coeur, elles m'écorchent et me laissent ainsi à mon sort. Parce qu'une telle tristesse est parfois salvatrice, je ressors vidé de l'écoute, prêt à me relever comme une seconde naissance.

Mais j'ai déjà trop parlé, alors pour finir, je me garderai simplement le fait que cet opus conserve en son sein, l'une des plus belles chansons du monde (are you there ? ), capable de m'arracher des larmes...

Alex Blackwell · Message par **Alex Blackwell** » 9 août 05, 08:27

gehenne666 a écrit :

anathema - a natural disaster

Je ne m'étendrai pas en mots concernant cet album. A un tel niveau, ce n'est plus l'intellect qui parle, mais les émotions pures. Sans conteste dans mon panthéon personnel, l'album semble décrire, par le truchement des émotions qu'il dégage, la vie d'un homme, de sa déchéance. Chaque titre est ainsi parcouru de son drame aux arrangements déchirants. Il ne reste plus qu'une tristesse insondable, un désespoir latent et une agonie solitaire. Ce disque désarme, rend impuissant devant une telle décharge. Je vis chaque chanson, une fois encore, elles sont miennes, elles me déchirent, me saignent, me rouent de coup de poingard dans le coeur, elles m'écorchent et me laissent ainsi à mon sort. Parce qu'une telle tristesse est parfois salvatrice, je ressors vidé de l'écoute, prêt à me relever comme une seconde naissance.

Mais j'ai déjà trop parlé, alors pour finir, je me garderai simplement le fait que cet opus conserve en son sein, l'une des plus belles chansons du monde (are you there ? ), capable de m'arracher des larmes...

Mais, c'est du métal?

gehenne · Message par **gehenne** » 9 août 05, 10:28

Alex Blackwell a écrit :Mais, c'est du métal?

Au sens strict du terme, pas vraiment en fait. Certaines chansons font métal, mais pour la plupart, on se situe dans un registre pplus atmosphérque. Des compositions assez planantes, mais parfois relevé de guitares, parfois on peut relever des influences trip op, style portishead...

Je ne suis pas très clair, mais, excepté les trois premiers titres de l'album qui font davantage métal, on serai plus au niveau d'un rock atmosphérique...

Nimrod · Message par **Nimrod** » 13 août 05, 17:23

Je l'ai reçu ce matin, et je suis en train de l'écouter pour la première fois. Grosse surprise, pour ma part.
J'en suis au 5ème titre, et jusque là, il s'agit de très loin de ce que Bob Mould a pu faire de plus "évident" de toute sa carrière. Surprenant, surtout quand on connaît l'instransigence du bonhomme. Ça n'empêchera probablement pas certains fans de la première heure vont crier à la trahison.
Il faut fire qu'il met le paquet, ce coup ci : les saturations se font plus raisonnables, plus controlées. Les mélodies plus évidentes. Et il confirme le virage pris lors de la sortie de Modulate, son précédent album pour lequel il avait pour la première fois eu recours de façon aussi intensive à des synthés. Le résultat était maladroit. La maîtrise est ici bien plus grande, l'ensemble formant un tout cohérent. Par contre, on savait que Mould n'aimait pas sa voix, qui avait ses limites. Du coup, il fait à plusieurs reprises l'usage de traitemens divers et variés, et notamment d'un vocoder. On peut être réticent.
Au final, un bon album auquel on pourrait reprocher d'être moins habité que par le passé, plus "clinique". On y perd indéniablement quelque chose. Mais au moins, Bob Mould évolue. Curieux de comparer son évolution avec celle de son cousin Frank Black : l'un s'approprie les outils actuels et vient de confirmer qu'il ne reformerait jamais Hüsker Dü. L'autre sort des albums de plus en plus roots, a reformé les Pixies et a annoncé qu'ils s'apprêtaient même à enregistrer un nouvel albunm.
Bob Mould semble avoir enfin trouvé un équilibre. Tant mieux pour lui.

Tournesol · Message par **Tournesol** » 16 août 05, 20:24

Kasabian: Kasabian

Premier album pour ce groupe anglais et première réussite. Pour ceux qui ont grandis avec Madchester en toile de fond, on navigue en territoire connus. Les Stone Roses, The Charlatans, les Happy Mondays mais aussi Primal Scream font parties des influences les plus évidentes. Mais le groupe réussi à trouver sa propre voie, évitant ainsi de n'être qu'une pale photocopie du baggy sound. Tout ici est digéré, et l'electronique, bien que subtile, parfaitement intégré à un ensemble pop. Club Foot et LSF sont des singles imparable, Processed Beat (et son phrasé presque rap) et Reason Is Treason montre à quel point, la musique electronique à profondement modifié la manière d'écrire des pop songs. Kasabian à l'écoute provoque un plaisir immediat (c'est sans aucun doute ce qui constitue sa plus grande faiblesse aussi), et le groupe est impérativement à découvrir sur scène.

bruce randylan · Message par **bruce randylan** » 24 août 05, 01:19

Ca faisait longtemps que je voulais me mettre sur ce topic mais j'ai déjà pas le temps ( la motivation ) de developper mes critiques de films...

Enfin bon, face à un tel album, je me devais d'en parler même si je ne me fais d'illusion sur l'impact qu'aura cette bafouille

Voilà donc le 1er album des Outlaws ( que je ne connaissais que de nom )
Sorti dans la pourtant mauvaise année ( pour le rock ) 1975, cette album est une bénédiction pour ce genre assez inconnu qu'est le Southern Rock*.
Southern Rock, pour faire simple, c'est du rock-blues-country assez répendu dans le sud des états-unis, totalement inconnu par chez nous mais qui pour moi s'avère la musique la plus jouissive jamais faite.

Bon, l'album alors qu'en est-il alors ?
Pour faire rapide, ça serait un croisement entre les Eagles et Lynyrd Skynyrd ( on peut imaginer pire mariage )
Soit des harmonies vocales trés travaillées jouant souvent sur les choeurs.
Musicalement c'est donc alternance entre morceau rock-country ( où les guitares virtuoses et limpides se payent la grosse part du lyon ) et ballades folk-rock tout en finesse.

Sur les 10 morceaux de l'album, les titres les plus plaisant s'enchainent sans fautes de gouts parfois plus Country ( Waterhole ), parfois plus rock ( Cry no more ), souvent le juste milieu le plus réussi ( there goes another love song ).

Et puis d'un coup, sans crier gare, par surprise, sans prevenir The Outlaws mettent leur foulard et braquent tout sur leurs passages. Faut dire que pour réussir leur coup il leur fallait garder leur meilleurs balles pour la fin.
Et quelles fusillades offrent-ils avec le dernier morceau Green Grass & Gigh Tides long de 9min 43 !!
Et nom de dieu, c'est tout simplement ahurissant, ceux qui connaisse le Free Bird de Lynyrd Skynyrd savent le genre de sensation que procure l'écoute de ce morceau. Pour peu je dirais qu'ici, c'est encore au-dessus.

ca commence doucement, un petit coup de refrain, un partie intrumentale où les guitares s'échauffent déjà et pas qu'un peu, on se calme avec un retour au refain qui s'achève bientot.
A ce stade on est déjà au ange et le compteur affiche 5min 25. On vient tout juste de dépasse le milieu. Ca y est ils peuvent lacher les bride et partir dans un galot fumeux qui en laisse beaucoup derrière.
La basse frappe fort, la batterie ne laisse jamais rattraper la pression et les guitares montent montent, montent, le rythme s'accèlere, la tension cardiaque de l'écouteur aussi.
Impossible de l'écouter en restant assis, impossible de garder les pieds au sol, impossible laisser la tête droite sur ses épaules, impossible de pas monter le volume d'un nouveau cran à chaque fois... Et ca continue, ca se calme un court instant avant de reprendre de plus belle.
9min45. ca s'arrête. Le calme est revenu, un peu perdu, on se demande un instant où on est et ce qu'il vient de nous arriver...
Les outlaws viennent de vous déposséder mais on se laissera pas faire, la télécommande a une touche repeat et ils verront qui craquera les 1ers.
Ben, j'ai le Cd depuis Samedi, j'en suis à quelques choses comme ma 20ème écoute et ils veulent toujours pas craqués... mais je les aurais.

Voilà, il me restent à découvrir le reste de leur discographie ( sachant qu'avec le temps, ils ont abandonné le coté country pour se durcir vers le hard ) et j'attends surtout les Live qui doivent être monumental.

Voilà, habituez vous au southern Rock, je risque d'en parler assez souvent. A commencer par les Allmans Brother Bands ( rien de moins que le meilleur groupe au monde )

Nimrod · Message par **Nimrod** » 9 sept. 05, 23:16

The Rolling Stones - "A Bigger Bang".

1ère écoute : C'est un album des Stones.

2ème écoute : ce n'est pas un mauvais album des Stones.

Plus sérieusement, on est bien entendu bien loin de la grandeur des débuts.
Les morceaux ne sont pas particulièrement marquants, sans être mauvais pour autant. Certains sont même bons à défaut d'être originaux. En tout cas, ils sont bien joué, vite, sans gras superflu et c'est déjà pas mal pour un groupe de vieux croulants milliardaires de plus de 60 ans, dont personne n'attend plus rien d'autre que de rejouer en boucle leurs anciens titres.
Ils y prennent visiblement du plaisir. Et pourquoi pas, après tout ? Rien ne les obligeait à l'enregistrer, ce disque.

Dommage qu'ils n'aient pas prévu de sortir Rain Fall Down en single.

Spongebob · Message par **Spongebob** » 11 sept. 05, 22:37

The Clash London Calling

C'est la première fois que je donne mon avis sur un album alors je vais faire au plus simple. Depuis que j'ai acheté ce CD (jeudi dernier) je me le passe en boucle au moins deux fois par jour et même beaucoup plus pour certaine chanson. Tous les morceaux sont sublimes et donnent une pêche incroyable. Impossible de ne pas remuer en écoutant London Calling (à reprendre en coeur), Hateful, Spanish Bombs, Lost in the Supermarket... Toutes rentrent dans la tête et ne veulent plus en ressortir.

Je ne suis pas un grand connaisseur en musique mais je n'avais pas ressenti un tel enthousiasme pour un album depuis ma découverte des Pixies l'été dernier (devenu instantanément mon groupe préféré).

Ce disque est une bombe atomique. J'en verserais presque une petite larme tellement c'est bon/beau

.

10/10

Spongebob · Message par **Spongebob** » 12 sept. 05, 10:41

Eels Blinking Lights And Other Revelations

Un ami m'avait conseillé de l'écouter tranquillement au casque, de préférence tard le soir ou tôt le matin, et c'est ce que j'ai fait. Avant d'appuyer sur la touche lecture je ne connaissais absolument rien de Eels (mis à part LA chanson connue sortie en 96/97), je m'aventurais donc en terrain inconnu. Même si la pochette annonce tout le contraire j'avais peur de me retrouver devant un album concept abscont et froid. Je m'étais trompé, et pas qu'un peu. Hier soir je me suis passé le premier volume du double album et j'ai été transporté dans le petit monde de E. Jamais je n'avais entendu d'aussi belles paroles, tellement simples et sincères qu'elles ne peuvent pas ne pas nous toucher. Certains morceaux m'ont littérallement bouleversé. E a souffert et ça se ressent dans presque chaque morceaux. Les thèmes sont simples mais essentiels : la perte d'un être cher, la vanité de l'existence, les gens... en somme : la vie. Les mélodies sont tour à tour triste, mélancolique, entraînante ou minimaliste mais toujours belles.
La découverte du deuxième volume tôt ce matin m'a fait pleuré à chaudes larmes.

Ce disque est noble et à mon goût essentiel.

Pas de note.

PS : Je serais au concert le 11 octobre au Grand Mix de Tourcoing.

mannhunter · Message par **mannhunter** » 13 sept. 05, 11:32

le voilà enfin,le successeur tant attendu de "Eight",sorti en 2000!
"Carnival" est un bon album,hétérogène,ouvert,plus rock et plus nerveux que l'avant dernier NMA.
la belle production de Chris Tsangarides met en valeur le travail puissant du batteur Michael Dean et du toujours efficace bassiste Nelson...quant au génial Justin Sullivan,il est égal à lui même!
1 ou 2 moments de grâce (le fracassant "too close to the sun" et sa double grosse caisse guerrière,l'émouvant "fireworks night" dédié à feu Robert Heaton),quelques bons moments (l'inhabituel "bluebeat",le tribal "red earth",le groove obsédant de "another imperial day"...),même s'il y a ici moins d'hymnes fédérateurs et de refrains accrocheurs que dans les sommets du groupe ("thunder and consolation","the ghost of Cain" et "impurity")

7/10

Nimrod · Message par **Nimrod** » 20 nov. 05, 22:31

Je suis en train d'écouter Black Celebration.
Curieusement, voilà un album que je n'ai jamais beaucoup aimé et ce, dés sa découverte, il y a plus de 15 ans (j'ai connu et aimé DM au moment de la sortie de 101 en 1988). Je trouvais, déjà à l'époque, que l'album était extrêmement daté sur le plan sonore, comparé à Music For The Masses. Et je suis toujours resté sur cette impression depuis.
On m'opposera que c'est idiot : un album ne se juge pas uniquement sur sa production. Depeche Mode a prouvé depuis 25 ans qu'ils savaient écrire de très bonnes chansons, qui tiennent très bien la route une fois désossées (cf la reprise de Music For The Masses par les Pumpkins, la version acoustique de Personal Jesus, reprise par la suite par Johnny Cash, et quelques boots dans lesquels on peut entendre ML Gore, fortement imbibé, reprendre seul au piano, entouré de ses fans, quelques unes de ses chansons). Mais DM est un groupe pour lequel il est difficile de dissocier le fond de la forme. Il suffit de voir le soin que met le groupe à choisir ses producteurs depuis Violator.
Ça faisait donc à peu près 10 ans que je n'avais plus écouté Black Celebration. Son sort, en ce qui me concerne, était réglé. Pourquoi perdre son temps avec un album médiocre - quoique puissent en dire certains fans hardcore du groupe. Le même genre de fans qui prétendent adorer les Pixies et n'en apprécient pourtant que deux CD sur les quatre sortis - occultant ainsi une part non négligeable de l'histoire du groupe ?
Mais la sortie d'un nouvel album est souvent l'occasion de se replonger dans le passé. De donner de nouvelles chances à des albums oubliés. Surtout quand ce nouvel album ressemble à Playing With Angels, conciliant le présent avec le passé.
J'écoute donc Black Celebration pour la première fois depuis 10 ans. Et c'est un très bon disque. La production, certes datée milieu des années 80, ne choque pas, ou alors très ponctuellement (Dressed In Black et New Dress, LES temps faibles de l'album, heureusement relégués à la fin). Les chansons vont de bonnes à excellentes. Seule la pochette demeure hideuse. Ouf, l'honneur est sauf.