Nimrod a écrit :Moi, sans surprise, c'est plutôt The Downoward Spiral.
Si j'aime beaucoup ...spiral, je préfère le côté "total" de The fragile (même si chaque piste prise indépendamment est indéniablement plus faible que n'importe laquelle de The downward spiral), le tout qu'il forme me touche profondément. Je me retrouve dans un univers qui me semble proche, qui me touche profondément (bis repetitam). C'est totalement irrationnel et inexpliquable, et je ne demande à personne de me suivre dans cette voie.
Nimrod a écrit :Ceci dit, si cet album doit marquer une transition, aussi bon soit-il, j'attends avec intérêt son successeur.
Reznor semblait dire qu'il avait (ré)appris, à composer plus rapidement, en se posant moins de questions (dans une optique plus "pop" justement), ce qui pourrait laisser présager d'un successeur plutôt prochain...
M_RiK, "Far away from the land of our birth, we fly a flag in some foreign earth."
Nimrod a écrit :Moi, sans surprise, c'est plutôt The Downoward Spiral.
Si j'aime beaucoup ...spiral, je préfère le côté "total" de The fragile (même si chaque piste prise indépendamment est indéniablement plus faible que n'importe laquelle de The downward spiral), le tout qu'il forme me touche profondément. Je me retrouve dans un univers qui me semble proche, qui me touche profondément (bis repetitam). C'est totalement irrationnel et inexpliquable, et je ne demande à personne de me suivre dans cette voie.
Personne n'a jamais dit que les goûts musicaux devaient relever obligatoirement de choix rationnels. Certainement pas moi, en tout cas.
Nimrod a écrit :Personne n'a jamais dit que les goûts musicaux devaient relever obligatoirement de choix rationnels. Certainement pas moi, en tout cas.
D'autant que le rationnel et moi, en ce moment...
Je suis d'accord avec toi, c'est juste que The downward spiral est généralement considéré comme "l'album phare" de NIN. Mais après tout, qu'est-ce qu'on s'en fout...
M_RiK, "Far away from the land of our birth, we fly a flag in some foreign earth."
Nimrod a écrit :Personne n'a jamais dit que les goûts musicaux devaient relever obligatoirement de choix rationnels. Certainement pas moi, en tout cas.
D'autant que le rationnel et moi, en ce moment...
Je suis d'accord avec toi, c'est juste que The downward spiral est généralement considéré comme "l'album phare" de NIN. Mais après tout, qu'est-ce qu'on s'en fout...
Exactement. Tu parles à un fan des Pixies qui considère que leur meilleur album c'est Trompe Le Monde, et pas Doolittle.
En ce qui concerne The Downward Spiral, il se trouve que c'est l'album par lequel j'ai connu le "groupe". Ça marque forcément (comme Trompe Le Monde, tiens ?).
M_RiK a écrit :
Je suis d'accord avec toi, c'est juste que The downward spiral est généralement considéré comme "l'album phare" de NIN. Mais après tout, qu'est-ce qu'on s'en fout...
Exactement. Tu parles à un fan des Pixies qui considère que leur meilleur album c'est Trompe Le Monde, et pas Doolittle.
oui, c'est un peu comme moi qui suis fan de Pulp et qui considere que This is hardcore est leur plus mauvais album
M_RiK a écrit :Ca commence à faire "alcooliques anonymes" ce topic : "salut, j'm'appelle X et mon album préféré des Tartempions c'est Bidule-chouette".
Pas grave. Ça fait vivre le topic.
Et puis on dira que c'est la soirée AA. Bon, sur ce, je vais vraiment aller me coucher cette fois ci.
M_RiK a écrit :Ca commence à faire "alcooliques anonymes" ce topic : "salut, j'm'appelle X et mon album préféré des Tartempions c'est Bidule-chouette".
(en choeur) On t'aime X !
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Proposant un vicking death mélodique, le groupe suit des routes barbares et épiques sentant encore le sang et le feu des batailles. La musique possède une force d'évocation incroyable, elle peint des décors somptueux, et parvient à faire rejaillir l'émotion qui embrase le tout. Un chant rageur proclame ces contes anciens de guerres sanglantes et d'esprit chevalresque et terminent de brosser le portrait éclatant d'un disque au charme revigorant.On sent monter en soit un brasier, une fulgurance qui décime tout sur son passage.
Riffs épiques, pour des morceaux qui ne se perdent pas en longueur douloureuse, production irréprochable où chaque instrument est mis en valeur, et prestation technique impéccable.
Les premières écoutes, pour une raison que j'ignore, ne m'avaient pas convaincu. Peut-être n'étais-je pas dans l'humeur de ressentir de telles émotions, car elles sont belles et bien présentes, et indiscutablement palpables. Je suis en admiration devant le souffle épique qui ressort d'une telle écoute...
Sous une appellation musicale aussi étrange qu'irréelle, se cache un combo éreintant sur une grosse demi heure une musique que l'on qualifierai presque de bête et méchante. Le ultra brutal death/grind/indus speedcore que propose the berzerker est un peu à l'image de la cover. Une bête implacable ne laissant guère de place à tout organisme vivant après passage. Comme une pandémie aussi intense que subite, l'incoryable énergie bourrine qui se dégage du disque possède une efficacité redoutable qui comble un manque flagrant d'originalité et réelle qualité identitaire.
Alliant la violence du metal, la perversion de l'indus et le déchainement énergique du speedcore, the brezerker est imptoyable, destructeur et ultra simpliste malgré la profusion de genre qu'il englobe. Il se permet finalement de masqué ses propres lacunes sous une vague déferlante de bruits et de violence.
Par sa durée extrêmement courte, l'effet est pertinent. Au lieu de se perdre devant une répétition de morceaux qui finalement va plus ou moins se ressembler, the berzerker inflige quelques chansons, suffisantes pour parvenir à l'effet recherché sans tomber dans l'écueil de la répétion et la lassitude.
Un "petit" album effroyablement sympathique, qui donne accès à une violence synthétique, et permet de se décharger sur une énergie monstrueuse.
Dickinson livre un album impulsif, réalisé en peu de temps, entre la fin de la tournée Dance of death d'Iron Maiden et l'enregistrement du dernier Judas Priest (Angel of retribution, produit par Roy Z). Dans ses œuvres solos, c'est à ça qu'il excelle. Secondé efficacement par Z à la guitare, qui reste cependant cantonné à un simple rôle de "metteur en musique" des paroles du "chef". Loin des méandres progressifs d'un Dance of death par exemple, ce Tyranny of souls reste droit dans ses bottes, et délivre un mélange rock/heavy metal extrêmement efficace et bien produit (à défaut d'être révolutionnaire) ; Dickinson tient bien la barre vocalement et textuellement. Pas de chansons qui se détache particulièrement, l'album est cohérent de bout en bout, sans temps mort. Certes, je suis quelque peu partisant, mais n'empêche que "ça l'fait grave".
M_RiK, "Far away from the land of our birth, we fly a flag in some foreign earth."
Après le choc qu'a constitué pour moi leur précédent album (Amassakoul album de l'année 2004 pour moi), voici que leurs première sessions vienne d'être réeditée. Et cet album s'impose d'emblée comme ce que j'ai entendu de plus fort depuis ce début d'année. Enregistré en décembre 2000, dans les studios de radio Tisdas entre 19h et minuit (moment ou il y a de l'electricité) pendant quinze jours, ces sessions sont absolument magique et ne laisse présagé en rien la rage qui va habité Amassakoul. Proche du blues, mais un blues paradoxal, un blues dont la forme primaire côtoie l'immensité du desert. Immensité qui elle, transpire entre chaque accords. Totalement hypnotique, cette musique, avec ses chants entêtants est d'une profondeur bouleversante. Indispensable.
