Romy Schneider (1938-1982)
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Romy Schneider (1938-1982)
A l'occasion de la sortie de la collection "Romy Schneider" de Studio Canal Vidéo qui se compose de 13 titres, notamment, Le Trio infernal, César et Rosalie, L'Important c'est d'aimer, Max et les ferrailleurs...
Evoquons en quelques lignes le portrait de cette comédienne attachante, qui reste plus de vingt après sa mort une des actrices la plus présente dans le coeur des français.
Tout prédestinait Romy, née en 1938, de faire du cinéma (petite fille et fille de comédiens célèbres)
C'est aux côtés de sa mère Magda Schneider que Romy fait ses débuts à l'écran à quinze ans, avant d'endosser pour quelques films le personnage de Sissi.
En 58 sur le tournage de "Christine", elle fait la connaissance d'Alain Delon, qui va devenir son compagnon et surtout l'introduire dans l'entourage de Luchino Visconti qui va la diriger dans Dommage qu'elle soit une putain (1961), puis au cinéma avec le sketch de Boccase 70.
Après quelques films à Hollywood, entre autres, Le Procès d'Orson Welles, Le Cardinal de Preminger, sa carrière stagne et, c'est de nouveau Alain Delon qui lui proposera de tourner dans le film de Jacques Deray "La Piscine, 1968" où sa sensualité affolante est révélée.
L'année suivante, elle rencontre Claude Sautet pour Les Choses de la vie, immense succès.
Avec ce metteur en scène débute une longue et belle collaboration cinématographique avec : Max et les ferrailleurs, César et Rosalie, Mado, Une histoire simple.
Autres rôles forts marqués de par son immense talent :
L'Important c'est d'aimer de Zulawski (1975)
Le Vieux fusil de Enrico (1976)
La Mort en direct de Tavernier (1978)
La Banquière de Girod
La Passante du Sans-Souci de Rouffio (1981)
Evoquons en quelques lignes le portrait de cette comédienne attachante, qui reste plus de vingt après sa mort une des actrices la plus présente dans le coeur des français.
Tout prédestinait Romy, née en 1938, de faire du cinéma (petite fille et fille de comédiens célèbres)
C'est aux côtés de sa mère Magda Schneider que Romy fait ses débuts à l'écran à quinze ans, avant d'endosser pour quelques films le personnage de Sissi.
En 58 sur le tournage de "Christine", elle fait la connaissance d'Alain Delon, qui va devenir son compagnon et surtout l'introduire dans l'entourage de Luchino Visconti qui va la diriger dans Dommage qu'elle soit une putain (1961), puis au cinéma avec le sketch de Boccase 70.
Après quelques films à Hollywood, entre autres, Le Procès d'Orson Welles, Le Cardinal de Preminger, sa carrière stagne et, c'est de nouveau Alain Delon qui lui proposera de tourner dans le film de Jacques Deray "La Piscine, 1968" où sa sensualité affolante est révélée.
L'année suivante, elle rencontre Claude Sautet pour Les Choses de la vie, immense succès.
Avec ce metteur en scène débute une longue et belle collaboration cinématographique avec : Max et les ferrailleurs, César et Rosalie, Mado, Une histoire simple.
Autres rôles forts marqués de par son immense talent :
L'Important c'est d'aimer de Zulawski (1975)
Le Vieux fusil de Enrico (1976)
La Mort en direct de Tavernier (1978)
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Actrice fabuleuse dont la beauté ne desservait pas le talent dramatique et comique, car elle savait aussi être drôle et ne se privait pas de balancer quelques pics bien placées sans être méchante pour être méchante.
Le début de L'important c'est d'aimer est une leçon de comédie pour toutes les apprenties comédiennes aujourd'hui, ce n'est ni surjoué ( donc jouant sur un pathos abusif) ni effacé. Elle vit son personnage comme si sa propre vie en dépendait.
Derrière le sourire, il y avait le drame, la douleur, intense, ce qui en fait un personnage tragique, mais en tous points admirable.
Fait partie des plus grandes.
Le début de L'important c'est d'aimer est une leçon de comédie pour toutes les apprenties comédiennes aujourd'hui, ce n'est ni surjoué ( donc jouant sur un pathos abusif) ni effacé. Elle vit son personnage comme si sa propre vie en dépendait.
Derrière le sourire, il y avait le drame, la douleur, intense, ce qui en fait un personnage tragique, mais en tous points admirable.
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Alors il faut la voir d'urgence dans d'autres films où son gigantesque talent de tragédienne s'est autrement mieux exprimé : elle est poignante dans le beau La Passante du Sans-Souci, renversante de sensualité dans La Piscine, bouleversante dans Le vieux fusil, magnétique dans Max et les ferrailleurs... et dans plein d'autres.someone1600 a écrit :N'ayant vu que les Sissi, je ne me permetrai pas de juger, bien que j'ai trouvé qu'elle etait excellente.
Je crois qu'elle ne m'a jamais autant éblouie (c'est vraiment le mot) que dans La Banquière de Girod. Le film n'est pas exceptionnel, mais elle, elle est sublime, lumineuse, magistrale, incroyablement belle et touchante... On en tombe forcément amoureux.
- Seriez-vous lâche. Je connais vos griffes puissantes. Accrochez-les dans la vie. Défendez-vous! Effrayez la mort.
- Belle, si j'étais un homme, sans doute je ferais les choses que vous me dites. Mais les pauvres bêtes qui veulent prouver leur amour ne savent que se coucher par terre et mourir.
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je suis un fan absolu... je n'ai pas vu Sissi ni Christine (j'ai du mal moi aussi avec ce genre de films...) mais je l'adore dans L'important c'est d'aimer (à voir absolument... c'est son meilleur film à mon sens en plus d'être l'un des chefs d'oeuvre de Zulawski), Le trio infernal (moins connu mais intéressant), Max et les ferrailleurs, Mado, Une histoire simple, César et Rosalie, La passante du sans souci, Le vieux fusil, ou encore Le mouton enragé, le sketch de Boccace 70 et Le combat dans l'ile pour citer des films peu connus de sa filmo...
Je ne supporte pas les Sissi et les autres sucreries du même genre.
Mais dès que Romy est devenu femme, c'est tout autre chose. Elle est peut-être la seule actrice qui me fait pleurer dès son apparition à l'écran. Elle porte la tragédie, la bonté, la fragilité et la sensualité en étendard.
Si j'avais été un terroriste au moment de sa mort, j'aurais posé une bombe au siège de Paris-Match...
Mais dès que Romy est devenu femme, c'est tout autre chose. Elle est peut-être la seule actrice qui me fait pleurer dès son apparition à l'écran. Elle porte la tragédie, la bonté, la fragilité et la sensualité en étendard.
Si j'avais été un terroriste au moment de sa mort, j'aurais posé une bombe au siège de Paris-Match...
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J'ai connu l'existence de cette actrice quand j'étais très jeune. Mon père, pour m'expliquer qu'il ne fallait pas monter aux grilles des maisons m'avait dit que le fils d'une belle actrice était mort comme ça. Plus tard, j'ai appris qu'elle s'était suicidée. Elle est restée pour moi, comme pour Patrick Dewaere, une espèce de mythe vivant. Je me suis intéressé au cinéma, ce métier qui faisait mourir les gens.
J'ai vu tous ses films. Mes préférés étant La Passante du Sans Souci, et L'important c'est d'aimer. J'aime aussi Max et les ferrailleurs. Elle est très belle dans Mado, touchante.
J'ai vu tous ses films. Mes préférés étant La Passante du Sans Souci, et L'important c'est d'aimer. J'aime aussi Max et les ferrailleurs. Elle est très belle dans Mado, touchante.
This is the best part of the trip...
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c'est loin d'être mon cas, et y'en a certain qui sont très difficilement trouvables... j'ai eu un mal de chien à dénicher le "combat dans l'ile" (sorti en DVD de justesse) et je n'ai jamais trouvé "Portrait de groupe avec dame" ou "Fantôme d'amour" pour ne citer que ces deux là...Highway Buckley a écrit :J'ai vu tous ses films.
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Donc je n'ai pas vu tous ses films.christian a écrit :c'est loin d'être mon cas, et y'en a certain qui sont très difficilement trouvables... j'ai eu un mal de chien à dénicher le "combat dans l'ile" (sorti en DVD de justesse) et je n'ai jamais trouvé "Portrait de groupe avec dame" ou "Fantôme d'amour" pour ne citer que ces deux là...Highway Buckley a écrit :J'ai vu tous ses films.
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Je lui voue un culte pour les Sautet "Les Choses de la Vie", "Max et les Ferrailleurs", "Une histoire simple"
Parmi les peu ou pas cités, elle est aussi sublime dans "La Mort en Direct" de Tavernier, ou "Garde à Vue" de Miller, et encore "Clair de Femme" de Costa Gavras, "La Piscine" de Deray, "Le Train" de Granier-Deferre (ca coute pas cher en DVD tout ca)...
Sa mort est un gros souvenir de jeunesse, les circonstances m'avaient profondément touché.
Impossible d'oublier aussi ma marraine qui nous remettait Sissi à chaque Noël...dur dur
Parmi les peu ou pas cités, elle est aussi sublime dans "La Mort en Direct" de Tavernier, ou "Garde à Vue" de Miller, et encore "Clair de Femme" de Costa Gavras, "La Piscine" de Deray, "Le Train" de Granier-Deferre (ca coute pas cher en DVD tout ca)...
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Elle non plus ne les supportait pas, il me semble. Par contre, dans le beau Ludwig de Visconti, elle dessine le portrait d'une Elisabeth d'Autriche mûre, magnétique, envoûtante, à des lieux de la gamine mièvre que lui faisait jouer Marischka (et beaucoup plus proche en revanche de la véritable personnalité de femme incroyablement moderne et fascinante qu'était réellement cette impératrice). Quelque part, c'est une jolie revanche que lui a offert Visconti...Roy Neary a écrit :Je ne supporte pas les Sissi et les autres sucreries du même genre.
Pourquoi ?Si j'avais été un terroriste au moment de sa mort, j'aurais posé une bombe au siège de Paris-Match...
J'aurais plutôt mis une bombe devant le domicile du salopard de photographe qui s'est fait passer pour un infirmier pour aller photographier son fils sur son lit de mort. C'est tellement infâme ![/quote]
- Seriez-vous lâche. Je connais vos griffes puissantes. Accrochez-les dans la vie. Défendez-vous! Effrayez la mort.
- Belle, si j'étais un homme, sans doute je ferais les choses que vous me dites. Mais les pauvres bêtes qui veulent prouver leur amour ne savent que se coucher par terre et mourir.
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