Alexandre Angel a écrit : ↑11 févr. 24, 11:34
Alexandre Angel a écrit : ↑11 févr. 24, 08:00
C'est vrai qu'on est un peu blasés question violence car ça me paraissait plus terrible à sa sortie (notamment Gary Oldman qui me semblait plus terrifiant).
Je m'autoquote juste pour rebondir là-dessus : en revanche, James Gandolfini reste tout à fait effrayant.
Oldman est moins terrifiant que surprenant, il fait peur car on ne sait pas ce qu'il en est, mais a priori, il fait son petit business et semble ne pas comprendre ce qui se joue devant lui.
Gandolfini par contre joue son perso comme un pur psychopathe sans aucune pitié, on lui dit "vas y, bute machin", c'est son quotidien, il s'en bat complètement (et le montage censuré coupe d'ailleurs une partie de cet aspect).
manuma a écrit : ↑11 févr. 24, 08:23Pour avoir vu le film à sa sortie en salles une première fois en France, puis une seconde en Irlande, j'ai souvenir que les différences de montage concernaient essentiellement
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- la séquence du passage à tabac de Patricia Arquette par Gandolfini, suivie de la mort de ce dernier, et effectivement celle de la fusillade finale.
Globalement, le montage censuré l'est un peu partout, biffant les impacts de balles, gerbes de sang, etc, mais les 3 principaux moments concernés sont effectivement ces deux là, ainsi que le passage dans le club avec Oldman.
Supfiction a écrit : ↑11 févr. 24, 09:23Clarence et Alabama ne sont souvent pas très malins, peut-être encore moins que Sailor et Lula, mais ils s’avèrent plus attachants au final.
Je ne pense pas que ce soit une question d'être "malins" dans le contexte du film, mais ils sont écrits comme des archétypes de personnages de conte de fées, n'obéissant pas tout à fait à la logique du monde réel quand il s'agit de prendre des décisions. Rien ne leur importe d'autre que de poursuivre leur objectif d'émancipation et de vivre leur conte de fées, et leur couple semble constamment propulsé par cela, en dépit de ce que ça implique de leur faire faire. C'est d'ailleurs ce qui me fascine toujours avec le film, et que j'aime toujours autant : autant j'ai plus de mal que par le passé avec la violence du film (dont les passages dont tu parles, comme celui dont tu parles au sujet du perso d'Arquette), tout de même assez poussée et clashant parfois trop frontalement avec le reste du film, autant le film est propulsé comme ça, pur parcours initiatique qui, sans cette violence, tiendrait effectivement du seul conte de fées comico-dramatique.
Shin Cyberlapinou a écrit : ↑11 févr. 24, 02:24- Spoiler (cliquez pour afficher)
- Dans la version R Rated que j'avais vue via une VHS britannique achetée au détour d'un séjour linguistique Penn est abattu de la même façon mais par un mafieux agonisant dans un montage sentant un peu le rafistolage,
C'est effectivement ça, c'est
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- grosso modo dans le cadre du foutoir de la fusillade finale, dans un cas ça s'enchaine avec le gangster qu'il bute et il se fait buter, dans l'autre c'est Alabama qui enchaine après qu'elle l'ait vu buter le gangster pourtant déjà agonisant au sol.
Shin Cyberlapinou a écrit : ↑11 févr. 24, 02:24Je ne sais pas si ce montage a été exploité en France, Samuel Hadida étant producteur du film il a peut-être été en position d'imposer dès le départ la version unrated aujourd'hui largement diffusée chez nous.
En salles je ne sais pas, mais en DVD (puis en BR), ce fut directement et uniquement le montage non censuré.