André Hunebelle (1896-1985)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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O'Malley
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Message par O'Malley »

Ma femme est formidable d'André Hunebelle.
Je m'attendais à découvrir une comédie poussiéreuse et finalement j'ai passé un très bon moment avec cette comédie sur l'adultère qui accumule les situations cocasses à la limite du graveleux avec bonheur.
Certes, Fernand Gravey cabotine un peu mais l'ensemble de la distribution emporte l'adhésion: Jacques Dynam, Alfred Adam, Noel Roquevert...L'apparition de Louis de Funès en skieur est savoureuse!!!
Et décidément les comédies d'André Hunebelle sont très enlevés et gardent tout leurs charmes
Lord Henry
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Message par Lord Henry »

Atout coeur à Tokyo pour OSS 117 (1966)

On aurait beau jeu de se gausser des exploits cinématographiques du héros de Jean Bruce bricolées par André Hunebelle à l’ombre du général de Gaulle.
Pourtant, ce catalogue inoffensif de cascades approximatives et d’exotisme bon enfant ne mérite pas plus le déshonneur que le cinéma bis transalpin dont on se plaît aujourd’hui à nous chanter les mérites.

Ici, Michel Boisrond met suffisamment d’habileté et d’allant dans sa mise en scène pour qu’Atout cœur… se distingue favorablement des réalisations plus mécaniques d’Hunebelle.

Mais au bout du compte, ce qui fait défaut à OSS 117, contrairement à ses homologues italiens, c’est le style.
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Julien Léonard
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Message par Julien Léonard »

Lord Henry a écrit :Atout coeur à Tokyo pour OSS 117 (1966)

On aurait beau jeu de se gausser des exploits cinématographiques du héros de Jean Bruce bricolées par André Hunebelle à l’ombre du général de Gaulle.
Pourtant, ce catalogue inoffensif de cascades approximatives et d’exotisme bon enfant ne mérite pas plus le déshonneur que le cinéma bis transalpin dont on se plaît aujourd’hui à nous chanter les mérites.
Quoi ??!! :shock:

Ouais, je crois que je ne vais pas alimenter le débat... Mais juste comme ça cher Lord Henry, deux petits conseils :

1-Le bis a ses chef-d'oeuvres... pas les OSS 117... hmm... Alors maintenant c'est sûr que si on n'a vu que Le manoir de la terreur ou quelconque bazar signé Lamberto Bava... Y'a aussi de l'excellence... Alors de là à comparer ça avec du sous-sous James Bond (parce que à part le film avec Dujardin... y'a quand même pas d'excellents films non plus... même si j'aime bien)...

2-Arrêter la bibine en cachette, parce que ça, ben ça réussit à personne... :mrgreen:

:wink:
Lord Henry a écrit : Mais au bout du compte, ce qui fait défaut à OSS 117, contrairement à ses homologues italiens, c’est le style.
N'importe quel giallo ou polar italien vaut plus que ça, c'est sûr !! :lol: Il manque une jolie photographie, une bonne musique, un vrai montage... et après on aura peut-être une petite chance... :wink:
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Judyline
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Message par Judyline »

Fantomas (1964) de André Hunebelle
6/10

Le commissaire Juve sur les traces de l’ennemi public numéro 1, l’homme au masque vert, l’ennemi aux mille visages. Fantomas reste sans doute l’un des méchants les plus charismatiques et ingénieux du cinéma français. Un double rôle pour Jean Marais, car non content d’endosser le rôle du ‘héros journaliste’, il endosse également celui de Fantomas (pour être honnête, j’ai toujours trouvé cette idée un peu étrange).

Bien que très distrayant, ce film (dont l’ambiance me rappelle un peu celle que l’on retrouve dans les albums BD de la série Ric Hochet) connaît quelques baisses de rythme (comique ou autres). Surtout la course-poursuite finale (qui dure près d’une demi-heure) finit par me lasser, et donc je décroche. Il faut dire que pour moi, une poursuite ne doit pas durer trop longtemps, ou alors elle doit être bien construite et vraiment passionnante.
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Brody
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Message par Brody »

Banco à Bangkok pour OSS117
Kolossale rigolade devant cette comédie oscillant perpétuellement entre le nanar et la parodie d'espionnage. Je me suis interrogé tout au long du métrage sur l'aspect voulu ou non de cet aspect nanardesque, et ce n'est qu'après avoir visionné la petite featurette avec André Hunebelle que le comique involontaire ne m'a été confirmé. Le réalisateur est à cette époque un sexagénaire sympathique mais visiblement plus à l'aise dans les scènes dialoguées que dans l'action qu'il déclare pourtant affectionner.

Ce manque de savoir-faire dans les scènes d'actions, bourrées de faux raccords, de mannequins en mousse, d'objets en balsa pré-cassées et autres joyeusetés est un enchantement permanent. Mention spéciale à Kerwin Mathews, incarnant l'agent secret, aussi ringard dans ses techniques de séduction que peu à l'aise dans les combats, notamment dans cette façon d'être perpétuellement à contre-temps. Le montage, laissant souvent un peu trop d'images avant ou après l'action proprement dite, laisse souvent voir le démarrage du geste dans chaque plan. Faux rythme dont se sont visiblement inspirés Dujardin et Hazanavicius pour leur version d'OSS 117.
Les incohérences ne se comptent plus (tout le monde parle français, même les thailandais entre eux, faut pas se compliquer les choses, hein), la gestion du temps et de l'espace fait parfois celle de 24 heures pour un modèle de rigueur. Dans le lot j'ai particulièrement apprécié l'assistant thaïlandais dont l'accent voulu "local" eût mieux convenu à David Niven, et les gadgets à la pointe la technologie comme l'encyclopédie-alarme ou la machine à détecter les mensonges / de torture / oscilloscope de 3 mètres sur 2 (mais "à la pointe de la technologie", nous assure le héros visiblement adminratif).
Les acteurs, assez peu connus, le sont restés, à part bien sûr Robert Hossein qui joue toujours avec le même 1er degré un méchant gourou bien peu terrifiant.

La décontraction générale permet de faire passer tout cela dans la bonne humeur. Je lui accorde donc sans sourciller 7,5 / 10, une "trop" bonne note donc.

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Kevin95
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Re: Notez les films du mois - août 2008

Message par Kevin95 »

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OSS 117 se déchaîne (André Hunebelle, 1963)

Premier film de l'agent secret (aujourd’hui) connu de tous et (à jamais) culte, qui étonne par le fait qu'il est loin de l'imagerie que l'on se fait de OSS 117.
Le film est moins inspiré des aventures de James Bond que ceux de Lemmy Caution par conséquent point de cinémascope, point de couleurs chaudes (normal il est en noir et blanc), point de paysages exotiques (seulement la Corse... on a vu mieux) ni de bad-guys charismatique ou de "pépés" à gogo... et c'est bien dommage. Car l'ensemble est un tantinet mou du genou et se n'est pas le banal Kerwin Mathews qui va relever le niveau.
Mais bon, l'histoire est plaisante à suivre et quelques seconds rôles géniaux (alors que les acteurs principaux sont d'un mauvais...)
En fait, seul le score de Michel Magne est pop et exotique !
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Kevin95
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Re: Notez les films du mois - août 2008

Message par Kevin95 »

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Banco à Bangkok pour OSS 117 (André Hunebelle, 1964)

Ahhhh, là au moins ça se bouge un peu, ça c'est le OSS 117 que je veux voir ! Pop, exotique, barré, kitch, coloré etc...
Même s'il y a toujours le fade Kerwin Mathews dans le rôle de l'agent, on a le droit à un Robert Hossein qui joue un méchant de la mort qui tue (d'ailleurs Lucas lui piqué son costume pour Dark Vador), une Dominique Wilms avec choucroute et une Pier Angeli monolithique.
Si on regrettera un final qui pars en vrille scénaristiquement, on se délecte des décors carton-pâte et de ces clichés sur la Thaïlande.
A noter que Hunebelle s'autorise un point de vue politique (c'est rare) en faisant un parallèle entre la force maléfique du film et le communisme chinois de l'époque (en gros, les cocos sont méchants).
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Re: Notez les films du mois - août 2008

Message par Kevin95 »

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Furia à Bahia pour OSS 117 (André Hunebelle, 1965)

That's what i like !
C'est fun, coloré, jouissif, entrainant... Enfin un acteur (certes mauvais mais) charismatique dans le rôle d'OSS 117, qui se trouve entouré de superbes créatures (toutes garces sauf la brave Mylène Demongeot) dans un décors paradisiaque et carton-pâte (donc de rêve) du Brésil façon Orfeu Negro et face à des méchants moins kitchs que dans le précédent opus (Robert Hossein est le top des bad guys ringards).
Hunebelle récupère une partie du casting (Mylène Demongeot et Raymond Pellegrin) de Fantômas tourné l'année précédente et semble très inspiré (c'est rare) par ses acteurs et l'Amérique du Sud. Celui-ci continue toutefois à fustiger le communisme d'époque car après l'armée chinoise, ici, ce sont les guerriero américains auquel ressemble la force maléfique du film.
Et que dire du score enivrant de Michel Magne...
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Kevin95
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Re: Notez les films du mois - août 2008

Message par Kevin95 »

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Pas de roses pour O.S.S. 117 (André Hunebelle, Renzo Cerrato et Jean-Pierre Desagnat, 1968)

Alors là... on atteint l'un des sommets du ridicule involontaire.

André Hunebelle, encore vivant, revient derrière la caméra (malheureusement) aidé par un assistant italien (pour les courses poursuites) et français (le bien nommé Jean-Pierre Desagnat) et nous fait LE pire opus de la saga.
Faute d'avoir Frederick Stafford dans le rôle titre, les producteurs insistent pour épuiser le filon et donc vont prendre un autre acteur et pondre une histoire bien naze où l'agent secret de fait refaire le visage (ben voyons !) pour infiltrer un réseau de gangster mené par Curd Jürgens composé des pires criminels de l'histoire.
On se fend la poire en voyant Hitler jouer du violoncelle, on s'énerve en regardant l'acteur principal (John Gavin) véritable tronche à baffes et finalement on se repose le cerveau devant le métrage.
Sympa donc, aidé par un très bon score de Piero Piccioni, qui semble faire son "truc" sans se soucié une seconde du métrage pour lequel il travail (et il a bien raison le bougre).
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Re: André Hunebelle

Message par Alligator »

Le Capitan (André Hunebelle, 1960) :

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_______________

Ce n'est pas sans nostalgie que je me suis repenché sur ce vieux film de cape et d'épées. C'est même forcément en très grande partie nourri de ce désir un peu régressif de retrouver par le biais des images et des voix une part de mon enfance cinéphagique que j'avais acheté ce dvd (édition Atlas, n°1, à pas cher). Et c'est encore essentiellement sur cette simple donnée chargée d'émotions et d'affects venus du fin fonds de ma mémoire que s'est forgé le petit plaisir de revoir ce film.

Car enfin, il ne faut pas se leurrer, la qualité cinématographique du film n'est pas aisée à mettre en lumière.
Le scénario pas bien compliqué est filmé d'une manière la plupart du temps très conventionnelle, pépère. Quelques plans mettent bien en valeur le travail physique de Jean Marais qui exécute le plus gros de ses cascades. Les séquences de l'escalade du château, sous l'oeil d'un Bourvil inquiet et sous les réverbérations d'un beau lac bleu sont les plus impressionnantes. Le reste est dévolu à des bavardages plus ou moins barbants, à un ou deux numéros musicaux de Bourvil assez charmants mais qui paraissent ajoutés au récit d'une manière trop artificielle, et puis également à quelques combats à l'épée mous du genou (20 ans auparavant les films de Curtiz étaient 100 fois plus bandants). Bref, pas de quoi pavoiser, ni de rougir de honte. Il s'agit d'un cinéma de cape et d'épées des années 50, plein de couleurs, aux décors majestueusement agencés et historiquement à peu près fidèles à l'époque décrite, un cinéma consciencieux populaire doté d'une franchouille d'un autre temps. Je ne suis pas sûr qu'un Bourvil aujourd'hui pourrait clamer qu'il ne veut pas "se casser un abati" sans laisser le spectateur dans un marécage d'incompréhension.

J'ai apprécié la tenue des deux comédiens principaux, Jean Marais et Bourvil. Ce dernier se contente de jouer le Bourvil des cafés concerts qui ont fait sa fortune (la bonne) mais Jean Marais apporte une touche d'émotion et de justesse que j'avais complètement oubliée.

Dommage que l'édition dvd soit aussi merdique : couleurs passées, ternes, une fluidité erratique avec des saccades accentuées par l'intraitabilité de l'écran LCD. Je crois avoir perçu des entrelacements (je ne sais si c'est le terme adéquat, m'enfin vous savez ces hachures qu'on perçoit mieux à l'arrêt).

Quoiqu'il en soit, j'ai pris un pied terrible à retrouver ces fameuses faces, ces trognes du cinéma français, que l'on connait, mais sur lesquelles on est infoutu d'accoler un nom, ou alors au prix d'un combat atroce contre le foutoir de la mémoire. Florilège
Dernière modification par Alligator le 23 mars 09, 11:28, modifié 1 fois.
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Phnom&Penh
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Re: André Hunebelle

Message par Phnom&Penh »

Alligator a écrit : que j'avais acheté ce dvd (édition Atlas, n°1, à pas cher).

Dommage que l'édition dvd soit aussi merdique : couleurs passées, ternes, une fluidité erratique avec des saccades accentuées par l'intraitabilité de l'écran LCD. Je crois avoir perçu des entrelacements (je ne sais si c'est le terme adéquat, m'enfin vous savez ces hachures qu'on perçoit mieux à l'arrêt).
Comme Le Bossu, Le Capitan a souffert des multiples rediffusions et des copies médiocres. Pathé a très bien restauré les deux, et, pour les amateurs, cela vaut vraiment la peine de prendre plutôt cette version:
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Il est nettement plus cher, mais cela n'a tout simplement plus rien à voir :wink:
"pour cet enfant devenu grand, le cinéma et la femme sont restés deux notions absolument inséparables", Chris Marker

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Alligator
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Re: André Hunebelle (1896-1985)

Message par Alligator »

Difficile de choisir quel topic pour Fantômas tant l'emprise de Louis de Funès est d'une puissance considérable. Alors je bisse avec celui-ci:
Louis de Funès et le Fantômas de 1964.

Louis de Funès et celui de 1965
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Message par nobody smith »

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Je ne l’avais pas revu depuis que j’étais gamin. Entretemps, j’ai appris que fantomas c’était au départ un terrifiant personnage de roman. À le revoir avec cette idée en tête, je comprend un peu mieux pourquoi certains ne manquent pas une occasion de railler cette adaptation. Parce que bon, dans la vision d’André hunebelle, fantomas apparaît globalement comme un truand à tendance gros blagueur. On lui met sur le dos assassinat, crash d’avion et déraillement de train mais dans les actes on le voit surtout signer des chèques à l’encre sympathique, déboulonner les roues des voitures de flic et taper sur les doigts de ceux qui l’enquiquinent. C’est pas vraiment ce qu’on imagine de la part du génie du crime. N’empêche que le style rocambolesque des aventures fait son petit effet (j’adore le premier combat de Jean Marais où on voit clairement qu’aucun de ses coups n’atteint les assaillants :lol: ) avec son côté décomplexé bien géré (je craignais que le cabotinage de Funès soit plus envahissant) et généreux (excellent climax où la production monopolise tous types de véhicules motorisés à sa disposition). Tout divertissement honnête que se soit, ça ne me motive quand même pas assez pour que je me repenche sur les deux autres opus.

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Bon ben effectivement ça n’a pas été une inutile perte de temps que cette redécouverte (j’ai été surpris cela dit de voir que j’en gardais des souvenirs plus précis que le premier). Fantomas se déchaîne se montre aussi réussi, si ce n’est plus, que le premier opus. Avec cette suite, Hunebelle va faire aboutir la vision qu’il a élaboré précédemment. Si certains aspects scénaristiques se montrent passionnants (les jeux de masques atteignent ici un certain degré de complexité logistique), cette suite a surtout le mérite d’assumer plus que jamais son principe de pastiche de James Bond. Le résultat est d’une dynamique humoristique des plus appréciables bien aidé par le numéro de Louis de Funès. Suite très attachante en somme.

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S'il m’a laissé une impression moins mitigé que ce que j’attendais, c’est le moins bon de la série pour moi. J’ai senti Hunebelle assez fatigué tant sur le fond (la partie de chasse est interminable) que sur la forme (ralenties fumeux, incrustrations usées jusqu’à la moelle). Ajouté à quelques séquences plombantes (le lit télécommandé avec lequel Fantomas retrouve son côté blagueur alors qu’il apparaissait enfin comme un méchant un minimum convaincant), je n’ai pas été globalement convaincu. J’ai quand même passé un bon moment principalement grâce à Louis de Funès mais aussi par l’orientation comédie noire teinté de l’inimitable flegme britannique.
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Grimmy
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Re: Notez les films naphtalinés - août 2009

Message par Grimmy »

nobody smith a écrit :Image

Bon ben effectivement ça n’a pas été une inutile perte de temps que cette redécouverte . Le résultat est d’une dynamique humoristique des plus appréciables bien aidé par le numéro de Louis de Funès. Suite très attachante en somme.
Ah, tu vois !! :wink: Et le 3e est un petit bonheur. C'est le meilleur.
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Re: Notez les films naphtalinés - août 2009

Message par hellrick »

nobody smith a écrit :
hellrick a écrit :Image
De loin le meilleur de la série et un Fufu qui a fort agréablement vieilli et qui possède beaucoup de charme avec quelques scènes impayables.
4,5/6
Perso, si il m’a laissé une impression moins mitigé que ce que j’attendais, .
Tu me donnes envie de revoir les autres...je n'ai revu que ce troisième car c'est celui dont j'avais le meilleur souvenir, je me suis bien amusé en dépit de ses défauts (la partie de chasse en effet est pelante), j'adore chaque fois que fufu trouve un "fantôme"...je vais p'tet me refaire les deux précédents... :wink:
Critiques ciné bis http://bis.cinemaland.net et asiatiques http://asia.cinemaland.net

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