Commentaires à propos de votre film du mois
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Mars 2024
TOP DECOUVERTES :
Los Tarantos (Rovira-Beleta, 1963)
Les deux mémoires (Semprun, 1972)
Les Lèvres rouges (Kumel, 1971)
El amor de Andrea (Martín Cuenca, Espagne 2023)
Sobre todo de noche (Iriarte, Espagne 2023)
TOP REVISIONS :
Les Nuits de la pleine lune (Rohmer, 1984)
Frenzy (Hitchcock, 1972)
LA DECEPTION DU MOIS :
La salle des profs (Çatak, 2024)
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Les Lèvres rouges (Kumel, 1971)
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Bilan de mars. 46 films vus dont 38 découvertes, et en tête un petit bijou que j'ai mis du temps à voir par peur d'être déçu (alors que pas du tout).
1. FILM DU MOIS : La Sirène du Mississipi (François Truffaut - 1969)
Une intrigue policière qui cache un magnifique film d'amour porté par deux comédiens au sommet de leur art.
2. La Zone d'intérêt The Zone of interest (Jonathan Glazer - 2024)
Un film froid, terrible, pesant, avec un travail sur le son extraodinaire.
3. La Salle des profs Das Lehrerzimmer (İlker Çatak - 2024)
4. Aux cœurs des ténèbres : l'apocalypse d'un metteur en scène Hearts of darkness : a filmmaker's apocalypse (Fax Bahr & George Hickenlooper - 1992)
5. L'Histoire d'Adèle H. (François Truffaut - 1975)
Et aussi, par ordre alphabétique :
American Fiction (Cord Jefferson - 2024)
L'Argent de poche (François Truffaut - 1976)
Conann (Bertrand Mandico - 2023)
Ferrari (Michael Mann - 2024)
Rendez-vous à Kiruna (Anna Novion - 2013)
Sans jamais nous connaître All of us strangers (Andrew Haigh - 2024)
Le Verdict The Verdict (Sidney Lumet - 1983)
Viol en première page Sbatti il mostro in prima pagina (Marco Bellocchio - 1973)
LA RÉVISION DU MOIS : Dracula 2001 Dracula 2000 (Patrick Lussier - 2001)
Un Dracula à la sauce MTV des années 2000, déjà ringard à l'époque et quasiment irregardable aujourd'hui, si ce n'est pour son twist complètement idiot.
LA PURGE DU MOIS : Chien et Chat (Reem Kherici - 2024)
Un truc rempli de CGI bien moches qui pourrait être destiné aux tout-petits si il n'était pas si vulgaire.
1. FILM DU MOIS : La Sirène du Mississipi (François Truffaut - 1969)
Une intrigue policière qui cache un magnifique film d'amour porté par deux comédiens au sommet de leur art.
2. La Zone d'intérêt The Zone of interest (Jonathan Glazer - 2024)
Un film froid, terrible, pesant, avec un travail sur le son extraodinaire.
3. La Salle des profs Das Lehrerzimmer (İlker Çatak - 2024)
4. Aux cœurs des ténèbres : l'apocalypse d'un metteur en scène Hearts of darkness : a filmmaker's apocalypse (Fax Bahr & George Hickenlooper - 1992)
5. L'Histoire d'Adèle H. (François Truffaut - 1975)
Et aussi, par ordre alphabétique :
American Fiction (Cord Jefferson - 2024)
L'Argent de poche (François Truffaut - 1976)
Conann (Bertrand Mandico - 2023)
Ferrari (Michael Mann - 2024)
Rendez-vous à Kiruna (Anna Novion - 2013)
Sans jamais nous connaître All of us strangers (Andrew Haigh - 2024)
Le Verdict The Verdict (Sidney Lumet - 1983)
Viol en première page Sbatti il mostro in prima pagina (Marco Bellocchio - 1973)
LA RÉVISION DU MOIS : Dracula 2001 Dracula 2000 (Patrick Lussier - 2001)
Un Dracula à la sauce MTV des années 2000, déjà ringard à l'époque et quasiment irregardable aujourd'hui, si ce n'est pour son twist complètement idiot.
LA PURGE DU MOIS : Chien et Chat (Reem Kherici - 2024)
Un truc rempli de CGI bien moches qui pourrait être destiné aux tout-petits si il n'était pas si vulgaire.
- Alexandre Angel
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Mon top découvertes de mars :
1. Pouic Pouic - Jean Girault (1963)
2. Prêtres interdits - Denys de La Patellière (1973)
3. Cadavres à la pelle - John Landis (2010)
4. Miami blues - George Armitage (1990)
5. L'affaire Chelsea Deardon - Ivan Reitman (1986)
1. Pouic Pouic - Jean Girault (1963)
2. Prêtres interdits - Denys de La Patellière (1973)
3. Cadavres à la pelle - John Landis (2010)
4. Miami blues - George Armitage (1990)
5. L'affaire Chelsea Deardon - Ivan Reitman (1986)
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Alors, même avis qu'il y a (presque) 20 ans? comme le temps passe..
vic a écrit : ↑25 janv. 05, 15:49 Il Cartaio (Dario Argento, 2004) : bravo et merci à Dario Argento de ne pas désarmer et de continuer de réaliser des films exitants et improbables. Ici, un cyber-giallo efficace et ludique qui démarre pied au planché et ne laisse pas retomber la pression ni le suspense jusqu'à la fin. Stefania Rocca et Liam Cunningham sont excellents. La belle musique de Claudio Simonetti vient renforcer la tension constante. La mise en scène est certe moins flamboyante qu'autrefois, moins baroque mais on sent toujours le plaisir de filmer chez Argento et son gout pour les dispositfs compliqués et pervers.
(Merci à mannhunter pour le dvd. )
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Un peu oui, le film est très sympathique, aucun ennui et les acteurs sont réellemens excellents.mannhunter a écrit : ↑9 avr. 24, 11:35Alors, même avis qu'il y a (presque) 20 ans? comme le temps passe..
vic a écrit : ↑25 janv. 05, 15:49 Il Cartaio (Dario Argento, 2004) : bravo et merci à Dario Argento de ne pas désarmer et de continuer de réaliser des films exitants et improbables. Ici, un cyber-giallo efficace et ludique qui démarre pied au planché et ne laisse pas retomber la pression ni le suspense jusqu'à la fin. Stefania Rocca et Liam Cunningham sont excellents. La belle musique de Claudio Simonetti vient renforcer la tension constante. La mise en scène est certe moins flamboyante qu'autrefois, moins baroque mais on sent toujours le plaisir de filmer chez Argento et son gout pour les dispositfs compliqués et pervers.
(Merci à mannhunter pour le dvd. )
Unité Ogami Ittô
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Déjà un très solide candidat pour le film du mois. Sean Connery est impressionnant et la mise en scène de Sidney Lumet est exceptionnelle.
- Ender
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Pareil : celui-ci m'attend justement ces prochains jours (j'accompagne de découvertes la lecture de son livre d'entretiens avec Murielle Joudet). Je te recommande chaudement ce "téléfilm" (trouvable sur archive.org, entre autres), aussi abrasif que le reste de sa filmographie mais qui ne me procure pas l'effet de glaciation que j'ai souvent devant (ce qui me la rend fascinante autant qu'elle me tient malgré tout à une certaine distance, peut-être voulue mais par moments subie). C'est d'une grande violence sentimentale, mais avec une simplicité, une franchise, peut-être induites par le caractère direct et minimal de l'argument, de l'intrigue. Le genre de faux petit film fascinant dans les détails, fait pour être ré-éprouvé.
Romance m'a bcp intéressé récemment, malgré des réserves. J'aime assez Anatomie de l'enfer dans ceux qui divisent - et énormément Sex is comedy (d'une réflexivité paillarde idéale pour la cinéaste).
EDIT : J'ajouterais que sur un thème voisin (ça a dû mettre la puce à l'oreille à Saïd Ben Saïd), c'est bien plus réussi à mon sens que L'été dernier.
"Personne ici ne prend MJ ou GTO par exemple pour des spectateurs de blockbusters moyennement cultivés." Strum
- Ender
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
MJ a écrit : ↑14 avr. 24, 11:53 Pareil : celui-ci m'attend justement ces prochains jours (j'accompagne de découvertes la lecture de son livre d'entretiens avec Murielle Joudet). Je te recommande chaudement ce "téléfilm" (trouvable sur archive.org, entre autres), aussi abrasif que le reste de sa filmographie mais qui ne me procure pas l'effet de glaciation que j'ai souvent devant (ce qui me la rend fascinante autant qu'elle me tient malgré tout à une certaine distance, peut-être voulue mais par moments subie). C'est d'une grande violence sentimentale, mais avec une simplicité, une franchise, peut-être induites par le caractère direct et minimal de l'argument, de l'intrigue. Le genre de faux petit film fascinant dans les détails, fait pour être ré-éprouvé.
Romance m'a bcp intéressé récemment, malgré des réserves. J'aime assez Anatomie de l'enfer dans ceux qui divisent - et énormément Sex is comedy (d'une réflexivité paillarde idéale pour la cinéaste).
EDIT : J'ajouterais que sur un thème voisin (ça a dû mettre la puce à l'oreille à Saïd Ben Saïd), c'est bien plus réussi à mon sens que L'été dernier.
Sex is Comedy est à À ma sœur plus ou moins ce qu'Au travers des oliviers est à Et la vie continue, le meta-remake d'une séquence.
D'après ce que tu dis de ton rapport à son cinéma, je pronostique que tu aimeras À ma sœur. Aussi, j'avoue, parce que je ne vois pas comment il est possible de ne pas aimer ce film (et pourtant dieu sait que...)
Le ton y est monstrueusement juste, pour ma part ici Breillat touche et électrise le mieux le nerf qu'elle vise à chaque fois. Trouver du vrai au-delà ou au-dessous du naturel, contre le naturel (tout contre) est une des grandes affaires du cinéma français, et au moins cette fois-ci, elle a tenu la clé dans ses mains et passé la porte qui mène à la vérité toute nue, comme l'héroïne de Barbe Bleue (mieux que dans sa quand même jolie adaptation du conte, en 2009).
Une des grandes beautés d'A ma sœur est de réussir à être fondamentalement antinaturaliste en dépit des signes extérieurs. Ces signes, ce sont la trivialité du décor, des situations ; et la famille bourgeoise en vacances ; les longues prises... ces surfaces planes sont creusées pour communiquer avec un monde secret, le conte de fées, le merveilleux. Tout y renvoie : comptines macabres que se chantonne la protagoniste, bague volée, ce dialogue entre sœurs qui marchent dans une pauvre forêt : "j'aime les forêts, elles ouvrent des possibilités infinies, c'est comme entrer dans Brocéliande - T'es pas con toi ?" (je cite très à peu près). Et ce premier amant au goût de sucre frelaté d'amourette de vacances avec son renifleur lamentable, mais aussi de sel du vampire, qui s'introduit dans la chambre virginale. La fin assez mal-aimée du film s'éclaire parfaitement à la lumière du merveilleux, c'est la conclusion idéale.
Un film de vraies jeunes filles donc (Une vraie jeune fille, je vais attendre le blu ray LCQF pour le découvrir dans une belle copie, grande attente !). Elles gèrent avec bien plus de bah naturel l'autre stratégie anti-naturelle de Breillat, les dialogues très littéraires, que les personnages assez théoriques de Romance. Film que j'aime par ailleurs. Je te rejoins sur le froid qu'il jette celui-là, plus palpable que dans The Thing. L'intime et la distance sont les aimants de son cinéma.
Autre trait anti-naturel : l'humour noir, ce goût de glisser un plan ou une action qui résume et caricature l'idée d'un personnage au beau milieu d'une séquence sinon réaliste. Une sorte de frontalité en excès sur la franchise déjà générale, une parodie de didactisme (pour quand tu verras le film, je pense par exemple à l'assiette que se sert la petite sœur). Dans A ma sœur Breillat réussit cette grossièreté très subtilement et judicieusement.
Ces quelques notes bordéliques ne font que gratter la surface. Je suis curieux d'avoir ton retour quand tu l'auras vu. Et de regarder Brève Traversée asap.
- MJ
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
C'est aussi ce qui me pose souvent question devant son cinéma, l'impression d'un grotesque semi- ou trois-quart-conscient - et donc un peu pratiqué à ses propres dépends malgré tout (une autre forme de masochisme, peut-être?). J'apprécie dès lors qd elle assume franchement le camp, avec lequel elle flirte (ou fait plus que flirter) si fréquemment... ce qui n'est pas vraiment le registre du film qui lançait cette conversation, même si on y retrouve son plaisir du mauvais goût ordinaire (notamment devant une scène de prestidigitation dont la mocheté kitsch prend une autre résonnance qd les mots prononcés avec mépris devant acquièrent eux-mêmes une dimension douteuse a-posteriori, enfin tu verras!). A quel point est-elle "in on the joke" ? C'est peut-être pas si mal qu'elle n'y soit que d'un pied, même si ça déséquilibre...
Je devrais voir A ma soeur! ce soir, des fois que ça clarifie un peu ce point pour moi!
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- Alibabass
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
La scène de l'autoroute dans À ma sœur est phénoménal en terme d'espace, de temps, de rupture narrative. Une claque. Ender, tu me donnes envie de le revoir là
- Ender
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Y a moyen, le film comporte pas mal de drôlerie grinçante.
Rah oui. Il y a pas mal de Hitchcock latent dans son cinéma, contenu dans un écosystème plus français, alors voir cette fibre s'épanouir en mode majeur dans une séquence de suspense, une pure abstraction de montage, d'espace, est impressionnant. Steven "Duel" Spielberg a pas fait mieux. Et évidemment la façon dont la fin vient nous cueillir à rebours ensuite.
Breillat aime et sait indéniablement filmer les bagnoles, il y a d'excellentes scènes avec la décapotable du lover plus tôt dans le film.