Commissaire Juve a écrit :Eh bien, dans St. Ives, l'intérieur d'Abner Procane (interprété par John Houseman) ne fait pas exception. On se croirait dans un épisode de Columbo. Le seul truc de bon goût dans son entourage, c'est... Jacqueline Bisset.
Et son écran de cinéma !
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
Il est d'ailleurs amusant de penser qu'on a aussi un épisode de Columbo avec une dame qui pratique le "home theater". Si ça se trouve, le décors a été utilisé deux fois !
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
De manière générale, tout le film de Thompson respire le tube cathodique de l'époque (hormis peut-être la séquence du drive-in), de la musique de Schifrin aux personnages secondaires en passant par les transitions via des plans d'immeubles (je ne me rappelle plus si en plus il y avait des zooms avant). En découvrant le film, je me suis même demandé si la Warner n'avait pas en tête d'en faire une déclinaison télé déjà prête clé en main.
Ceci dit, ça n'enlève rien aux qualités du film (très attachant au final).
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
Etant dans une petite phase Cannon suite à la disparition Menahem Golan j'ai tenté Le justicier de minuit, et bof.
Attention, je ne m'attendais pas à un bon film, mais j'espérais plus de mauvais goût, plus de nawak généralisé, plus de plaisir coupable, et je ne sais pas ce que ça dit sur moi car on parle quand même d'un film où un adepte du vagin artificiel traque ses proies nu comme un ver. Mais entre les polars italiens (antérieurs) plus réacs et les Category III hong kongais (pour le coup postérieurs) infiniment plus trash, il faut croire que je suis devenu blasé et la mise en scène impersonnelle de Jack Lee Thompson n'a pas aidé, tout comme le jeu à peu près fonctionnel de Bronson, que j'aime d'habitude beaucoup (quel dommage que sa performance dans Indian runner soit passée inaperçue) mais qui là fait franchement usé malgré le lifting qu'il aurait subi avant le tournage.
Pas bien palpitant, pas bien trash, Le justicier de minuit me parait quand même assez symptomatique de cette capacité de la Cannon à injecter de l'exploitation attitude dans des projets dits "du milieu". Il faudra quand même que je me tente Un justicier dans la ville 3...
Ah, Le Justicier de Minuit, un vrai petit plaisir coupable pour moi par contre !
Faudrait que je le revois d'ailleurs, ça fait un petit moment que je l'ai pas revu
Il y a aussi L'homme au masque de cire / House of Wax (1953) mais il doit avoir un petit rôle. Sinon j'avais commencé Cosa Nostra il y a quelques temps mais le doublage italien m'a tenu à distance, je n'ai pas accroché.
