Pique-nique à Hanging Rock (Peter Weir - 1975)
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Comme je l'ai dit plus haut, j'ai aussi trouvé Le Cercle des poètes disparus fort démago... Tu reconnaîtras peut-être, Ouf, que ce n'est pas incompatible, de soulager le mal-être de certains ados et d'être un poil démago ? Et que tu ne lui accorderais peut-être plus aujourd'hui le même poids que dans tes jeunes années.
Et, sinon, à part faire le mariole, tu l'as regardé, Pique-Nique à Hanging Rock ?
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Re: L'âge d'or de Peter Weir
J'ai déjà entendu cela quelque partOuf Je Trachéotomise a écrit :LE CERCLE DES POETES DISPARUS le traiter d'oeuvre d'une débilité totale me paraît un peu élitiste.
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je ne fais pas le mariole, j'essaie de t'instruire. Nuance. Et je n'ai toujours pas vu ce "Picnic" de mes 2.Susie Derkins a écrit :Comme je l'ai dit plus haut, j'ai aussi trouvé Le Cercle des poètes disparus fort démago... Tu reconnaîtras peut-être, Ouf, que ce n'est pas incompatible, de soulager le mal-être de certains ados et d'être un poil démago ? Et que tu ne lui accorderais peut-être plus aujourd'hui le même poids que dans tes jeunes années.
Et, sinon, à part faire le mariole, tu l'as regardé, Pique-Nique à Hanging Rock ?
Je ne vois pas où.Kurwenal a écrit :J'ai déjà entendu cela quelque part
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revu cet après-midi...un beau film,à l'atmosphère trouble et vénéneuse,qui annonce par certains aspects "virgin suicides".
le casting,la photo et la bande-son sont très réussies,c'est un des meilleurs films de Peter Weir,et l'une des plus belles réussites du Fantastique australien,à côté des géniaux "next of kin" et "long week end".
le casting,la photo et la bande-son sont très réussies,c'est un des meilleurs films de Peter Weir,et l'une des plus belles réussites du Fantastique australien,à côté des géniaux "next of kin" et "long week end".
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Re: Pique-nique à Hanging Rock (Peter Weir, 1975)
Petite déception par rapport à mes attentes.
Il y a de très belles choses : la tension montante dans l'évasion des jeunes filles vers les hauteurs, et surtout la fascination de Michael Fitzhubert. Dès que Weir s'évade dans une contemplation subtile et mystérieuse, la respiration du film est très intense.
Cependant, j'ai été beaucoup moins convaincu par la progression dramatique dans son ensemble...caractérisation des personnages, scènes d'hystérie, jusqu'à une sombre conclusion. Comme si dans cette dénonciation d'un environnement destructeur (le leitmotiv du destin de Sara), Weir ne se détachait pas d'une certaine pesanteur un peu laborieuse, en contradiction avec son sujet.
Et si l'esthétique est par moments remarquable, elle m'a parfois semblé gratuite, inégale dans les choix de mise en scène. L'aspect édénique et immaculé des paysages est trop surligné et n'évite pas la lassitude d'une beauté fanée. Le choix de la flûte de pan de Zamfir n'est pas non plus très heureux tant au bout du compte, le discours musical devient prévisible et morose.
Au final, je reste assez perplexe, à la fois séduit et détaché. Pique-nique à Hanging Rock ne parvient pas, à mon goût, à tenir ses promesses dans la durée.
Il y a de très belles choses : la tension montante dans l'évasion des jeunes filles vers les hauteurs, et surtout la fascination de Michael Fitzhubert. Dès que Weir s'évade dans une contemplation subtile et mystérieuse, la respiration du film est très intense.
Cependant, j'ai été beaucoup moins convaincu par la progression dramatique dans son ensemble...caractérisation des personnages, scènes d'hystérie, jusqu'à une sombre conclusion. Comme si dans cette dénonciation d'un environnement destructeur (le leitmotiv du destin de Sara), Weir ne se détachait pas d'une certaine pesanteur un peu laborieuse, en contradiction avec son sujet.
Et si l'esthétique est par moments remarquable, elle m'a parfois semblé gratuite, inégale dans les choix de mise en scène. L'aspect édénique et immaculé des paysages est trop surligné et n'évite pas la lassitude d'une beauté fanée. Le choix de la flûte de pan de Zamfir n'est pas non plus très heureux tant au bout du compte, le discours musical devient prévisible et morose.
Au final, je reste assez perplexe, à la fois séduit et détaché. Pique-nique à Hanging Rock ne parvient pas, à mon goût, à tenir ses promesses dans la durée.
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Re: Pique-nique à Hanging Rock (Peter Weir, 1975)
C'est le premier film de Peter Weir que j'avais vu et j'avais été (et le suis toujours) impressionné.
C'est une oeuvre qui me paraît densément singulière, avec un ton particulier, unique, à la fois explosif et discret, à l'image de la carrière de ce grand cinéaste.
Et puis l'ensemble est parcouru par une vraie volonté de bousculer les conventions scénaristiques par une mise en scène d'une solide efficacité, entre raffinement et pointes de lyrisme.
Une réussite.
P.S. : le topic devrait être déplacé en naphtaliné !
C'est une oeuvre qui me paraît densément singulière, avec un ton particulier, unique, à la fois explosif et discret, à l'image de la carrière de ce grand cinéaste.
Et puis l'ensemble est parcouru par une vraie volonté de bousculer les conventions scénaristiques par une mise en scène d'une solide efficacité, entre raffinement et pointes de lyrisme.
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Re: Pique-nique à Hanging Rock (Peter Weir, 1975)
Grand film peut-être le meilleur de son auteur, une poésie de tout les instants, une langueur érotisante troublante, une fascination pour les rites.
Ce film m'a beaucoup fait penser à Walkabout de Nicolas Roeg, il semblerait que l'on y retrouve une contemplation similaire. Me reste à voir le Plombier du même auteur.
Ce film m'a beaucoup fait penser à Walkabout de Nicolas Roeg, il semblerait que l'on y retrouve une contemplation similaire. Me reste à voir le Plombier du même auteur.
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Re: Pique-nique à Hanging Rock (Peter Weir, 1975)
La flûte de pan omniprésente a un sacré côté James Last qui m'a beaucoup surpris
Plus sérieusement une musique d'un goût qui ne permet sans doute pas de passer l'épreuve du temps.
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Re: Notez les films naphtalinés - août 2009
Pique-nique à Hanging Rock de Peter Weir (1975)
Absolument hypnotisé par la première partie du film, de l'expédition pour le pique-nique à la disparition mystérieuse des jeunes filles et l'institutrice. Ambiance onirique (et superbe photo diaphane) entre Kubrick et le renoir de "Une Partie de campagne", Weir capte les premiers émois (parfois un peu trouble) de ces adolescentes avec délicatesse tout en conférant une atmosphère unique ) son récit, porté par le somptueux site naturel de Hanging Rock. Par contre nettement moins convaincu pat la seconde partie, un peu ennuyeuse malgré d'incroyable fulgurances visuelle où Weir s'applique volontairement à montrer l'envers de la magie du début, entre la directrice détestable, les tourments de la jeune Mary, la pression du monde extérieur face au évènements... On perd pas mal en magie et en mystère pour un dure rtour à la réalité, notamment la conclusion dramatique avec
Absolument hypnotisé par la première partie du film, de l'expédition pour le pique-nique à la disparition mystérieuse des jeunes filles et l'institutrice. Ambiance onirique (et superbe photo diaphane) entre Kubrick et le renoir de "Une Partie de campagne", Weir capte les premiers émois (parfois un peu trouble) de ces adolescentes avec délicatesse tout en conférant une atmosphère unique ) son récit, porté par le somptueux site naturel de Hanging Rock. Par contre nettement moins convaincu pat la seconde partie, un peu ennuyeuse malgré d'incroyable fulgurances visuelle où Weir s'applique volontairement à montrer l'envers de la magie du début, entre la directrice détestable, les tourments de la jeune Mary, la pression du monde extérieur face au évènements... On perd pas mal en magie et en mystère pour un dure rtour à la réalité, notamment la conclusion dramatique avec
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