Notez les films naphtalinés d'Août
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
-
- Décorateur
- Messages : 3793
- Inscription : 13 avr. 03, 03:00
- Localisation : De mon canapé.
Notez les films naphtalinés d'Août
Eh oui ! fidèle au poste, pour ouvrir en chaque début de mois, le taupique qui vous permet de vous titiller le neurone sur le cinéma de la jeunesse de papy Jeremy Fox !
Entre plage et sorties entre amis, n'hésitez pas à venir vous friter (à des arguments siouplait) sur les mérites comparés ou non de "l'homme au pistolet d'argent qui marchait dans les brumes de la Sierra des ninjas de jardin".
Chers Juilletistes, maintenant que les Aoûtiens vous laissent la place, la séance est ouverte !
Entre plage et sorties entre amis, n'hésitez pas à venir vous friter (à des arguments siouplait) sur les mérites comparés ou non de "l'homme au pistolet d'argent qui marchait dans les brumes de la Sierra des ninjas de jardin".
Chers Juilletistes, maintenant que les Aoûtiens vous laissent la place, la séance est ouverte !
-
- Producteur
- Messages : 8897
- Inscription : 13 mai 03, 19:59
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99651
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
-
- Monteur
- Messages : 4876
- Inscription : 22 avr. 03, 14:12
- Localisation : Francilien
-
- Producteur
- Messages : 8897
- Inscription : 13 mai 03, 19:59
Je suis choqué !Jeremy Fox a écrit : Enregistré depuis 3 ou 4 ans et toujours pas vu
Je suis pas convaincus, mais je crois que tu aimes beaucoup Vidor, me trompes-je ?
- Errm. Do you want to put another meeting in?
- Any point?
- May as well. Errm. And then when nothing comes in, just phone you up and cancel it.
- Any point?
- May as well. Errm. And then when nothing comes in, just phone you up and cancel it.
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99651
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
J'aime beaucoup Vidor en effet mais il a fait des trucs assez épouvantables lui aussi. J'ai toujours appréhendé de voir ce film car j'en ai vu des extraits et Bette davis m'avait l'air d'en faire quand même un peu trop... Je le regarderais un de ces jours.Johnny Doe a écrit :Je suis choqué !Jeremy Fox a écrit : Enregistré depuis 3 ou 4 ans et toujours pas vu
Je suis pas convaincus, mais je crois que tu aimes beaucoup Vidor, me trompes-je ?
-
- Producteur
- Messages : 8897
- Inscription : 13 mai 03, 19:59
Ah j'ai pas rêver alorsJeremy Fox a écrit : J'aime beaucoup Vidor en effet mais il a fait des trucs assez épouvantables lui aussi. J'ai toujours appréhendé de voir ce film car j'en ai vu des extraits et Bette davis m'avait l'air d'en faire quand même un peu trop... Je le regarderais un de ces jours.
Comme je connais absolument pas Bette Davis...
- Errm. Do you want to put another meeting in?
- Any point?
- May as well. Errm. And then when nothing comes in, just phone you up and cancel it.
- Any point?
- May as well. Errm. And then when nothing comes in, just phone you up and cancel it.
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99651
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
L'actrice en fait souvent des tonnes mais ça ne gêne souvent pas bien au contraire (à l'instar d'un Nicholson ou d'un Laughton) mais là...Johnny Doe a écrit :Ah j'ai pas rêver alorsJeremy Fox a écrit : J'aime beaucoup Vidor en effet mais il a fait des trucs assez épouvantables lui aussi. J'ai toujours appréhendé de voir ce film car j'en ai vu des extraits et Bette davis m'avait l'air d'en faire quand même un peu trop... Je le regarderais un de ces jours.
Comme je connais absolument pas Bette Davis...
à suivre.
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99651
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
- Beule
- Réalisateur de seconde équipe
- Messages : 5742
- Inscription : 12 avr. 03, 22:11
Ils n'ont que 20 ans
Valse-hésitation des sentiments bridés par les conventions sociales sur fond de déchirement de couples et de conflits de générations. La peinture de moeurs en présence ne s'embarrasse d'aucune subtilité, et vue d'aujourd'hui ne prête guère qu'à sourire. Les jeunes tourtereaux Sandra Dee, à claquer dès qu'elle exprime ses états d'âme sentimentaux dans un registre un tant soit peu sérieux, et Troy Donahue (hum ) sauront-ils déjouer les erreurs de leurs parents respectifs (Richard Egan et Dorothy McGuire)? Voilà un enjeu dramatique digne d'un soap opera brésilien, et que ne saurait même réussir à transcender la mise en scène pourtant lumineuse et dynamiquement inspirée de Daves: A summer place, c'est en quelque sorte Imitation of life de Sirk, dépouillé de toute sa dimension sociale et raciale. Forcément vain et irritant.
Pourtant le temps d'une ou deux séquences marquées du sceau de la déchéance lucide, un Arthur Kennedy pourtant très sous-employé parvient à faire surgir une émotion inattendue dans un contexte aussi platement convenu. Et à offrir à ce mélo un contrepoint d'une profondeur dramaturgique presque inespérée qui permettra peut-être au film de prendre racine dans ma mémoire. C'est déjà ça.
Valse-hésitation des sentiments bridés par les conventions sociales sur fond de déchirement de couples et de conflits de générations. La peinture de moeurs en présence ne s'embarrasse d'aucune subtilité, et vue d'aujourd'hui ne prête guère qu'à sourire. Les jeunes tourtereaux Sandra Dee, à claquer dès qu'elle exprime ses états d'âme sentimentaux dans un registre un tant soit peu sérieux, et Troy Donahue (hum ) sauront-ils déjouer les erreurs de leurs parents respectifs (Richard Egan et Dorothy McGuire)? Voilà un enjeu dramatique digne d'un soap opera brésilien, et que ne saurait même réussir à transcender la mise en scène pourtant lumineuse et dynamiquement inspirée de Daves: A summer place, c'est en quelque sorte Imitation of life de Sirk, dépouillé de toute sa dimension sociale et raciale. Forcément vain et irritant.
Pourtant le temps d'une ou deux séquences marquées du sceau de la déchéance lucide, un Arthur Kennedy pourtant très sous-employé parvient à faire surgir une émotion inattendue dans un contexte aussi platement convenu. Et à offrir à ce mélo un contrepoint d'une profondeur dramaturgique presque inespérée qui permettra peut-être au film de prendre racine dans ma mémoire. C'est déjà ça.
-
- Producteur Exécutif
- Messages : 7030
- Inscription : 23 févr. 04, 23:31
"L'IMPOSSIBLE MONSIEUR PIPELET" d'Andre Hunebelle.
Realise en 1955 ce film plaisant et sans pretention a au moins ce merite d'offrir une distribution de qualite (Michel Simon, Noel Roquevert, Louis de Funes,etc...) au service d'une romance bon enfant et divertissante.(La fille d'un concierge d'immeuble sobrement interprete par Michel Simon tombe amoureuse du fils du proprietaire richissime du meme immeuble...)
Les dialogues sont assez justes et ne cherchent jamais le "bon mot pour le bon mot"( ,petit clin d'oeil pour Beule qui avait , il me semble, a juste titre , defendu ici un autre film d'Andre Hunebelle aux qualites assez proches de celui ci : "MEFIEZ VOUS DES BLONDES" avec l'insaisissable Raymond Rouleau)
Sinon mon coup de coeur de ce debut de mois d'Aout s'adresse a "LE TRAITRE" d'Anatole Litvak.
Peut etre l'un des plus beaux films d'espionnages que j'ai vu, ce film datant de 1951, reussit le tour de force de nous amener a nous identifier assez facilement a des acteurs assez peu connus.
Le traitement de l'intrigue est original : le recrutement par l'armee americaine de prisonniers allemands a la fin de la seconde guerre mondiale pour en faire des espions dont la mission est d'infiltrer les lignes allemandes et ainsi permettre aux troupes de la liberation d'avancer plus vite...
Une reflexion tout en nuance sur l'horreur de la guerre et plus precisement sur le sentiment de trouble et de traumatisme a l'interieur meme de l'identite allemande.
Un tres beau film sur la compassion qui m'a beaucoup fait repenser a cet autre chef d'oeuvre qu'est "NONE SHALL ESCAPE" d'Andre de Toth.
Ce film ("LE TRAITRE") est actuellement diffuse sur Cineclassic
Realise en 1955 ce film plaisant et sans pretention a au moins ce merite d'offrir une distribution de qualite (Michel Simon, Noel Roquevert, Louis de Funes,etc...) au service d'une romance bon enfant et divertissante.(La fille d'un concierge d'immeuble sobrement interprete par Michel Simon tombe amoureuse du fils du proprietaire richissime du meme immeuble...)
Les dialogues sont assez justes et ne cherchent jamais le "bon mot pour le bon mot"( ,petit clin d'oeil pour Beule qui avait , il me semble, a juste titre , defendu ici un autre film d'Andre Hunebelle aux qualites assez proches de celui ci : "MEFIEZ VOUS DES BLONDES" avec l'insaisissable Raymond Rouleau)
Sinon mon coup de coeur de ce debut de mois d'Aout s'adresse a "LE TRAITRE" d'Anatole Litvak.
Peut etre l'un des plus beaux films d'espionnages que j'ai vu, ce film datant de 1951, reussit le tour de force de nous amener a nous identifier assez facilement a des acteurs assez peu connus.
Le traitement de l'intrigue est original : le recrutement par l'armee americaine de prisonniers allemands a la fin de la seconde guerre mondiale pour en faire des espions dont la mission est d'infiltrer les lignes allemandes et ainsi permettre aux troupes de la liberation d'avancer plus vite...
Une reflexion tout en nuance sur l'horreur de la guerre et plus precisement sur le sentiment de trouble et de traumatisme a l'interieur meme de l'identite allemande.
Un tres beau film sur la compassion qui m'a beaucoup fait repenser a cet autre chef d'oeuvre qu'est "NONE SHALL ESCAPE" d'Andre de Toth.
Ce film ("LE TRAITRE") est actuellement diffuse sur Cineclassic
-
- Accessoiriste
- Messages : 1830
- Inscription : 24 avr. 04, 01:19
Le Ciel et l'Enfer (Akira Kurosawa) :
10/10
cf. avis sur le topic naphtalinippon
http://www.dvdclassik.com/~dvdclass/php ... 836#444836
10/10
cf. avis sur le topic naphtalinippon
http://www.dvdclassik.com/~dvdclass/php ... 836#444836
-
- A mes délires
- Messages : 9466
- Inscription : 3 janv. 04, 01:49
- Localisation : 17 Paseo Verde
Way...Way Out (Tiens bon la rampe Jerry) (1966)
Dans un futur proche, les Etats-Unis sélectionnent et marient un astronaute (Jerry Lewis) et une scientifique (Connie Stevens), afin de les expédier en mission sur une base météorologique lunaire où ils devront relever un équipage masculin tourmenté par la frustration sexuelle.
Il ressort de cette pochade que les seuls protagonistes à ne pas avoir été affectés par l'apesanteur furent les scénaristes dont le travail ne brille guère par sa légèreté.
Calé dans le confort d'un profond fauteuil, un verre d'alcool fort à portée de la main, le téléspectateur pourra trouver quelque charme à une certaine stylisation propre aux fantaisies de science-fiction estampillées "swingin' sixties" – ici, tendance Playboy.
Les formes voluptueuses d'Anita Ekberg et la prestation du toujours savoureux Robert Morley feront le reste.
Jerry Lewis assure le minimum du minimum syndical, et si le film n'est pas particulièrement drôle – avec quelques tunnels à la clef - Gordon Douglas veille à ne pas aggraver les choses.
Dans un futur proche, les Etats-Unis sélectionnent et marient un astronaute (Jerry Lewis) et une scientifique (Connie Stevens), afin de les expédier en mission sur une base météorologique lunaire où ils devront relever un équipage masculin tourmenté par la frustration sexuelle.
Il ressort de cette pochade que les seuls protagonistes à ne pas avoir été affectés par l'apesanteur furent les scénaristes dont le travail ne brille guère par sa légèreté.
Calé dans le confort d'un profond fauteuil, un verre d'alcool fort à portée de la main, le téléspectateur pourra trouver quelque charme à une certaine stylisation propre aux fantaisies de science-fiction estampillées "swingin' sixties" – ici, tendance Playboy.
Les formes voluptueuses d'Anita Ekberg et la prestation du toujours savoureux Robert Morley feront le reste.
Jerry Lewis assure le minimum du minimum syndical, et si le film n'est pas particulièrement drôle – avec quelques tunnels à la clef - Gordon Douglas veille à ne pas aggraver les choses.
-
- Décorateur
- Messages : 3793
- Inscription : 13 avr. 03, 03:00
- Localisation : De mon canapé.
je dirais même que c'est le tunnel sous la manche, ce film !!!Lord Henry a écrit :Way...Way Out (Tiens bon la rampe Jerry) (1966)
Dans un futur proche, les Etats-Unis sélectionnent et marient un astronaute (Jerry Lewis) et une scientifique (Connie Stevens), afin de les expédier en mission sur une base météorologique lunaire où ils devront relever un équipage masculin tourmenté par la frustration sexuelle.
Il ressort de cette pochade que les seuls protagonistes à ne pas avoir été affectés par l'apesanteur furent les scénaristes dont le travail ne brille guère par sa légèreté.
Calé dans le confort d'un profond fauteuil, un verre d'alcool fort à portée de la main, le téléspectateur pourra trouver quelque charme à une certaine stylisation propre aux fantaisies de science-fiction estampillées "swingin' sixties" – ici, tendance Playboy.
Les formes voluptueuses d'Anita Ekberg et la prestation du toujours savoureux Robert Morley feront le reste.
Jerry Lewis assure le minimum du minimum syndical, et si le film n'est pas particulièrement drôle – avec quelques tunnels à la clef - Gordon Douglas veille à ne pas aggraver les choses.
Quand pourrons nous enfin revoir des merveilles de Lewis, comme les Tontons Farceurs, Le dingue du palace, Le zinzin d'hollywood, Le tombeur de ces dames (sans parler du fameux Dr Jerry et Mr Love que l'on voit encore un peu) qu'on ne voit plus depuis belle lurette, alors qu'on nous a infligé ce naveton mal luné 2 ou 3 fois cette année sur les chaines du satellite (comédie et je sais plus quelle autre avant Cinéclassic)
- Ouf Je Respire
- Charles Foster Kane
- Messages : 25914
- Inscription : 15 avr. 03, 14:22
- Localisation : Forêt d'Orléans
Qui a vu "La Femme de Seisaku"?
- Spoiler (cliquez pour afficher)