Richard Harris (1930-2002)
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Je me souviens d'un téléfilm où Richard Harris jouait un prisonnier longue durée qui s'entrainait à la course à pieds en prison pour participer aux Jeux Olympiques. C'était bien...
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L'alcool, c'est mal.styx a écrit :Je comprends pas grand chose à vos salades, mais vous avez l'air bien sur de vous, donc zetes plus à même hein de parler, de sacrés rigolos que vous faites en fait, merde ça rime lourd là, je vais éditer. mdr
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Lord Henry a écrit :Richard Harris?
Ce résumé m'évoque plutôt un téléfilm de Michael Mann, The Jericho Mile, avec Peter Strauss.
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L'alcool, c'est mal.styx a écrit :Je comprends pas grand chose à vos salades, mais vous avez l'air bien sur de vous, donc zetes plus à même hein de parler, de sacrés rigolos que vous faites en fait, merde ça rime lourd là, je vais éditer. mdr
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Re: Notez les films naphtas - Avril 2010
Cromwell de Ken Hughes (1970)
Bon dans le genre gros fresque friquée et ampoulée, ce biopic de de Oliver Cromwell se pose là. Le début est pourtant très bon avec sa description sociale d'une Angleterre oppressée par l'injustice et l'impôt, un roi détaché des réalités et manipulé par ses conseillers, ainsi que le conflit religieux entre protestant et catholique. Les intrigues de palais et les tractations entre le Parlement désirant avoir son autorité et le Roi ne voulant rien céder bien qu'ayant besoin de fond pour la guerre avec les écossais tout cela est réellement passionnant (et me donne encore plus envie de découvrir "Un lion en hiver" qui semble avoir ce genre d'ambiance). Malheureuse tout ça s'écroule quand le peu doué Ken Hughes s'attaque aux batailles entre les armées dissidente du Parlement et celles du roi. Aucun souffle épique, stratégie de combat inexistante, c'est assez déplorable surtout que les moyens sont là avec décors impressionnants et figurants à perte de vue. Après ce gros ventre mou l'histoire tente de reprendre la tonalité du début avec Cromwell se frottant au difficile exercice du pouvoir et le jugement du roi. Richard Harris malgré son charisme finit par agacer en Cromwell, sorte de gueulard monolothique pénible tandis que Alec Guiness est au contraire brillant de nuance dans le rôle du souverain au multiples contradtions. A signaler un tout jeune Timothy dalton dans un petit rôle intéressant. Bref pas terrible et assez ennuyeux (endormi 2 fois pendant ). 2/6
Bon dans le genre gros fresque friquée et ampoulée, ce biopic de de Oliver Cromwell se pose là. Le début est pourtant très bon avec sa description sociale d'une Angleterre oppressée par l'injustice et l'impôt, un roi détaché des réalités et manipulé par ses conseillers, ainsi que le conflit religieux entre protestant et catholique. Les intrigues de palais et les tractations entre le Parlement désirant avoir son autorité et le Roi ne voulant rien céder bien qu'ayant besoin de fond pour la guerre avec les écossais tout cela est réellement passionnant (et me donne encore plus envie de découvrir "Un lion en hiver" qui semble avoir ce genre d'ambiance). Malheureuse tout ça s'écroule quand le peu doué Ken Hughes s'attaque aux batailles entre les armées dissidente du Parlement et celles du roi. Aucun souffle épique, stratégie de combat inexistante, c'est assez déplorable surtout que les moyens sont là avec décors impressionnants et figurants à perte de vue. Après ce gros ventre mou l'histoire tente de reprendre la tonalité du début avec Cromwell se frottant au difficile exercice du pouvoir et le jugement du roi. Richard Harris malgré son charisme finit par agacer en Cromwell, sorte de gueulard monolothique pénible tandis que Alec Guiness est au contraire brillant de nuance dans le rôle du souverain au multiples contradtions. A signaler un tout jeune Timothy dalton dans un petit rôle intéressant. Bref pas terrible et assez ennuyeux (endormi 2 fois pendant ). 2/6
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Re: Notez les films naphtas - Mai 2010
Assez intrigué de savoir ce qui se cachait derrière un film dont le principal et quasi-unique mérite qu’on lui accorde est d’avoir été un des premiers western à dépeindre honorablement le peuple indien. Un ancêtre de danse avec les loups mais qui pouvait aisément s’avérer n’être au bout du compte qu’une oeuvre pontifiante. Au final, je suis très étonné de voir qu’un homme nommé cheval reste une oeuvre tout à fait éblouissante. Le film accuse parfois cela dit son âge. La direction artistique est datée par moment et l’interprétation pas toujours brillante. L’écriture n’est pas non plus très maligne lorsqu’il s’agit de montrer le glissement de la position du personnage principal. Sa transition du le statut de cheval vers une certaine forme d’acceptation n’est guère marqué, tout comme sa progression jusqu’au titre de chef de tribu. Le script ne manque toutefois pas de bonnes idées pour dépeindre son choc des cultures. Le film ne fait pas dans la facilité (les dialogues en indien ne sont pas traduits dans 90% des cas) et évite une approche trop didactique en donnant un certain soin aux personnages (le fait par exemple que le personnage s’avère dans un premier temps hypocryte en ne désirant s’intégrer à la tribu que pour s’en évader). Le long-métrage favorise ainsi une approche plutôt immersive. La réalisation prend d’ailleurs à bras le corps le sujet pour un résultat percutant, voir inventif. J’ai d’ailleurs été très impressionné par le travail de la photographie, faisant ressortir à merveille la beauté des éléments naturelles d’où la culture indienne puise son inspiration. Les résonances émotionnelles sont fortes et si je ne peux m’empêcher de penser qu’Arthur Penn ira beaucoup plus loin sur ce thème avec l’immense little big man, un homme nommé cheval reste une magnifique aventure humaine.
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Re: Notez les films naphtas - Mai 2010
Ce qui est d'ailleurs totalement faux.nobody smith a écrit :
Assez intrigué de savoir ce qui se cachait derrière un film dont le principal et quasi-unique mérite qu’on lui accorde est d’avoir été un des premiers western à dépeindre honorablement le peuple indien.
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Re: Richard Harris (1930-2002)
La revanche d'un homme nommé cheval - Irvin Kershner (1976)
J'essaie de connaitre un peu mieux la carrière d'Irvin Kershner, je me suis donc rabattu sur ce western fort sympathique.
D'ailleurs je suis bien dégouté, car je viens de découvrir que ce film est une suite (directe ?) à une autre oeuvre dont j'ignorais l'existence.
J'aurai dû m'en douter au regard du terme "revanche" inclus dans le titre, m'enfin dans le western, faire des suites, ce n'est pas non plus hyper courant.
Tout ça pour dire que l'impact émotionnel et l'empathie à l'égard de certains personnages aurait pu être plus important si j'avais commencé par le bon film en premier.
Sauf que je n'ai pas l'impression que ce manquement a altéré ma vision. Passé la longue scène d'intro d'un quart d'heure, on nous montre Lord John Morgan (incarné par un Richard Harris fabuleux) qui quitte son Angleterre pour retrouver ses amis sioux, sentant qu'ils ont besoin de lui.
Arrivant sur place, il s'aperçoit qu'ils ont été chassés de leur territoire par les trappeurs et l'armée. Dès les premières minutes on entre dans le vif du sujet, puisque le personnage principal, doit montrer patte blanche face à ses futurs ennemis, en demandant quelques renseignements sur le lieu où a pu émigrer la tribu qu'il a connu. Au cours de sa conversation, il se rend compte que les quelques femmes indiennes restantes sont maltraitées, puis il assiste carrément à un meurtre perpétré de sang froid. Cette scène est terrible car elle arrive brutalement et le gros plan sur Richard Harris est très éloquent (il est choqué, mais il doit néanmoins sauver les apparences).
L'histoire est simple mais efficace, le héros va devoir remotiver et entrainer ses troupes afin de combattre ces oppresseurs.
J'ai trouvé ça pas mal, même s'il y a un bon coup de mou en plein milieu, puis c'est bien filmé, donc ça passe tout seul au final.
Encore une fois (avant Star Wars, James Bond et Robocop), ce n'est pas évident pour Irvin Kershner: il réalise une suite d'un film apparemment apprécié par le public, et il arrive à bien s'en sortir quand même !
J'essaie de connaitre un peu mieux la carrière d'Irvin Kershner, je me suis donc rabattu sur ce western fort sympathique.
D'ailleurs je suis bien dégouté, car je viens de découvrir que ce film est une suite (directe ?) à une autre oeuvre dont j'ignorais l'existence.
J'aurai dû m'en douter au regard du terme "revanche" inclus dans le titre, m'enfin dans le western, faire des suites, ce n'est pas non plus hyper courant.
Tout ça pour dire que l'impact émotionnel et l'empathie à l'égard de certains personnages aurait pu être plus important si j'avais commencé par le bon film en premier.
Sauf que je n'ai pas l'impression que ce manquement a altéré ma vision. Passé la longue scène d'intro d'un quart d'heure, on nous montre Lord John Morgan (incarné par un Richard Harris fabuleux) qui quitte son Angleterre pour retrouver ses amis sioux, sentant qu'ils ont besoin de lui.
Arrivant sur place, il s'aperçoit qu'ils ont été chassés de leur territoire par les trappeurs et l'armée. Dès les premières minutes on entre dans le vif du sujet, puisque le personnage principal, doit montrer patte blanche face à ses futurs ennemis, en demandant quelques renseignements sur le lieu où a pu émigrer la tribu qu'il a connu. Au cours de sa conversation, il se rend compte que les quelques femmes indiennes restantes sont maltraitées, puis il assiste carrément à un meurtre perpétré de sang froid. Cette scène est terrible car elle arrive brutalement et le gros plan sur Richard Harris est très éloquent (il est choqué, mais il doit néanmoins sauver les apparences).
L'histoire est simple mais efficace, le héros va devoir remotiver et entrainer ses troupes afin de combattre ces oppresseurs.
J'ai trouvé ça pas mal, même s'il y a un bon coup de mou en plein milieu, puis c'est bien filmé, donc ça passe tout seul au final.
Encore une fois (avant Star Wars, James Bond et Robocop), ce n'est pas évident pour Irvin Kershner: il réalise une suite d'un film apparemment apprécié par le public, et il arrive à bien s'en sortir quand même !
Dernière modification par Jericho le 18 août 12, 17:28, modifié 1 fois.
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Re: Richard Harris (1930-2002)
Tu risques fort d'être encore plus dégouté par ce qui suit:Jericho a écrit :La revanche d'un homme nommé cheval - Irvin Kershner (1976)
.... je suis bien dégouté, car je viens de découvrir que ce film est une suite (directe ?) à une autre oeuvre dont j'ignorais l'existence.
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Re: Richard Harris (1930-2002)
Ils en ont fait combien sérieusement ?
Non mais celui là ça va, du moment qu'il n'est pas antérieur à celui que je viens de découvrir.
Non mais celui là ça va, du moment qu'il n'est pas antérieur à celui que je viens de découvrir.
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Re: Richard Harris (1930-2002)
Un acteur que je connais en définitive assez peu. Surtout des petits rôles à gauche et à droit (Les canons de Navaronne, La Rose et la Flèche). Je l'ai véritablement découvert dans le sublime Major Dundee où son opposition avec Charlton Heston fait merveille. Très bon aussi dans Les Oies sauvages, même si j'ai d'avantage retenu Roger Moore
Et enfin (car c'est quand même comme ça que je l'ai connu), en tant que fan d'Harry Potter (les livres), j'ai toujours trouvé son interprétation de Dumbledore bien plus fidèle aux livres que celle de Gambon qui est lui passé complètement à côté du personnage... Je regrette vraiment qu'il n'ai pas eu l'occasion de continuer la série...
Et enfin (car c'est quand même comme ça que je l'ai connu), en tant que fan d'Harry Potter (les livres), j'ai toujours trouvé son interprétation de Dumbledore bien plus fidèle aux livres que celle de Gambon qui est lui passé complètement à côté du personnage... Je regrette vraiment qu'il n'ai pas eu l'occasion de continuer la série...
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Re: Richard Harris (1930-2002)
C'est son décès qui a obligé la production à changer d'interprète. Son Dumbledore était plus fidèle à celui des romans, mais pas seulement à cause de son interprétation. Il y a eu pas mal de changements, côté look (Dumbledore et les élèves) entre l'épisode 2 et l'épisode 3.
Sinon, on peut aussi voir le prix d'un homme (Lindsay Anderson, 1963). Un film qui lui valut un prix d'interprétation à Cannes, et dans lequel il interprète un ouvrier qui devient un sportif professionnel (jeu à XIII).
Il n'était pas britannique, mais irlandais, comme son contemporain Peter O'Toole.
Sinon, on peut aussi voir le prix d'un homme (Lindsay Anderson, 1963). Un film qui lui valut un prix d'interprétation à Cannes, et dans lequel il interprète un ouvrier qui devient un sportif professionnel (jeu à XIII).
Il n'était pas britannique, mais irlandais, comme son contemporain Peter O'Toole.
Dernière modification par riqueuniee le 19 août 12, 16:21, modifié 2 fois.
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Re: Richard Harris (1930-2002)
Wicker a écrit :Un acteur que je connais en définitive assez peu. Surtout des petits rôles à gauche et à droit (Les canons de Navaronne, La Rose et la Flèche). Je l'ai véritablement découvert dans le sublime Major Dundee où son opposition avec Charlton Heston fait merveille. Très bon aussi dans Les Oies sauvages, même si j'ai d'avantage retenu Roger Moore
Et enfin (car c'est quand même comme ça que je l'ai connu), en tant que fan d'Harry Potter (les livres), j'ai toujours trouvé son interprétation de Dumbledore bien plus fidèle aux livres que celle de Gambon qui est lui passé complètement à côté du personnage... Je regrette vraiment qu'il n'ai pas eu l'occasion de continuer la série...
Outre les films cités et pour t'aider à mieux connaître ce comédien, je te suggère les films suivants : Les Héros de Télémark; Le Convoi sauvage; Traître sur commande; Impitoyable*.
* Tous ses films sont disponibles en DVD (zone 2)
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- Mémé Lenchon
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Re: Richard Harris (1930-2002)
Pour moi, Richard Harris, c'est ça:
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
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